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Mfoungo

Mfoungo

Alors que les frasques de celui que d’aucuns considèrent comme le « pape des médias » Camerounais sont révélées au grand public, l’homme politique estime que le promoteur de Vision 4 ne mérite pas un tel acharnement.  

 

« Si dans le cas de Jean Pierre Amougou Belinga, il aurait volé de l'argent public et qu'il y a des gens qui savent nous expliquer comment et les mécanismes de ce qu'il a volé, qu'ils le démontrent a l'opinion, clairement.

Si ce n’est pas le cas, et qu'il est victime de son arrogance verbale et de ses pratiques condamnables d'enregistrements audibles de ses conversations privées avec les tiers qui dérangent, alors il ne faut lui reprocher dans ses affaires manifestement prospères que ce qui est fondé.

Sa grosse gueule peut déranger mais cela doit rester la grosse gueule. Ses accointances peuvent déranger et devenir criminelles que si elles portent atteinte au patrimoine public.

Il ne serait donc que dans une coaction qu'il faut dans ces conditions prouvables reprocher au premier chef au cerveau auteur principal de la coaction. Sinon on fait de la délation haineuse.

Inventer son arrestation, créer de toutes pièces une perquisition imaginaire a son domicile, alors qu’il en est rien pendant qu'il est chez lui dans la quiétude, le transforme en victime d'une opinion haineuse avide de vengeance et de condamnation populaire sans procès judiciaire contre un riche gueulard et arrogant...

Et si donc M. Amougou Belinga, avait investi ailleurs qu’au Cameroun dans les mêmes secteurs d'activités et planqué sa fortune, qu'elle fût volée ou gagnée honnêtement, à l'Insu de ses compatriotes, serait-il plus utile a notre pays ou moins ?

Je ne partage pas et je ne défends pas ni les voleurs lorsque c'est exact ni son impertinence et ses écarts de langage et moins encore les enregistrements de ses conversations privées versées dans le domaine public qui humilient ses amis ou son manque de courtoisie aux hauts commis d'état qui pour certains d'entre eux se rendent véreux a sa solde eux-mêmes ou comptables de leurs mésaventures...

C'est eux, ces très hauts commis d'état, qui déshonorent L'État dans leurs concupiscences avec l'opprobre et la vénalité déshonorantes qui appellent exaspération et sanctions.

Ma conclusion hâtive est de ne tuer jamais personne pour ce qu'il n'a pas commis véritablement. De ne jamais jeter personne à la vindicte populaire parce que sa richesse dérange ou parce que simplement elle serait ou resterait incomprise par grand ou petit nombre.

Surtout lorsqu’il n'est pas fonctionnaire. Je suis aussi contre toute théâtralisation de la justice qui lu l'instrumentalisation des forces de l'ordre au service de la justice. Je l'ai déjà dit par le passé.

Soyons des hommes justes dans une république qui reproche aux citoyens des faits, prouvables à l'opinion et devant la justice et non des mises a mort sur la base des clameurs ou des soupçons ou des reproches de l'arrogance verbale d'individus bien sûr qui sont des impolitesses rédhibitoires.

En dehors des soupçons de trafics d'influence ou de l'arrogance verbale et au-delà des incidents sans doute graves avec des Etats que des communiqués de pays voisins rendent publics et qui peuvent faire l'objet de poursuites judiciaires des victimes, que reprochons-nous, Camerounais, aux affaires de M. Amougou Belinga, affaires qui emploient sans doute des centaines ou voire un millier (?) de familles des Camerounais ?

J'aimerais sans passion, que ceux qui peuvent débattre sans acrimonies émotives vindicatives, nous éclairent sur les causes d'un tel acharnement passionné sur un compatriote au point de le voir plutôt en prison que libre à mener ses affaires pour le bonheur économique de notre pays.

Recherchons ce qui est juste. En tout temps et en toutes circonstances. Condamnons ce qui est injuste. Fermement et sans dérives ni justice populaire ».

