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Mfoungo

Mfoungo

Dans un ton courtois, fruit de l’éducation reçue par ses parents, la fille du feu premier Président de la République a fait savoir à l’avocate, défenseure des droits des homosexuels que l’ancienne Première dame est très bien entourée par les membres de sa famille

 

Elle lui rappelle que la lettre ouverte envoyée à Chantal Biya – Epouse du Chef de l’Etat « n’engage que son auteur et n’a jamais reçu l’approbation de notre maman… ».   

Aminatou Ahidjo précise que : « Madame Germaine Habiba Ahidjo a toujours vécu dans la discrétion et aspire à continuer à vivre dignement…

A son âge, il est normal qu’elle ait des soucis de santé. Sa grande famille et ses proches l’entourent pour l’aider à les surmonter et s’assurent qu’elle reçoit les soins dont elle a besoin… ».

Une démarche incongrue

C’est ainsi que l’on considère la nouvelle approche adoptée par Alice Nkom, qui appelle l’épouse du Président de la République « Ma chère fille », alors qu’elle voue aux gémonies le Chef de l’Etat qu’elle accuse de tous les maux dont souffrent les Camerounais.

Elle feint de se préoccuper des conditions dans lesquelles vit Germaine Habiba Ahidjo et prétend qu’il lui manque les moyens d’atteindre la Première Dame pour présenter ses « doléances », alors qu’elle n’a jamais loupé la moindre opportunité de s’en prendre au Chef de l’Etat Camerounais, seule ou en compagnie de tous ceux qui ont pour ambition de voir s’installer un individu dont les objectifs finaux ne sont ignorés de personne.  

Une machination machiavélique ?

Et qui participe à la grande manœuvre mise en place au lendemain de l’élection présidentielle d’Octobre 2018, par de nombreux politiciens en quête de pouvoir, prêts à tout et qui ne manquent pas la moindre occasion de ternir et déconstruire l’image du couple présidentiel auprès des ennemis du Cameroun.

Au fil des mois, les promoteurs du chaos, présents aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières Camerounaises n’ont pas manqué la moindre occasion qui se présentait à eux, et qui pourrait servir leur but : Guerre dans les régions du Nord et du Sud Ouest – Révision du code électoral et aujourd’hui, le « Paiement des droits de Pension de Germaine Ahidjo en qualité de veuve d’ancien Président de la République… », afin d’attiser et susciter la haine de ceux qui croient à leur cirque.  

Au moins, pour cet exemple précis, Aminatou Ahidjo s’est montrée précise et ferme et, à moins de la boucler, peut être Alice Nkom trouvera t-elle le moyen de dire qu’une fille peut lutter contre les intérêts et le bien être de sa maman.

Peut – être va t –elle chercher à démontrer qu’elle a de l’affection pour Germaine Ahidjo, plus que ses propres enfants ! Ou alors va t –elle apporter la preuve que l’ancienne Première Dame, dont on connait la liberté de ton, a choisi de faire d’elle sa porte parole…

A un moment donné, il est de bon ton d’arrêter avec des pratiques qui n’honorent personne,  car, en croyant jeter l’opprobre sur d’autre, on se retrouve quelquefois à recevoir en plein visage, ses propres déjections.  

Me Alice KOM écrit à Chantal BIYA au sujet de la pension de Germaine AHIDJO

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Cette histoire inimaginable se déroule dans la localité de Badjengo - commune de Pitoa -  Département de la Bénoué au Nord Cameroun

 

Dans le reportage réalisé par nos confrères de Canal 2, il s’avère que les deux enfants, respectivement âgées de six (6) mois et de trois (3) ans étaient recherchées depuis plusieurs heures par les membres de la famille, inquiets de leur absence.

Une inquiétude que ne partage pas la « meurtrière », selon la coépouse de cette dernière, qui ajoute que malgré les questions qui lui étaient posées, Salamatou n’a laissé transparaître aucune émotion et a  gardé un silence hautain, méprisant devant tous.

Le récit des faits, relaté par Asta – la  coépouse 

« Nous étions au champ avant-hier et nous sommes revenus aux environs de 17h. Après la prière, j’ai remarqué que les enfants n’étaient pas là ; J’ai posé la question à Salamatou pour qu’elle me dise où se trouvent les enfants,  mais, elle n’a pas voulu me répondre, malgré mon ton insistant…

Je suis allée regarder dans sa chambre mais je n’ai vu personne. J’ai appelé notre mari pour lui expliquer la situation et l’alarme a été donnée. Nous avons entrepris des recherches  jusqu’à très tard dans la nuit…

A peine le jour était – il levé que nous avons recommencé à chercher les enfants mais toujours rien. Revenus dans la soirée, nous avons commencé à fouiller la maison, question de savoir s’il y avait moyen de trouver des indices qui pourraient nous aider à comprendre ce qui s’est passé et c’est ainsi que nous avons découvert la marmite, les enfants étaient dedans, préparées… ».

