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Mfoungo

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Les réponses ont été apportées dans les colonnes du magazine « Jeune Afrique » et, à la lecture de ce qui est présenté, il est aisé de comprendre que les libériens se sentent assez satisfaits du travail de Georges Weah, à la tête de leur pays, au cours de l’année qui s’achève.

 

 

Le 26 décembre 2017, la star du football était élue président du Liberia, soulevant d’immenses espoirs. Retour sur cinq épisodes marquants de sa première année à la tête du pays.

 

 

Il y a un an, après plusieurs semaines de report, les Libériens se pressaient enfin dans les bureaux de vote pour le second tour de l’élection présidentielle. La tendance n’avait alors pas tardé à se dessiner : avec 61, 5% des voix, Georges Weah l'emportait largement face à Joseph Boaki, le vice - président d'Ellen Jonhson Sirleaf. Douze ans après sa première tentative, l’ancien footballeur, demi-dieu dans son pays, accédait à la plus haute fonction de l’État.

 

 

Dans les rues de Monrovia, les cris de joie ont aussitôt remplacé les craintes et les crispations. Le 22 janvier, pour l'investiture du nouveau président, la foule était gigantesque au stade Samuel Doe. Lui, le fils de « natives » – en opposition aux descendants d’Africains-Américains qui ont longtemps détenu la plupart des leviers du pouvoir – , lui, le gamin né dans les bidonvilles, avait réalisé l’impensable.

 

 

Mais rapidement, les attentes ont succédé à la joie. Alors que le pays reste marqué par plus d'une décennie de guerre civile, de 1989 à 2003 et? qu’il peine à se relever des ravages socio-économiques de l’épidémie d’Ebola, les chantiers sont immenses et les interrogations nombreuses. Dès la prise de pouvoir de George Weah, les cafouillages se sont multipliés lors des nominations aux postes ministériels, et les détracteurs du nouveau chef de l’État se sont interrogés sur ses capacités à diriger le pays.

 

« Nous avons fait plus que lors des douze ans du mandat précédent », a récemment déclaré le président libérien dans une interview à Radio France International et Le Monde. Qu’en est-il vraiment ? Des réformes historiques aux scandales retentissants, retour sur ces premiers mois au pouvoir en cinq événements clés.

 

  • 16 juillet 2018 : 25 millions de dollars injectés dans l’économie

 

Dans une adresse à la nation, le président libérien annonce des mesures monétaires d’urgence. 25 millions de dollars américains (21,9 millions d’euros) seront injectés « afin d’éponger la liquidité excessive de dollars libériens », déclare-t-il, et les pouvoirs de la Banque centrale renforcés.

 

Marquée par l’épidémie d'Ebola qui a frappé le pays en 2014, l’économie nationale est en difficulté depuis l’arrivée au pouvoir de George Weah. « L’inflation est passée de 17 % en février à 21 % », avait alors reconnu le chef de l’État. Alors que le pays utilise deux monnaies – le dollar américain et le dollar libérien –, la chute de la deuxième devise continue d’entraîner une forte hausse des prix, notamment des produits de première nécessité.

 

  • Mi-septembre 2018 : l’affaire des « 100 millions de dollars évaporés »

 

L’affaire, digne d’un roman policier, a fortement ébranlé le régime Weah. Selon une enquête de la presse libérienne, près de 100 millions de dollars américains, livrés au port et à l’aéroport de Monrovia, se seraient volatilisés sur le chemin des coffres de la Banque centrale. La somme, faramineuse et qui correspond à environ 5 % du PIB du pays, est confirmée par les autorités, qui annoncent l’ouverture d’une enquête. Alors que les soupçons de corruption et de détournement sont forts, une liste d’une trentaine d’officiels, dont l’ancien gouverneur de la Banque Centrale, Milton Weeks, et Charles Sirleaf, le fils de l’ancienne présidente, qui a assuré l’intérim à la tête de l’institution, sont suspectés et interdits de sortie du territoire.

 

Néanmoins, début octobre, Nathaniel Patray, l’actuel gouverneur de la Banque centrale, déclare que les billets « ont été retrouvés » et qu’ils « sont dans des coffres ». Il demande ainsi la fin des enquêtes et des poursuites. Une déclaration étrange selon de nombreux observateurs, qui redoutent que les autorités libériennes souhaitent étouffer cette affaire. Les interrogations resurgissent en cette fin d’année, tandis que le pays fait face à une pénurie de billets de dollars libériens.

 

  • 19 septembre 2018 : la réforme foncière promulguée

 

Réclamée de longue date et préparée sous Ellen Johnson Sirleaf, la prédécesseur de George Weah, la réforme foncière prévoit que les paysans puissent devenir propriétaires de leurs terres. Il s’agit d’une révolution dans le pays. Depuis l’indépendance du Liberia, en 1847, le foncier n’appartient qu’à l’État – qui en a cédé des parts à des investisseurs privés. Les communautés villageoises devraient désormais pouvoir en posséder, développer l’agriculture et améliorer leur niveau de vie.

 

Si la promulgation de cette réforme était très attendue, elle ne résout pas encore tous les problèmes. Un cadastre doit notamment être établi avant la cession des terres. George Weah s’est engagé à ce que cela soit fait d’ici à dans deux ans.

