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Mfoungo

Mfoungo

L’ex-président français, François Hollande, est attendu le 25 janvier 2019 à Abidjan, où il interviendra en tant que keynote speaker (orateur principal) à un dîner-conférence d’affaires dénommé «Business Connexion».

La Cote d’Ivoire organisera le vendredi 25 Janvier 2019 la 23ème édition de Business Connexion. François Hollande, ex président de la république de France et actuel président de la Fondation « la France s’engage », sera l’invité d’honneur de cette rencontre.

Cette édition qui se veut un dîner-conférence sera abordée sous la thématique « stratégies pour dynamiser les économies Africaines ». En effet, selon le classement 2018 de World Economic Forum (WEF), aucun pays Africain ne figure dans le top 10 des économies les plus performantes du monde. Un affront qu’il faut balayer à travers le dynamisme des entreprises du continent.

Ce forum qui regroupera des hommes d’affaires du continent portera sur les enjeux et défis des économies africaines. Il s’articulera autour de trois panels: le financement des entreprises, les BTP et l'inclusion financière.

Business Connexion se veut un «événement stratégique» pour les décideurs et une plateforme de mise en relation d'affaires organisé sous forme de diner-conférence. Il permet aux participants de «bénéficier de bonnes pratiques notamment grâce aux débats et panels forts enrichissants».

Il vise également à donner l’opportunité aux opérateurs économiques «d’obtenir des contrats d’affaires importants» et de promouvoir leurs entreprises à travers un réseau de financiers, d’institutions et d’hommes d’affaires.  

Plusieurs personnalités interviendront aussi à ce dîner-conférence, entre autres, Benoît Lagente, directeur régional de Proparco, Siriki Sangaré, PDG de Opes Holding, et Euphrasie Yao, conseillère spéciale du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.

Conseillère Spéciale du Président de la République Chargée du Genre, la Ministre Euphrasie KOUASSI YAO est une experte consultante Internationale en Genre et Développement. Selon le Gouvernement ivoirien, Madame YAO est à la base de l’encrage du concept genre dans les mentalités des ivoiriens (confère le manuel du prix d’excellence 2013).

Elle a fortement contribué à instaurer dans son pays un cadre favorable à la promotion du Genre et à l’autonomisation de la femme. Elle est à l’initiative de la création d’une Direction dédiée à la Promotion du Genre en Côte d’Ivoire et de l’élaboration de documents de Politiques, plans et programmes nationaux visant la réduction des inégalités entre les sexes.

Seule femme Titulaire d’une Chaire Unesco en Côte d’Ivoire, dénommée Chaire Unesco «Eau, Femme et Pouvoir de Décision», et Coordonnatrice nationale du Programme Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire, Madame YAO totalise 29 années d’expérience professionnelle.

Elle a occupé précédemment les postes de Ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, de Conseillère Economique et Sociale, de Représentante du Président de la République au Conseil d’Orientation de l’Observatoire National de l’Equité et du Genre  et de Directrice de l’Egalité et de la Promotion du Genre.

François Hollande a été président de la République Française entre 2012 et 2017. Sa présidence est marquée par une augmentation de la fiscalité puis par un virage social-libéral, par la loi sur le mariage homosexuel, par la tenue de la Conférence de Paris sur le climat, par des interventions militaires (au Mali, en Centrafrique et au Moyen-Orient), par la crise migratoire en Europe et par l'institution d'un état d'urgence à la suite de plusieurs attentats islamistes en France.

Confronté à de très faibles intentions de vote et au risque d'échec à une primaire, il renonce à se porter candidat à un second mandat, ce qui constitue une première sous la Cinquième République. Il se tient en retrait lors de l'élection de 2017, n'apportant pas son soutien au candidat du Parti socialiste, Benoît Hamon. Après sa présidence, il ne siège pas au Conseil constitutionnel — dont il est membre de droit et à vie — et n'occupe pas de mandat ou fonction de premier plan.

Otric N.

 
La localité de Bangourain dans le département du Noun fait l'objet d’incursions terroristes par les troupes sécessionistes depuis quelques jours. Des incursions qui ont consisté en des attaques en direction des populations du village avec pour conséquence l'incendie de plusieurs maisons. Mais pourquoi mêler ce peuple dynamique et patriote à ce conflit ? Qu'espéraient les ambazoniens en attaquant la localité de Bangourain.
 
Après les départements de la Menoua et du Moungo, c'est le tour de la plus grande circonscription administrative de la région de l'ouest de faire face aux tentatives d'incursions des milices ambazoniennes. Une tactique qui illustre plus le niveau d'essoufflement de la rébellion armée. En effet, acculés par le BIR et les autres forces engagées dans le maintien de l'ordre Républicain, les milices terroristes sont désormais à court de ravitaillement et de soutien. Les lignes sont coupées entre leurs soutiens extérieurs et les combattants inexpérimentés dans les forêts. Conséquences, les miliciens abandonnés à eux-mêmes choisissent comme dans un dernier acte de bravoure, de s'en prendre aux populations innocentes.
 
D'un autre côté, ces attaques servent les intérêts des commanditaires de cette guerre inutile. Se rendant compte qu'ils ne tiendront pas plus longtemps devant les forces de défenses camerounaises, ils déplacent les affrontements vers les territoires limitrophes francophones, avec dans l'agenda, l'intention de créer un embrasement qui impliquera le reste du pays. En attaquant les francophones, ils cherchent à créer un foyer de conflit qu'ils arriveront progressivement jusqu'aux portes de Yaoundé.
 
Une stratégie qui trahit la volonté inavouée de tentative de déstabilisation du pouvoir en place à Yaoundé plutôt qu'une lutte de revendication identitaire tel que présentée jusqu'à ce jour. Sinon quel intérêt auraient des gens qui revendiquent la propriété d'un territoire géographiquement bien défini à attaquer avec une telle violence les populations des territoires hors de leurs gironds de contestation. L'intention est claire, ils veulent créer du désordre dans tout le Cameroun.
 
