25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
Mfoungo

Mfoungo

Bien que le projet soit encore dans sa phase expérimentale, Stephen Mouafo Foguieng - Ingénieur biomédicale, interrogé par nos confrères de la chaîne publique nationale affirme que « Cette couveuse a une autonomie de 13h de même que la capacité de prélever la température du bébé. Elle peut également servir de pèse-bébé… ».

 

Comment s’est – il lancé dans ce projet ?

« J’ai assisté au décès du bébé de l’un de mes camarades il y’a trois ans, dans une clinique privée de la place. L’enfant était mort parce qu’aucune couveuse n’était disponible dans les hôpitaux qui en disposent…

Une situation qui m’a fortement touché et qui a fait naître dans mon esprit, de nombreuses interrogations et, l’une d’elle revenait en permanence dans mon esprit : N’existe –il pas autour de moi, des éléments qui peuvent me permettre de fabriquer des couveuses ? Et, sans réfléchir plus longtemps, je me suis lancé ».

Les spécificités de ces couveuses solaires néonatales

Selon le jeune homme âgé de 24 ans et natif de Bafoussam, « La première qui est la photo thérapie a été conçue de telle sorte qu’elle puisse soigner les enfants atteints de Jaunisse ; Dans la quasi majorité des villages de l’Ouest Cameroun, les enfants en souffrent énormément et, on les expose au soleil…

On a aussi un capteur de température cutanée, pour renseigner sur la température su bébé ; parce qu’on des enfants qui font des fièvres dans les couveuses, le médecin n’est pas informé, donc il y a une assistance médicale…

Il y a aussi moyen de mesure le poids du bébé, cela évite de transférer les enfants d’un point A à un point B avec des déplacements microbiens ; donc quand on met le bébé dans la couveuse, son poids est automatiquement affiché… La couveuse fonctionne sur énergie solaire ».

Coût de fabrication

Pour avoir l’une de ces machines reproduisant les conditions de développement d’un enfant prématuré, Stephen Mouafo Foguieng laisse entendre qu’il faut au bas mot, « 1 500 000 Frs Cfa ». Au-delà des autres charges, à l’instar du salaire des onze jeunes qu’il emploie à plein temps.

Disponibilité

Les premières couveuses ont été mises à la disposition des Services de pédiatrie au sein de deux Hôpitaux, l’un à l’Est et l’autre à l’Extrême Nord, à la grande satisfaction du personnel de santé.

« Avec les coupures récurrentes de l’énergie électrique, nous n’avons plus de problème étant donné que la couveuse fonctionne avec l’énergie solaire et quand le bébé naît et que cela nécessite qu’il soit placé dans une couveuse, nous agissons avec sérénité, comme cela a té le cas pour quatre enfants… ».

Doter la quasi majorité des hôpitaux du Cameroun des couveuses solaires néonatales et promouvoir l’emploi Jeune sont entre autres les ambitions développées par l’Ingénieur Biomédicale qui garde la main tendue vers le Gouvernement.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Après le Décret du Chef de l’Etat portant création de cette Institution, ils sont nombreux à avoir salué cette décision, qu’ils considèrent comme une avancée notable pour l’implémentation réelle du Transfert des Compétences, d’autant plus qu’ils font face à de nombreux blocages qui plombent leurs actions

 

Réactions des maires

Elias Bilong – Maire de Bipindi : « Je suis particulièrement heureux de l’aboutissement heureux de ce texte. Sept maires vont désormais y prendre part, contrairement à Un, dans l’ancienne formule. Je fonde bel espoir que les fruits tiendront la promesse des fleurs et qu’enfin, la Décentralisation sera véritablement effective. C’est réellement une grande avancée ».

Sylvain Moïse Tjock - Maire d’Eseka : « Une autre avancée salutaire dans ce processus irréversible qui nous conduit inéluctablement vers une Décentralisation effective, accordant plus de considération, d’encadrement et d’importance aux Collectivités Territoriales Décentralisées ».

David Bachelard Keyo - Maire de Messok II : « Nos impressions sont très bonnes ; l’implication de toutes les composantes des Collectivités Territoriales Décentralisées et l’élévation du nombre de représentants de celles – ci. Des avancées majeures ».

C’est ce mercredi que le Président de la République a décidé de la création du Conseil National de la Décentralisation. L’article II du Décret définit par exemple les contours de la mise en œuvre de la Décentralisation.

