La cérémonie des adieux s’est déroulé ce Jeudi à Limbé en présence du Professeur Nalova Lyonga - ministre des Enseignements Secondaires qui avait à ses côtés Bernard Okalia Bilaï - Gouverneur de la Région du Sud - Ouest
Madame Magha née Wainkain Célestine (Enseignante), Kochi Joycilline - Ashu Emmanuel Bessem - Kum Emmanuel et Nkanjo Emmanuella (Élèves) ont été remis à leur famille respective, après avoir reçu les honneurs de la Nation, au cours d’une cérémonie dont la tristesse, le désarroi, l’incompréhension étaient perceptibles.
Moments d’hommage aux victimes, de réconfort aux familles éplorées mais également qui visent à redonner du courage aux enseignants ainsi qu'aux élèves.
Un cocktail de sentiments qu’on a par ailleurs ressenti lorsque le Professeur Nalova Lyonga a prononcé son discours:
“Pourquoi tuez-vous mes enseignants ? Pourquoi tuez-vous des élèves qui veulent seulement aller à l'école? Qui combattons-nous depuis 5 ans? Qu'avons-nous gagné depuis le début de ce combat…?
Il s'agit quasiment des mêmes questions que celles que le ministre des Enseignements Secondaires a posé, lorsqu’elle est allée réconforter les élèves blessés, à la suite de la même attaque. Des questions qui jusqu’à ce jour, sont restées sans réponse.
La patronne des Enseignements Secondaires a saisi cette malheureuse circonstance, pour réitérer sa disponibilité, son attention constante à tous ceux qui se sentent menacés et en danger et qui désirent continuer à exercer leur métier ailleurs.
Prenant la parole à son tour, le patron de la Région, tout en regrettant ces meurtres de trop, a adressé aux familles éprouvées, les condoléances du couple Présidentiel, auxquelles il a joint les siens, tout en regrettant au passage, comme le ministre des Enseignements Secondaires plus tôt, que les lieux de la recherche du savoir, soient devenus la cible des individus sans foi, ni loi, dont les crimes sont incompréhensibles.
C’est dans la même logique que se sont inscrits tous ceux qui ont pris la parole ce Jeudi, à la place des fêtes de Limbé, notamment le Maire de la Commune du Limbé 1er, l’honorable Peter Njume Ambang - Député du Ndian - le Délégué départemental des Enseignements Secondaires du Ndian - L'allocation de la Communauté éducative du Lycée bilingue d'Ekondo Titi porté par le Proviseur.
Les ministres du culte, lors de la prière œcuménique se sont inscrits dans la même logique, en disant que le “Sud - Ouest est fatigué de voir ses fils et ses filles assassinés. Le Sud - Ouest veut la paix”.
Message aux ambazoniens
Il a été délivré par les autorités locales, à l’instar de l’honorable Peter Njume Ambang qui leur a instamment demandé de saisir l'ultime occasion à eux offerte, pour se réconcilier avec Dieu et de retrouver la raison en se joignant à eux pour la construction du Sud-Ouest.
En rappel,
Le drame ayant entraîné le décès de Magha née Wainkain Célestine (Enseignante), Kochi Joycilline - Ashu Emmanuel Bessem - Kum Emmanuel et Nkanjo Emmanuella s’est déroulé le 24 Novembre 2021, dans l’enceinte du Lycée Bilingue d’Ekondo Titi.
Tous ont été froidement et lâchement assassinés par les terroristes qui ont envahi ce lieu du savoir dès les premières heures de la matinée, ouvrant le feu sur les élèves et les enseignants.
Nicole Ricci Minyem
Telle est la quintessence de l’ouvrage dédicacé ce Mercredi à Yaoundé par Erik Essousse - Directeur des Élections au Cameroun car, l’auteur revient en détail sur la “ Pratique des Fondamentaux du développement optimal par l’Afrique”
Dans son ouvrage, l’écrivain explique comment l’Afrique met laborieusement en oeuvre, le système des fondamentaux du développement de ce continent, afin d’atteindre un niveau de croissance acceptable comme l’ont fait auparavant l’Egypte antique en Afrique; La Grèce et la Rome antique et aujourd’hui, les pays occidentaux et ceux qui sont émergents.