Les commanditaires, tapis à l'étranger, arment ouvertement des jeunes camerounais et les envois tel des carnivores dévorer leurs propres frères amis et parents voient leurs masques  tomber au fil des jours. Mais c'est sans compter avec l'esprit républicain qui anime chaque citoyen camerounais de la localité de Bangourain.
 
Le peuple Bamoun ainsi lâchement attaqué reste stoïque. Peuple riche par sa culture, sa tradition, son histoire, son patriotisme et son dynamisme, il ne sera pas le terreau fertile de la guerre civile que veut créer les initiateurs de la crise anglophone. Répondant à l'appel au calme lancé par le président de l'UDC, Adamou Ndam Njoya, les habitants de Bangourain n'ont pas répondu à la barbarie par d'autres bestialités. Un silence qui contrarie les plans des ennemis de la paix et de la prospérité en chantier au Cameroun.
 
Visiblement les ambazoniens sont laminés sur le terrain des opérations militaires et cherchent des territoires de replis. Seulement ils sont de plus en plus nombreux qui reconnaissent que c'est une cause perdue et ils acceptent de rendre les armes et de se présenter auprès de la commission de désarmement créée par le Chef de l'État. 
 
Stéphane Nzesseu
 
Une décision plus que surprenante. Et qui intervient au moment où le port de Douala vient de recevoir  à Paris l’Oscar du leadership et de l’innovation .
 
Cette infrastructure qui a perdu 50 % de ses recettes avait il y a quelques mois décaissé 4 milliards pour dégager les épaves qui y trainent  depuis 50 ans.
 
‘’Après ils vont envoyer des bandits le long du corridor Douala-Bangui et Douala-Ndjamena arnaquer les transporteurs.’’ Explique une source anonyme opérant dans le transport inter état au Cameroun.
 
L’ensemble des 78 000 camions en activité entre le port de Douala, la partie septentrionale du Cameroun et la capitale tchadienne, permet de révéler que la corruption sur le corridor Douala-Ndjamena coûte aux transporteurs environ 175 milliards de francs CFA, par an.
 
 
 
Lors de la clôture de l’exercice budgétaire 2017, le constat a été fait sur la chute du bénéfice net du port, un résultat net bénéficiaire de 455,5 millions de francs Cfa, contre 940,5 millions de FCFA en 2016 tel que annoncé par  l’entreprise dans un communiqué ayant sanctionné le Conseil d’administration tenu le 24 mai 2018.
 
50 % des importations du Tchad ne passent plus par le Cameroun, pareil pour la RCA qui abandonne le Port de Douala à cause de la corruption pour le Soudan et le Benin. Ils dénoncent les tracasseries administratives qui découragent les importateurs.
 
 
 
Le Congo et la Centrafrique ont renforcé le transit suite à l’accord signé le 30 mai dernier entre le ministre congolais des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, et celui de la Centrafrique, Théodore Jousso. L’objectif de cet accord est la facilitation et la promotion du transit des marchandises entre les deux pays. Ceci à partir du port autonome de Pointe-Noire, à travers le Chemin de fer Congo-Océan, le corridor routier via les routes nationales 1 et 2, ainsi que par bateau, à partir du fleuve Congo.
 
50 % des importations du Tchad aujourd’hui transitent par les ports de Cotonou et du Soudan. Ce qui est un avantage important pour les opérateurs qui peuvent désormais écouler sur leurs marchés des produits moins coûteux car le prix de revient n'aura pas été surmajoré du fait des nombreuses tracasseries de transport.
 
Le gouvernement a sorti 866 millions il y’a quelques années pour le marché frontalier Cameroun-RCA à Garoua boulai, les responsables du projets ont torpillé l'initiative. Et en 2017 le projet avait consommé 187 % de son budget. Il est aujourd’hui abandonné dans la broussaille. Ainsi que tous les espoirs d'avoir dans cette localité un marché sous-régional digne d'intérêt, à même de capter de nouvelles devises.
 
Il va sans dire que le préjudice est criard pour le Cameroun. Plus de recettes d'entrées, plus de taxes liées aux frais de route des transports encore moins à la plus value apportée par ces transporteurs qui utilisaient jusqu'ici les corridors Douala - Ndjamena et Douala - Bangui. Le Tchad et la République Centrafricaine c'est environ 45% des recettes du port de Douala.
 
 
Stéphane Nzesseu
 

 

Serge Espoir Matomba, le candidat à la présidentielle du 7 octobre dernier demande à l’Etat de rembourser les investisseurs locaux. Il a lancé son appel sur son compte facebook.

 

 

La perte de la Can 2019 et l’autre grande menace sociale

 

Le football camerounais traverse une zone de fortes turbulences. Après le retrait de l’organisation de la CAN au Cameroun, un malheur ne venant jamais seul, nos plus grandes gloires d’hier et d’aujourd’hui, comme dans un lugubre remake de la lutte des anciens contre les modernes, se sont livrées à un triste déballage par médias interposés, à l’occasion de l’élection du président de la Fécafoot. On s’en serait vraiment passé. Mais il aura fallu que rien ne nous soit épargné. Le but de cette tribune n’est point de déterminer les responsabilités dans cette catastrophe, dans cette humiliation nationale. Des responsables, indubitablement il y en a. Il appartient à l’état de faire la part des choses et de jouer son rôle. Notre propos a un autre but.