 

  • 25 octobre 2018 : l’université devient gratuite

 

Devant un parterre d’étudiants, le président libérien annonce que les universités publiques du pays deviendront gratuites. Un geste à l’endroit de la future élite libérienne, alors que les autorités disent avoir été alertés sur les difficultés économiques des élèves. Sur quelques 20 000 étudiants, 8 000 n’iraient pas en cours à cause des frais d’inscription. La mesure coûterait « un à deux millions de dollars », selon Latim Da-thong, le ministre de l’Éducation.

 

Elle s’inscrit dans le vaste « Pro-Poor Agenda », présenté en juillet par le président libérien. Un programme en forme de plan de développement sur cinq ans, à destination des « pauvres », qui représentent plus de la moitié de la population du pays. Il prévoit des mesures dans des domaines aussi variés que les infrastructures, la santé ou la justice. Si la popularité et l’image de George Weah lui ont permis d’obtenir la promesse d’aides des bailleurs de fonds internationaux, des interrogations persistent quant à la capacité du gouvernement libérien à financer ces immenses réformes.

 

  • 6 décembre 2018 : le président veut moraliser la vie politique

 

Près d’un an après son élection, dans un communiqué, le président libérien a lancé un ultimatum à ses ministres et directeurs d’agences publiques. Seuls un quart des hauts responsables avaient alors déclaré leurs biens à la Commission libérienne anti-corruption, a-t-il déclaré, en leur donnant une semaine pour régulariser leur situation sous peine de sanctions.

 

Alors qu’Ellen Johnson Sirleaf avait été critiquée pour avoir nommé certains de ses enfants à des postes-clés, et que le fléau reste important, la lutte contre la corruption était une des promesses de la campagne de George Weah, et figure parmi les attentes majeures des Libériens.

 

Nicole Ricci Minyem 

Il s’agit de 6 milliards 271 millions 328 mille de FCFA,  selon le porte – parole du gouvernement, rémis Fulgance Dnadjinou, visible à travers l’adoption de plusieurs projets de loi portant par exemple sur la mise en œuvre du traité sur le commerce des armes, datant des 2013 et, mis en vigueur le 24 Décembre 2014.

 

Ledit traité engage États signataires à instituer des normes communes les plus strictes afin de règlementer ou d’améliorer la règlementation du commerce international des armes classiques, de prévenir et d’éliminer le commerce illicite des armes classiques et d’empêcher le détournement de ces armes. Ce projet de loi sera présenté à l’Assemblée nationale pour qu’il soit a adopté.

Autres dossiers inscrits à l’ordre du jour du Conseil des Ministres présidé le 26 Décembre 2018 par Roch Marc Christian Kaboré, celui du décret portant remise de peine des détenus condamnés  à l’occasion du 1er Janvier 2019. Les  graciés sont choisis parmi ceux qui ont déjà purgé la moitié de leur peine, en fonction des critères comme : la Précarité de leur santé – les mineurs pénales – l’âge avancé et, l’intérêt porté aux travaux dans les unités de formation. Deux cent dix neuf personnes ont été choisies et vont bénéficier du reliquat de leur peine et six cent quatre vingt trois vont avoir une remise partielle de peine allant de 3 à 8 mois.

Au titre du ministère des Finances, le Conseil a adopté une ordonnance de l’accord de don conclu le 3 Décembre 2018, entre le Burkina Faso et l’association internationale de développement pour la mise en œuvre des programmes d’urgence. Il est question, d’améliorer la sécurité alimentaire et même que l’offre dans les services de base, notamment la santé, l’éducation dans quatre régions : Le Nord, le Sahel, l’Est et le Centre. Le montant de ce don est d’environ cinquante sept (57) milliards de FCFA.

Au niveau du ministère de la Santé, le Conseil a adopté un décret portant gratuité de la planification familiale. Cette dernière, selon le ministre en charge de la Communication  est une stratégie majeure qui va permettre d’améliorer la qualité de vie des populations, à travers la réduction de la mortalité infantile et maternelle. Ce qui inclut en outre l’amélioration des conditions économiques de la famille.

Par planification sociale, le gouvernement Burkinabé pense en plus, à la gratuité des actes pour l’offre de planification de longue durée, la gratuité des produits contraceptifs, l’accès gratuit à la consultation et au consulting qui est offert. L’une des choses proscrites dans ce système de santé sociale est l’avortement car, sa pratique est interdite par la loi et punit par la législation Burkinabé.

Le montant de la gratuité ainsi voulue par Roch Marc Christian Kaboré et son gouvernement pour2019, est de six milliards deux cent soixante onze millions trois cent vingt huit mille FCFA (6 milliards 271 millions 328 mille). Elle sera effective à partir du premier juin 2019.

 

Nicole Ricci Minyem

La création de liens économiques, commerciaux, politiques et culturels entre les villes est une tradition ancienne. Dans le monde actuel, avec l'aide de la mondialisation, de la démocratisation et de la participation locale, les relations entre les villes sont devenues beaucoup plus profondes, plus fortes et plus actives.