Erik Essousse pense que “ l’Afrique s’y attèle avec persévérance et détermination, pour surmonter le cercle vicieux du sous développement et de multiples problèmes auxquels elle est confrontée: Problèmes culturels, éducatifs, sanitaires, politiques, économiques, environnementaux, managériaux, de gouvernance…pour conjurer l’afro - pessimisme dont certains l’accablent…”.
Il s’agit notamment, soutient le Directeur des Élections au Cameroun:
“Des bailleurs de fonds, des organismes internationaux et des africains eux - mêmes…”.
Il poursuit en ces termes:
“Dans cet exercice laborieux de recherche pour son développement optimal, l’Afrique procède pratiquement à des réformes structurelles de grande ampleur dans tous les secteurs de la société;
Ce qui fait bouger les lignes dans le bon sens et apporte une bouffée d’afro - optimisme qui supplante progressivement l’afro - pessimisme. La politique d’émergence amorcée par l’ensemble des pays africains amplifie encore plus la promotion des fondamentaux du développement optimal de l’Afrique”.
Pour cela, conclut l’homme qui a travaillé dans la haute administration Camerounaise, “ Il faut renforcer le capital humain très bien formé, éduqué et soigné qui est la première ressource fondamentale pour le développement…”.
La publication de cet ouvrage a bénéficié du concours du Cerdotola et de l’Istic, avec comme préfacier le Professeur Isaac Tamba et la postface du Professeur Touna Mama.
Nicole Ricci Minyem
L’examen et l’adoption de l’enveloppe budgétaire se sont déroulés il y’a quelques jours au cours d’une séance plénière présidée par Imbeng David - Maire de la Commune de Makénéné et, dans la salle des délibérations de l’édifice public, l’on a relevé la présence des Conseillers municipaux mais aussi celle du Préfet du Département du Mbam et Inoubou.
Répartition du budget communal
Tous les participants aux assises du 17 Décembre dernier se sont accordés sur l’adoption d’une enveloppe globale de 620 000 000 Fcfa, avec 294 000 000 Fcfa comme recettes de fonctionnement; 326 000 000 Fcfa pour les dépenses d’investissements.
Cependant,
Contrairement au budget prévisionnel de 2021 qui s'élevait à 807 500 000 Fcfa, on peut noter une différence de 187 500 000 Fcfa dû à la non budgétisation du Projet Himo, la carrière qui jusqu’ici, n’a apporté aucune recette…
Au cours des échanges, des discussions et même dans le cadre des allocutions ayant émaillé la journée des travaux, les Conseillers municipaux, présents dans la salle des délibérations de de la Mairie de Makénéné se sont accordés sur le fait que ce budget est:
“ réaliste et respecte les orientations de la circulaire du ministre chargé de la Décentralisation, qui a instruit de faire la moyenne pondéré des trois (3) derniers comptes administratifs pour les prévisions budgétaires qui pourraient s’améliorer à travers une autorisation spéciale, en cas de projets supplémentaires au cours de l’exercice budgétaire".
Nicole Ricci Minyem
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, l’homme qui a à plusieurs occasions tiré à boulets rouges sur les autorités Camerounaises supplie ces dernières de lui permettre de revenir au pays
“ Si je fais cette vidéo, c’est pour inviter le gouvernement Camerounais, dans le cadre de la Can qui veut être une fête populaire, à penser dans le sens de notre Peuple, dans le sens populaire et à faire un mérotarium pour tous ceux qui sont en exil, à cause des paroles ou des faits…
Est ce qu’on peut leur permettre de retourner au Cameroun afin de participer aux matches, afin de participer à la Can, afin que la fête soit effectivement populaire, qu’elle soit la fête du Peuple…
je parle des dizaines, des centaines de milliers de personnes rencontrées de part le monde, surtout les personnes d’expression anglaise qui ne peuvent pas rentrer au Cameroun, même pas dans le cadre des enterrements des membres de leurs familles, encore moins rendre visite à leurs parents…
Je souhaite que la Can ne permette pas seulement aux étrangers de venir au Cameroun pour célébrer, je sais qu’il y’a des milliers de personnes…
N’oublions pas que pendant la période du Covid, le Secrétaire Général de l’Onu avait demandé un moratoire à tous les entrepreneurs des guerres civiles, ce qui avait entraîné une pause…
C’est une idée de bon cœur, c’est une idée qui permet de réfléchir et d’avoir tout le Peuple Camerounais en fête. Tous les Camerounais aiment le football et ce n’est pas normal qu’ils ne puissent participer à la fête collective;
Qu’ils ne puissent participer à l’élévation de notre Peuple, à la victoire qui sera celle de notre Peuple, à la grandeur qui sera celle de notre Peuple pour quelque raison que ce soit…
La Can va donc permettre à la grande famille, d'avoir une fête familiale, d’avoir une fête collective. il suffit d’un moratoire et c’est ce que je suggère. Nous sommes grands, et nous sommes capables de ça, j’en suis sûre…”.