 

La perte de la CAN a suscité chez certaines personnalités de haut rang du monde politique, des réactions inattendues de joie. Comment peut-on être irresponsable à ce point ! Comment est-il possible que la détestation d’un système de gouvernance – puisque c’est de cela qu’il serait question - puisse pousser à de tels extrêmes ? Doit-on penser que ces hommes et ces femmes seraient prêts à soutenir des étrangers qui envahiraient notre pays pour avoir l’occasion d’en accuser le pouvoir en place ? Ne seraient-ils pas capables de vendre notre pays pour satisfaire leurs basses pensées ! Nous arrivons à un stade où ce que la psychologie désigne comme la haine de soi, devient hautement pathologique et relève de la psychanalyse.

 

Je suis d’autant plus heurté par leur attitude qu’ici, ce n’est pas le régime qu’ils disent honnir qui est à plaindre. C’est le peuple camerounais qui est dans le malheur. Nos parents nous ont mille fois raconté la liesse populaire qu’avait soulevée l’antique CAN des origines en 1972. Adieu ambiance carnavalesque ! Adieu communion fraternelle ! Adieu le bonheur de recevoir toute l’Afrique ! Adieu le grand frisson des matchs difficiles ! Adieu la joie de célébrer les buts en embrassant de parfaits inconnus qui ne le seront plus longtemps quand on chanterait en cœur les victoires en sortant par grappes solidaires des stades pour se déverser dans les bars dégoulinant de bonheur en décibels tonitruants.

 

Nous pensons aussi à tout ce petit peuple, à toutes ces petites bourses qui voyaient déjà le chiffre d’affaire de leur petit commerce d’arachides, de maïs, d’eau, de fruits divers, se multiplier pendant le mois de la CAN. Ceux-là qui se réjouissent de la perte de la CAN ne se rendent même pas compte à quel point ils mettent à nu leur égoïsme, l’ignoble idée qu’ils se font de la politique, non pas le lieu suprême du service au peuple, mais comme celui d’accomplissement de sombres et stupides desseins.

 

Le chef d’entreprise que je suis, ne peut pas ne pas penser à tous ces hommes d’affaires qui se sont endettés pour l’accueil de nos hôtes étrangers. Cette préparation qui aurait pu métamorphoser nos cités n’aura échappé à personne. Le ciel de nos villes est pris d’assaut par les flèches des grues qui élevaient des tours d’hôtels. Les restaurateurs ont agrandi et amélioré leurs espaces et leurs menus pour servir une belle vitrine à notre pays. Pas un seul secteur dont les professionnels n’aient fait assez d’imagination pour offrir un visage épanoui de notre hospitalité. Ils sont légions ces champs commerciaux qui ont conduit à des dépenses souvent très importantes.

 

Ces femmes et ces hommes qui dans leur envie de faire des affaires, mettaient l’image de leur pays en tête de leurs préoccupations, les voilà aujourd’hui, pour beaucoup assurés d’un avenir incertain. Leur ciel se voile de gros nuages lourds de la menace d’un cyclone dévastateur. Nous allons déplorer des banqueroutes et des faillites en tout genre. Le risque de suicides en cascade n’est pas exclu à moins que l’on ne se réfugie dans une folie libératrice.

 

Il n’existe qu’une solution pour sauver du désastre bien de ces sœurs et de ces frères dont le seul tort est d’avoir voulu être de grands patriotes. Cette solution passe par l'État. L’autorité publique en l'occurrence le ministère des finances, doit racheter toute cette dette. Ensuite, elle accordera un délai raisonnable pour le remboursement, en tenant compte de la situation à venir. Si la CAN 2021 est effectivement accordée à notre pays, la dette sera repoussée, et c’est à cette date que les débiteurs commenceront à payer leurs échéances à l'État, qui sera leur nouveau créancier. Si cette CAN ne nous est pas accordée, alors l’étalement de la dette tiendra compte de la réalité du marché et des capacités de remboursement des uns et des autres.

 

En politique, chacun fait ses choix. Le nôtre au PURS n’est point celui d’une opposition bête et automutilatrice. Nous travaillerons toujours pour le bien-être de nos concitoyens et nous interpellerons l'État à chaque fois que cela sera nécessaire, mais ferons aussi des propositions pour la paix sociale de notre pays. Pour le moment il me reste à assurer mes confrères chefs d’entreprise de tout mon soutien et de ma disponibilité à travailler avec eux pour trouver des solutions à leurs difficultés. Cette tribune est le premier maillon de cette chaîne de solidarité.

 

Je ne saurais terminer cette contribution sans parler du comportement de la CAF et de ses dirigeants. Comme moi, beaucoup doivent peiner à qualifier le positionnement de ces derniers. Les raisons pour lesquelles ils nous ont retiré l’organisation de cette grande fête sont-elles vraiment fondées ? On pourrait en discuter. Mais en se rappelant qu’un mois avant, ils n’avaient pas de plan B. Ce qui a été compris par tous que le Cameroun restait le seul candidat à cette organisation. Était-ce pour permettre le bon déroulement des élections et ne pas mettre en difficulté Paul Biya !

 

Peu de temps après, la massue tombait sur la tête des millions de Camerounais dont tout le monde connaît l’amour pour ce sport. L’on sanctionnait le pays d’Afrique qui a écrit les plus belles pages du football pour lui-même et pour toute l’Afrique. Mais ce n’était pas le bout de l’incompréhensible. Le président de la CAF nous promettait l’organisation de la CAN 2021. Seulement cette CAN était déjà acquise à un pays frère, et pas n’importe lequel, la Côte d’Ivoire. L’insaisissable lutin de la CAF nous promettait cette coupe, sans en avoir touché un mot aux autorités ivoiriennes. Si quelqu’un y comprend quelque chose, je voudrais qu’il m’explique.