 

N.R.M

 
 
 
 
 
 

Sur sa page Facebook, celui qui cette fois a porté la casquette d’acteur de la Société Civile Critique a interpellé ceux qui ont facilement pardonné à Francis Nganou « le frère du village » alors qu’ils continuent de s’en prendre verbalement au Pichichi National.  

 

« Il faut arrêter avec cette discrimination tribale.

La présence de Francis Nganou dans un camp du Bir situé dans le Noso était un acte politique, une prise de position en faveur de l'option militaire adoptée par le régime de Yaoundé dans la guerre qui y est menée.

Il n'a pas choisi le Bir de Limbé fortuitement.

Car si Nganou avait séjourné auprès des troupes du Bir stationnés dans l'Extrême-Nord et qui luttent contre boko haram, son acte aurait été patriotiquement salué et vu comme neutre.

Pour dire simplement les choses, Nganou est allé au Bir de limbe, en pleine zone de guerre, pour blanchir le régime accusé de mauvaise gestion du conflit identitaire qui oppose une partie du peuple anglophone au pouvoir francophone de Yaoundé.

Il y était pour dire aux camerounais que Paul Biya a raison de faire la guerre en lieu et place des négociations qui siéent pourtant dans le règlement des crises identitaires.

Curieusement, après une levée de boucliers de quelques activistes camerounais sur les réseaux sociaux, pour dénoncer son comportement, Francis Nganou est si vite pardonné.

Une certaine jeunesse bamileké des réseaux sociaux, je précise bien bamileké, que j'ai pris soin d'observer les agissements à la suite de ce feuilleton, a décidé de sauver et de protéger Nganou parce qu'il est leur frère.

Le célèbre activiste et lanceur d'alerte Nzui Manto se plaindra d'ailleurs de subir d'énormes pressions de bamileké des réseaux sociaux pour le cas Nganou.

Que ne lit-on pas ce jour, après le passage de Nganou à Équinoxe :

« Nganou a bien parlé, il s'est fait pardonner, la prochaine fois il doit bien communiquer... ».  

Nganou est devenu le petit innocent manipulé.

Samuel Eto’o lui ne bénéficiera jamais de circonstances atténuantes, après avoir appelé au vote de Paul Biya lors de l'élection présidentielle de 2018.

Malgré toutes les explications et déclarations qu'il a faites pour s'amender, il n'a jamais été pardonné, au point où ce champion de football, autrefois très populaire, rase pratiquement les murs dans son pays.

La Société Civile appelle donc cette jeunesse bamileké des réseaux sociaux à éviter ces comportements et postures grégaires, à géométrie variable basés sur des critères tribaux.

La République ne se construit pas avec le tribalisme ».

 

N.R.M

 

Dans une récente publication faite sur sa page facebook et qui a entraîné des sons discordants entre certains responsables au sein du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, le Député s’est voulu plus explicite afin de limiter les débats aux relents tribalistes avec en toile de fond la haine, l’inimitié ou le rejet des ressortissants d’une aire géographique.

C’est une problématique généralisée, qui interpelle toutes les communautés, ce d’autant plus que les cris de détresse sont entendus du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest à cause de l’expropriation et de l’exploitation des ressources naturelles, au détriment des ayant droits.

 

« La terre au Cameroun est un capital mort tant qu'elle n'a pas de propriétaire juridique. En revanche, elle appartient coutumièrement, ancestralement et anthropologiquement à ses occupants natifs qui, ne possédant pas de propriété juridique, ne peuvent pas l'exploiter ou y entreprendre pour sortir de la pauvreté.

Une appropriation juridique des terres qui ignore la propriété coutumière et les droits légitimes des natifs (c'est le cas de la concession), sera toujours vécue comme une dépossession spoliatrice et sera source de frustrations et de ressentiments surtout quand cela profitera à ceux qui « ne sont pas chez eux » apparaissant comme « accaparateurs » grâce à leur puissance financière... 