 

En tant que Conseil du commerce et de la coopération (ATİK), nous soutenons les relations entre les municipalités turques et leurs homologues d'AFRIQUE et du monde entier. C'est une nouvelle forme de projet de ville sœur qui constitue une partie importante de nos activités. Nous espérons que notre travail profitera à toutes les parties concernées.

 

Atik Vision

 

La vision d’ATİK est d’être la meilleure plate-forme de réseau internationale pour développer les activités d’investissement internationales dans différents pays, en fournissant aide et conseils aux investisseurs des membres d’ATİK par le biais du canal approprié pour obtenir des services sécurisés de différents pays et des investissements juridiques.

 

Atik Mission

 

La mission d’ATİK consiste à concrétiser notre vision en attirant des hommes d’affaires et en influençant les dirigeants des municipalités et des autorités officielles afin d’amener les membres de ce syndicat sur la bonne voie pour obtenir des services plus rapides et plus sûrs et pour promouvoir les activités des membres dans différents pays. La mission principale d'ATİK est d'encourager le commerce et la coopération dans le monde entier.

 

ATIK est né en 1967 à Istanbul et collabore avec toutes les Chambres de commerce et d'industrie turques en Turquie et à travers le monde. Le Conseil du commerce et de la coopération d’ATİK a été fondé en 2005 par M. Aziz AHİN, Président d’ATIK. Le président Aziz ŞAHİN, homme d'affaires turc, a commencé son travail dans les pays de l'UE, principalement en Allemagne et à Bruxelles. En 13 ans, l'organisation d'ATİK a été renforcée et d'ici à 2018, le président Aziz AHİN a établi une coopération très étroite avec 48 pays et 147 villes du monde entier.

 

Coopération multiformes entre la Turquie et les pays d’Afrique

 

À l’occasion de la Journée de l’Afrique, le 25 Mai 2018, Ahmet Riza Demirer, directeur général du département pour l’Afrique du ministère turc des Affaires étrangères et ambassadeur, avait fait part de ses observations concernant la croissance des relations économiques et commerciales entre la Turquie et les pays africains.

 

Selon lui, « il est aujourd’hui important de mettre sur pied, les bases d’une politique gagnant – gagnant, avec des solutions africaines. C’est un continent qui a des expériences datant de plusieurs siècles. Il n’existe aucune garantie selon laquelle d’autres parties du monde sauront se montrer plus efficace quant à la résolution des problèmes qu’ils peuvent rencontrer… Selon nous, une résolution proposée par les Africains doit être mise en œuvre. Lorsque nous déterminons notre politique africaine nous gardons en tête la vision, la stratégie et le type de résolution de l’Union africaine. C’est ici notre point de départ. Nous avons un principe d’union et d’action commune avec les Africains. Nous souhaitons mener des travaux conformes aux conditions des Africains et réaliser un commerce durable. Les deux parties doivent gagner dans cette coopération. Nous souhaitons que cette coopération contribue au pays et se pérennise… ».

 

Nicole Ricci Minyem

Tous les deux ont été pendus ce jeudi au Japon, portant à 15 le nombre d’exécutions cette année. En juillet 13 ex-membres de la secte Aum responsable de l’attentat mortel au gaz sarin en 1995 dans le métro de Tokyo avaient été exécutés.

 

 

Les deux condamnés ont été conduits à la potence aux premières heures de ce jour. Les enquêtes avaient prouvé que Keizo Kawamura, 60 ans, et Hiroya Suemori, 67 ans qui, en 1988, avaient mortellement étranglé le patron d’une société d’investissement pour le voler ainsi que l’un de ses employés. Ils avaient ensuite fait couler les corps dans du béton, a indiqué lors d’une conférence de presse le ministre de la Justice, Takashi Yamashita. La sentence avait été confirmée en 2004.

 

 

Depuis le retour au pouvoir de Shinzo Abe en décembre 2012, 36 prisonniers ont été pendus au total. Plus de 100 condamnés à mort sont en attente d’exécution dans les prisons nippones, dont environ la moitié depuis plus de dix ans, alors même que la loi précise que les condamnés à la sentence capitale doivent être exécutés six mois après confirmation de leur peine. En réalité, ils passent des années dans l’antichambre de la mort. Une situation qui n’est pas du goût de certaines organisations de défense des droits de l’Homme qui, malheureusement ne font pas montre de la même verve pour défendre les victimes. Les personnes qui commettent les exactions sont quasi certaines de trouver après leurs forfaits, des organisations prêtes à défendre leurs droits.

 

 

« Les exécutions au Japon sont secrètes et les prisonniers ne sont généralement avertis que quelques heures auparavant, mais pas toujours. Leurs familles, leurs avocats et le public ne sont informés qu’après » a expliqué  dans un récent rapport, Amnesty International, qui proteste à chaque exécution.

 

 

Cependant, pour le ministre de la justice au Japon, qui réitère les propos déjà tenus par plusieurs prédécesseurs : « Je pense que la peine de mort est inévitable dans ce type de crime et je pense qu’il n’est pas approprié de l’abolir ».

 

Omerta

 

 

Au Japon en revanche, le débat sur la peine capitale n’est pas très audible, le gouvernement arguant qu’il n’a pas lieu d’être puisque, selon les sondages, 80 % de la population est pour. Toutefois, ces données mériteraient d’être nuancées, explique Mai Sato, chercheuse à l’Institut de recherche pour la politique criminelle à Londres, une telle majorité s’expliquant selon elle par l’omerta qui entoure le système.