 

Je voudrais interpeller nos autorités. Comment vous sentez-vous quand vous exultez à l’idée d’organiser une CAN empoisonnée, sur le dos d’un pays frère ? Comment pouvez-vous cautionner les turpitudes de la girouette folle à laquelle on a malencontreusement confié les rênes africaines du sport roi ! Je vous dis solennellement, ne rentrons pas dans le jeu de ce triste sire. Si nous en avons été victime, ne le suivons pas dans la guerre qu’il veut allumer entre nous et la Côte d'Ivoire. Aujourd’hui, l’on peut se demander pourquoi le Maroc que tout le monde pressentait comme le maillon du plan B, pourquoi ce pays s’est retiré de la compétition. Je parierais que c’est pour s’écarter des micmacs de la CAF.

 

Nicole Ricci Eyock

Gênés par des pluies diluviennes, les secours indonésiens ont peiné ce mercredi, à récupérer des habitants pris au piège sur des îles perdues et à atteindre les villages les plus reculés touché par le tsunami qui a fait au moins 430 morts.  

 

Les pluies entravaient les efforts des équipes tout en aggravant les conditions de vie des survivants du tsunami qui a frappé soudainement samedi soi, les rives du détroit de la Sonde, entre les îles de Sumatra et de Java.

 

« Les fortes pluies ont provoqué la crue d'une rivière et il y a des inondations dans plusieurs endroits … Cela nuit aux efforts pour évacuer les gens et aider les survivants», a déclaré Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l'Agence nationale de gestion des catastrophes, sur Twitter.

 

 

Un dernier bilan fait état de 430 morts

 

Les autorités ont demandé aux habitants de rester loin des côtes car le volcan Anak Krakatoa, l'enfant du légendaire Krakatoa, continue de gronder dans le détroit de la Sonde. Un dernier bilan légèrement révisé à la hausse fait état de 430 morts, 1.495 blessés et 159 disparus. «Il est possible qu'il s'aggrave» au fur et à mesure que les secouristes gagnent les régions reculées, a averti le porte-parole.

 

 

D'après les experts, la catastrophe de samedi est consécutive à une éruption modérée qui a provoqué un effondrement sous-marin d'une partie du volcan et le déplacement de vastes quantités d'eau. L'Anak s'était formé aux alentours de 1928 dans la cuvette laissée derrière lui par le Krakatoa, dont l'éruption catastrophique avait fait 36.000 morts en 1883.

 

Alors qu’il donnait un concert en plein air au Tanjung Lesung Beach Resort, le groupe Indonésien Seventeen a été violemment éjecté de la scène par une vague du tsunami. Les membres du groupe et de nombreux spectateurs ont été emportés, selon une vidéo postée dimanche sur les réseaux sociaux.

 

Alors qu’il donnait un concert en plein air au Tanjung Lesung Beach Resort, le groupe Indonésien Seventeen a été violemment éjecté de la scène par une vague du tsunami. Les membres du groupe et de nombreux spectateurs ont été emportés, selon une vidéo postée dimanche sur les réseaux sociaux.

 

Sur son compte Instagram suivi par quelque 260.000 fans, le chanteur Riefian Fajarsyah a publié une vidéo annonçant que le bassiste du groupe, Muhammad Awal Purbani, dit Bani, ainsi que son manager, Oki, avaient été tués. « Nous avons perdu Bani et notre manager Oki », dit-il dans la vidéo qui le montre avec une chemise arborant le logo du groupe Seventeen.

 

Crise sanitaire

 

Les travailleurs humanitaires ont prévenu que les ressources en eau potable et en médicaments étaient insuffisantes, ce qui fait craindre une crise sanitaire alors que des milliers de déplacés vivent dans des refuges bondés ou à l'hôpital. Beaucoup ont perdu leur maison.

 

Les autorités ont dépêché des hélicoptères pour larguer des vivres sur des villages isolés des côtes ravagées de l'ouest de Java et du sud de Sumatra. Des centaines d'Indonésiens toujours pris au piège sur de minuscules îles du détroit de la Sonde sont secourus par hélicoptère ou par bateau et conduits dans des centres d'urgence.

 

Les secouristes emploient des chiens de détection pour tenter de retrouver des disparus alors que des familles éplorées attendent devant les centres d'identification des dépouilles. Les espoirs de retrouver des survivants parmi les débris sont quasiment nuls.

 

 

Nicole Ricci Minyem

Le directeur de publication de l’hebdomadaire « Kalara » et membre du Conseil National de la Communication répond à l’un des patrons de presse installé au Cameroun et dans d’autres pays de l’Afrique Centrale. Dans une correspondance très instructive.

 

Contribution sans Frontière!!!

Il faut dire la vérité à  Amougou Belinga 

Par Christophe Bobiokono

 

Je ne suis pas l’homme le plus aimé des publications du groupe L’Anecdote dont je suis d’ailleurs l’une des têtes à claques préférées de ses « chiens enragés ». Il n’empêche, quand je constate que ce groupe va droit dans le mur, je me sens l’obligation de dire attention, comme je l’avais fait à l’époque pour Afrique Médias. Parce que je considère toujours que lorsqu’un média a atteint une certaine notoriété dans notre société, qu’importe la raison de son succès, sa chute sera préjudiciable à toute la presse camerounaise. Je me permets de le dire aujourd’hui à M. Amougou Bélinga.

 

J’ai lu avec un certain frisson une réaction de Célestin Bedzigui, suite aux sanctions prononcées par le CNC à l’égard de certains collaborateurs de M. Amougou Bélinga. J’ai frissonné parce qu’en général, le président Bedzigui est quelqu’un de lucide. Or, là, transporté par je ne sais quel dessein, il est venu affirmer qu’il est grand consommateur des produits de Vision4 (c’est son droit) « dont la qualité est portée par de brillants journalistes, l’un des meilleurs de la scène médiatique actuelle étant sans conteste Ernest Obama, qui, de [son] point de vue, ne mérite pas la lourde sanction du CNC »…

J’ai frissonné parce que M. Bedzigui est, parmi les hommes politiques de notre pays, l’un de ceux qui forcent le respect de par la densité de ses prises de position, la qualité de son raisonnement qui sont sans aucun doute le reflet du crac qu’il fut à l’époque de ses années d’étudiant. Son opinion, lorsqu’il se trompe, pourrait dérouter plus d’un. Je me sens le devoir de réagir à son propos concernant Ernest Obama et la sanction prononcée à son égard par le CNC. Je le fais avec beaucoup de détachement, pour n’avoir pas pris part (ni en chair, ni en esprit) aux discussions qui ont abouti aux dernières sanctions du CNC.