Il est préférable d'octroyer gratuitement la propriété juridique et de laisser au bénéficiaire la liberté d'exercer son droit de vendre SA Propriété foncière à qui il veut. Encore qu'une politique agricole peut le contraindre à vendre ou à faire louer...lorsqu'on s'est fixé des objectifs stratégiques.

De plus, il est su de tous que le titre foncier est l'une des garanties les plus sûres pour les banques. Alors c'est simple, convertissons la propriété coutumière en propriété juridique et on découvrira chez beaucoup qui pourront emprunter aux banques pour investir, des compétences d'entrepreneur agricole encore insoupçonnées. 

L'oignon, l'arachide, l'igname, le maïs, le sorgho etc, qui « descendent » du septentrion pour prendre cet exemple, par tonnes sont bien le fruit de l'entrepreneuriat agricole.

Imaginons le jour où ce sera boosté par la propriété acquise sur ces vastes espaces de terres, des millions d'hectares, encore en friche faute de moyens d'investir.

Au septentrion en particulier, aménageons tout juste dans ce processus de conversion, les espaces de pâturage pour que les colonnes de camions de bovins qui inondent la partie méridionale du pays soit décuplées.

Le rapport à la terre est sacré au Cameroun. Feindre de l'ignorer, c'est jouer avec le feu. Et ce jeu commence vraiment à ne plus divertir... ».

 

N.R.M

 

Le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale invite ses jeunes concitoyens à répondre à cette interrogation : « Quel usage faisons-nous de cette jeunesse au delà des slogans » ?

« En ce jour où l’on célèbre la Journée Internationale de la Jeunesse adoptée le 17 décembre 1999 par l'Assemblée Générale des Nations Unies, approuvée suite à la recommandation de la Conférence mondiale des Ministres de la jeunesse tendant à faire du 12 août la Journée Internationale de la Jeunesse. L'objectif de cette journée est de promouvoir ou mieux de développer, entre autres, la conscience des jeunes en ce qui concerne le Programme d'action mondial pour la jeunesse à l'horizon 2000 et au-delà.

 Point n’est besoin de rappeler son rôle vital et capital dans notre environnement sociétal. La jeunesse représente un partenaire et un atout incontournable pour le développement durable, la paix et la prospérité de l’Afrique. Le rôle qu’a joué la jeunesse dans le processus de décolonisation, la lutte contre l’apartheid et, plus récemment, ses efforts pour encourager le développement et promouvoir les processus démocratiques sur le Continent africain n'est plus à démontrer.

 

Au fait qui est jeune ?

Dans une sphère où la Jeunesse est considérée comme des « cadets sociaux » ?

Des approches définitionnelles sont esquissées sur le plan sociologique, économique et institutionnel. Si étymologiquement le mot jeunesse vient du latin « juvenis » qui signifie qui n’est pas avancé en âge, la jeunesse est une période de la vie de l’homme située entre l’enfance et l’âge adulte. Elle constitue pour l’être humain une étape propice à sa formation, à son éducation et à sa socialisation.

Cette catégorie sociale a été prise en compte de manière particulière au sens de l'Onu contenu dans, Stratégie du Pnud pour la Jeunesse 2014-2017, les jeunes constituent la tranche d'âge comprise entre 15 et 24 ans. À l'heure actuelle, ils représentent 18 % de la population mondiale, soit 1,2 milliard de personnes. Une définition plus étendue est donnée par la Charte Africaine de la Jeunesse adoptée en 2006 à Banjul en Gambie qui entend le Jeune comme toute personne âgée de 15 à 35 ans. La population de l'Afrique dépasserait le milliard d'habitants avec plus de 60% de jeunes (femmes et hommes) âgés de moins de 35 ans d'ici 2020 si on s’en tient aux statistiques de l’Onu.

On estime que, trois africains sur quatre auront 20 ans en moyenne. Définition qui va être reprise par l’Etat du Cameroun en 2008 lors de la mise sur pieds du Conseil National de la Jeunesse (CNJC) à la suite des émeutes de février 2008 tel que l’annuaire statistique du Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique dans la période 2010-2015 le martèle «le nombre de jeunes (15-35 ans) est passé de 6 925 790(31,84% de la population) à 7 876 542 (35,52% de la population) individus.