Une découverte qui n’a pas entamé le sang froid de Salamatou sur qui pèse les soupçons d’assassinat. Prévenus par son époux, les éléments de la gendarmerie sont arrivés sur les lieux

Ache Katchou – Commandant de brigade de la gendarmerie territoriale de Pitoa : « Prévenus, nous nous sommes immédiatement rendus sur les lieux et c’est ainsi que nous avons découvert et saisi les corps dans la marmite. Nous cherchons encore à déterminer les causes qui ont conduit cette femme à commettre ce crime… ».

Les membres de la famille restent tétanisés

Djodja – Grand oncle des fillettes : «  C’est ma maman qui m’a appelé et m’a dit que la femme de mon grand frère a tué ses deux enfants, elle les a préparé mais n’a pas pu les manger. Je me suis rendu sur les lieux, j’ai pu vivre cette scène, c’est extrêmement monstrueux… ».  

Est – il possible de comprendre un tel acte ?

Qu’est ce qui pourrait expliquer, justifier le fait qu’une maman, près avoir porté pendant neuf mois, accouché et allaité ses bébés, décide de leur ôter la vie et de manière aussi monstrueuse ?

Cela fait froid dans le dos, lorsqu’on imagine la douleur ressentie par ces deux fillettes, lorsque celle qui était sensée les protéger envers et contre tous a choisi  de poser un acte aussi ignoble, pour ne pas en dire plus.

Une multitude de questions qui inonde l’esprit dont les réponses seront données à l’issue de l’enquête des fins limiers des éléments de la gendarmerie Nationale.

Cependant, la seule qui vaille la peine est de savoir si la prison est le juste tribut que mérite une femme ayant commis un tel crime ?

 

Nicole Ricci Minyem

 

Dans un communiqué signé ce Mardi, René Emmanuel Sadi – ministre de la Communication a rappelé certaines dispositions de la loi ainsi que les risques encourus par ceux qui, malgré tout vont défier l’autorité de l’Etat.

 

Les ordonnances concernant le « Renversement des Institutions de la République, en plus de l’Insurrection sont prévues et réprimées par le Code Pénal et les dispositions pertinentes de la loi du 23 Décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme ».    

Par conséquent, « Le Gouvernement de la République tient à rappeler qu’aucune manifestation ne saurait être considérée comme pacifique lorsque le but déclaré en est le lancement d’un mouvement insurrectionnel et le renversement des Institutions de la République démocratiquement élues… ».

De ce fait, « Tous ceux qui s’associeront à un tel projet devront s’attendre à en répondre devant les instances judiciaires compétentes…

Les Forces de Sécurité prendront à cet égard toutes les mesures nécessaires pour assurer fermement le maintien de l’ordre public et de la paix sociale ».

Un communiqué qui vient répondre à la volonté des Camerounais

Au lendemain des élections présidentielles d’Octobre 2018, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun s’est engagé dans une dynamique de défiance permanente établie.

On ne compte plus le nombre de mots d’ordre de ci ou de ça qu’il a lancé, en utilisant à chaque fois, un ton qui frise le mépris.

Son ambition affichée d’être installé au palais présidentiel comme l’homme qui doit désormais présider à la destinée du peuple Camerounais a éveillé l’appétit d’une certaine troupe d’individus qui a pris d’assaut les réseaux sociaux, afin de distiller le message de la haine.

C’est ce groupe qui n’hésite pas à corrompre, lorsqu’il le trouve opportun, les esprits faibles ainsi que des médias nationaux et internationaux afin que ces derniers participent à cette propagande néfaste.

Ce sont les mêmes qui font fi de la volonté des populations Camerounaises qui, à maintes reprises ont manifesté leur désir de vivre dans la paix, de ne pas entendre tonner le bruit des canons.

Le besoin de la grande majorité des Camerounais qui veut envoyer sa progéniture à l’école, profiter des quelques opportunités qu’offre l’Etat, dans le but de contribuer même à petite échelle à la construction ainsi qu’à l’éclosion sociale de cette Afrique en miniature.

Ceux qui aspirent à cette tranquillité ne sont pas aveugles, encore moins sourds et ils sont très loin de vivre une vie de Nirvana. Conscients des problèmes que traverse le pays, ils refusent toutefois que leur soit imposé un individu qui se montre prêt à tout pour devenir Président de la République.

De toutes les manières, le message est très clair et il a été réitéré par le leader des Patriotes ce Lundi : « Nous allons ainsi nous mettre ensembles pour barrer la route à ces envahisseurs sans état d'âme, qui veulent  polluer la vie de nos enfants et  qui de surcroît, menacent l'unité du pays… Trop c'est trop ; Nous en avons raz le bol ». 

