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Mfoungo

Mfoungo

Au cours des derniers mois, l’on a vu des hommes d’église, au regard de la crise sanitaire que traverse le Cameroun, interdire le port des masques à leurs ouailles. Ce sont les mêmes qui, sous de fallacieux prétextes, ont fait un lavage de cerveau indescriptible à certains individus, les convainquant par exemple de brûler vif, leurs parents car ces derniers seraient selon eux, responsables de l’échec de leur vie. Les exemples, il y en a à la pelle qui viennent conforter cette pensée car, au-delà des prières à n’en plus finir, les adeptes de ces chapelles semblent peu disposés à faire autre chose que de prier.  

 

« Restez seulement à la maison, couchez-vous ventre en l'air pour savourer son amour pour vous et vous n'aurez que vos yeux pour pleurer lorsque vous serez avancé en âge.

Aucun chinois n'est aimé par Jésus car non seulement on trouve très peu d'églises en chine mais également les autorités chinoises ont fait démolir plusieurs d'entre elles. Elles continuent d'ailleurs à poursuivre les démolitions d'églises. Pourtant ça ne leur a pas empêché de se développer jusqu'à dominer l'économie mondiale.

La Finlande a l'économie la plus stable dans le monde entier aujourd'hui. Il y a moins de vingt églises en Finlande !

La Suisse a la seconde économie la plus stable dans le monde entier. La Suisse compte moins de trente églises !

Le Danemark est la troisième économie la plus stable au monde, il y a environ 23 églises au Danemark.

Venez en Afrique, il y a plus de 10.000 églises par région dont :

- 4000 églises dans la seule ville de Yaoundé !

- 4100 églises dans la seule ville d'Abidjan !

- 7000 églises dans la seule ville de Kinshasa !

- 10.000 églises dans la seule ville de Lagos au Nigeria !

En Afrique, Nous avons plus d'églises que les écoles et les hôpitaux combinés !

En Afrique, Nous avons plus de pasteurs que de docteurs. 

En Afrique, Tout le monde est né de nouveau !

En Afrique, Tout le monde est couvert du sang de Jésus !

En Afrique, Jésus est même devenu le mari de toutes les femmes célibataires (selon elles) dans les églises de réveil !

En Afrique, Tout le monde est rempli de l'Esprit-Saint !

Cependant, aucune de ces prétentions ne reflètent l'élévation morale qu'on espère dans une société.

Nous sommes parmi les plus paresseux, les plus trompeurs, les plus corrompus, les plus hypocrites, les plus haineux qui existent sur la planète aujourd'hui, avec tout notre Jésus et l'Esprit-Saint !

Notre peuple a besoin de faire la distinction entre la religion et la stupidité et entre la spiritualité et la tradition !

PEUPLES AFRICAINS, RÉVEILLEZ-VOUS PENDANT QU'IL EST TEMPS ... ».

 

N.R.M

 

jeudi, 10 septembre 2020 11:27

Donald Trump : Prix Nobel de la Paix 2021 ?

Pour Christian Tybring-Gjedde – parlementaire norvégien, « cela va de soi au regard du rôle joué par le Président des Etats – Unis   dans l’accord de normalisation entre Israël et les Emirats arabes unis ».

 

Avec un autre élu, il avait déjà proposé Donald Trump pour le Nobel en 2018 pour le rapprochement – aujourd’hui dans les limbes – avec la Corée du Nord. Une information que le locataire de la maison blanche a accueillie avec enthousiasme, selon nos confrères de 20 Minutes Monde

Etre proposé pour le Nobel n’a pas valeur d’adoubement de la part de l’Institut Nobel norvégien. Ce dernier est tenu d’accepter toutes les nominations pour autant qu’elles aient été envoyées avant le 31 janvier par une personne habilitée à le faire, comme c’est le cas de Christian Tybring-Gjedde en tant que député

Jared Kushner, gendre et conseiller de Donald Trump, s’est félicité de cette nomination lors d’une conférence de presse. Tout comme le locataire de la Maison-Blanche qui a tweeté « Merci » en relayant un article annonçant cette initiative.