N.R.M
Ces premières assises, sous l’ère Eto’o Fils Samuel se tiennent ce mercredi à la cité balnéaire et, au cours de son discours introductif, le nouveau président de l’instance faîtière du football Camerounais a dit à tous les participants qu’ils sont les “urgentistes du football…”:
“ Nous n’avons ni le temps pour donner de l’espoir de vie à ce grand malade plongé depuis quelque temps dans le coma, ni la possibilité de nous tromper de diagnostic…
Nous devons tout de suite et sans attendre enfiler les blouses, et trouver le bon diagnostic qui garantisse, à défaut d’une thérapie immédiate, une guérison certaine…
En tant que médecin chef, je n’ai pas la prétention de détenir l’antidote. Je souhaite que l’expérience et la volonté de chacun, soient au service de tous.
Et c’est de là que sortira le médicament rare, que notre laboratoire de bonne volonté, de sacerdoce,de solidarité et d’amour pour le football utilisera pour la guérison totale…”.
Eto’o Fils Samuel n’a pas manqué de rappeler les valeurs qui pour lui, doivent devenir pour chacun, “ une religion”
Parmi ces dernières, “il y’en a une qui est en première ligne, l’esprit d’équipe. Cet esprit qui oblige le défenseur à se battre pour que le ballon perdu par l’attaquant ne se transforme pas en un but que son équipe encaisse.
Cet esprit qui fait que lorsque l’attaquant marque, c’est toute l’équipe qui jubile, pour contaminer la même joie au public. Ne soyons pas juste un regroupement de joueurs, qui lorsque son équipe perd, pense à son prochain transfert dans l’équipe d’en face, au lieu de se battre pour la victoire…Ces valeurs intègrent aussi et surtout, le fair è play”.
L’urgence c’est aussi
“ C’est de redonner au football Camerounais, toute sa grandeur, c’est de ramener de la joie dans les cœurs des supporters. C’est de reprendre notre place parmi les grandes Nations dans le monde”.
Ce que les rencontres ne doivent surtout pas être
“ Nos rencontres ne doivent pas être simplement des moments favoris pour gaspiller quelques subsides sur le dos des jeunes footballeurs; Nos rencontres ne doivent pas être des formalités de représentation, mais des moments intenses de réflexion, de remise en question, de prospection…”.
Bien que les travaux se poursuivent, l’information selon laquelle Céline Eko est la 1ère Vice-présidente de la Fédération Camerounaise de Football.
Nicole Ricci Minyem
Le défenseur français de Manchester City, Benjamin Mendy, 27 ans, a été inculpé d’un viol supplémentaire, lors de sa comparution devant mercredi devant un tribunal anglais.
La Crown Court de Chester (nord-ouest de l’Angleterre), a repoussé son procès, a annoncé mercredi lors de sa comparution que le champion du monde de 2018 avait été inculpé d’un viol supplémentaire sur une nouvelle plaignante, pour des faits qui auraient eu lieu en juillet de cette année.
Avec cette nouvelle charge rajoutée par la Crown Court de Chester (ouest de l’Angleterre), Benjamin Mendy, champion du monde en 2018, est désormais visé par sept chefs d’accusation de viol et un d’agression sexuelle, sur quatre femmes et un chef d’accusation d’agression sexuelle sur une cinquième, pour des faits qui s’étendraient entre octobre 2020 et août 2021.