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Avec la convocation le 06 décembre prochain du collège électoral en vue de la tenue de l’élection des conseillers régionaux au Cameroun, les réactions de certains partis politiques de l’opposition n’ont pas tardé à inonder les plateformes de communication physiques et numériques. Dans le Social Democratic Front(SDF) par exemple, les militants ont du mal à accorder leurs violons au sujet du boycott ou non de cette autre consultation électorale. Pour le président de la circonscription électorale de Yaoundé 3, l’idéal serait de tourner le dos à la politique de la chaise vide. Il s’est ainsi confié à notre rédaction dans le cadre de cet entretien.

 

  • Les élections régionales vont finalement se tenir au Cameroun le 06 décembre prochain. Quelle est votre réaction à la suite du décret du président de la république relative à la convocation du collège électoral de cette élection?

Pour la première fois dans l’histoire de notre démocratie, le collège électoral pour l’élection des conseillers régionaux a été convoqué par le président de la république. Cet événement politique majeur de la marche vers l’avant de notre système démocratique marquera enfin la mise en œuvre complète des institutions politiques consacrées par la constitution de notre pays.

  • Partagez-vous l’avis de certaines personnes qui pensent que le chef de l’Etat a mis la charrue avec les bœufs?

Oui! Il y a lieu de regretter, d’une part, que cette élection ait été convoquée alors que la qualité de conseiller municipal est encore contestée à certains membres du collège électoral, en égard au contentieux post électoral encore pendant devant la cour constitutionnelle. D'autre part, que le décret fixant le nombre de conseillers régionaux par département et par catégorie se soit gardé de prendre en compte les femmes, les jeunes et même la personne handicapée.

  • Au sein de votre parti, vous faites partie de ceux qui combattent fermement l’option d’un boycott. Peut-on comprendre les fondements de votre position?

Il importe d’éviter de prêter le flanc au boycott. Deux raisons au moins peuvent être évoquées pour soutenir cette nécessaire prudence. Premièrement, la ligne idéologique du SDF est comme celle de la grande majorité des camerounais. La méthode républicaine qui a toujours caractérisée notre parti oblige que nous répondions à l’appel nationaliste, en prenant une part active à ce rendez-vous historique qu’offre les prochaines élections régionales.

Deuxièmement, il faut bien convenir que l’enjeu des élections régionales se situe dans le contrôle de la scène politique et partout de la chaîne de gestion du pouvoir et de satisfaction des besoins immédiats des populations camerounaises. Il va donc sans dire que, c’est le bien d’expression par excellence dont devrait se servir le SDF pour créer une véritable démarcation avec la gestion des autres partis comme c’est déjà le cas dans les exécutifs communaux. Cela a le mérite de fidéliser notre base électorale et de conquérir les indécis.

  • Au-delà de votre position actuelle, il y a ce débat sur une éventuelle alliance avec le MRC de Maurice Kamto qu’en est-il exactement ?

Le SDF a une histoire politique au Cameroun et celle-ci renseigne à suffisance sur les conséquences immédiates et lointaines du boycott des échéances électorales. Si l’on fait froidement le bilan, ces conséquences ont largement pour effet d’affaiblir notre parti et n’ont pas véritablement servi à la construction du jeu démocratique dans notre pays. Sur un tout autre plan, ce parti concurrent ne partage avec le nôtre, ni l’idéologie, ni la méthode républicaine. Convenons et, il s’en faut, que si en démocratie il est légitime qu’un parti aspire à l’accession à la magistrature suprême, il est difficile de justifier l’irrespect des institutions que l’on souhaite incarner.

  • Dites nous, pour sortir, quelle est la situation politique actuelle au niveau de la circonscription dont vous êtes le président ?

Nonobstant les difficultés rencontrées lors de la dernière élection couplée législative et municipale, notre circonscription électorale reste debout plus que jamais mobilisée et prête à remporter avec brio les défis politiques à venir. Sans doute, si le NEC convient de la participation de notre parti aux élections régionales du 06 décembre prochain, nous jouerons notre partition avec satisfaction dans l’intérêt supérieur des populations camerounaises et en particulier de celle des hommes et des femmes de Yaoundé III qui nous renouvellent sans cesse leur confiance.

Convocation du Collège Electoral : Le point de vue du Mouvement Réformateur (Entretien)

 

Selon nos confrères de 20 Minutes, le projet de Boris Johnson malgré les dispositions controversées concernant l’Irlande du Nord, a été approuvé par 340 votes pour (263 contre), au terme d’une journée où la Chambre des communes a renoué avec les débats enflammés autour du Brexit, entré officiellement en vigueur le 31 janvier.