Dans la foulée, il a retweeté une série de messages sur le même thème : « Le président Trump a été très très honoré d’être nominé ce matin pour le prix Nobel de la Paix, a déclaré Jared Kushner. Je pense que c’est une chose vraiment formidable. »

A plusieurs reprises, Donald Trump a déjà évoqué le prestigieux prix, estimant être mal traité par rapport à son prédécesseur Barack Obama :

« Je pourrais obtenir le prix Nobel de la paix pour beaucoup de choses s’ils l’attribuaient de manière honnête, mais ce n’est pas le cas », avait-il lancé en septembre 2019 en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York…

Ils l’ont donné à Obama immédiatement après son arrivée au pouvoir et il n’avait pas la moindre idée de la raison pour laquelle il l’avait reçu », avait-il déclaré. 

En recevant le prix Nobel, le 10 décembre 2009, le président démocrate avait reconnu d’entrée « la controverse considérable » suscitée par cette récompense surprenante à l’aube de son premier mandat.

Quatre présidents américains couronnés

Interrogé par l’AFP sur les raisons de son initiative, Christian Tybring-Gjedde a estimé que le milliardaire républicain le méritait, « surtout si l’on compare avec d’autres lauréats du passé ». « Que ce soit l’accord de Camp David de 1978 ou celui d’Oslo en 1993 : le prix de la paix a été donné aux protagonistes et cet accord est au moins aussi révolutionnaire pour le Moyen-Orient », a-t-il estimé.

Interrogé sur les chances du locataire de la Maison-Blanche d’être couronné de lauriers dans une Norvège généralement peu acquise à sa cause, Christian Tybring-Gjedde a souligné que c’était accessoire.

« Pour les lauréats du Nobel, que ce soit en mathématiques [il n’y a pas de Nobel dans cette discipline], littérature ou chimie, personne ne s’interroge sur leur personnalité, a-t-il fait valoir. Ce n’est pas la personnalité qui fait qu’on reçoit le prix, mais ce que la personne a effectivement réalisé pour instaurer la paix dans le monde».

Dans le passé, certains des cinq membres du comité qui attribuent le prix ont tenu des propos négatifs à l’égard de Donald Trump. Au-delà de Barack Obama, trois autres présidents américains ont déjà reçu le prix très convoité : Theodore Roosevelt en 1906, Woodrow Wilson en 1919 et Jimmy Carter en 2002, alors qu’il n’était plus en fonction.

 

N.R.M

 

A l’issue des assises de la 116ème session de la chambre haute du parlement américain, ces derniers ont une fois de plus fait preuve de mauvaise foi, en accusant le Gouvernement Camerounais ainsi que les Forces de Défense et de Sécurité d’être les instigateurs de la guerre qui perdure dans ces régions.

 

Au sortir de cette rencontre à laquelle n’était présent aucun Camerounais, les parlementaires américains indexent également les partis politiques à qui ils exigent de travailler pour un cesser le feu au Noso ;

Étonnamment, aucune allusion n’est faite par rapport aux victimes des terroristes, pas la moindre condamnation au regard des meurtres et des  crimes commis par la horde de hors la loi dont les soutiens financiers viennent de l’extérieur du pays.

Au contraire, pour les parlementaires américains, ce sont de « paisibles citoyens » qui ploient entre autres sous le « fardeau exécutions et détentions extrajudiciaires… ». 

 

Le fameux communiqué

(1) Le Sénat Américain condamne fermement les abus commis par les forces de sécurité de l’État et les groupes armés dans les régions du NoSo, y compris les exécutions et détentions extrajudiciaires, le recours à la force contre les civils et les manifestants non violents, la torture, les viols, enlèvements et autres formes de violence contre les femmes et les violations des libertés presse et d’expression.

(2) Le Sénat exhorte toutes les parties au conflit en zone anglophone au Cameroun, y compris les partis politiques d’opposition :

(A) à-conclure et maintenir un cessez-le-feu;

(B) à garantir une action humanitaire sans entraves et assistance au NoSo.