Et même s’il évite une telle sentence, une condamnation pourrait lui valoir plusieurs années derrière les barreaux et une fin de carrière immédiate.
N.R.M
Pour L’honorable Cabral Libii, il est question d'”impulser la transformation structurelle de l’économie Camerounaise conformément aux orientations de la stratégie nationale de développement (SND30) et protéger l’inclusion financière des couches défavorisées grâce au développement de l’économie numérique…
La déclaration du Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale
“ Le Gouvernement de la République a institué, dès l’exercice 2022, de soumettre aux droits d’accises, l’importation de certains produits de l’agriculture.
Cependant, il omet de prendre en compte des produits alimentaires, parfois de consommation contingente, assimilés à tort à des produits de première nécessité, qui arrivent sur nos marchés et grandes surfaces, à des prix défiant toute concurrence locale, grâce à de fortes subventions à l’export des pays d’origine.
Pourtant, nos bassins de production regorgent déjà d’importantes filières de biens consomptibles plus sains ou de diverses céréales ou tubercules (maïs, manioc, patate et plantain) pouvant progressivement être substituées, dans les habitudes alimentaires, aux productions occidentales ou asiatiques que sont (liste non exhaustive) : le riz parfumé ou non, les fromages et yaourts, les charcuteries, les papiers hygiéniques et serviettes de table, les jus de fruits dits « naturels », le lait concentré ou en poudre, sucré ou non, destiné à la consommation adulte (il ne s’agit donc pas de lait artificiel pris comme complément au lait naturel ou de lait de croissance des enfants de 3 à 12 ans), les biscuits et les farines conditionnées dans des paquets de 1 kg non destinés à la consommation industrielle.
A ces produits consomptibles, il est possible d’ajouter des accessoires et matériaux du quotidien tels : le ciment, le coton tige, les cure-dents, les huiles végétales raffinées, les ustensiles de cuisine en plastique, les sandales (tongues), le lait de toilette, les serviettes de bain, etc.
Il conviendrait de souligner pour le déplorer que tous ces biens, consomptibles ou non, ne répondent pas toujours aux normes sanitaires (relativement au sucré et au salé, à la présence de produits et adjuvants cancérigènes, au défaut de traçabilité des intrants, etc.) et de qualité du pays de production lui-même.
S’agissant de la taxe sur les transferts par téléphone (OM, MoMo, Yup ou Possa), celle-ci laisse le sentiment de « trop d’impôts » ou d’invasion fiscale intempestive tandis que le Gouvernement exonère en même temps de l’Impôt sur le Revenu et de TVA nombre de niches comme les comptes bloqués en Assurance vie.
Ce qui amène à questionner, ici également, le caractère contingent du transfert interne dès lors qu’on met dans le même panier bas revenus et hauts revenus, d’autant plus que les transferts téléphoniques internes servent, pour le petit peuple, à payer les factures d’électricité ou les frais de scolarité, à « dépanner » un parent ou à sécuriser des transactions en assurant au passage l’inclusion monétaire.
Ensuite, l’approche de politique fiscale retenue est équivoque et brouille le signal visant le développement de l’économie numérique et l’inclusion économique.
La BEAC appelle d’ailleurs à la même retenue dans son Rapport 2020 sur les services de paiement par monnaie électronique dans la CEMAC.
Elle recommande aux parties prenantes (Etats, établissements financiers et entreprises de téléphonie) d’avoir une approche concertée qui viserait à permettre notamment “(…) une évolution de la stratégie de taxation des Etats qui ne pénalise pas le développement de l’activité des paiements électroniques, mais au contraire permettrait d'accroître le niveau d’inclusion financière, le niveau d’acceptation du paiement commerçant (y compris les informels)”.
Par ailleurs, en assimilant à de l’”argent” les transferts effectués par téléphone, la LF2022 violerait une doctrine constante du normalisateur monétaire (BEAC) qui, dans sa lettre N°C/541 du 29 octobre 2020, confirme que “(…) Les unités de crédit téléphonique ne sont donc pas, en l’état de la réglementation communautaire applicable, ni de la monnaie fiduciaire, ni de la monnaie électronique, ni un instrument ou moyen de paiement”.