 

Ce soutien initial n’est pas une surprise au regard de la large majorité dont dispose Boris Johnson. Mais la suite du cheminement parlementaire de ce projet s’annonce plus incertaine avec notamment l’examen en début de semaine prochaine d’un amendement qui imposerait un verrou parlementaire avant tout changement relatif à l’accord de sortie de l’Union européenne.

La fronde prend de l’ampleur

Il faudra aussi l’accord des Lords, qui composent la chambre haute du Parlement et disent craindre un coup porté à la crédibilité du Royaume-Uni sur la scène internationale. Venu en personne devant les députés défendre le texte, Boris Johnson l’a jugé « essentiel pour maintenir l’intégrité politique et économique du Royaume-Uni ».

Il a accusé l’Union européenne d’utiliser les dispositions destinées à garantir la paix en Irlande du Nord comme un « levier » dans les négociations en cours et de menacer de créer « une frontière douanière dans notre propre pays ». Son projet de loi représente un « filet de sécurité », une « police d’assurance », dont le pays n’aura pas à se servir si Londres et Bruxelles parviennent à s’accorder.

« Aucun Premier ministre britannique, aucun gouvernement, aucun Parlement ne pourrait accepter » de telles conditions, a-t-il argumenté, répondant notamment aux critiques formulées par cinq de ses prédécesseurs, de John Major à Theresa May.

La fronde n’a cessé de monter ces derniers jours au sein de la majorité conservatrice, les rebelles étant rejoints lundi par l’ancien ministre des Finances Sajid Javid, qui a démissionné du gouvernement Johnson en février.

L’Irlande du Nord, un sujet sensible

Contrevenant de l’aveu même du gouvernement au droit international, le projet de loi sur le marché intérieur britannique contredit certaines parties de l’accord de retrait de l’UE que Boris Johnson a signé il y a moins d’un an avant de faire campagne en vantant le succès d’un texte « fantastique ».

Le traité prévoit des dispositions douanières particulières pour l’Irlande du Nord, destinées notamment à éviter le rétablissement d’une frontière physique entre la République d’Irlande, membre de l’UE, et la province britannique, conformément à l’accord de paix de 1998 qui a mis fin à trois décennies sanglantes.

Le projet de loi britannique vient « saper » ce dernier, tout comme les institutions qu’il a créées, selon le parti nationaliste Sinn Fein, favorable à la réunification de l’Irlande. L’Irlande du Nord doit rester pendant quatre ans soumise à certaines dispositions européennes, notamment concernant les échanges de marchandises.

Mais pour Londres, l’UE menace de refuser de placer le Royaume-Uni sur la liste des pays autorisés à exporter des produits alimentaires vers ce territoire qui en fait partie, ce qui empêcherait les importations en Irlande du Nord à partir du reste du pays.

 

N.R.M

 
 
 
 
 
 

Après un sondage mené en 2019 et dont les résultats sont désormais disponibles, quelque 55 %  de personne vivant aussi bien dans les grandes villes que les campagnes seront enchantés de voir le retour de la peine capitale.

 

Selon l’étude, Ipsos/Sopra Steria publiée ce lundi (lire en encadré), le sujet reste « très clivant politiquement » et seuls les sympathisants RN (85 %) et LR (71 %, +23 points) adhèrent majoritairement à cette affirmation, approuvée par une minorité (39 %) dans les autres partis.

On notera une très forte progression (+31 points sur un an) des partisans de la peine de mort chez LFI + PCF. Les ouvriers (68 %), les employés (60 %) et les retraités (55 %) approuvent majoritairement cette affirmation, contre 41 % des cadres et 40 % des professions intermédiaires.

Selon cette étude réalisée pour la 8e année consécutive pour le quotidien Le Monde, la Fondation Jean Jaurès, et l’Institut Montaigne, environ 82 % des Français estiment par ailleurs qu’ '« on a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre », soit trois points de plus que l’an dernier. 

Les Français étaient toutefois plus nombreux les années précédentes à exprimer ce souhait, à l’exception de 2019 (79 %). Cette affirmation est plébiscitée par les sympathisants des Républicains et du Rassemblement national (97 % chacun, +9 points chez LR) mais aussi par ceux de La France Insoumise et du Parti communiste (80 %, +33 points).

« L’autorité est une valeur qui est trop souvent critique aujourd’hui »

Quelque 71 % des sympathisants EELV (+ 6 points), 69 % de ceux du Parti socialiste et 67 % de ceux d’En Marche soutiennent également cette demande. Les ouvriers (88 %), les retraités (86 %) et les employés (85 %) adhèrent davantage à cette affirmation que les professions intermédiaires (79 %) et les cadres (67 %).