(C) à faire preuve de retenue et s’assurer que les manifestations litigieuses sont pacifiques et sans violence;

(D) à établir un processus crédible pour un dialogue inclusif qui inclut tous les enjeux pertinents, y compris les acteurs de la société civile, pour atteindre une solution politique durable qui respecte les droits et libertés de tous les habitants du Cameroun;

 

(3) Le Sénat Américain affirme que le gouvernement des États-Unis continue de tenir le gouvernement du Cameroun à nouveau responsable de la protection de la sûreté, de la sécurité et droits constitutionnels de tous les citoyens, indépendamment de leur région d’origine ou les régions dans lesquelles ils résident, ou leurs croyances religieuses ou opinions politiques;

(4) Le Sénat exhorte le gouvernement du Cameroun à:

(A) initier une démarche crédible, inclusive et de bonne foi pour mettre fin au conflit armé dans les régions du Nord Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun et examiner les causes profondes de la crise et des tueries et opter pour des solutions non violentes pour résoudre le conflit, y compris l’implication d’un médiateur indépendant dans les négociations;

(5) Le Sénat envisage:

(A) d’imposer des sanctions ciblées sur les membres du gouvernement et les dirigeants séparatistes «Responsable d’exécutions extrajudiciaires, de torture, ou d’autres violations flagrantes des règles internationales «droits de l’homme reconnus» ;

(B) de presser le gouvernement du Cameroun de fournir un accès humanitaire sans entraves aux organisations de la société civile qui souhaitent se rendre dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun ;

(C) de soutenir les efforts crédibles visant à analyser les causes profondes du conflit et parvenir à la paix durable, à la réconciliation, à la relance économique et pour la lutte contre le coronavirus dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun.

(D) de soutenir les actions humanitaire et de développement, dans l’optique de faire avancer la résolution non-violente des conflits et la réconciliation, la promotion de la relance économique et le développement, la reprise des l’enseignement et le renforcement du processus de démocratie, y compris la décentralisation politique, consacré comme principe fondamental de l’État actuel à travers la Constitution du Cameroun;

(E) de continuer à limiter l’assistance en matière de sécurité au Cameroun et veiller à ce que les équipements ne soient pas utilisés pour les violations des droits humains dans le Nord-Ouest et sud-ouest du pays.

(F) de prioriser les efforts pour aider à développer et maintenir une surveillance civile efficace et professionnelle des services d’application de la loi et de sécurité Cameroun pour s’assurer qu’ils sont tenus responsables des éventuels abus;

(G) s’engager dans un effort continu pour assurer que la crise dans les régions anglophones est dis juré dans les forums internationaux, y compris le Conseil de sécurité des Nations Unies, qui se concentre sur engagement diplomatique international.

(6) Le Sénat Américain exhorte les membres de la communauté internationale.

(A) à se joindre à un effort collectif stratégique pour faire pression sur le gouvernement du Cameroun et les groupes armés séparatistes, notamment par l’utilisation des outils diplomatiques et punitifs disponibles, pour conclure et maintenir un cessez-le-feu immédiat, et participer à un dialogue inclusif et significatif pour s’attaquer aux causes profondes du conflit et griefs en suspens, et rechercher une solution non violente au conflit, y compris en faire appel à un médiateur indépendant et crédible.

(B) à fournir une aide humanitaire et de développement, y compris pour lutter contre le coronavirus, pour les communautés infectées par la crise du Nord-Ouest et du Sud du Cameroun;

(C) à tirer parti des relations bilatérales pour encourager des partenaires clés du Cameroun, en particulier France, pour contribuer à une résolution pacifique de la crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun et mettre en œuvre le programme convenu pour traiter les griefs et les marginalisations;

(D) d’utiliser les forums régionaux et internationaux, y compris l’Union africaine, la communauté des États d’Afrique centrale, et la Conseil de sécurité des Nations Unies pour discuter de la crise en cours dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun et faire pression pour l’arrêt de violence, une résolution rapide, la mise en œuvre d’un programme convenu d’un commun accord pour s’attaquer aux causes profondes et l’enquête et les poursuites des violations des droits de l’homme et des crimes opposés aux civils.

 

N.R.M

 

Alors que les élections se profilent à l’horizon et que le débat a cours au sein de l’opinion publique sur le concept de « Fédéralisme Communautaire », Cabral Libii - président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, qui défend cette vision, a, dans l’une de ses récentes sorties, tenté de démontrer l’importance que revêt le Département pour une mise en place plus concrète de la Décentralisation   

 

« Afin que la Région devienne une circonscription de notre identité, le chantier le moins difficile dans l'implémentation du fédéralisme communautaire, sera la reconfiguration des CTD (Collectivités Territoriales Décentralisées).