 

 

« D’un côté, le gouvernement dit qu’il faut garder la peine de mort parce que la grande majorité de l’opinion est pour, mais de l’autre, très peu d’informations sont données au public pour qu’il se forge un véritable avis, c’est contradictoire », souligne-t-elle.

 

 

La peine capitale, bien qu’autorisée dans de nombreux pays, n’est pas toujours appliquée. Elle est le plus souvent commuée en condamnation à perpétuité et, quelques années plus tard, le coupable est libéré, gracié par le Président de la République, pour citer l’exemple du Cameroun. Une situation qui, de l’avis de ceux qui défendent la thèse de l’application de la peine capitale, laisse une grande marge de manœuvre à ceux qui commettent des crimes.

 

 

Et, c’est parfois le cas dans de nombreux pays, qui prône la défense de la démocratie et des droits de l’Homme.

 

 

Nicole Ricci Minyem 

Cette politique  a été rendu possible grâce à un partenaire, le Programme National de Développement Participatif, qui a mis sur pied  un projet de lutte contre la Pauvreté  

 

La «  Méthode Haute Intensité de Main d’œuvre – HIMO », présent au Cameroun depuis novembre 2014, qu’on a initié dans onze départements de la région de l’Extrême Nord et, qui a permis le recrutement des centaines de jeunes qui ont ainsi eu l’occasion de tourner le dos aux promesses de la secte terroriste.

 

Il se fait sans distinction de sexe et ou de religion et, selon les responsables, au cours de la phase pilote, 1130 jeunes environs dont 350 femmes ont été mobilisés. Ils ont eu droit aux formations et ont été coachés sur l’entrepreneuriat. Ils ont en outre bénéficié d’une formation, d’un suivi médical et psychologique. C’est à la fin de cette phase qu’ils ont été recrutés  au sein des entreprises, ayant accepté de collaborer avec le gouvernement dans le cadre de ce projet. Cela a été d’autant plus facile parce qu’au cours des travaux, chaque jeune a choisi le domaine dans lequel il a cru pouvoir s’exprimer et s’épanouir.

 

Dans chaque arrondissement, les jeunes travaillent pendant cinq jours dans divers chantiers de développement. Leur salaire journalier minimum est de trois mille (3000) FCFA, fixé selon les pratiques locales et, après le prélèvement des épargnes nécessaires pour la réalisation de l’investissement, a indiqué le responsable technique du PNDP, Fréderick Bandon, à l’occasion de la présentation des résultats de la première phase de la méthode Himo.


Il s’agit de 30% que l’on dégage au quotidien sur les salaires. Les fonds sont mis à l’épargne par l’établissement financier Crédit du Sahel et plus tard, vont servir pour le lancement des projets individuels des bénéficiaires. L’Etat, à cette politique inclusive, a contribué à améliorer la situation socio-économique des populations, dans les communes tout en y renforçant les actions en faveur de la décentralisation. 

 

Le projet Méthode Haute Intensité de Main d’œuvre a été pensé et réalisé au plus fort de la crise sécuritaire dans la région du septentrion et, dans l’Extrême Nord en particulier. Les nombreux raids des terroristes et, la terreur qu’ils ont suscitée au sein des populations ont laissé ces dernières, dans un état de grande faiblesse morale. Des facteurs qui, couplé à la  crise alimentaire ont contribué à la perte de nombreux jeunes, qui ont préféré s’allier à leurs agresseurs. Enrôlés ou kidnappés, ils ont longtemps gonflé les effectifs de ces individus  qui revenaient agresser les parents et amis des jeunes, dans leurs localités respectives.

 

Les communes d’arrondissement choisies pour cette première phase sont : Bourha, Gobo, Guidiguis, Hina, Mindif, Moutourwa, Petté, Wina, Kaélé, Kar Hay et Mokolo. Elle a été financée par l’Agence française de développement à hauteur de 3,5 milliards de Francs CFA. 907 jeunes ont été insérés professionnellement durant cette phase ce qui aura permis, entre autres, de faire reculer le vol, la prostitution, l’enrôlement des jeunes dans des groupes armés et la pauvreté dans lesdits arrondissements.

 

Nicole Ricci Minyem

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté ce jeudi à Beni contre le report des élections générales prévues dimanche dans cette région de l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) frappée par une épidémie d'Ebola et des tueries de civils à répétition.

Des barricades ont également été dressées sous forte présence policière à Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu remontée contre la dernière décision de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), selon l'AFP.

A Beni, apprend-on, des coups de feu ont été entendus entre 9 et 10h00 (une heure de moins en GMT). Les manifestants se sont rassemblés devant le quartier général des institutions et ONG mobilisées contre Ebola qui a fait 356 morts depuis début août.

A Goma, ville également située dans l'est du pays, des barricades ont été dressées dans les quartiers Majengo, Katimbo et à l'entrée de l'université. Des grenades lacrymogènes ont été tirées par la police, qui a interpellé au moins six personnes.