Les Français sont, en outre, 88 % (+5 points sur 2019), un record, à considérer que « l’autorité est une valeur qui est trop souvent critique aujourd’hui ». 

Cette affirmation est plébiscitée par les sympathisants LR (96 %), LREM (95 %) et RN (90 %) mais aussi par ceux du PS (81 %), des Verts (79 %) et de LFI + PCF (75 %, + 27 points). Toutes les catégories, retraitées en tête (91 %), adhèrent à cette affirmation.

 

N.R.M

 
 
 
 
 
 

Quelques heures avant la publication de la liste des joueurs présélectionnés pour prendre part au stage Hollande du 05 au 10 Octobre 2020, l’attaquant Camerounais de Dynamo Moscow – club Turc s’est plié à l’exigence qui lui aurait été faite, s’il tenait à être parmi les 32 : Présenter des excuses publiques après la publication sur la toile, des images de son intimité qui avaient heurté la sensibilité de ses compatriotes.  

 

Son texte  

« Il y a quelques mois, des images relevant de ma vie privée ont été diffusées sur les réseaux sociaux.

Je regrette profondément ce triste épisode de ma vie que je n’ai ni souhaité, ni apprécié et qui m’a grandement affecté ainsi que mes proches et ma famille.

Depuis la survenance de ce regrettable moment, je cherche la meilleure façon d’exprimer mes excuses à tous ceux qui ont été heurtés ou indignés.

Le confinement que la Covid-19 a imposé m’a donné le temps de la réflexion et je suis parvenu à la conclusion que je devais personnellement me rendre dans mon pays, au plus près des miens, pour leur présenter mes sincères regrets.

Le fait d'avoir été personnellement touché par la maladie n'a fait qu'accroître mon désir d'œuvrer de façon positive.

La crise sanitaire et les restrictions de voyages internationaux n’ont pas rendu ce projet possible avant que ne démarre la nouvelle saison sportive avec mon club le Dynamo Moscou en Russie.

Je voudrais donc, par la prise de parole de ce jour, exprimer à tout le Peuple camerounais, au Gouvernement, notamment le Ministère des Sports, aux responsables de la Fédération Camerounaise de Football, au staff technique des Lions Indomptables et à tous mes coéquipiers toutes mes excuses et ma désolation pour les désagréments ou l’indignation que cela a pu susciter.

Lors de mon prochain séjour au Cameroun, je m’impose de me rendre auprès des uns et des autres afin de montrer la sincérité de ma démarche.

J’ai une pensée particulière pour mes coéquipiers qui m’ont toujours accompagné dans ces moments pénibles et n’ont cessé de me manifester leur précieux soutien.

Je sais que je n’ai pas toujours été d’une exemplarité irréprochable et je suis conscient des exigences et de la responsabilité qu’imposent l’honneur et le privilège de porter et défendre les couleurs du pays.

Malgré tout, je voudrais vous assurer que mon engagement et mon abnégation vis-à-vis de mon cher et beau pays sont restés constants et puissants.

Aussi je veux continuer, si l’occasion m’en est offerte, à servir le Cameroun, berceau de mes ancêtres, et à contribuer à l’honorer à travers les Lions Indomptables.

Que Dieu bénisse le Cameroun » !

 

N.R.M

 

Ils mettent par ailleurs en garde, tous ceux qui, à travers des tracts les  invitent à prendre une part active à cette mascarade, alors qu’en tant qu’initiateurs, ils prennent la poudre d’escampette, prêts à revenir ensuite pour se gaver goulûment des richesses du Cameroun, après avoir acquis la puissance que confère le pouvoir. Les « benskineurs » se sont exprimés après leur rencontre avec le patron de la Région du Littoral, Dieudonné Samuel Ivaha Diboua.

 

« Nous voulons faire comprendre à l’opinion nationale et internationale, que ceux qui veulent détruire la Nation en passant par les conducteurs de motos taxi, qu’ils comprennent aujourd’hui, qu’ils ont raté le coaching…

Nous les conducteurs de motos – taxi ne mangeons que lorsque nous arrivons à travailler pour avoir nos 100 frs…

Nous voulons dire à ceux qui sont entrain de lancer les tracts dans le secteur moto, qu’ils reviennent avec leurs enfants qu’ils ont envoyé en Europe et que ces derniers viennent marcher à Douala…

Qu’ils viennent avec tous les membres de leur famille respective afin qu’ils viennent marcher parce que ce qu’ils ont entamé depuis quelques heures dans la ville de Douala, ils ont raté le coach, nous n’accepterons jamais…

Comme certains disent qu’ils vont donner leur sang pour déstabiliser le Cameroun, les motos – taxi disent de la même manière qu’ils sont prêts à donner leur sang pour que le Cameroun reste debout…