Les dix (10) régions actuelles, au tracé fantaisiste, doivent disparaître. Elles sont là cause de la confusion et des frustrations.

À l'observation, le découpage qui a un sens sociologique, anthropologique et identitaire au Cameroun est celui des communes et celui des départements.

Une fois, les Régions actuelles annulées, le nouveau découpage se fera à partir du cadastre des départements qui eux, deviendront immédiatement des Régions.

À ce niveau, on n’aura pas besoin de cinquante huit (58) Régions. Car, à bien y regarder, les Départements du Mfoundi, de la Mefou Akono, du Nyong et So'o et même de la Mefou Afamba par exemple, peuvent donner naissance à une seule Région qui porterait un autre nom autre que « Centre »...

Ce type d'exercice de regroupement peut être fait sur toute l'étendue du territoire, sur une base, sociologique, anthropologique, historique et identitaire.

On aurait alors au bout, non pas cinquante huit (58), mais une trentaine de circonscriptions de notre identité nationale. L'une des conséquences est qu'on aura des Régions anglo-francophones (dans l'aire Sawa par exemple). Ce qui aura l'avantage de l'accélération de l'intégration linguistique...

Ces Régions seront dirigées par un conseil Régional.

Et là encore, y aura pas besoin d'inventer la roue. Dans la configuration actuelle, sur les 900 conseillers régionaux, 700 sont des Délégués de Départements. Donc une fois plusieurs départements regroupés pour constituer une Région sur la base évoquée ci haut, ces Délégués constitueront automatiquement le Conseil de Région.

Il ne restera plus qu'a donner à la Région une véritable autonomie, ponctuée d'un véritable transfert de compétences.

Le Régionalisme identitaire verra le jour, la véritable décentralisation débutera sur une philosophie fédéraliste, nous sortirons du centralisme déguisé, la crise anglophone glissera allègrement dans l'oubli.

N'ayons pas peur.

Le matériau existe. Osons juste le remodelage ».

 

N.R.M

 
 
 
 
 
 

Selon nos confrères de 20 Minutes, après un pic à près de 9.000 nouveaux cas de Covid – 19 vendredi, un record depuis le début de l’épidémie et des tests à grande échelle en France, 8.500 cas environ ont été confirmés samedi, puis un peu plus de 7.000 ce dimanche, d’après les données de Santé publique.

 

L’augmentation observée depuis le début de l’été continue donc de s’accélérer, alors que les Français font leur rentrée dans les écoles et dans les entreprises. L’évolution des autres indicateurs reste inquiétante dans l’Hexagone : 58 nouveaux foyers de contamination («clusters ») ont ainsi été détectés au cours des dernières 24 heures.

Un bilan de 30.701 décès

Et le taux de positivité (part des cas positifs, sur l’ensemble des personnes testées sur 7 jours) continue d’augmenter : il a atteint 4,9 % dimanche, contre 4,3 % en milieu de semaine et 3,9 % fin août, poursuivant sa crue lente mais régulière.

Enfin, en tout, 30.701 décès liés au Covid-19 ont été recensés depuis le début de l’épidémie en France. Trois morts de plus ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures.

Si le nombre de cas graves en réanimation, inférieure à 500 selon les derniers chiffres disponibles, reste très loin des niveaux enregistrés en mars-avril, au plus fort de la crise sanitaire (il avait culminé à plus de 7.000), le ministre de la Santé Olivier Véran a prévenu qu’il allait augmenter, mécaniquement, dans le sillage de la hausse des contaminations.

Messages d’avertissement

« Ce que je peux vous dire d’ores et déjà, c’est que l’hospitalisation et l’admission en réanimation n’est que le reflet de la situation épidémique d’il y a deux semaines et donc il est évident que dans les quinze prochains jours, il y a aura une augmentation, pas massive mais une augmentation quand même, du nombre de cas graves », a-t-il déclaré Samedi sur Bfmtv.  

« On a une croissance aujourd’hui de 30 % du nombre de cas par semaine, de 15 % du nombre d’hospitalisations. Si on continue avec ce même rythme, on arrivera sur une situation critique en décembre dans plusieurs régions de France », a averti dimanche l’épidémiologiste Antoine Fontanet sur LCI.