Si les unités de crédits ne sont donc pas de la monnaie lorsqu’ils sont déposés dans un compte OM, MoMo, Yup ou Possa, leur transfert n’est donc pas un transfert d’argent. Le Gouvernement du Cameroun en s’obstinant, met à mal la politique d’intégration sous-régionale.
Enfin, une taxation des transferts par téléphone n’aurait pas été rendue nécessaire si le Gouvernement avait rigoureusement mis en œuvre l’immatriculation obligatoire et l’obligation de déclaration annuelle universelle prévue par la LF 2021 modifiant l’article 74 bis du Code Général des Impôts.
Il est clair que si toutes les opérations économiques et civiles étaient réellement contraintes par l’identifiant unique et que toutes les personnes dépositaires d’un revenu, d’un capital ou d’un patrimoine étaient tenues de déclarer leurs avoirs dans un système intégré de gestion de l’impôt qui retrace toutes les opérations économiques et civiles, le Gouvernement n’aurait aucun mal à lier et à appréhender toute la “richesse en mouvement”.
Au surplus, la circulation de la « monnaie » sur le territoire, à travers le porte-monnaie électronique, est moins dangereuse, que les envois vers le secteur extérieur par des personnes qui, ne déclarant aucun revenu sur le territoire, financent des études ou le tourisme à l’étranger, que les transferts illicites pour l’importation (sans paiement préalable de tous les droits dus, y compris la TSR conformément au règlement CEMAC N°02/18/CEMAC/UMAC/CM du 21 décembre 2018 complété par l’Instruction N°007/GR/2019 du 10 juin 2019 et la Lettre Circulaire N°025/GR/2019 du 09 décembre 2019 relative à la documentation à fournir à la banque de règlement pour toute demande de transfert lié à une importation de services ou de marchandises) ou les achats clandestins de travellers cheque (par des personnes non immatriculées et non reconnues comme commerçantes)”.
De manière concrète,
Certains produits alimentaires importés (riz, fromages, yaourts, charcuteries, papiers hygiéniques, serviettes de table, jus de fruits “naturels”, lait concentré ou en poudre, sucré ou non, destiné à la consommation adulte et les farines conditionnées par paquets de 1 kg) ainsi que divers accessoires non consomptibles listés ci-dessus soient soumis aux droits d’accises de 25% à l’importation (amendement de l’Article Sixième et l’Article Treizième - l’Article 142 - de la LF 2022 adopté par le Parlement) et que les recettes subséquentes soient affectées aux CTD pour le financement et à la promotion des activités de développement de la production agricole et de sa transformation locale (amendement de l’Article Septième de la LF 2022 adopté par le Parlement) ;
Les transferts locaux par téléphone soient exclus de la LF 2022 mais qu’en revanche soient soumis au taux de 10% tous types de transfert d’argent vers l’extérieur car ceux-ci contribuent à détériorer notre balance de paiement (amendement des dispositions de l’ARTICLE Septième de la LF 2022 adopté par le Parlement) ;
Soient amendées les dispositions des articles 226 et 228 du CGI pour tenir compte des prescriptions du règlement Cemac N°02/18/CEMAC/UMAC/CM du 21 décembre 2018 complété par l’Instruction N°007/GR/2019 du 10 juin 2019 et la Lettre Circulaire N°025/GR/2019 du 09 décembre 2019 relative à la documentation à fournir à la banque de règlement pour toute demande de transfert lié à une importation de services.
Cette mesure relèverait substantiellement les recettes de TSR en permettant son paiement préalable avant tout transfert extérieur de revenus de services et non après l’établissement de la comptabilité et pratiquement de façon aléatoire lors des contrôles fiscaux non systématiques, les services ne brillant pas toujours par une rigueur et une universalité méthodologiques. Il n’est jamais trop tard pour écouter la détresse du peuple”.
N.R.M
Présidés par Enow Abrahams Egbe ils portaient entre autres sur l’Examen et adoption du Procès-verbal de la troisième session Ordinaire du Conseil Electoral du 06 Octobre 2021…
La Ventilation et l’adoption du budget de l’exercice 2022 voté par l’Assemblée Nationale - le Rapport trimestriel d’activités (Oct – Déc 2021) par le Directeur Général des Élections - l’Examen et l’adoption du plan d’action pour l’exercice 2022 de la Direction Générale des Elections - l’Examen et l’adoption des Termes De Référence de la descente sur le terrain des Membres du Conseil Electoral du 10 au 26 janvier 2022.