A ce titre, il Soumet au Président de la République le rapport annuel sur l’état de la Décentralisation et le Fonctionnement des services locaux ;

Propose au Président de la République des orientations stratégiques sur la conduite du processus de Décentralisation ;

Emet un avis et formule des recommandations sur le programme annuel de transfert de compétences et de ressources aux Collectivités Territoriales Décentralisées, ainsi que les modalités desdits transferts ;

Emet un avis, à la demande du Gouvernement, sur les projets de textes relatifs à la mise en œuvre de la Décentralisation ;

Formule un avis sur la proposition de la fraction des recettes de l’Etat affectées à la Dotation Générale de la Décentralisation ;

Définit la méthode d’évaluation du processus de Décentralisation ;

Suit les activités du Comité Interministériel des Services locaux, de la Commission Interministérielle de Coopération Décentralisée et du Comité National des Finances Locales dont il reçoit les rapports.

En plus des membres du Gouvernement et autres, les Collectivités Territoriales Décentralisées sont désignés par leurs pairs, dans les proportions suivantes : Sept (07) Représentants des Communes – Trois (3) représentants des Régions…

 

Nicole Ricci Minyem

 

Kidnappés ce Mercredi par des criminels, alors qu’ils se rendaient à l’école, ils ont été sauvés grâce à une action conjointe menée par les Forces de Maintien de l’Ordre et la population

 

Un happy end

C’est du moins l’avis de ces parents et proches qui, après ce rapt, ne savaient plus à quel saint se vouer, quand on sait que certaines localités dans la Région du Nord Ouest restent réfractaires à toute invitation au cessez le feu.

Et, au cours des dernières années, le Département du Bovo a trsitement fait parler de lui, car présenté comme fief des ambazoniens, qui se sont illustrés par des assassinats et autres crimes barbares.

Conduits à l’hôpital avant d’être remis à leurs familles respectives, les enfants qui sortent de loin, gardent un regard hagard, craintif, certainement à cause du traumatisme subi.

« C’est ensemble qu’on est fort »

Message passé ce Mercredi, lorsque la communion des efforts a permis de mettre en déroute ces êtres lâches, qui se croient forts parce qu’ils perpétuent des actes terroristes contre de petits enfants.

La libération de ces innocents vient prouver, s’il en était encore besoin qu’il est possible de lutter efficacement contre ces individus sans foi, ni loi, qui ont fait du crime leur gagne pain quotidien.

Grâce à cet acte, les Habitants de cette localité ont démontré qu’ils peuvent venir à bout de tous ceux qui les ont tenus en captivité morale et physique pendant longtemps, s’opposer à eux et retrouver leur dignité bafouée.

Ils ont compris qu’en faisant entièrement confiance aux éléments des Forces de Maintien de l’Ordre, ils contribuent à créer un climat d’apaisement, de sérénité, de quiétude… Toute chose qui va leur permettre de renouer avec leurs activités et changer l’histoire de cette Région que certains s’attèlent à présenter comme un repaire de brigands.

Copier le bon exemple

Il n’est évidement pas facile, pour aucun parent, de dénoncer son enfant, surtout lorsque ce dernier devient même un danger pour ses proches, à cause des crimes qu’il commet et des drogues qu’ils consomment.

Mais, parfois, l’amour d’un géniteur pour celui à qui il a donné la vie le met face à des situations qui lui imposent de faire un choix difficile, de consentir à un sacrifice qu’il ne peut éviter.

Et, après le drame de Kumba le 24 Octobre dernier, c’est cet appel que les Camerounais, dans leur grande majorité, (en dehors des promoteurs de cette crise sécuritaire) lancent à leurs concitoyens du Nord et du Sud Ouest : Il faut dénoncer.

Cela pourrait permettre, à ceux qui, par exemple sont en possession des armes par contrainte, de regagner les structures mises en place par le Gouvernement, afin de faciliter leur insertion.

Le sang des Camerounais a trop coulé et rien, absolument rien, ne peut justifier une telle saignée. Il est donc temps de se mettre ensembles pour dire NON à cette barbarie.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Les bâtiments flambants neufs ont été réceptionnés ce Mardi par Alexis Lambert Dogoua Keman - Secrétaire Général de la Mairie de Bertoua 1er

 

Construits sur financement du ministère de la Décentralisation et du Développement (Minddvel), il s'agit notamment, de deux blocs de deux salles de classes, des bureaux pour l’administration de cet établissement scolaire et de six toilettes.