 

D’abord, il faut arrêter de dire que ces sanctions sont lourdes. Je sais que cette chaine avait trois ou quatre requêtes en instance contre elle lorsque le CNC a siégé la dernière fois. Je sais qu’elle a bénéficié, cette fois-là comme certaines autres fois, d’un «acquittement» (si je peux ainsi m’exprimer) pur et simple, sur probablement deux de ces dossiers. Pour moi, c’est la preuve qu’il n’y a pas volonté de nuire, contrairement à ce que j’ai entendu ici et là.

 

En prenant l’une seulement des requêtes visant Vision 4 et ses employés, celle qui concerne la diffusion des images de Vincent Sosthène Fouda et les commentaires qui ont accompagné à chaque fois cette diffusion, j’aurais été plus sévère si j’avais à connaître de ce cas. A elle seule, cette affaire cristallise, en effet, de nombreux défauts professionnels qui méritaient d’être sanctionnés parce qu’ils font honte au journalisme camerounais et démontrent que ceux qui sont intervenus pour le compte de Vision 4 dans cette affaire-là ne méritent pas du tout le titre de journaliste professionnel.

 

Le premier défaut du traitement de Vision 4 est le fait d’exhiber la nudité d’un adulte, qu’importe son identité, à une heure de grande écoute. Albert Mbida est venu justifier qu’il s’agissait d’un homme politique et que ses jeunes collègues étaient fondés à diffuser ces images-là, de ce seul fait. Je n’en crois pas mes yeux en écoutant le Pr Albert Mbida…

 

Ainsi, on pourrait faire peu de cas du caractère obscène des images parce qu’on veut montrer que Sosthène Fouda serait inapte à gérer la cité. C’est un mépris souverain du consommateur. Une sorte d’infantilisation du citoyen. Pour M. Mbida et Vision 4, sans images, on ne saurait se faire comprendre par les téléspectateurs. En plus, on ajoute des commentaires quasiment pornographiques…

 

Le second défaut du traitement de Vision 4 tient aux images qui véhiculent une violence inouïe. Je n’ai pas pu les regarder jusqu’au bout sur mon Smartphone… Sur un écran télé, pas au cinéma, on voit comment on étrangle longuement un adulte… Laissons même ce que peuvent en ressentir les adultes. Les journalistes de Vision 4 ont-ils pensé aux enfants qui regardent leur chaîne au moment de diffuser ces images ? Le Pr Mbida y a-t-il songé ?

 

Il y a un ou deux ans, devant le constat que la presse camerounaise était trop indifférente à l’égard des enfants, qu’elle se souciait peu de l’obligation de les protéger, le CNC avait reçu de l’Etat de gros moyens pour organiser tout un séminaire sur cette problématique. Si mes souvenirs sont bons, Albert Mbida était le rapporteur général des assises…

 

Le brillant professeur du droit de la presse et de déontologie des médias doit avoir tout oublié entre-temps des résolutions qu’il avait lues avec emphase. Et on voit très bien le résultat aujourd’hui. Je constate qu’il y a un gouffre entre les enseignements qu’on dispense et l’usage qu’on peut en faire soi-même quand on est en situation professionnelle… C’était une parenthèse.

 

Doit-on semer la violence ainsi impunément ? Certains peuvent toujours penser que les images de Vincent Sosthène Fouda étaient ludiques… Osons nous interroger sur le message, les enseignements que ces images véhiculent… Rappelons-nous que l’une des trois missions du journalisme est la formation, à côté de l’information et du divertissement. Célestin Bedzigui, il faudrait savoir qu’un vrai professionnel ne le perd pas de vue. Un brillant journaliste, non plus ! Je ne dis pas qu’il manque des qualités à Ernest Obama pour en être.

 

J’affirme qu’il lui manque de l’encadrement. Il n’est pas conscient des fautes professionnelles qu’il commet tous les jours. Je dis bien tous les jours. Dans ces conditions, il ne peut pas s’améliorer. Lui, comme ceux qui sont sensés l’encadrer, sont obnubilés par les voitures de service et les autres facilités de travail qu’on leur offre… Ils consacrent peu d’énergie à la qualité de ce qu’ils doivent servir au public.

 

Je n’ai pas achevé avec le chapelet des reproches qu’on pourrait faire à Vision 4 dans cette seule affaire. Je ne voudrais pas m’attarder sur l’origine ostensiblement illicite des images de Vincent Sosthène Fouda (pour les tourner, on a nécessairement violé son intimité), pour dire que cette origine aurait dû commander la plus grande réserve aux journalistes qui s’en sont servis. Je n’insisterais pas sur l’absence des démarches professionnelles élémentaires qui auraient dû précéder leur utilisation.

 

La notion d’équilibre dans le traitement de l’information si chère aux professionnels de la presse fait tellement défaut au travail de Vision 4, tel qu’on peut encore le vérifier sur Yutube. Ce qui a été fait est donc un vrai massacre du journalisme professionnel. Ce n’est pas différent de ce qu’on voit dans les réseaux sociaux, les journalistes, ici, se contentant de relayer paresseusement ceux qu’ils ont reçu on ne sait trop comment, sans déployer leur savoir-faire pour servir au public une information préparée dans le respect des règles de l’art.