A Marseille, plusieurs médecins sont d’ailleurs montés au créneau pour alerter sur la tension montante dans les hôpitaux, à l’instar du docteur Hervé Chambost, directeur médical de crise, qui assure que « les personnes à risque présentent de nouveau des formes graves et se retrouvent actuellement en réanimation ».Sept départements de plus en rouge

Parallèlement, le gouvernement a placé ce dimanche sept nouveaux départements  en « zone rouge », laquelle couvre désormais plus du quart des départements, dont quatre en outre-mer.

Malgré ce contexte préoccupant, le gouvernement envisage d’assouplir une des mesures appliquées dans le cadre de la lutte contre le coronavirus : la « quatorzaine », cette période de deux semaines d’isolement préconisée aux malades et aux fameux « cas contacts » (susceptibles d’avoir été contaminés), pour limiter la transmission du Covid-19, pourrait être raccourcie, comme l’a indiqué Olivier Véran.

Les capacités de dépistage en tension

Le ministre a indiqué samedi qu’il avait demandé « aux autorités scientifiques de donner un avis pour savoir si on ne peut pas réduire » la période d’isolement pour les cas contacts, estimant que « cette fameuse quatorzaine (…) est sans doute trop longue ». « Ça sera envisagé lors du prochain Conseil de défense », a affirmé la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, dans Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

L’accès aux tests est quant à lui un sujet de préoccupation grandissant, les files d’attente et les délais de plus en plus longs pour obtenir les résultats amoindrissant l’efficacité de la riposte face au Covid-19. Mais selon Olivier Véran, il devrait s’améliorer d’ici « deux, trois semaines au plus tard ».

 

N.R.M

 

Selon nos confrères de 20 Minutes Monde, cette opération sera menée dans le cadre d’une opération dénommée  « Warp speed » que les autorités sanitaires du pays dirigée par Donald Trump entendent implémenter avant la tenue des élections présidentielles.  

 

Les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) « demandent urgemment  que les Etats fassent le nécessaire afin que les centres de distribution d’un futur vaccin puissent être complètement opérationnels d’ici le 1er novembre 2020 », a écrit leur directeur Robert Redfield, dans une lettre citée par le Wall Street Journal et envoyée aux Etats la semaine dernière.

Avant la fin de la phase 3

Ces derniers jours, plusieurs responsables, notamment l’épidémiologiste Anthony Fauci et le patron de la FDA (Food and Drug administration), Stephen Hahn, ont indiqué qu’ils n’écartaient pas une distribution limitée d’un vaccin avant la fin de la phase 3, si les résultats s’avéraient très prometteurs.

Selon la lettre, les premiers à recevoir un vaccin seraient le personnel soignant, les travailleurs en première ligne et les populations à risque (personnes âgées, minorités et détenus).

Donald Trump,  qui a promis un vaccin avant la fin de l’année  et espère en bénéficier lors de l’élection, n’a pas le pouvoir d’approuver une distribution à la population. C’est la FDA qui décide, et le principal responsable, Peter Marks, a récemment juré qu’il démissionnerait plutôt que de céder à des pressions s’il estime que la sécurité des Américains est menacée.

Des centaines de millions investis dans ce processus

Le gouvernement de Donald Trump a annoncé mercredi un nouvel investissement d’un milliard de dollars dans le projet de vaccin contre le Covid - 19 de la compagnie pharmaceutique Johnson & Johnson. Au total, les investissements américains s’élèvent désormais à plus de neuf milliards de dollars.

Cette compagnie, à travers sa filiale Janssen, avait déjà reçu fin mars 456 millions de dollars. Les nouveaux fonds financeront un projet de démonstration de fabrication à grande échelle de son vaccin expérimental, avec la livraison promise de 100 millions de doses.

Le projet le plus avancé aux Etats-Unis, est celui des Instituts nationaux de santé (NIH), associés à la biotech Moderna. La dernière phase des essais cliniques a été lancée fin juillet, un temps record « qui aurait été impensable il y a une décennie », souligne Anthony Fauci,  qui dirige l’institut des maladies infectieuses gérant l’essai… ».