Cette population jeune reste dominée par les individus de sexe féminin qui en 2015 représentait 52,26%. Sur le plan spatial, en 2015 trois régions concentrent plus de 50% des individus jeunes du pays. Il s’agit du Centre (1 636 677 individus jeunes), du Littoral (1 397 558 individus jeunes) et de l’Extrême-Nord (1 208 145 individus jeunes).

A contrario, les régions du Sud (252 815 individus jeunes) et de l’Est (278 778 individus jeunes) sont celles qui enregistrent la plus faible concentration de la population jeune ».

Ces statistiques en inadéquation d'avec la réalité sociale laissent songeur qui interrogent sur l'usage qu'en fait l'ordre Politique Camerounais de sa Jeunesse.

Quel usage faisons-nous de cette jeunesse au delà des slogans ? Jusqu'à quand allons-nous la sacrifier comme ces images des Jeunes Femmes qui nous viennent du Sud-Ouest? Pourquoi détester autant cette jeunesse dans l'opérationnalisation des politiques publiques adéquates et adaptées? Pourquoi décider en l'absence de celle-ci ?

Il est temps de se raviser et de mettre fin à l'abrutissement de celle-ci. Elle mérite bien Mieux, elle doit en toute quiétude protéger et libérer ses énergies. Nous, nous allons dans un prompt avenir, la sortir de cette captivité et séquestration dont-elle est victime du séculaire ordre gouvernant camerounais.

 Entre temps, inscrivez-vous chers jeunes, sur les listes électorales, plus que 18 jours pour la clôture annuelle ».

 

 

N.R.M

Grâce à son opération Alpha, le Bataillon d’Intervention Rapide arrive à adapter sa stratégie de lutte contre l’ennemi invisible, qu’est Boko Haram.

 

Sans le Bataillon d’Intervention Rapide (Bir), la secte Boko Haram aurait depuis fort longtemps, fait de la région de l’Extrême-Nord, son royaume sanglant. Si cette partie du Cameroun reste habitée, c’est bel et bien dû au fait que la secte présentée par les experts en matière de guerre, comme un ennemi invisible faisant lâchement recours à une guerre asymétrique, trouve en face d’elle, une riposte du Bir à la hauteur de ses attaques.

Il est connu de tous que Boko Haram n’hésite pas à se servir d’innocents civils, pour en faire des kamikazes et commettre des attentats. Nos mémoires restent fraîches et on se souvient bel et bien de celui commis dans la localité de Ngwetchewe dans la nuit du 1er au 2 août 2020. Un attentat qui a coûté la vie à 19 personnes parmi lesquelles 2 kamikazes. Ce qui permet donc au Cameroun de ne pas enregistrer de pareils drames à longueur de journée, c’est la force du Bir qui sait adapter sa posture au mode d’action de la secte.

 

Défense ferme – Actions offensives

La doctrine de «défense ferme», ce terme est mieux compris dans l’armée. Ce qu’il faut savoir est que, c'est cette doctrine que l’armée utilisait autrefois pour faire face à Boko Haram. Aujourd’hui elle a muté pour donner lieu à des actions offensives, favorisant des incursions du Bir en territoire nigérian, et ce, sous le couvert de la Force Multinationale Mixte. Le but ici étant de poursuivre l’ennemi invisible Boko Haram jusqu’à ces derniers retranchements situés au Nigéria pays frontalier au Cameroun aussi en proie à cette guerre asymétrique.

Grâce donc aux incursions faites en territoire nigérian, le Bir a pu atteindre le centre de gravité de la secte terroriste et apporter par ricochet un véritable répit aux populations camerounaises de la région de l’Extrême-Nord. Ce qu’il convient par ailleurs de noter, c’est que les actions offensives transfrontalières dont il est question sont faites dans le cadre de l’opération Alpha. Quelques-unes de ces actions ont été baptisées au sein de l’armée : "ARROW","BLOWPIPE", "RAINBOW", et "THUNDER".