Bâtis à Zangoua – l’un des quartiers de la ville, ces nouvelles infrastructures font place à celles qui, jadis, étaient logées dans la même enceinte que le Groupe scolaire de Mokolo 2, lieu dit deux poteaux.

Une proximité qui n’a pas toujours été facile, surtout pour les apprenants francophones à cause de l’insuffisance des salles de classe. Cette séparation a permis au staff administratif, au corps enseignant et même aux élèves de pousser un grand ouf de soulagement car, ils ont fait leurs adieux aux bousculades et autres désagréments causés par un voisinage pas toujours accommodant.

Les parents, présents lors de la cérémonie de rétrocession, se sont eux aussi sentis « soulagés et rassurés de savoir que leurs enfants vont acquérir le savoir dans de bonnes conditions, loin de la promiscuité qui a toujours le quotidien… ».

De nombreux discours ont émaillé cette cérémonie qui s’est voulue sobre, à cause de l’assassinat récent des élèves de Kumba et, à cet effet, l’on a d’ailleurs observé une minute de silence, pour le repos de leurs âmes, et souhaiter un prompt rétablissement à ceux qui sont encore internés dans les hôpitaux.

Le Secrétaire Général a en outre saisi cette occasion, afin de demander au chef d'établissement de « Veiller à la maintenance et surtout de travailler avec les populations riveraines, afin de garantir la pérennité des locaux. Ceci en attendant que d'autres dispositions soient prises pour le bien être des apprenants… ».

A ces derniers, Alexis Lambert Dogoua Keman a recommandé l’assiduité à l’école, le respect ainsi que la mise en pratique des leçons de civisme… ».

Une action qui doit faire tâche d’huile, puisque la construction de ces salles de classe, du bloc administratif et des toilettes est le résultat des efforts conjoints entre les populations, les élites, avec l’appui du ministère de tutelle.

Il est urgent de changer ces images qui circulent sur les réseaux sociaux, montrant notamment des enfants assis par dizaine sur la terre battue, sous des abris de fortune, menaçant de leur tomber dessus au moindre coup de vent, et qu’ils sont toujours obligés d’abandonner lorsqu’il pleut fortement.

Après la construction de ces locaux, d'autres infrastructures sont à venir. Un forage pour l'approvisionnement en eau, une barrière pour sécuriser l'établissement qui est actuellement en périphérie, afin d'éviter tout vandalisme.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Elles ont été émises ce Lundi, lors de la descente inopinée de Pauline Nalova Lyonga dans certains établissements scolaires de Yaoundé.

 

La problématique a été posée par les Hommes des médias, en faisant référence aux apprenants qui vivent dans des coins les plus reculés du Cameroun, qui font face au déficit des services les plus élémentaires dont l’accès facile à l’instruction.

Des élèves qui sont tout aussi intelligents, voire plus que ceux qui vivent dans les grandes métropoles et qui ont à leur disposition, des enseignants qui n’éprouvent aucune difficulté à dispenser les cours en suivant un programme bien établi.

Il a en outre été fait mention de ces enseignants qui, bien qu’affectés à l’arrière pays, refusent de s’y rendre, prétextant que les mesures d’accompagnement nécessaire à leur intégration dans les zones d’affectation ne sont pas toujours disponibles.

Et pourtant, dans ces villages et autres campagnes, il y a des enfants qui préparent par exemple des examens, mais aussi des concours qui vont leur donner accès à de grandes écoles après l’obtention de leur Baccalauréat.

Des préoccupations prises en compte par le membre du Gouvernement et ses collaborateurs, qui ont rappelé qu’ : Il y a une grande différence entre le « distance éducation et le E Learning ». Le deuxième n’est qu’un des éléments du premier.

De manière plus précise, le « Distance Education intègre le fait qu’on peut mettre à la disposition de l’apprenant, notamment ceux qui se trouvent dans les zones reculées, des outils pédagogiques qu’on va par exemple multiplier à travers les impressions » ;

Ou encore « Utiliser des Cd room dans lesquels est gravé le matériel pédagogique, pour les mettre à la disposition des apprenants dans les zones reculées ; on peut utiliser les clés USB, dans lesquelles sont enregistrés les matériaux pédagogiques qui seront mis à la disposition des apprenants… ».