Dans la même logique, il fait savoir ceci : « Mon estimation, qui n’est qu’une estimation, est que vers la fin de l’année ou au début de 2021, nous saurons si nous avons un vaccin sûr et efficace ».

 

N.R.M

 
 
 

Alors que cet organisme, et bien d’autres de la même espèce sont engagés à salir par tous les moyens l’image du Cameroun, en rédigeant des rapports qui reflètent très peu la réalité, les actions posées par le Gouvernement et l’Armée démontrent le contraire. Quelques exemples peuvent être cités

 

Secours d’urgence dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest

Dans un document publié il y’a quelques mois, MSF affirme avoir « ouvert des cliniques mobiles temporaires à Kumba, dans la région du Sud-Ouest, pour offrir des consultations en soins primaires aux déplacés… Dans ces zones isolées, de nombreuses personnes sont piégées par les combats. À travers sept structures, les équipes ont traité des urgences médicales, en se concentrant sur les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans. Elles ont mis en place des plans de gestion de grands nombres de victimes et formé le personnel à la gestion d’afflux massifs de blessés ».

C’est dans ce même registre qu’on a vu les éléments des Forces de Défense et de Sécurité en action. Semaine après semaine et même au plus fort des combats, ils ont ausculté les malades, mené des campagnes de santé, assurer la prise en charge des cas les plus graves dans les hôpitaux, mettant à la disposition des personnes souffrantes, des soins de qualité… 

Prise en charge des personnes atteintes par le Coronavirus

La propagation de cette pandémie a ajouté de l’eau dans le moulin de Médecin sans Frontière qui présente le Cameroun comme le pays le plus touché par la pandémie.

Et pourtant, dans l’un des récents rapports publié par l’Organisation Mondiale de la Santé, Onu Femmes, le Bucrep, l’Ins et dont certains éléments cadrent avec ceux produits par le ministère de la Santé Publique, il s’avère que les mesures gouvernementales ont été respectées par la quasi majorité de la population, ce qui a drastiquement réduit les risques de prolifération de la maladie.

Intervention dans les zones en crise au Cameroun : Les missions assignées aux Médecins Sans Frontières  

Echantillon des données recensées à l’issue de l’enquête menée jusqu’en Juillet 2020

Les femmes, comparativement aux hommes, respectent plus les trois mesures gouvernementales suivantes :

La restriction des mobilités (76,4% contre 62%)

Le port régulier du masque à l’extérieur du domicile (87,1% contre 81,3%)

Le lavage régulier des mains (83,3% et 79,6%).  

Genre

Restriction des mobilités

 

Port régulier des masques à l’extérieur des domiciles

 

Lavage régulier des mains      

 

Femmes

76,4%

87,1%

83,3%

Hommes

62%

81,3%

79,6% 

Bien que la crise ne soit pas entièrement enraillée et que l’on soupçonne une recrudescence au cours des prochains mois, l’on est visiblement loin de la catastrophe annoncée par Médecin sans Frontière et autres.

Au lieu d’apporter le soulagement aux malades, contribuant ainsi à leur bien être moral et physique tel que le préconisent ses missions régaliennes, Médecin sans Frontière apparaît comme un organisme pyromane, au regard des rapports publiés depuis des années sur cette Afrique en miniature, attaquée de toute part.

Un Cameroun qui ne fait que se défendre, et de la plus belle des manières, grâce à l’action solidaire créée entre la classe gouvernante, une Armée Républicaine et des populations qui peuvent désormais reconnaître ceux qui travaillent pour ou contre leur bien être.

 

Nicole Ricci Minyem

 

C’est ainsi que l’honorable Cabral Libii a titré la réflexion inscrite sur sa page officielle il y a quelques heures et dans laquelle il a relevé l’importance des Départements dans ce processus électoral.    

 

« La circonscription des élections régionales est le Département. Mais à ce jour nous ne pouvons pas dire combien de délégués de départements comptera chaque Département.

Le code électoral (art 243) nous enseigne qu'il y a 02 catégories de conseillers régionaux:

- Les délégués de départements (mais combien par Département)?

- Les représentants du Commandement traditionnel élus par leurs pairs (si ce commandement existe, comment se déroule le scrutin du Commandement? Combien sont-ils élus par département puisque ce dernier est la circonscription électorale) ?