Dans son discours de circonstance, le président du Conseil Électoral est notamment revenu sur “ La panoplie de formations à l’endroit d’une (100) centaine de personnels d’encadrement, axées sur des modules variés, pratiques et denses…”.
Lesdites formations, a t -il martelé, "ont couvert des aspects-clés tels que la rigueur budgétaire et financière, la biométrie électorale moderne, la gestion prévisionnelle des ressources humaines, l’intégrité électorale et l’audit des pratiques électorales défectueuses…”.
l’objectif visé, étant d’arrimer progressivement Elections Cameroon aux normes internationales afin d’espérer remplir le maximum de cases dans les Objectifs de Développement fixés par le gouvernement et de pouvoir satisfaire, dans la mesure du possible, les attentes de nos concitoyens.
Enow Abrahams Egbe n’a pas manqué de rappeler que cet organisme a parachevé il y a quelques jours, “l’élaboration du Manuel des Procédures Administratives et Financières, qui permettra à terme d’asseoir définitivement, des mécanismes plus rigoureux et les indicateurs d’un fonctionnement harmonieux, pour une gestion saine des ressources de l’Institution.”
Sur le plan de la coopération, notamment de la consolidation des partenariats
Plusieurs accords de principe ont été renouvelés auprès d’une brochette d’organisations partenaires au rang desquels “l’Union Européenne, le Commonwealth via le financement australien, l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Union Africaine et l’Agence Internationale Américaine d’Aide au Développement (USAID), afin de bénéficier d’appuis multiformes visant le renforcement continu des capacités institutionnelles d’Elecam, en prévision du cycle électoral 2023-2025…
L’objectif est de concrétiser, avant la fin du 1er trimestre 2022, au moins quatre (04) conventions bilatérales et/ou multilatérales dont l’un des produits-phares sera la création d’un Centre de Recherche et de Formation en Administration Électorale, qui bénéficie aussi bien aux administrateurs électoraux déjà opérationnels, qu’aux jeunes diplômés désirant enrichir leurs connaissances pratiques avec l’espoir d’embrasser plus tard une carrière dans ce domaine”.
Les chantiers d’Elections Cameroon en 2022
Négocier et obtenir si possible, en marge du contrat de maintenance en cours, le renouvellement du parc biométrique dont les équipements et les systèmes intégrés, sont pour la plupart, en fin de cycle de vie.
Cette action sera conditionnée et suivie d’un transfert effectif de savoir afin de garantir l’optimalité et la fiabilité durables du fichier électoral, y compris celui de la diaspora, pour davantage, renforcer le caractère inclusif de notre processus électoral.
Généraliser et concrétiser les acquisitions d’espaces devant abriter les infrastructures des démembrements territoriaux d’Elecam, dans l’optique de juguler les grosses dépenses locatives et d’accroître à long terme notre patrimoine immobilier.
Finaliser le processus de renouvellement des accords de partenariats et de coopération, dans l’optique non seulement d’accroître la visibilité tant à l’échelle nationale qu’internationale, mais aussi d’opérationnaliser les plateformes de dialogue avec les acteurs du processus électoral de la base au sommet.
Ceci, bien évidemment, passera par une intensification des missions exploratoires et de capitalisation d’expériences auprès d’organismes pairs d’une part, et une redynamisation des Missions d’Observation Électorale, dans le cadre d’une démarche continue d’apprentissage et d’amélioration d’autre part.
Mettre sur pied, en prévision du cycle électoral 2023-2025, un plan de formation continue, intense et rigoureuse, destinée à capaciter les personnels d’encadrement et d’exécution, afin de les arrimer aux standards internationaux en matière d’intégrité électorale et de prévention des risques liés aux pratiques électorales défectueuses.
Nicole Ricci Minyem
Pour les journalistes de la chaîne de radio française, la compétition est entre autres menacée par la pandémie du Covid - 19 et cela devrait justifier le report vers une date ultérieure.