Des approches qui n’ont pas intégré le fait que dans certaines localités, il y a un manque criard d’énergie électrique.

L’autre sujet évoqué pendant la visite ministérielle est la problématique de la Mi – temps

Pour le membre du Gouvernement, « une sensibilisation doit être faite auprès des parents et des apprenants, pour leur rappeler que le système de Mi – temps a été adopté afin de régler le problème de distanciation en cette période crise sanitaire. Ils ont l’obligation de profiter de leur présence à la maison, selon le programme défini dans leurs établissements scolaires respectifs afin, non pas de s’adonner aux activités commerciales, mais d’apprendre et réviser leurs leçons ».

Le troisième point de cette visite était pour Pauline Nalova Lyonga, l’occasion de se rassurer que les cours ont bel et bien repris Mais aussi que les mesures barrières édictées par le Gouvernement en cette période de crise sanitaire sont respectées…

Notamment avec le port des masques chez les apprenants et leurs enseignants, la disponibilité des gels hydro alcooliques, l’état des toilettes utilisées par les élèves…

Le membre du Gouvernement a en outre testé la qualité des cantines installées dans certains Lycées et Collèges, de même que la qualité de la nourriture servie aux enfants.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Selon des informations publiées par plusieurs sites sur les réseaux sociaux, l’attaque a causé de graves blessures à une dizaine de personnes, urgemment conduites à l’hôpital de District de la ville et, à cette heure, impossible d’avoir plus d’informations sur le réel état de leur santé.

 

Impossible pour l’instant d’avoir plus de détails sur le mode opératoire de ces terroristes mais, certaines indiscrétions font savoir que les criminels sont entrés dans l’enceinte du Collège Mother Francisca, en arborant l’uniforme de cet établissement scolaire et, alors que les enfants se préparaient à intégrer leurs salles de classe, ils ont été violemment attaqués.   

Les victimes auraient été plus nombreuses, n’eut été la prompte intervention des populations riveraines qui, comme cela a té mentionné plus haut, ont conduit de nombreuses victimes à l’hôpital alors que les Forces de Défense et de Sécurité arrivaient elles aussi sur le lieu du drame ;

D’ailleurs, les sources officieuses laissent entendre qu’une enquête est d’ores et déjà ouverte, alors que le cri de détresse des Populations raisonne fortement : « Nous, les victimes, faisons appel au Président de la République, S.E Paul Biya pour qu’il ordonne le déploiement de toute l’Armée, s’il le faut afin d’écraser tous ceux qui se prévalent de leur appartenance aux ambazoniens… ».

Des attaques sporadiques et lâches

Qui sont maintenant imputées à quelques groupes de criminels qui arnaquent, kidnappent et assassinent des petits enfants, des femmes, de vieilles personnes et même les malades alités sur des lits d’hôpitaux.

Incapables d’affronter la vaillante et professionnelle armée Camerounaise, ils espèrent continuer à faire parler d’eux et donner l’illusion à leurs commanditaires qu’ils peuvent perpétrer la terreur.

Mais fort heureusement,

La complicité, l’entente, le travail mené main dans la main par les Forces de Défense et de Sécurité et les Populations donnent les résultats escomptés par les Camerounais depuis le début de cette crise sécuritaire.  

Depuis quelques semaines déjà, l’on assiste à la destruction, à la déconstruction d’un mirage bâti par des mythomanes en manque de sensations ; des camps détruits, des chefs criminels maîtrisés, parfois même par ceux qui hier encore, tremblaient de peur devant eux.

Sur les réseaux sociaux, les commanditaires sont mis à nu, par ceux là même qu’ils ont, à un moment donné voulu prendre comme caisse à résonnance des supposées maltraitance qu’ils auraient subi ; Ils sont aujourd’hui, présentés comme les criminels qu’ils sont, sans parler du démantèlement des circuits de ceux qui leur fournissent les armes.

Comme tous ceux qui ont perdu la vie depuis le début de cette crise sécuritaire, de la main des ambazoniens, les sept enfants ayant perdu la vie ce Samedi seront eux aussi vengés.