Le code des CTD du 24 décembre 2019 (art 275) nous enseigne qu'il y a 90 conseillers régionaux par Région. Soit 900 dans tout le Cameroun

Un autre texte la loi du 25 avril 2019 qui fixe le nombre et la proportion des Conseillers Régionaux par catégorie, nous enseigne que sur les 90 conseillers par Région, 70 seulement relèvent de la catégorie de Délégués de Départements et 20 sont de la catégorie du Commandement traditionnel.

Ainsi dans tout le Cameroun, Il y aura 700 Délégués de Départements et 200 représentants du Commandement traditionnel.

La même loi du 25 avril 2019 (art 5-3) nous enseigne que chaque conseil régional est constitué d'au moins un délégué de chaque Arrondissement. Ainsi dans chaque département, chaque Arrondissement aura obligatoirement au moins 1 conseiller.

Quand on a lu tout ça, on comprend vite qu'on aura au moins 360 Conseillers Régionaux, chiffre qui correspond au nombre d'arrondissements. Mais ceci est juste le plancher.

Quel est le plafond que chaque parti politique doit se fixer pour constituer sa liste de Délégués départementaux? Car on doit avoir au total 700 Délégués départementaux. Si on soustrait 360 à 700, il reste 340 sièges de Conseillers Regionaux à repartir.

Qui doit le faire? La réponse est donnée par la loi du 25 avril 2019 (art 6): C'est le Président de la République. D'ailleurs c'est le même décret qui doit repartir les 200 représentants du Commandement traditionnel par Département.

Quand on sait que ce "Commandement" est lui même structuré en 1er, 2eme et 3eme degré (texte de 1977), on attend de voir le dosage par degré et par arrondissement... Gare aux Chefs qui parlent « n'importe comment » aux sous-préfets...

Il ne reste plus à espérer que ce décret précède la convocation du corps électoral. Corps électoral dont on ignore en partie l'assiette en ce qui concerne le commandement traditionnel...

Car il nous tarde de savoir comment le commandement va tenir son vote à lui qui ne concerne pas les conseillers municipaux. Elecam va procéder comment?

Le Commandement traditionnel n'ayant pas de partis politiques (en principe), son élection sera un scrutin de liste ou uninominal? Leur processus électoral est une loi ou un décret?

Ils battront campagne comment? En cas de fraude entre chefs traditionnels, vont-ils vraiment suivre le code électoral qui renvoi leur contentieux à celui des Conseillers municipaux ou alors ça va se régler « tradionnellement »?

A bien y regarder, le principal attrait des Régionales annoncées, ce ne sont ni ceux qui vont y participer ou pas, encore moins l'issue... mais le dévoilement des contours du Commandement Traditionnel.  

En attendant, comme l'éligibilité du « Commandement » est le même que celui des Conseillers municipaux, j'invite nos dignitaires traditionnels à s'inscrire massivement sur les listes électorales. De leur côté, ça s'annonce très intéressant... ». 

 

N.R.M

 

L’ancien président congolais, expulsé du pouvoir en 1997 à l’issue d’une guerre civile menée par Denis Sassou Nguesso s’est éteint aux premières heures de ce Lundi à Perpignan à 88 ans.

 

C’est par le biais d’un communiqué rédigé par les responsables de l’Union panafricaine pour la Démocratie Sociale (Upads) que la nouvelle a été rendue publique il y’a quelques minutes.  

Parvenu démocratiquement au pouvoir après la Conférence nationale souveraine de 1991, l’ex Président congolais avait dirigé la République du Congo de 1992 à 1997.

Il en avait été écarté par Denis Sassou Nguesso en Octobre de la même année, à l’issue d’une guerre civile puis contraint de s’exiler à Londres, l’ancien président s’était finalement installé dans le sud de la France.

Ces dernières années, son état de santé s’était dégradé. Il souffrait de la maladie d’Alzheimer et n’était plus en mesure de mener d’activités politiques.

Cela faisait longtemps qu’il ne recevait plus et qu’il ne gérait plus les affaires de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), le parti qu’il avait créé au tout début des années 1990 et dont Pascal Tsaty-Mabiala assure aujourd’hui la direction.