«Arrow », «Blowpipe », «Rainbow » et «Thunder»  ont le mérite d’avoir non seulement limité et restreint le champ d’action de Boko Haram mais aussi calmé les ardeurs des terroristes et rassuré les populations Camerounaises de l’Extrême-Nord qui se tiennent au côté du Bir, en lui apportant son soutien à travers des comités de vigilance.

 

Liliane Ndangue 

Fleuron de l’Armée Camerounaise et malheureusement présenté par des individus aux ambitions inavouées comme peu professionnel et à la solde du Gouvernement, il paraît opportun de revenir sur les missions dévolues au Bataillon d’Intervention Rapide lors de sa création en 2009.

 

Historique

 

Depuis 11 ans, tous les jeunes qui ont choisi de servir leur pays et se sont engagés à aller au sacrifice suprême pour préserver la vie de leurs compatriotes avaient dans un premier temps reçu pour mission de sécuriser les eaux le long du littoral camerounais.

Si le challenge opérationnel semble gagné d’avance, le volet logistique s’annonce bien plus compliqué. Affectés à soutenir Bakassi et tous les autres fronts attaqués par des terroristes en denrées alimentaires, en carburants et lubrifiants, en eau potable, en matériaux de construction, en maintenance d’embarcations, en munitions, et en relève des personnels, les « Birois » font montre d’ingéniosité pour mener à bien les missions qui leurs sont assignées.

 

Relever les défis permanents

 

Pour y parvenir, celui que ses camarades présentent comme un homme d’exception, le Colonel Avi Sivan Abraham, de regrettée mémoire, architecte méticuleux du label BIR, décide de créer sur le site de Man O’war Bay, la base logistique de tous les BIR.
Au fil des années, elle va devenir le Bataillon logistique des BIR et est basé dans le camp de référence qui porte son nom.

 

Les Organismes spécialisés de cette base logistique

 

1- La maintenance des embarcations « Chantier naval des Bir »

2- La maintenance des moyens roulants « Garage Central des Bir »

3- La mise à disposition des carburants « Service des Essences des Bir »

4- Le stockage et la maintenance des armes « Poudrière des Bir »

5- Le stockage des équipements « Réserve stratégique des Bir »

6- L’approvisionnement en denrées «Service des Approvisionnements »

 

Les spécialités dans ce corps d'Élites

 

Le Centre d’Instruction :

« Ils sont passés par là, ils sont les meilleurs » : Telle est la devise du centre d’instruction des BIR. Cette structure assure la formation initiale et la formation continue des personnels BIR d’une part, et le conditionnement opérationnel des unités engagées (BIR Delta et Opération Alpha) d’autre part. Elle assure en outre, en cas de sollicitation, des formations spécialisées au profit des autres composantes des forces de défense.

 

Unités et Formations spécialisées :

Face aux exigences de modernité imposées par l’évolution des menaces et à la mutation de l’environnement opérationnel, le BIR s’est doté de nouveaux outils, venus renforcer sa montée en puissance: Giram – Goa – Cat.

 

Le Giram (Le Groupement d’Intervention Rapide Aéro Mobile) : 

Il s’agit d’un instrument fort de décision stratégique entre les mains des chefs opérationnels des BIR. Il est composé d’hélicoptères de manœuvre et d’attaques et d’avions de liaison.

 

Le Cat :

Le Centre Antiterroriste des BIR est un noyau dur constitué d’hommes aux aptitudes exceptionnelles. Avec son Groupement d’Intervention Rapide des Plongeurs de Combat, il est capable d’effectuer des missions chocs sur tout type de terrain. Il s’agit du coup de poing uppercut des BIR.

 

Bir : Les secrets d’une réussite programmée

 

Il s’agit notamment :

 

- Des actions civilo-militaires


En plus des missions traditionnelles qui leurs sont assignés, les Birois sont engagés dans le développement social à travers des actions civilo-militaires au profit des populations vulnérables.