Sincères condoléances aux familles.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Il a été remplacé par Martin Ntoungou Mpille au cours d’une rencontre organisée en mi journée dans la salle des conférences du ministère des Sports et de l’Education Physique.

 

Il faut relever que certains se posaient encore la question de savoir s’il est l’homme de la situation, quelques heures avant la réunion de ce Mercredi et, pour soutenir leurs assertions, ils ont présenté comme arguments les résultats qui ne semblent pas avoir convaincu alors que la compétition commence dans trois mois.

La campagne médiatique n’a elle non plus joué en sa faveur et le coach, et les journalistes sportifs qui commentent au quotidien cette actualité ont tout le temps mis en exergue « des dysfonctionnements enregistrés dans la tanière ; des mésententes entre le patron du banc de touche des Lions A’ et le collège de superviseurs, avec à sa tête Fils Ngweha Ikouam.    

Yves Clément Arroga Arroga nommé en Septembre 2019 pour un contrat de deux ans cède ainsi sa place, à un baobab dans la famille du football Camerounais : Martin Ntoungou Mpille.

Jusque – là membre du collectif des superviseurs, il a été à de nombreuses reprises, membre du staff technique des Lions Indomptables séniors mais l’on se souvient aussi qu’il a déjà dirigé cette équipe de Lions A’.

Comme ce Mercredi, il avait été appelé pour remplacer sur le pif, François Eya, quelques semaines avant un tournoi qui devait connaître la participation de l’équipe junior du football Camerounais.

Il sera assisté par David Pagou (entraîneur de Pwd de Bamenda) et Emmanuel Ndoumbe Bosso qui conserve son poste d’adjoint.

Par ailleurs, Clément Assimba et Hervé Mamoune occupent respectivement les postes d’entraîneur des gardiens et de Préparateurs Physique.

La compétition aura lieu du 17 Janvier au 6 Février 2021 et le  Cameroun, pays hôte du Championnat d’Afrique des Nations de football  figure dans le groupe A, avec le Zimbabwe, le Mali et le Burkina Faso

 

 N.R.M.

Alors que les débats concernant les Taxes sur les téléphones se font de plus en plus âpres sur la toile et sous les chaumières, Cabral Libii - président National du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale remet une couche en donnant une liste des « postes sur lesquels l’Etat devrait mettre la pression pour optimiser la collecte des recettes ».

 

• « D’abord supprimer les exonérations diverses de TVA pour le lait et produits laitiers non destinés à l’alimentation infantile en complément du lait maternel (soit des aliments à base de lait et produits laitiers destinés aux personnes de plus de 3 ans), dans la même veine il faudra supprimer les exonérations sur les importations de riz parfumé afin d’alléger le coût exorbitant sur la balance de paiement ;

• Rationaliser l’imposition à la TVA de la dépense non contingente et non obligatoire : il s’agit d’arrêter par exemple de confondre tout bien vendu en pharmacie à un médicament, des tisanes amincissantes à la lunetterie de mode en passant par les compléments alimentaires en vente libre (sans prescription médicale) ;

• Asseoir des droits d’accises sur les produits de beauté importés dès lors que nous disposons des produits locaux de très bonne qualité et que cette industrie est sujette à des risques structurels de contrebande ;

• Veiller à assurer une taxation uniforme entre les véhicules d’occasion importés par les frontières terrestres et les véhicules débarqués par Douala et Kribi ;

• Assurer une taxation rigoureuse et un suivi métrique des logiciels importés via des codes vendus en ligne ;

• Assurer une application rigoureuse des prescriptions de l’Instruction N°007/GR/2019 du 10 juin 2019 ou de la Lettre Circulaire N°025/GR/2019 du 09 décembre 2019 aux fins de collecte optimale de la Taxe Spéciale sur le Revenu ;

• Mettre en place d’une véritable synergie entre la DGI et la DGD en annihilant la persistance d’importations effectuées par des personnes ne figurant pas au fichier en ligne de la DGI et un meilleur suivi des importations de stocks de marchandises effectuées par les commerçants chinois et indopakistanais. Où et sous quels noms dédouanent-ils leurs marchandises ? La Douane doit se faire le devoir de transmettre ces précieux renseignements à la DGI ;

• Surtout mettre en place au Cameroun, un système intégré de gestion des opérations financières (DGI-DGD-DGB-DTCFM) qui devra sous tendre un système sécurisé de facturation de la TVA. Ce qui permettra non seulement de sécuriser la TVA collectée par le vendeur tout en jugulant les déperditions de TVA liées aux crédits fictifs de TVA qui contribuent à limiter la productivité de cet impôt ».