 

Pour moi, la main du CNC n’a pas été assez lourde quand on voit qu’au lendemain de ses décisions, il n’y a pas prise de conscience par les personnes sanctionnées de la gravité des erreurs professionnelles commises. Sans doute confortées dans leur perception erronée du métier par des soutiens comme ceux de Célestin Bedzigui, certaines de ces personnes se sont permises, sur les ondes, de proférer des insultes et d’imputer à certains membres du CNC des faits qu’ils pourraient difficilement démontrer, prêtant naïvement le flanc à d’autres sanctions éventuelles. La sagesse commande, me semble-t-il, qu’on apprenne de ses erreurs pour mieux avancer.

 

En revoyant attentivement les sorties du Pr Albert Mbida, le défenseur en chef de Vision 4 dans cette affaire, je suis même inquiet pour ce média. On peut toujours prêter (ou reconnaître) les soutiens qu’on veut à Amougou Bélinga, mais si ses journalistes poursuivent dans leur ligne de conduite et en l’état actuel de la réglementation, cette télévision peut tout perdre de son «aura». Qu’on le veuille ou non, le CNC est un instrument de l’Etat.

 

S’il se déploie avec méthode, ses sanctions peuvent réduire à néant un média qui ne fait pas très attention aux pratiques professionnelles de ses hommes. Je ne l’affirme pas comme membre du CNC, mais comme simple observateur averti, en tenant compte des «victoires» judiciaires du groupe L’Anecdote sur l’organe de régulation. Il est bon de savoir que la plupart des décisions du CNC paralysées par le juge administratif l’ont été sur des questions de forme…

 

D’ailleurs, M. Amougou Bélinga gagnerait à moins snober le CNC. Le Pr Albert Mbida doit pouvoir lui dire que chaque fois que le Directeur de publication de Vision 4 est convoqué par le CNC, c’est lui-même qui doit pouvoir s’y rendre. Il peut se faire assister, s’il le désire. Ce n’est pas une responsabilité qu’on assume par procuration.

 

Comme responsable suprême de tout ce qui est diffusé dans les médias de son groupe, il doit pouvoir comprendre au travers de ses échanges avec l’organe de régulation des reproches qu’on pourrait leur faire.  Si le CNC fonctionnait avec un esprit de haine, il aurait déjà payé pour le fait de ne jamais disposé du temps pour répondre aux convocations du CNC.

 

Nicole Ricci Eyock

La scène s’est déroulée le jour de la célébration de la fête de la nativité. Antoine Bissaga, a reçu un projectile sur la tête, alors qu’il était venu faire la médiation entre les belligérants.

 

L’incivisme est la principale cause de cet accident qui a conduit deux personnes à l’hôpital. Le patron du département de l’Océan et, le conducteur de moto qui, après avoir décidé de passer outre l’ordre qui lui a été intimé par un gendarme, a reçu une balle dans la jambe.

 

Mis au courant de l’incident, ses collègues ont envahi le poste de contrôle et, ont détruit la barrière, n’hésitant pas à lancer des insultes et des menaces aux forces de l’ordre. Conscients de ne pouvoir contenir la masse des personnes qui leurs tombaient dessus, ils ont appelé les renforts et, c’est à ce moment que la situation s’est envenimée. Il y’a eu les lancées de projectiles contre les hommes en tenue qui, de leur côté, ont servi la matraque à tous ceux qui se sont retrouvés sur leur chemin.

 

Informé de la situation, le préfet et quelques uns de ses adjoints sont descendus sur les lieux, dans l’optique de ramener la paix et, d’établir les responsabilités des uns et des autres. Ne l’entendant pas de cette oreille, les conducteurs de moto ont continué à lancer des pierres et, c’est l’une d’elles qui a gravement blessé l’autorité administrative. Conduit à l’hôpital départemental de Kribi, c’est aux premières heures de ce mercredi qu’il a reçu l’autorisation de regagner sa résidence.

 

S’il fallait un élément de plus pour jeter le feu aux poudres, c’est l’hospitalisation du Préfet. Les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation des conducteurs des deux roues afin de savoir qui est l’auteur de la blessure reçue par Antoine Bissaga. Leur collègue se trouve encore à l’hôpital et, aux dernières nouvelles, la balle a été extraite de sa jambe et, ses jours ne sont pas comptés. Sorti de là, il va devoir répondre de ses actes, devant les juridictions compétentes.

 

Les conducteurs de moto taxi

 

Ceux qui, pour diverses raisons exercent ce métier, brillent par des comportements qui laissent quelquefois songeurs. Certains ont tendance à penser qu’ils sortent tous du même moule, tellement ils agissent de la même manière, dans toutes les villes camerounaises, même dans les coins les plus reculés de la campagne.

 

Il n’est pas évident de déterminer avec exactitude, le nombre de conducteurs de motos qui opèrent dans une anarchie totale. Ils traversent sans aucune hésitation, les feux de signalisation, se faufilent entre les autres automobilistes, passent sans  frémir devant les camions et autres gros porteurs, parce qu’ils estiment qu’ils sont les rois de la chaussée.

 

On ne saurait revenir sur leur vocabulaire, qualifié de très « épicé » lorsqu’on veut rester poli. On ne compte pas le nombre de fois où, ils ont semé les larmes et la désolation dans des familles, tout simplement parce qu’à cause de leurs frasques, ils ne tiennent jamais compte des personnes qu’ils transportent. Ce sont les mêmes personnes qui font le vol à l’arrachée dans les villes…

 

« Le bétail politique »

 

Malheureusement, ce sont les mêmes personnes qui sont appelées à gonfler les rangs de certains partis politiques, comme ce fût le cas au mois d’octobre dernier. Ils courent après les promesses fallacieuses des hommes politiques ou de leurs représentants, parce qu’ils savent qu’à la fin du meeting ou de la journée, ils vont repartir chez eux avec un peu d’argent, des bouteilles d’alcool pleines dans les poches. Par contre, rien n’est véritablement fait pour que ce «  métier bénéficie d’un encadrement qui puisse permettre aux acteurs de vivre décemment.   