Des prétextes que les Camerounais rejettent en bloc, en rappelant aux officiels de la Confédération Africaine de Football et à ceux de la Fédération Internationale de Football Association que:
“ En Europe, les gens jouent, les stades sont bondés. Quand ils disent que l’Afrique n’est pas capable d’avoir un dispositif sanitaire qui puisse permettre aux joueurs de jouer en toute quiétude mais c’est du n’importe quoi…’.
“ Quand on regarde le calendrier des compétitions footballistiques actuellement, on est à quelques semaines de Janvier et, en Juin on a le mondial des clubs. En Octobre ou en Novembre, on est à la Coupe du Monde et je crois qu'en 2023, on est à la Coupe d’Afrique en Côte d'Ivoire; Donc le terme qu’il faut utiliser désormais c‘est l’annulation. Au regard de ce calendrier, à quel moment pourront -ils insérer une nouvelle date”?
“ C’est vraiment blessant pour nous Camerounais, qui voulons que la Coupe d’Afrique des Nations se joue dans notre pays; Il va falloir que le gouvernement Camerounais puisse taper du poing sur la table”.
“ En tant que Camerounais, je suis tenté de penser qu’il y’a une volonté de nuire, un procès d’intention intenté contre le Cameroun parce que je ne vois vraiment pas les raisons qui pourraient justifier ce report".
“ Qu’adviendra t -il des dépenses déjà engagées. Je pense que si malheureusement, on advient à un report ou à une annulation, ce sera un chaos total”.
La décision finale sera connue ce Mardi, à l’issue de la rencontre entre le Chef de l’Etat Camerounais, les officiels de la Caf et de la Fifa même si Patrice Motsepe, après une visite ce 20 Décembre au Stade d'Olembe, a déclaré que dès le 7 Janvier, il sera au Cameroun avec femme et enfants.
Nicole Ricci Minyem
Un atelier d’informations et de formation est prévu dans les tous prochains jours, à l’intention des Hommes des médias afin pour eux, de comprendre les contours de la campagne “Merck More Than a Mother”
Qu’est ce que l’Infertilité?
L'infertilité est définie comme l'incapacité de concevoir après une période de 12 mois de rapports sexuels réguliers non protégés. Cette condition est subdivisée en Infertilité primaire (couple jamais conçu auparavant) et en infertilité secondaire (couple qui a déjà conçu mais qui n’arrive pas plus à concevoir)
Etat des lieux
Dans le document explicatif, l’on relève que entre autres que;
“ Dans le monde, 186 millions de personnes souffrent d'infertilité, la majorité vivant dans les pays en voie de développement. La prévalence est estimée à 1 couple sur 7 dans le monde occidental et 1 couple sur 4 dans les pays en voie de développement.
En Afrique subsaharienne, l'infertilité est causée par des infections chez plus de 85% des femmes contre 33% dans le monde. Environ 70% des infections pelviennes sont causées par des MST tandis que les 30% restants sont attribuables à une septicémie liée à la grossesse. De même, de nombreux cas d'infertilité masculine sont causés par des infections antérieures de l'appareil génito-urinaire masculin.
Dans les pays en voie de développement, les conséquences négatives de l’absence d’enfants sont plus importantes que celles des sociétés occidentales.
Les femmes ont tendance à être les principales responsables de l'échec de la reproduction et souffrent de chagrin et de frustration personnels, de stigmatisation sociale, d'ostracisme et de graves privations économiques, quelles que soient les causes médicales…
Infertilité et stigmatisation
L’infertilité est une tragédie choquante entraînant de graves perturbations dans la vie d’un individu ou d’un couple et crée une stigmatisation sociale, perçue comme une condition honteuse.
La société et la culture accordent une grande importance à la procréation chez les couples mariés. Le besoin d’enfants est exprimé dans les maximes africaines comme “il n’y a pas de richesse là où il n’y a pas d’enfants”.
Culturellement, l'absence d'enfant volontaire est rare en Afrique. Les femmes qui ne portent pas d'enfants souffrent d'humiliation et sont parfois ridiculisées et maltraitées.
Les expériences des femmes infertiles les empêchent de partager avec les autres ce qu'elles traversent, ce qui entraîne des niveaux élevés de stress et de dépression.
Nicole Ricci Minyem