 

N.R.M

 

Pour étayer son point de vue, le Député du Pcrn revient sur les instructions données il y’a quelques semaines par le Président de la République du Cameroun : Relancer les activités avec 01 avion, le Boeing 737-300 loué à l'Ukraine.

 

Hélas

 « Fausse alerte dans un horizon couvert de nuages opaques: la relance finalement n'aura pas lieu ce jour. « Les vols du lundi 12 octobre au jeudi 15 octobre sont annulés et par conséquent fermés à la vente » annonce la compagnie.

Au milieu de tout ce tâtonnement l'on se demande bien combien de temps durera cet énième simulacre de relance? Preuve palpable et tangible de la gestion imprécise du gouvernement en place. Nous avons tous au fil des années été plus ou moins témoins de la descente aux enfers de notre porte-drapeau et par ricochet de notre pays.

Créée le 21 septembre 2006, son unique actionnaire est l'Etat du Cameroun, avec une flotte de 6 avions ou plutôt 6 coucous au garage, la Camait – Co n'est plus que l'ombre d'elle-même. Rien qu'un triste souvenir très loin des heures de gloire et de vaches grasses. Le mardi 21 juillet 2020, les salariés observaient un mouvement de grève pour réclamer 5 mois d'arriérés de salaire pour une masse salariale mensuelle d'environ 500 millions de FCFA.

 

Une fois de plus la pandémie Covid-19 (la bouée de sauvetage du gouvernement) aura permis de reculer les échéances en envoyant au chômage technique un peu plus de 250 salariés. Un bilan des plus chaotiques, des chiffres calamiteux qui donnent le tournis:

- Une dette de 115 milliards de FCFA

- Des pertes financières d'à peu près 126 milliards de FCFA.

- Les capitaux propres de la compagnie inférieurs à la moitié du capital social.

 

En 9 années, la compagnie aura vu passer 6 directeurs généraux dont les fonctions n'avaient jamais excédé 3 ans. 

On se demande bien pourquoi un tel acharnement de la part du gouvernement à injecter autant d'argent pour sauver une compagnie devenue un gouffre financier alors que des propositions connexes étaient présentées depuis de longues années.

 

Pourquoi avoir misé autant d'argent alors que tous les signaux étaient au rouge?

Ne s'agissait-il pas d'une manœuvre orchestrée afin de distraire des fonds et ainsi vider les caisses de l'État ? Rien de nouveau direz-vous.

Après un semblant d'embellie en 2018, la compagnie amorce une fois encore sa descente au fond des abîmes, à l'image du pays tout entier.

Des escaliers d'embarquement conçus par un menuisier de la place, des passagers qui se baladent sur le tarmac de l'aéroport.

Plus de 100 milliards de FCFA ont été investis, des services médiocres, un endettement colossal, des avions faisant l'objet de saisie faute de paiement des échéances,...

 

Depuis le 7 mai 2020, sur les 6 avions que compte la flotte, seuls 3 étaient alors opérationnels. En fin mai 2020, l'unique gros porteur était récupéré par son propriétaire Abu Dhabi Aviation pour cause d'impayés.

Les dessertes régionales ne sont plus assurées. Au niveau national l'on enregistrait uniquement 5 vols par jour. Pour couronner le tout, le 27 mai son Directeur Général M. Ernest Dikoum a été limogé par le Conseil d'Administration et éjecté tel un parachute par le hublot.

Après moult tergiversations, le 14 juillet dernier, le Président Paul Biya demandait au Premier Ministre d'élaborer un plan de restructuration et de relance en vue de la cession des parts majoritaires, soit 51% de son patrimoine à un partenaire stratégique privé. Mais, avant cette issue, étaient une fois de plus affectés dans la gestion de la compagnie 15 milliards de FCFA visant entre autres à rehausser l'image de la compagnie (Il faudrait quand même que la cendrillon soit parée de ses plus beaux atouts afin d'attirer à elle des meilleurs partis.)