 

Avec les Hommes en tenue, cela a toujours été le grand désamour. Ils sont tous dans  sur la voie publique et, on a tendance à croire qu’ils vivent en se lançant des défis de façon permanente.  Les conducteurs des deux roues estiment qu’ils subissent à longueur de temps, les arnaques de forces de maintien de l’ordre, qui leur prennent leurs faibles revenus, sous des prétextes aussi fallacieux les uns que les autres.

 

On ne pourrait complètement jeter l’opprobre sur ceux qui, pour des raisons diverses, exercent ce métier aujourd’hui.  A cause de la dégradation ou encore de l’inexistence des routes dans les grandes métropoles camerounaises, ils ont leur importance. Le gouvernement ou alors l’autorité administrative gagnerait à réguler les choses de ce côté, plus tôt qu’à supprimer totalement la corporation, comme le pensent les victimes de leurs conduites  irresponsables.

 

Nicole Ricci Minyem   

Une autre affaire de mœurs, dans le monde des paillettes. L’acteur de cinéma américain Kevin Spacey, bientôt inculpé pour agression sexuelle,  sur un adolescent à peine âgé de dix ans,  a diffusé en début de semaine, une vidéo de trois minutes sur Youtube.

 

 

Dans celle-ci, l’acteur de 59 ans simule le héros de House of Cards tout en reprenant son accent du sud des Etats – Unis. Il parle directement à ceux qu’il considère comme ses détracteurs : «  Si je n’ai pas payé pour les choses que nous savons tous les deux que je les ai faites, je ne vais certainement pas payer pour les choses que je n’ai pas faites…Je sais ce que vous voulez, vous voulez mon retour… Bien sûr, il y’en a qui croient tout et qui attendent avec impatience que j’avoue tout. Ils ont hâte que j’admette que tout est vrai et que je reçoive ce que je mérite. Vous ne croiriez pas au pire sans preuves ? Vous ne jugeriez pas à la hâte sans des faits, n’est ce pas … »?

 

 

Pour ses fans, il leur promet pour bientôt, toute la vérité : «  Maintenant que j’y pense, vous ne m’avez en réalité pas vu mourir… Les conclusions peuvent être si trompeuses. Je vous manque… » ?

 

 

L’acteur avait été viré de House Of Cards, après les premières accusations d’agressions sexuelles. Il a aussi été mis de côté dans le dernier film de Ridley Scott : Tout l’argent du monde.

 

 Accusations pour agressions sexuelles et autres

Kevin Spacey a de nombreuses fois, reçu des oscars mais, derrière toutes ces reconnaissances, il vient d’être définitivement banni d’Hollywood, accusé  d’agression sexuelle par le procureur de l’île de Nantucket, ville dans laquelle il aurait violé un jeune garçon. Les décisions judiciaires qui sont prises aujourd’hui interviennent après les enquêtes policières qui ont été menées depuis novembre 2017. La journaliste Heather Unruh, maman de l’enfant, a dévoilé  qu’elle avait porté plainte contre la star de la série House Of Cards ainsi que du film Américan Beauty.

 

 

Pendant une conférence de presse, la journaliste a indiqué que Kevin Spacey a donné du vin à l’adolescent dans un restaurant, avant de lui mettre les mains dans le pantalon et d’attraper ses parties génitales. Cela a duré jusqu’à ce que l’acteur aille aux toilettes. C’est à ce moment qu’une dame ayant assisté à la scène est venue à son secours et lui a demandé de s’en aller, ce que le jeune garçon s’est empressé de faire.   

 

 

La plainte a été déposée plus tard, selon Heather Unruh « essentiellement par gêne et par peur. C’est seulement lorsque d’autres plaintes contre l’acteur avaient émergé, dans le sillage des accusations contre le producteur de cinéma Harvey Weinstein, qu’il s’est résolu à parler… ».  

 

 

Plusieurs hommes au Royaume – Uni et aux Etats - Unis l’ont accusé d’agression sexuelle depuis le début du mouvement « MeToo », ainsi que d’attentat à la pudeur et, de  coups.  

 

 

Kevin Spacey sera formellement inculpé le 07 janvier 2019, selon le bureau du juge de la ville de Nantucket.

 

 

Nicole Ricci Minyem

Au moins 13 soldats et un policier nigérians ont été tués dans une embuscade tendue par le groupe jihadiste Boko Haram lundi soir dans le nord-est du pays, a annoncé mercredi l'armée nigériane.

«Malheureusement, treize de nos hommes et un agent de police (...) ont payé de leur vie en tentant de s'enfuir de l'embuscade », écrit dans un communiqué le porte-parole de l'armée pour la région du Nord-Est, le colonel Onyema Nwachukwu. Selon d'autres sources médicale et militaire, le nombre de victimes s'élèverait à 18.

Un convoi militaire, partant de Maiduguri, capitale de l'Etat du Borno, se rendant à Damaturu, dans l'Etat de Yobe, a été attaqué aux alentours de 18h30 (17h30 GMT) lundi soir. Les soldats «se sont battus contre les terroristes de Boko Haram qui leur ont tendu une embuscade, a indiqué l'armée. Malheureusement, treize de nos hommes et un agent de police (...) ont payé de leur vie en tentant de s'enfuir», peut-on lire dans un communiqué du porte-parole de l'armée pour la région du Nord-est, le colonel Onyema Nwachukwu.

D'autres sources concordantes citées par RFI donnent un bilan plus lourd de 18 morts. Des sources proches du groupe de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP), l'une des factions de Boko Haram qui cible particulièrement l'armée, affirment qu'il ne s'agissait pas d'une embuscade mais de l'attaque d'une base militaire, située près du village de Kukareta.