Tous les hommes politiques, quand il s’agit de leurs intérêts, appellent la population et les conducteurs de motos – taxi à se soulever…

Ils doivent cependant comprendre que nous ne sommes pas seulement les gens qu’on va utiliser pour marcher ;  Nous ne sommes pas les hommes qu’on va utiliser seulement pour atteindre certains objectifs ; nous sommes des citoyens…

Appel à l’insurrection de Maurice Kamto : « Voici pourquoi les Camerounais ne pourront répondre aux appels de soulèvement »   

Nous sommes des gens qui voulons contribuer à l’émergence de notre pays, nous sommes des gens qui ont cerné l’importance de s’organiser à quelques mois de l’organisation de la Can dans notre pays, nous voulons que l’image des conducteurs de motos – taxi soit une image forte ; Nous voulons témoigner en disant que chaque fois que les citoyens sont interpellés pour exercer leur droit de vote, nous nous plions à notre devoir d’électeurs…

Notre rôle aussi est de veiller afin que le désordre ne s’installe pas dans notre pays. Ceux qui l’ont fait en Côte d’Ivoire, en Lybie et même en Centrafrique  doivent comprendre que les Camerounais ne sont pas dupes…

Nous sommes prêts à aller jusqu'au bout, ceux qui veulent s’attaquer aux conducteurs de motos–taxi, ceux qui veulent utiliser les conducteurs de motos – taxi, nous allons nous lever contre eux afin de leur passer ce message : Le Cameroun restera debout  - le Cameroun restera dans la paix – le Cameroun restera uni et indivisible…

Nous voulons aussi lancer un vibrant appel à nos frères et sœurs qui souffrent dans les régions anglophones afin qu’ils déposent les armes, qu’ils arrêtent tout ce qu’ils font pour détruire notre pays…

Nous avons vu les mamans pleurer à Bamenda, nous avons vu les mamans pleurer dans le Sud – Ouest et si c’est ce que les gens veulent apporter à Douala, nous disons fortement Non. Nous ne voulons pas de cette guerre chez nous, parce qu’il est inconcevable que les enfants d’une même maison s’entretuent, parce que certains ont répondu aux messages de ceux qui veulent détruire le Cameroun…

Et si vraiment, la guerre devait arriver ici, nous disons à ceux là qu’ils fassent très attention, parce qu’il s’agit du Cameroun. Il s’agit là de notre pays et nous respectons les Institutions de notre pays… ».

Manifestations publiques : « Toutes celles qui ne sont ni déclarées, ni autorisées ne peuvent se tenir jusqu’à nouvel ordre »   

 

N.R.M

 

Le ton a été donné en fin de semaine dernière par Naseri Paul Bea, Gouverneur de la Région du Centre qui, dans un arrêté régional a écrit ceci :

 

« Il est interdit à compter de la date de signature du présent Arrêté, toute réunion et manifestation publique non déclaré dans la Région du Centre, jusqu’à nouvel ordre…

Tout contrevenant aux dispositions du présent Arrêté sera exposé aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur notamment celles du 19 décembre 1990 relative au maintien de l’ordre – 19 Décembre 1990 portant régime des réunions et manifestations publiques …

Les Autorités Administratives et les Forces de maintien de l’Ordre, sont chargées chacun en ce qui le concerne de l’application stricte de cet Arrêté… ».

Ce sont les termes exacts repris par le Patron de la Région du Littoral, Ivaha Diboua Samuel Dieudonné qui a d’ailleurs reçu ce Dimanche, les responsables des conducteurs de motos afin d’attirer leur attention sur ce qu’ils risquent, au cas où ils répondraient à l’invitation de certains « leaders » politiques qui envisagent de prendre d’assaut les rues des différentes capitales Camerounaises afin de se faire installer au palais présidentiel.

Une mise en garde que de nombreux acteurs politiques trouvent indiquée, lorsqu’on sait qu’ils ont à maintes reprises été utilisés par les « vendeurs d’illusions » dans leur ambition insurrectionnelle.

Volonté permanente de passer outre l’autorité de l’Etat

Au-delà des partenariats qui se nouent, notamment avec Edith Kah Walla – président du Cpp reçu il y a quelques heures par Maurice Kamto, l’on a vu circuler sur les réseaux sociaux, une vidéo mettant en scène, Olivier Bibou Nissack et les femmes du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.

Dans cet élément, le porte parole du président du Mrc indique à leurs militantes, la démarche à adopter le 22 Septembre prochain

Je tiens à vous rassurer de notre engagement. Le 22 Septembre, nous serons tous présents et, nous allons montrer l’exemple, avant de voir si d’autres personnes nous suivent. Nous avons toujours été présents et ne demandons à personne de faire ce que nous ne faisons pas…Si nous atteignons dix mille personnes, engagés à atteindre notre objectif, nous verrons comment ils vont ajouter des places à Kondengui pour tous nous enfermer… ».    