La crise autour de la succession déjà trois fois retardée du président Joseph Kabila en République démocratique du Congo a repris de plus belle mercredi à l'annonce du report partiel des élections générales dans deux régions. Cette décision de la Céni exclut du vote prévu dimanche 1,2 million d'électeurs, principalement à Beni-Butembo. L'opposition a qualifié «d'injustifiable» ce report partiel qui met à l'écart, selon elle ses bastions anti-Kabila.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Conférence internationale de la Région des Grands Lacs (CIRGL) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc) ont, au terme de leur Sommet tenu mercredi à Brazzaville, réaffirmé leur profond attachement à «la tenue des élections apaisées, libres, démocratiques et transparentes» en République démocratique du Congo (RDC).

Selon le communiqué final publié à l’issue de leurs travaux, les responsables des deux structures ont appelé la classe politique et la société civile de la RDC à l’apaisement et à la retenue. A ce propos, les participants au Sommet ont, d’une part, réitéré «leur engagement et leur disponibilité à accompagner la RDC dans cette période sensible» et, d’autre part, ont décidé de dépêcher à Kinshasa ce jeudi 27 décembre 2018 une délégation de la CIRGL et de la Sadc en vue de rendre compte au président Kabila Kabangué des conclusions de la rencontre de Brazzaville.

Sur la même lancée, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL et la Sadc, présents au Sommet, ont appelé la communauté internationale à apporter «un soutien conséquent» aux autorités de la RDC dans la lutte contre le virus Ebola. Profitant de l’occasion, ils ont exprimé leur solidarité et leur compassion à l’endroit des victimes de cette maladie, notamment les populations de la région de Beni.

Le Sommet a par ailleurs condamné les violences perpétrées dans l’est de la RDC par des groupes armés contre les populations civiles et les forces de la mission d’observation des Nations Unies.

Sur un plan plus général, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL et de la Sadc ont souligné l’importance de la paix et de la sécurité comme condition essentielle au développement  des deux sous-régions. Partant de là, ils ont fait part de leur rejet de tout acte de violence susceptible d’affecter les populations.

Otric N.

 
 
 
Les économies des pays de l'Afrique noire pour la quasi totalité sont des économies extraverties. Les africains en général produisent des biens d'exportation et importent ce sont leurs populations ont besoin pour leurs consommations quotidiennes. Et le Cameroun ne fait pas exception. Comme le Cameroun, la côte d'Ivoire commet la même erreur stratégique voici des décennies.
 
Dans une de ses publications, l'intellectuel camerounais Wilfried Ekanga donné de savoir que "la Côte d'Ivoire se targue ainsi d'être le premier producteur mondial de « l'or brun » dont elle n'a pas vraiment besoin, alors que pour se nourrir, elle importe sa nourriture, allant même jusqu'à importer du poisson pour 350 millions €, malgré une ouverture sur l’Atlantique".
 
Une situation qui est tout simplement incompréhensible. Et pourtant cette logique n'a jamais conduis les puissances qui dirigent l'économie mondiale.
 
"La Russie est le premier exportateur mondial de blé. Pourtant, le premier producteur en est la Chine. Cela paraît illogique à première vue, mais la réponse est toute simple: la Chine CONSOMME d'abord son blé pour elle-même, avant de le vendre à quelqu'un d'autre. Elle n'en vend que le surplus. C'est le même scénario pour sa banane.
 
Les cinq principaux producteurs sont la Chine, l'Inde, la Russie, les USA, et la France. Ces pays ont en commun le fait qu'ils s'assurent de nourrir d'abord leurs citoyens avant de vendre. Ainsi, la France qui récolte 30 à 40 000 000 tonnes de blé par an, n'en exporte que la moitié (15 à 20 000 000 tonnes). Ce qui ne l'empêche pas d'enregistrer des bénéfices colossaux. En 2014, elle affichait une plus-value d'environ 3,5 milliards €. 
 
L'office agricole <FranceAgriMer> précisait alors à raison : « C’est le troisième poste excédentaire de notre commerce extérieur après l’aéronautique et les boissons. »
 
Que fait l'Afrique et le Cameroun dans tout ça ? 
 
Ils préfèrent que le FMI et la Banque Mondiale, en bons parents, viennent leur dire ce qu'ils doivent cultiver, même si ce n'est pas ce qu'ils mangent. 
 
Une nouvelle tendance consiste à faire croire aux Africains qu'ils ont maintenant des usines de finalisation locale. C'est ainsi que, depuis 2015, la Côte d'Ivoire s'est dotée d'ateliers flambant neufs, pour la « transformation » de son cacao. Comme le précisait le ministre des mines et de l'industrie Jean-Claude Brou, le pays ne transforme alors que 33% de son or brun.
 
 Vu qu'il représente 15 % du PIB ivoirien, fabriquer le chocolat sur place permettrait d'augmenter la croissance économique du pays. Le Président Alassane D. Ouattara ayant laissé entendre que l'objectif est de passer à 50% de transformation locale en 2020. 
Une bonne initiative alors?
 
Quand on n'est pas naïf, on observe deux gros paradoxes : 
 
1- la consommation du chocolat n'est pas encore autant ancrée dans les mœurs africaines qu'en Occident. Ce n'est donc pas pour rien que les usines de chocolat se situent près des grands ports (San Pedro, Abidjan), comme le reconnaît le journal <LeMonde>, dans une tribune du 7 octobre 2016. 
 