- Des salles d’opération et de surveillance radar
Un des piliers de la réussite des BIR sur le terrain est l’existence dans tous les bataillons de salles d’opérations répondant aux standards internationaux. A cela s’ajoute le maillage, par réseaux de surveillance radar des zones d’action des deux principales opérations en cours à savoir « L’Opération Alpha » et « La Force BIR Cote ».

 

- Des moyens appropriés aux menaces


« Une mission, des moyens ». Cet adage se vérifie pleinement dans les BIR, qui disposent de moyens diversifiés leurs permettant de mener à bien les diverses missions qui leurs sont confiées.

 

- Des procédures claires et strictes


Qu’elle soit maritime ou terrestre, toute patrouille BIR doit être constituée d’au moins trois moyens nautiques ou roulants. Les déplacements de nuit sont interdits (sauf pour raisons opérationnelles), le repas froid est obligatoire tous les vendredis. Telles sont quelques consignes claires et générales contenues dans les 10 recommandations des BIR qui viennent s’ajouter aux consignes particulières permanentes propres à chaque formation.


- D’un personnel de qualité


La mise en œuvre de l’ensemble des moyens dont dispose le BIR nécessite un personnel de qualité : Officiers et non officiers. Ceci passe inévitablement par un système de recrutement efficace. Sa méthode de sélection objective et rigoureuse, alliée à la qualité de la formation initiale et continue mettent à la disposition des BIR un personnel exceptionnel.

 

Des résultats forts éloquents


L’ensemble des moyens mis en œuvre au profit des BIR (personnels et matériels de qualité, infrastructures appropriées) et les procédures strictes et claires seraient vains sans les résultats forts évocateurs qu’ils produisent sur le terrain.

 

N.R.M

Après le kidnapping et l’assassinat de Tanjoh Christopher Fon - 55 ans, pasteur et travailleur humanitaire pour le compte de l'Initiative communautaire pour le développement durable le 07 Août dernier, Ilaria Allegrozzi est sortie de ses gongs

 

Dans un Tweet, la chercheuse senior sur l'Afrique Centrale à Human Rights Watch condamne ce crime en exigeant des chefs terroristes qu’ils « dressent » leurs camarades afin que les meurtres sur des civils prennent fins.  

 

« Cameroon: un autre travailleur humanitaire tué. Triste, inacceptable, criminel. Trop de travailleurs humanitaires ciblés par les séparatistes depuis le début de la Crise Anglophone. Cela doit cesser. Les dirigeants séparatistes devraient demander aux combattants de mettre fin à toutes les exactions contre les civils. Les travailleurs humanitaires ne sont pas une cible »,

 

Retour sur les faits

 

Tanjoh Christopher Fon a été enlevé à l’affection des membres de sa famille le 07 Août dernier alors qu’il était avec son épouse et leurs enfants dans leur domicile, situé au quartier Batibo – Commune d’Arrondissement situé dans le département de la Momo -  Nord Ouest Cameroun.

 

Selon les informations données par les témoins de cette scène traumatisante, des individus armés ont investi les lieux et, malgré les cris de détresse et les supplications ont violemment entraîné le chef de famille dont le corps a été retrouvé quelques heures plus tard, baignant dans une marre de sang. Il faut relever que cette unité administrative est gangrénée par des séparatistes qui n’hésitent pas à s’en prendre aux Camerounais vivant de ce côté, qui travaillent pour un retour à la vie normale et apportent leur aide à ceux qui ont besoin d’accompagnement.  

 

Justice pour Tanjoh Christopher Fon

 

Inhumé le 08 Août dernier, ce missionnaire et travailleur humanitaire,  tout comme les dizaines de victimes des ambazoniens, méritent que justice leur soit rendue. Ils sont assassinés par ceux là même à qui les responsables des Ong comme Human Rights Watch, ont, depuis 2016, attribué le beau rôle, ceux qu’ils ont toujours considéré comme ceux dont les Droits sont bafoués par le Gouvernement Camerounais.  