Face aux survivants et aux familles des victimes, l’individu considéré comme un suprémaciste blanc après l’assassinat de 51 fidèles musulmans en 2019 en Nouvelle-Zélande, est resté impassible lors du récit de la tuerie dans les deux mosquées de Christchurch.

 

Ce lundi, le procès est entré dans sa dernière ligne droite. L’Australien de 29 ans, qui a été reconnu coupable de 51 meurtres et de 40 tentatives de meurtres et d’un chef d’accusation de terrorisme, devrait connaître sa peine jeudi.

Une troisième attaque prévue

Le tueur, qui avait assisté par vidéoconférence aux précédentes audiences, était présent lundi dans le tribunal. C’était la première fois qu’il se trouvait confronté aux survivants et aux familles depuis les attaques du 15 mars 2019. 

Vêtu de son uniforme gris de détenu, et flanqué de trois policiers dans le box, Brenton Tarrant est resté silencieux et impassible, levant parfois la tête pour regarder le public. Le procureur Barnaby Hawes a fait un récit glaçant des faits, en expliquant que l’accusé « aurait voulu tuer davantage de personnes ».

Il a raconté comment l’Australien avait ce jour-là méthodiquement abattu des femmes, des enfants et des hommes, tout en filmant la tuerie et en la retransmettant sur les réseaux sociaux,  comment il avait ignoré les appels à la pitié de certaines victimes, comment il avait roulé sur un corps en allant d’une mosquée à l’autre.

Quand il a vu un enfant de trois ans agrippé à la jambe de son père, Brenton Tarrant l’a exécuté « de deux balles placées avec précision », a dit Barnaby Hawes. Plusieurs juristes pensent que l’Australien sera le premier, en Nouvelle-Zélande, à être condamné à de la réclusion à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle. Brenton Tarrant, qui avait plaidé coupable,  avait été arrêté alors qu’il espérait rallier Ashburton, à une heure au sud de Christchurch, pour y attaquer une troisième mosquée.

Des repérages deux mois avant

« Il a reconnu auprès des policiers s’être rendu dans les mosquées dans le but de tuer un maximum de personnes », a dit Barnaby Hawes. « Lors des auditions, (…) il a expliqué que les attaques étaient motivées par ses convictions idéologiques et qu’il espérait semer la peur chez ceux qu’il qualifie d'"envahisseurs", notamment la population musulmane et tous les immigrés non-européens».

Brenton Tarrant était arrivé en Nouvelle-Zélande en 2017, a relaté le procureur. Il vivait à Dunedin, à 360 km au sud de Christchurch, où il avait assemblé tout un arsenal et acheté plus de 7.000 munitions. Deux mois avant les attaques, il s’était rendu à Christchurch pour repérer les lieux. Il avait fait voler un drone au-dessus de la mosquée al-Nour, filmant le bâtiment, ses entrées ses sorties, et pris des notes détaillées sur le trajet menant à la mosquée Linwood.

Un manifeste de 74 pages

Le 15 mars 2019, il a roulé de Dunedin à Christchurch équipé de multiples armes semi-automatiques sur lesquelles il avait inscrit divers symboles ainsi que des références aux Croisades et à des attentats récents.

Il avait des chargeurs de rechange pleins de munitions ainsi que des jerricans « pour incendier les mosquées », a déclaré Barnaby Hawes. « Il a dit qu’il regrettait de ne pas l’avoir fait ». Quelques minutes avant de passer à l’acte, il avait envoyé son « manifeste » de 74 pages sur un site extrémiste, averti sa famille de ce qu’il s’apprêtait à faire et adressé à plusieurs rédactions des e-mails contenant des menaces contre les mosquées.

Breton Tarrant a choisi de se défendre seul, sans avocat. De son côté, le juge Cameron Mander a imposé des restrictions drastiques quant à la couverture médiatique des débats pour éviter que l’accusé de se serve de son procès comme d’une plateforme pour répandre ses messages de haine. Le magistrat indique notamment aux médias, qui ne sont pas autorisés à relater en direct le contenu des audiences, ce dont ils peuvent faire ou non état.

 

N.R.M
 
 
 
 
 
 
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Sunday, 05 June 2022 11:01