Une défiance permanente qui les pousse à se considérer comme des victimes

Une posture qu’ils adoptent même sur les réseaux sociaux ; accusant le Gouvernement Camerounais, leurs compatriotes qui ne partagent pas le même point de vue que le leur, de les haïr,  de les tyranniser, de les opprimer.   

Dans cette envolée, ils croient investis d’une quelconque mission et sont convaincus d’avoir été mandatés par on ne sait qui.

Une vérité s’impose aux membres du Gouvernement en charge de la préservation de la paix sur l’ensemble du triangle national

Un groupuscule d’individus habités par la soif du pouvoir ne peut prescrire sa loi dans un pays de droits. Les autorités ont l’impérieux devoir de tout mettre en œuvre afin de protéger les Camerounais, face à ces multiples agressions. Ils ont soif de participer à la construction de leur pays, parce qu’ils n’en n’ont pas d’autre. Parce que le Vert – Rouge – Jaune est leur fierté et parce qu’ils refusent que leur soit imposé un homme qui, issu d’une aire géographique donnée, pense que « c’est à leur tour de prendre le pouvoir ».

Douala : 08 conducteurs de mototaxis kidnappés par des personnes non identifiées  

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Ils sont nombreux, qui affichent un besoin, qu’on dirait pathologique de voir arriver au Cameroun, ce qui s’est passé il y a quelques jours au Mali et, conscient du fait que l’Armée Camerounaise est jusqu’ici restée respectueuse des Institutions du pays, ils multiplient des initiatives dans l’hypothétique espoir de la voir s’aligner derrière ceux qui, par des voies insurrectionnelles veulent prendre le pouvoir. Un autre exemple  

 

« Chers frères et sœurs, Mes Compatriotes,

Vous avez choisi l’un des métiers les plus nobles et les plus dangereux au monde, parce que votre vie est sans cesse exposée pour protéger le pays, la Nation, le territoire, les biens et surtout les populations.

Et lorsqu'on évoque vos missions, on dit spontanément : Honneur et Fidélité ! Vous êtes l’honneur de tout un peuple auquel vous avez juré fidélité et loyauté, et pour rien au monde vous ne devez l’oublier : vous n’êtes inféodé à aucun homme, à aucun parti, à aucune quelconque idéologie.

Vous ne devez nourrir aucun esprit partisan, vous n’appartenez à aucune région, vous ne devez prendre part à aucun débat qui divise la nation, d’où l’attribut qui vous sied à merveille : la grande muette ! Mais la grande muette ne saurait être assimilée à la grande sourde et encore moins à la grande aveugle.

Et depuis quelque temps, la colère du peuple monte, l’entendez-vous ? La société se fragmente, le voyez-vous ? Le tribalisme est à son paroxysme, nos différences sont exacerbées, on n’est plus partout chez soi au Cameroun, le sentez-vous ? La pauvreté est devenue la chose la mieux partagée, le voyez-vous ?

Il n’y a pas d’eau, pas d’électricité, le savez-vous ? Il n’y a plus ni train, ni avion, les déplacements interurbains sont un véritable cauchemar à cause de l’état de nos routes, l’avez-vous constaté ? Les hôpitaux, lorsqu’il y en a, sont de véritables mouroirs pour le petit peuple, tandis que nos grands se font soigner à l’étranger aux frais du contribuable, êtes-vous au courant ?

A coups de milliards on a fourgué des jouets en guise d’ordinateurs à nos enfants, l’avez-vous appris ? 2000 milliards destinés à la construction des infrastructures pour la CAN ont atterri dans les poches de particuliers connus et on nous a servi un glissement, vous en êtes-vous rendu compte ?

Un individu sorti de nulle part et se prévalant de relations au plus haut sommet de l’Etat nous a livré un spectacle affligeant en narguant tout un plénipotentiaire et le plus haut responsable de la police nationale, l’honneur et la dignité du pays tout entier que vous avez l’obligation de défendre n’ont-ils pas été entamés ?

Cette liste ne saurait être exhaustive, mais la question est la même : vous sentez-vous toujours en phase avec les populations de ce pays qui souffrent et se battent au quotidien pour leur survie, ou vous laissez-vous enfermer dans un piège qui vous prive de vos yeux et de vos oreilles, pour faire de vous des hommes et des femmes à la solde du chef suprême des forces armées.

Jean De Dieu Momo : « L’armée camerounaise est la seule qui soit digne de ce nom dans toute l’Afrique subsaharienne »  

Vous êtes de la grande muette, mais vous n’êtes pas moins des citoyens à part entière soumis à des obligations et disposant de droits. Jamais il ne sera question de vous faire passer pour des mercenaires. Et mieux que moi, vous savez ce que c’est qu’un chef.