Il serait tout à fait logique que les drones et tout le matériel de pointe utilisé pour incriminer les Soldats Camerounais qui défendent, au détriment de leur vie, celle de leurs compatriotes soient mis à contribution afin que les meurtriers soient appréhendés et traduits en justice, et qu’ils  répondent de leurs actes.

A ce moment, l’on pourrait peut être croire à la sincérité de la réaction d’Ilaria Allegrozzi.

 

 

Nicole Ricci Minyem

Les pays concernés sont l’Egypte avec zone de compétences en Ethiopie – Djibouti – Kenya – Somalie – Erythrée avec résidence au Caire.

 

 

 

 

 

 

L’analyste économique n’a jamais caché sa préférence pour le Fédéralisme et dans sa dernière sortie, il s’en prend violemment à la communauté à laquelle il appartient    

 

« Il y a 4 ans, je mettais solennellement en garde les élites Ekang contre leurs prises de position enflammées et extrémistes au sujet de la crise anglophone. Je leur disais clairement que les Anglophones n’avaient en aucun jour attaqué les Ekang, qu’ils avaient marre de l’Etat unitaire et ses « unités nationales » et que les Ekang n’avaient aucun mandat pour défendre l’Etat du Cameroun qui appartient à tous.

Donc, la seule attitude était de garder la même réserver que les élites d’autres Communautés ! Le régime de Biya-Nyat-Kuete n’a jamais été le régime des Ekang qui en sont d’ailleurs parmi les plus importantes victimes. L’Etat unitaire représente une menace sérieuse sur la Communauté Ekang. Cet Etat s’est donné le droit de prendre les terres des gens, d’exploiter leurs ressources sans la moindre considération des populations autochtones, et d’exproprier qui il veut, quand il veut et comme il veut. Il s’approprie les terres acquises par les Communautés au nom de quoi ?

 

Des terres acquises par leurs ancêtres dans le sang, dans des conditions extrêmement difficiles, lui il vient un jour déclarer que tout cela lui appartient ? Comment quelqu’un peut par exemple aller dans le Royaume Bamoun et dire : « ces espaces vides ne vous appartiennent plus ! Ils appartiennent à l’Etat ! »

Quel Etat et a nom de quoi ? C’est l’Etat du Cameroun qui a  distribué les terres pour les gérer ? Ce sont ses terres ? Depuis 1960, l’Etat du Cameroun a gagné quelle terre dans le monde ? Ce n’est pas la même superficie ? Il extorque les terres gagnées par les Communautés au nom de quoi ?

Dans quel pays un Etat s’est approprié les terres des gens ? Un Etat aide les populations à légaliser leurs terres, à organiser l’occupation spatiale et à favoriser leur exploitation. Pas de s’en approprier sur tapis vert ! Ces dispositions très dangereuses développent des prétentions très malsaines pour certaines Communautés qui veulent en profiter pour corriger l’histoire pré-coloniale. Après avoir saturé leur espace ancestral par une natalité débridée, ils caressent l’espérance d’instrumentaliser la loi, le nationalisme hypocrite et les politiques gouvernementales pour s’approprier sur tapis vert des espaces d’autrui.

Mais si ces dispositions sont dangereuses pour toutes les Communautés, elles le sont davantage encore pour la Communauté Ekang dont les terres présentent un grand avantage, en termes d‘étendue, de facteurs climatiques favorables et de proximité avec les ports.

Avec un système qui a totalement échoué et qui est aux abois, la tentation est grande de commencer à brader le patrimoine des Ekang pour glaner quelques ressources supplémentaires et continuer à entretenir ce système.