En d'autres termes, ce chocolat « ivoirien » est prioritairement destiné à l'exportation vers l'Occident. Les opérateurs de ces entreprises qui en sont bien conscients, ne sont pas venus habituer les ivoiriens au chocolat. Ils sont juste venus produire  à bas prix, afin d'augmenter les gains. Le prix de vente étant bien supérieur au coût de production, en plus du faible salaire à payer aux employés locaux. C'est aussi simple que ça. 
 
2- L’identité même de ces opérateurs confirme cette analyse, vu que la nouvelle usine flamboyante de Côte d'Ivoire n'est pas l'œuvre des Ivoiriens. C'est le groupe Cemoi, numéro un français de la chocolaterie basé à Grenoble, qui tient les rênes de cette nouvelle entreprise pseudo-ivoirienne. 
 
Ainsi, les Africains, en plus d'aller au champ pour nourrir les autres, ne sont même pas les chefs des entreprises basées chez eux. La médiocrité de Paul Biya et de ses homologues explique l’absence de centres de recherche sophistiqués afin de développer la technologie permettant de transformer nos produits chez nous et d'en être les propres patrons.
 
Les leçons à tirer.
 
Pour continuer à s'enrichir, les grandes puissances encouragent l'Afrique à demeurer un réservoir éternel de matières premières sans technologie, aidés des complices que nous appelons « Présidents ». 
 
C'est aussi ici qu'intervient le piège du FrancCFA.  Ce papier est une monnaie très forte, qui donne à l'Africain naïf l'illusion d'être riche, puisqu'en comparaison des pays dits anglophones, il achète moins cher. Seulement, il ne voit pas qu'une monnaie forte détruit le sens de l'initiative et encourage l'improductivité pour des pays encore sous-industrialisés. Si vous avez une monnaie forte, vous aurez du mal à vendre ce que vous fabriquez. 
 
Les dirigeants d'Afrique choisissent donc de ne rien fabriquer et de dépendre des ventes de matières premières. Du très grand art.
 
Or, quand vous n'êtes pas autosuffisant, vous n'êtes pas indépendant. L'importation de la nourriture était l'ennemi juré de Thomas Sankara, qui récusait fermement l'aide internationale. Et en moins de 4 ans, en se prenant en mains, le Burkina amorçait une voie royale vers la prospérité. Que serait-il advenu du Faso sans cette tragédie du 15 octobre 1987? La réponse est comme le nez au milieu de la figure."
 
Une démonstration du chercheur camerounais qui prouve à suffisance que les africains ont plus intérêt aujourd'hui à se prendre en main et redéfinir les grands axes de son développement. Tout commence par l'autosuffisance alimentaire. Il faut produire ce qui va nourrir directement la population. Véritable rampe de lancement pour amorcer une dynamique de croissance efficace et durable. De celà dépend la survie du continent.
 
 
Stéphane Nzesseu

Il y’a un adage qui dit « L’eau c’est la vie ».Malheureusement dans la capitale politique camerounaise, c’est une denrée qui est devenue très rare pour les populations. Et, lorsqu’elle sort des robinets vétustes, elle a une couleur qui inquiète bien plus les consommateurs. Conscients de cette situation, les responsables ont résolu pour la prochaine année, de remédier à la situation.   

 

Etat des Lieux

 

C’est devenu le quotidien des habitants de la ville aux sept collines. Il ne se passe pas un jour où on ne voit, de longues files de personnes, alignées devant des points d’eau, parce qu’ils espèrent en recueillir pour leurs besoins. Dans certains ménages,  l’on est obligé de veiller très tard dans la nuit ou alors se réveiller à chaque instant si on veut capter le précieux liquide.  

 

Une situation qui n’est pas du goût des « Yaoundéens »  qui ne se tiennent plus de colère, d’autant plus que la couleur de cette eau laisse véritablement à désirer. Lorsqu’on la met dans les récipients, elle est boueuse et, après deux ou trois jours, on constate qu’il y’a des têtards qui s’y baladent. Les consommateurs sont las d’être à la fin de chaque mois, de payer des factures ahurissantes pour s’empoisonner.

 

Pour les responsables de la Cameroon water Utilities Corporation (Camwater), cela n’est pas le fait de leur incompétence. C’est un phénomène qui est dû aux coupures intempestives d’énergie électrique. Ce qui affecte les installations de distribution d’eau : «  Quand il y’a coupure d’électricité, nos installations aussi s’arrêtent et, quand l’énergie revient, parfois les pièces les plus fragiles sont endommagées. Cela nous créé des pannes. Il est recommandé aux populations, après une coupure de ne pas directement utiliser l’eau qui s’écoule du robinet. Il est important de laisser couler pendant au moins dix minutes… ».

 

Pour l’un des agents en service dans cette société parapublique, ce n’est pas la seule cause du manque ou de la mauvaise qualité de l’eau qui est servie aux populations. Il y’a également l’endommagement des conduites d’eau à cause du mauvais état des routes. Les travaux incessants et dont on vit rarement des résultats satisfaisants en sont une autre cause. Sans oublier les actes de vandalisme.  Ce qu’il omet de dire, c’est que la vétusté des installations de ces conduites existent depuis l’époque de l’ancienne Société Nationale des Eaux du Cameroun( Snec).