L'attaque, qui selon le groupe jihadiste a été menée avec huit camions armés et des combattants en moto, s'est toutefois déroulée non loin de la route entre Maiduguri et Damaturu, forçant les automobilistes à quitter leur véhicule et à se mettre à couvert.

«Les terroristes ont tué 17 soldats dans cette attaque qui a duré pendant plus d'une heure», a déclaré à l'AFP un soldat présent sur les lieux, sous condition d'anonymat. Les attaques sur les cibles militaires sont quasiment hebdomadaires depuis le mois de juillet, certaines faisant une centaine de morts. Des chiffres toujours discutés par l'armée, qui affirme que le groupe jihadiste n'a plus de pouvoir de nuisance dans le Nord-Est du Nigeria.

En 2018, l’armée nigériane a essuyé plusieurs attaques de Boo Haram dans le Nord-Est du pays. La secte terroriste a notamment attaqué une base militaire dans cette région au mois de juillet dernier. Les insurgés ont envahi la base militaire installée aux abords du village de Jakana, à une trentaine de kilomètres de Maiduguri, la capitale de l'Etat du Borno, avant de s'en prendre au poste de police local.

«Des terroristes de Boko Haram dans une trentaine de véhicules ont attaqué Jakana», déclarait dans un communiqué le porte-parole de la police de Borno, Edet Okon. «Des unités de combat de la police (...) ont été déployées en renforts. Les insurgés ont été repoussés avec succès par les forces de sécurité», ajoutait M. Okon sans donner de bilan sur d'éventuelles victimes.

Le leader d'une milice locale engagée aux côtés de l'armée contre Boko Haram, Babakura Kolo, a lui assuré que les assaillants, armés de fusils d'assaut et de lance-roquettes, avaient réussi à prendre le contrôle de la base pendant plus d'une heure avant l'arrivée de renforts militaires de Maiduguri.

Ces attaques rappellent que Boko Haram reste une menace majeure malgré les affirmations répétées du gouvernement selon lesquelles le groupe jihadiste est sur le point d'être vaincu.

Otric N.

Plusieurs chefs d’Etat de la SADC [Conférence de coordination pour le développement de l'Afrique australe] et de la CIRGL [Conférence internationale sur la région des Grands Lacs] actuellement présidé par le Congo-Brazzaville, sont attendus dans la capitale de ce pays, ce 26 décembre. L’annonce a été faite le 21 décembre dernier par la Namibie qui dirige actuellement la SADC après une tournée préparatoire du ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso.

A trois jours de la présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) et après une campagne marquée par des violences, Brazzaville ne cache pas son inquiétude face au risque d’une crise post-électorale, et des répercussions qu’elle pourrait avoir dans la sous-région, et dit vouloir adresser un message d’apaisement à tous les acteurs du processus électoral en RDC.

Selon RFI, cinq chefs d’Etat avaient confirmé leur présence la veille, selon le ministre congolais des Affaires étrangères. Le Sud-Africain Cyril Ramaphosa, très impliqué dans le processus électoral en RDC, le Namibien Hage Geingob, président en exercice de la SADC, le Zambien Edgar Lungu à la tête de l’organe de défense et de sécurité de l’organisation, le Botswanais Masisi, et l’Angolais João Lourenço en première ligne avec ses plus de 2 500 kilomètres de frontière avec la RDC. Autres voisins, le Rwanda et Ouganda ont prévu, eux, de dépêcher leurs ministres des Affaires étrangères.

Quid du président Joseph Kabila ? Sera-t-il représenté ? La veille, il s'agissait de la grande inconnue. La question n’était pas tranchée. Son conseiller diplomatique, Barnabé Kikaya, se plaignait que son pays n’ait été formellement invité que dans l’après-midi. «Un sommet de cette envergure ne s’improvise pas», et encore moins à quelques jours d’une élection qui mobilise les autorités, expliquait le conseiller.

Quoi qu’il en soit, rapporte le média français, ce sommet témoigne d’un climat de «méfiance et d’inquiétude» dans les pays de la région. «La campagne a été d’une rare violence et le report du scrutin a créé le trouble», confie un diplomate. «Tout semble indiquer que cela pourrait déboucher sur une crise grave», s’inquiète également le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, qui dit vouloir «tendre une main fraternelle» à son grand voisin dans le respect de sa «souveraineté».

A en croire RFI, dans l'entourage du président Denis Sassou Nguesso on dit avoir un peu hésité avant d'initier ce sommet, échaudés par la susceptibilité dont a souvent fait preuve Kinshasa sur la question de sa souveraineté. D'autant que les relations entre les deux chefs d'Etat ne sont pas au beau fixe. En témoigne entre autres, l'absence de Kinshasa au sommet sur le fond bleu organisé à Brazzaville en avril dernier. Les coups de fil entre les deux présidents se sont raréfiés, souligne un diplomate.

Mais Brazzaville dit avoir reçu plusieurs sollicitations pour ne pas rester les bras croisés. De source diplomatique, il aurait été question de cette initiative au dernier sommet de la Francophonie, lors du tête-à-tête entre Denis Sassou Nguesso et le président Emmanuel Macron. Plus récemment, le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, l'aurait lui aussi suggéré avant que le président angolais ne dépêche à son tour à Brazzaville son ministre de l'Intérieur sur le même sujet.

L'inquiétude grandissante face aux violences qui ont émaillé la campagne électorale en RDC a pesé le plus. Les chancelleries occidentales, soucieuses de ne pas apparaître en première ligne et de voir la communauté internationale sur le continent africain et au-delà afficher une unité de vue sur la RDC, suivront avec intérêt les conclusions de ce sommet.

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01