Les crises multiples venues de l’extérieur, mais aussi la mauvaise gouvernance récurrente des années, ainsi que la folle guerre qu‘ils sont partis déclarer aux Anglophones ont réduit leurs ressources à néant, et ils cherchent désespérément l’argent. Aucun doute qu’ils ne résisteront pas à la tentation de brader les terres Ekang au premier venu. Et ils sont nombreux qui s’impatientent pour participer à la curée ! Aussi bien des étrangers que des Camerounais d’autres Communautés ! Et cette braderie initiée par le régime de Biya lui-même ne pourra que se prolonger et s’accentuer si un autre prend le pouvoir après lui, car ce serait un redoutable précédent !

 

Comment en effet pourrions-nous nous opposer à l’expropriation de nos terres quand Biya lui-même aura montré le chemin à suivre aux prochains Présidents ?

 J’ai été combattu par les Ekang qui s’imaginent que le modèle institutionnel actuel les avantage, parce qu’ils y bénéficient de quelques petits strapontins. Mais ils ne savent pas que c’est un système qui les tue ! Notre élite est tellement idiote et tellement cupide qu’elle est capable de sacrifier tout l’avenir de la Communauté pour une petit poste ou quelques billets d’argent. Et si le peuple Ekang les suit dans cette folie, il sera esclave sur son propre sol » !

 

 

N.R.M

L’annonce a officiellement été faite Samedi dernier par l’archevêque de Douala Mgr Samuel Kleda lors d’une célébration eucharistique la cathédrale Saints Pierre et Paul de Douala

 

Les raisons de cette nouvelle mesure

 

Selon la Sœur Paule Valérie qui s’exprimait sur les antennes de  Radio Vatican, « ce déconfinement se traduit par la reprise des cérémonies de baptême des petits enfants, tous les samedis, et suivant l’organisation de chaque paroisse ; l’organisation des sacrements d’initiation chrétienne pour les adultes, dès le mois d’octobre 2020 ; et la célébration des messes de Requiem avec  présence du corps dans l’Eglise… 

 

Mgr Samuel Kleda estime que le Corona virus n’est plus une menace pour le Cameroun ; il a tout de même recommandé le respect des mesures-barrières édictées par le Gouvernement camerounais contre la pandémie de la Covid-19 ».

 

La religieuse précise que « L’archevêque de Douala part du constat selon lequel les stocks de médicaments qu’il avait mis sur pieds pour éradiquer la pandémie ne s’écoulent plus depuis quelques semaines, preuve, selon lui,  qu’il n’y a presque plus de malades de la Covid-19 au Cameroun ».

 

Dans la même logique, l’Archevêque de la capitale économique du Cameroun a instruit à chaque prêtre de l’archidiocèse de Douala de célébrer une messe  d’action de grâce en l’honneur de la Très Sainte Vierge Marie qui a accompagné ses enfants tout au long de cette crise sanitaire.

 

Il est important de relever que malgré l’assouplissement des mesures de confinement décidé par le Gouvernement camerounais depuis le 30 avril 2020, l’Eglise catholique au Cameroun est restée prudente et a continué de veiller à la limitation des rassemblements, au respect de la distanciation sociale et au port obligatoire du masque  toujours en vigueur dans le pays. 

 

Un déconfinement qui semble s’étendre partout

 

Bien que très peu de personnes aient strictement respecté les mesures de prévention mises en place par l’Etat afin de préserver les Camerounais du fléau que constitue le Covid – 19, les responsables religieux toute obédience confondue ont imposé des règles qui obligeaient leurs fidèles à se protéger.

 

Or, lors de la célébration de  l’Aïd al-Adha ou Aïd el-Kebir il y’a quelques jours, l’on a pu voir que les mosquées et autres espaces de prière ont été pris d’assaut pas de nombreux musulmans contrairement à ce qui a été observé quelques mois plus tôt.

 

Au sein de certaines églises pentecôtistes, l’on reprend de plus en plus les anciens programmes, dont deux cultes au lieu de trois, voire quatre, selon le nombre de fidèles.

 

Toutefois, les conseils concernant les mesures de protection sont permanemment donnés, afin que la courbe descendante de contamination  que le Cameroun enregistre ces derniers temps, soit maintenue.

 

 

Nicole Ricci Minyem  

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Sunday, 05 June 2022 11:01