 

Quant à la commercialisation du précieux liquide, Camwater informe qu’au courant de l’année qui est entrain de s’achever, elle a dépensé 2.5 milliards de FCFA, par trimestre. Elle ne bénéficie plus des subventions de l’Etat et vit de ses recettes.

 

Les Promesses

 

Dès le mois de Mars 2019, la Cameroon water Utilities Corporation a pris la résolution, d’acquérir des groupes électrogènes afin d’autonomiser son réseau, pour une valeur de 3.5 milliards de FCFA. Par ailleurs, les responsables s’engagent  à réduire à zéro, les effets de l’eau colorée ainsi que les facturations héritées de la fusion avec la Camerounaise des eaux. Les capitales politique et économique du Cameroun, vont être les premières à vivre les premiers fruits de cette détermination…

 

Joseph Bolenga, le Directeur Général et, Patrick Bong Akwa, le Président du Conseil d’Administration auront – ils les moyens de tenir à leurs promesses ? Les populations le souhaitent vivement, car elles n’ont pas les moyens de continuer à payer des factures de leur manque de consommation d’une eau inodore, sans couleur et limpide.

 

Nicole Ricci Minyem

Toutes les conséquences que ces dernières ont causées au sein de la population ont amené l’un des habitants à lancer un cri de cœur, afin que la situation change, alors que tous les regards sont tournés vers la nouvelle année

 

Cris de cœur d'un citoyen.

INSÉCURITÉ DANS LE SEPTENTRION

LE CAS DE L'ADAMAOUA

 

Le beau frère du milliardaire nana bouba est aux mains des ravisseurs qui réclament 75 millions; Cet homme d'affaires a du céder son ranch pour ne pas être sous la coupe de ces bandits,

Le fils  de jabari à Meiganga chef lieu de mbere est également détenu depuis une semaine, lors de son enlèvement un soldat du  Bir a été tué  à BELEL

Hier nuit également  3 personnes ont été kidnappés à balel (un village sur la route de belel)

Mohamadou Maroufou, chef du village Youkkoutodou dans l’arrondissement de Belel (Vina) dans l’Adamaoua, enlevé chez lui dans la nuit du 24 décembre par des hommes armés.

Trois personnes enlevées dans la nuit du 22 décembre dans la localité de Maber (Djerem) dans l’Adamaoua, ont été retrouvées mortes le lendemain dans les environs du village, tuées par leurs ravisseurs.

Même dans la ville de Ndere les populations vivent sous la menace des enlèvements, l'assassinat de nos jeunes qui font le moto taxi, les agressions dans les domiciles...

Les villages se vident tous les jours car les éleveurs et les agriculteurs et leurs familles sont en danger permanent.

Ces bandits ne craignent plus rien, agissent de jour comme de nuit. Ils appellent même leur cible pour leur dire qu'ils arrivent et ce qu'ils veulent. Parfois même ils sont arrêtés mais relâchés quelques temps après accentuant le désarroi des populations qui ne savent plus à quel saint se vouer. Ce n'est que quelques exemples mais ils sont nombreux.

 

TROP C'EST TROP. IL FAUT FAIRE QUELQUE CHOSE ET RAPIDEMENT.

 

Cette situation que nos autorités et élites négligent ira en s'intensifiant et ces bandits finiront par mettre main basse sur toute la région si rien n'est fait. Ces bandits sont armés de gros calibres. Les armes circulent partout. Que faire?

Il faut que les populations s'organisent pour faire une marche pacifique dans tous les départements de l'Adamaoua et appeler l'état à prendre ses responsabilités

Demander au Chef de l'Etat de mettre sur pied une force de défense régionale FDR couvrant tous les villages de l'Adamaoua en recrutant au moins 5 FDR par village. Il y a 844 villages dans l'Adamaoua, soit 4220 FDR. Ce qui permettra de ratisser village par village de manière concomitante pour éviter les mouvements. En plus de ces 4220 FDR, dépêcher 800 BIR pour nettoyer les réserves, les zones inhabitées et la frontière avec la RCA.

 

Dans les chefs lieux de département et les grandes agglomérations mobiliser la gendarmerie et la police par petites unités pour chaque quartier pour marquer de leur présence tous les jours de 16h à 6h. Déclarer un état d'urgence au moins pour 6 mois.

Faire jouer les chefs de quartier et de village un rôle sécuritaire en demandant l'identification des habitants de leur zone pour en informer les autorités administratives et sécuritaires de la présence des individus résidents permanents ou temporaires de passage.

La justice doit sévir sur tous les malfrats, même si ce sont parfois les rejetons des élites.

Mettre en place un système de dénonciation anonyme pour délier les langues et offrir la protection aux témoins des exactions car le plus souvent les acteurs de ces atrocités sont connus

Recenser les victimes de rapts, de vol de bétails et demande de rançon pour les indemniser et leur permettre de regagner leur village une fois sécurisé.