 

Pourtant il ne s'agit pas uniquement de doter la compagnie de fonds, mais également d'en assurer la bonne gestion au travers de dirigeants compétents, un directoire digne de ce nom. Nous sommes face à une entreprise qui ne fait pas de bénéfices, face à une entreprise sans objet social. Une entreprise reniée par son propriétaire qui préfère recourir aux services des compagnies étrangères pour ses déplacements.

Au vu des résultats obtenus après les privatisations de Camrail, Sonel, Snec,... nous avons des doutes en ce qui concerne cette nouvelle privatisation.

A se demander si les termes du contrat sont négociés comme cela se doit. On aurait envie de dire qu'il s'agirait plutôt d'une fuite en avant du gouvernement, qui voudrait se débarrasser du boulet que constituent les entreprises étatiques après avoir dépouillé ces dernières.

 

Pourtant il aurait fallu penser:

● Un fonctionnement autonome sans une main mise de l'Etat lui conférant ainsi son statut d'entreprise commerciale

● Opter pour un directoire 100% maison. C'est à dire mettre à la tête de la compagnie un salarié ayant gravi les marches de l'entreprise et donc qui la maîtriserait mieux. 

● Une image de marque soignée

●Un développement commercial ambitieux ( la CAMAIR-CO est à ce jour la seule compagnie aérienne dont le site internet est vide et inutile)

● Développer des alliances avec des compagnies étrangères

● Développer des prises de participation avec les petites compagnies aériennes de pays voisins à l'instar du Tchad en Afrique centrale, et même en Afrique de l'ouest et australe,...

 

Un changement de toute urgence doit être amorcé pour un Cameroun qui protège et qui libère les énergies… ».

 

 

N.R.M

 

 

L’information a été donnée par le commissaire Junior Zogo qui, à l’instar de nombreux Camerounais, voulait savoir ce qui s’est réellement passé le 11 Octobre dernier dans une église de Paris   

Sur sa page facebook, il a écrit : « Le prêtre qui faisait la farce ne serait en réalité que le frère aîné d’un extrémiste radical de la bas, le colonel Soh alias le trismégiste ange gardien des amazones. Le diable était vraiment dans l’église ! Ne vous fiez pas aux apparences. Même les hommes en soutane sont de la bas. Je serais toujours là pour vous informer. On m’a formé avec l’argent du contribuable Camerounais et je suis au service du peuple Camerounais pour débusquer et mettre à nu tous les ennemis de la Patrie… ».

 

Un pallié de plus franchi dans le ridicule  

Car, comment comprendre autrement le cirque dont les images circulent sur les réseaux sociaux depuis que la messe d’action de grâce, en l’honneur de Célestine Ketcha Courtès a été interrompue par le surnommé calibri calibro ?

Moult interrogations surviennent à l’esprit mais les plus importantes sont entre autres celles de savoir comment les membres de la bas ont su qu’un office était organisée par la fille et autres amis du ministre de l’Habitat et du Développement Urbain ?

 Que visait une telle action ?

Pourquoi continuellement faire référence aux populations du Nord et du Sud Ouest qui affirment à volonté qu’elles ne se reconnaissent pas dans ces actions menées par la bas et ses alliés ?  

 

Jusqu’à quand ?

La réponse semble de toute urgence attendue et cela se ressent dans le raz le bol exprimé par tous ceux qui, à quelques exceptions près, commentent cette actualité. Jusqu’à quand ces gens vont s’en prendre impunément aux Camerounais sous de fallacieux prétextes ?

Qu’est ce qui peut justifier que calibri calibro et compagnie soient encore libres de leurs mouvements et que cela se passe dans un pays avec  lequel le Cameroun entretient des rapports multilatéraux ?

Quels peuvent être les mécanismes qu’il conviendrait de mettre en place afin d’arrêter les actes de ces individus qui, au regard de tous cotisent de l’argent pour financer le terrorisme dans les régions du Nord Ouest et Sud Ouest avec l’objectif d’attribuer leurs crimes au Président de la République ? Qui agressent tous ceux qui ne partagent pas leur funeste désir : Imposer aux Camerounais, un individu dont les plus grandes réussites sont l’accumulation des échecs politiques et le profit des fake news venus des usines mises en place par ses militants et sympathisants.

 

Le Cameroun et ce peuple ne méritent pas cela.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Page 6 sur 247






Sunday, 05 June 2022 11:01