C’est bien celui qui dit : suivez-moi, et non sans cesse : allez-y, et se contente de vous engraisser pour pouvoir vous tenir en laisse. Vous avez montré votre courage et tout votre professionnalisme en mettant un terme au phénomène des coupeurs de route, de même avec opiniâtreté, vous démantelez les niches de résistance des combattants de boko haram à qui ce chef des armées a déclaré la guerre sans que jamais, je dis bien jamais, il n’ait endossé l’uniforme ou le moindre gilet pour se rapprocher du théâtre des opérations afin de galvaniser ses troupes.

Et lorsque certains d’entre vous tombent au champ d’honneur, il ne se déplace pas pour apporter du réconfort aux familles de nos héros, ou pour leur rendre les derniers honneurs.

Est-ce là l’idée précise que vous vous faites d’un chef ? J’en doute fort. Plus grave, lorsque la crise sociale du NOSO s’est transformée en crise sécuritaire, les politiques, dont votre chef, ont vite fait de vous jeter en première ligne avec ordre de tirer sur d’autres Camerounais, sans avoir cherché à vider la dimension qu’offre le dialogue.

Et depuis ce temps on ne compte plus les morts, parmi les populations civiles, les sécessionnistes et même dans vos propres rangs. Que d’orphelins, sans compter que de nombreuses familles n’ont pas encore pu faire leur deuil : nos yeux débordent de larmes, nous sommes fatigués d’inhaler l’odeur fétide du sang, nous sommes à bout, nous n’en pouvons plus !

Avec la pandémie de la Covid-19, on a encore pu mesurer la boulimie de nos dirigeants qui ne se sont pas privés de détourner les fonds alloués à la riposte sanitaire, vous le savez sans aucun doute.

Doit-on éternellement garder le silence sous prétexte qu’on veut préserver la paix dans un pays déjà si fragilisé et dans la tourmente ? Nous avons peine à croire que vous ne le savez pas !

BIR : l'unité d'élite de l'armée camerounaise dont l'Afrique nous envie  

« Mais rien de plus ambigu que le silence. Il ne laisse pas deviner ni son objet ni son motif » C'est pourquoi il me plaît de vous dire, Chers frères et sœurs en tenue qu'il n'y a pas de souhait plus largement partagé de nos jours que celui de vous voir rompre votre silence, non pas pour entendre le bruit des bottes, mais simplement pour vous entendre affectueusement nous dire : Nous sommes des vôtres, nous sommes avec vous.

Mon objectif n’est nullement de vous inviter à mettre fin à la descente de plus en plus glissante vers laquelle s’oriente notre pays. Ce serait un mimétisme dangereux qui risquerait de vous faire passer pour un corps incapable par lui-même d’analyse.

L’histoire, néanmoins, nous enseigne que prenant ses responsabilités comme un rempart contre le chaos, l’armée joue le rôle de dernier recours lorsque les situations apparaissent désespérées et, stoppant la descente vers l’enfer, elle ouvre la voie à une transition qui traditionnellement s’achève par des élections.

Vous êtes- vous demandés si les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets ! Ce qui s’est passé ailleurs pourrait-il nécessairement se produire chez nous ? Qu’adviendra-t-il de nous, qui sommes habitués à nous terrer ? Attention, pas de mimétisme, Surtout pas ! Pas d’idéologies importées.

Gardons-nous en. Sur le plan politique, nous sommes dans l’impasse, et une classe d’hommes a tout confisqué à son profit alors que la voix de votre chef ne se fait sentir désormais que par décret. Il y a là un danger auquel, je crois, la nation est exposée. Est-il normal qu’un homme élu à plus de 70% ne soit plus aperçu nulle part et soit totalement inaudible devant tant de dangers que court le pays ?

La société est bloquée et il nous semble impératif d’intégrer que les Camerounais qui éprouvent le besoin fort et légitime de construire un nouveau contrat social se retrouvent autour d’une table pour engager une véritable palabre sur des questions qui gênent : le retour à la paix au NOSO, la forme de l’Etat et un système électoral consensuel, notamment. Vous êtes du peuple, vous connaissez les souffrances de votre peuple, vous avez le devoir de protéger ce peuple.

La nation vous sera à jamais reconnaissante. C’est le cri du cœur d’un citoyen de base qui en appelle à la contribution de tous pour une paix des braves, pour le plus grand bien de notre patrie sans laquelle nous n’existons pas : le Cameroun ! « Une conscience qui fait autant de bruit qu’une arme à feu est D’une grande paix » Jacques Nteka Bokolo… ».

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01