Mettre en place un programme d'électrification rurale par panneaux solaires pour permettre l'éclairage de ces villages et quartiers. Ce qui pourrait également permettre le développement des activités économiques génératrices de revenus dans ces zones reculées

Développer des infrastructures routières et de télécommunications pour permettre la liaison et la communication entre les arrondissements et les départements et les départements avec le chef lieu de la région.

Mettre en place un programme d'entrepreneuriat et d'emploi des jeunes pour les détourner des voies de la violence et du banditisme

Enfin une visite du Chef de l'Etat dans cette région qui est abandonnée depuis des lustres pour lancer un véritable projet de décentralisation avec un budget conséquent d'au moins 250 milliards par an pendant au mois 10 ans. Aujourd'hui le budget d'investissement de cette région n'est que le dixième de ce montant 25 milliards. On s'auto congratulé d'avoir distribué 350 milliards en 8 ans pour 360 communes. Faites le calcul et vous verrez que le montant est risible.    

Nous pouvons résoudre ces problèmes sécuritaire fondement de tout développement socio-économique si nous avons une vision claire à long terme. 

L’Adamaoua c'est le tourisme, les mines, l'agriculture et l'élevage, l'énergie électrique, le transport... Mais sans sécurité nos enfants vont allés vers Douala et Yaoundé laissant derrière eux désolation.

 

 

DÉFAUT DE PRENDRE A CORPS CEPROBLÈME SÉCURITAIRE CE QUI ARRIVE AUX AUTRES POURRAIT NOUS ARRIVER AUSSI.

RÉVEILLEZ VOUS PEUPLE DE L'ADAMAOUA CAR IL Y APÉRIL DANS LA DEMEURE.

 
 

Nicole Ricci Eyock

 
 
  
 
 
 
  
 
 
 
 

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Conférence internationale de la Région des Grands Lacs (CIRGL) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc) ont, au terme de leur Sommet tenu mercredi à Brazzaville, réaffirmé leur profond attachement à «la tenue des élections apaisées, libres, démocratiques et transparentes» en République démocratique du Congo (RDC).

Selon le communiqué final publié à l’issue de leurs travaux, les responsables des deux structures ont appelé la classe politique et la société civile de la RDC à l’apaisement et à la retenue. A ce propos, les participants au Sommet ont, d’une part, réitéré «leur engagement et leur disponibilité à accompagner la RDC dans cette période sensible» et, d’autre part, ont décidé de dépêcher à Kinshasa ce jeudi 27 décembre 2018 une délégation de la CIRGL et de la Sadc en vue de rendre compte au président Kabila Kabangué des conclusions de la rencontre de Brazzaville.

Sur la même lancée, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL et la Sadc, présents au Sommet, ont appelé la communauté internationale à apporter «un soutien conséquent» aux autorités de la RDC dans la lutte contre le virus Ebola. Profitant de l’occasion, ils ont exprimé leur solidarité et leur compassion à l’endroit des victimes de cette maladie, notamment les populations de la région de Beni.

Le Sommet a par ailleurs condamné les violences perpétrées dans l’est de la RDC par des groupes armés contre les populations civiles et les forces de la mission d’observation des Nations Unies.

Sur un plan plus général, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL et de la Sadc ont souligné l’importance de la paix et de la sécurité comme condition essentielle au développement  des deux sous-régions. Partant de là, ils ont fait part de leur rejet de tout acte de violence susceptible d’affecter les populations.

Pour conjurer ces périls, ils ont souligné la nécessité de mettre en œuvre les différents engagements pris dans le cadre du Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs et de l’Accord cadre pour la paix et la sécurité et le développement en RDC et dans la région des Grands Lacs.

Convoqué par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, par ailleurs président en exercice de la CIRGL, le Sommet de Brazzaville a vu la participation du président namibien Hage G.Geingor, président en exercice de la Sadc, du président de la Zambie, Edgar Chagwa Lungu, du président de l’Angola, Joao Manuel Gonçalves Lourenço et du président Mogweetsi Masisi du Botswana.

Les ministres et représentants les chefs d’Etat du Rwanda, de la RDC et de l’ambassadeur de l’Union Africaine en RDC, Amba Abdou Abarry, ont également pris part aux travaux.

Les élections directes (présidentielles, législatives et provinciales) prévues dimanche en République démocratique du Congo (RDC) ont été reportées au mois de mars dans deux zones de conflit dont Beni, a indiqué ce mercredi la commission électorale nationale indépendante (Céni). Ce report partiel concerne notamment l'élection présidentielle, déjà trois fois reportée, qui doit désigner le successeur du président Joseph Kabila au pouvoir depuis janvier 2001. Ce report concerne 1.256.117 électeurs (sur les 40 millions inscrits).

Kinshasa veut organiser ses élections sans l'aide financière ni l'appui logistique de ses partenaires étrangers occidentaux (ONU, UE), ni de leur mission d'observation électorale. Les Nations unies, présentes depuis 20 ans en RDC, et les partenaires occidentaux de Kinshasa sont restés très discrets, voire silencieux, jusqu'à présent. La Mission des Nations unies au Congo a répété qu'elle proposait ses bons offices à «toutes les parties» pour «un processus électoral pacifique, transparent et crédible».

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01