Alors qu’un voice circule dans les réseaux sociaux, pour démontrer l’inutilité de la diaspora camerounaise, qui dans sa grande majorité serait constituée de « sans papiers », et, qui nuisent à l’image du pays, sans contribuer au développement local, un rapport de WorldRemit sur les transactions financières en 2018, prouve le contraire.
En le parcourant les analyses faites par le leader mondial en matière de transfert d’argent sur les plateformes numériques, grâce à la base des données produites par la Banque mondiale, on se rend compte que les envois d’argent des camerounais de la diaspora vers le Cameroun ont augmenté de près de 150 milliards de FCFA.
Il apparaît également que les usagers de la WorlRemit, envoyant de l’argent au Cameroun, effectuent en moyenne 2 à 3 transactions par mois et, dépensent aussi des frais très conséquents selon le pays où les opérations sont faites. Les économistes qui travaillent dans cet « organisme » estiment que les utilisateurs des plateformes, peuvent réaliser quatre dollars d’économie sur les transferts, depuis le Canada, neuf dollars pour les transferts enter le Royaume Uni et le Cameroun et, seulement deux dollars de bénéfice entre le Cameroun et la France.
Au regard de ce qui précède, l’on comprend que envoyer de l’argent vers le 237 coûte très cher, par rapport aux envois de fonds réalisés, lorsqu’on réside aux Etats – Unis. A ce moment, le bénéfice s’élève à douze dollars.
Il est toutefois important de noter que les sommes envoyées par les camerounais de l’étranger vers leur pays en 2018, est en deçà des performances réalisées par exemple en 2015 ; En effet, indique WorlRemit, au courant de cette année là, la diaspora de ce pays avait transféré 585 milliards de FCFA, seulement en un an.
D’après les chiffres obtenus auprès de la division de la balance des paiements du ministère des Finances, les transferts d’argent en provenance de la diaspora vers le Cameroun continuent, malgré la crise économique. De 181 milliards de FCFA en 2009, ils sont passés à 281,7 milliards de FCFA en 2013. Une augmentation de plus de 100 milliards en quatre ans.
Pour le ministère des finances, une partie importante de ces transferts d’argent de la diaspora passe par des circuits informels, à cause par exemple de la cherté des coûts pratiqués par des opérateurs de transfert, tels que Moneygrame et Western Union. Ces deux agences totalisent plus de 80 % des transferts de fonds vers l’Afrique.
Cet engouement d’envoi d’argent vers le pays n’est pas observé dans les autres pays de la Cemac, comme le Tchad par exemple. Et pourtant, l’importance de la diaspora dans cet Etat à travers le monde aujourd’hui est incontestable. Elle est fortement présente en Afrique, en Arabie Saoudite, en Europe, au Canada de même qu’au Etats – Unis.
Or, tout comme la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine, le Congo d’autre Etat membres de la Cemac,ne semblent pas prendre part à tous ces mouvements d’argent. Réduisant de fait, le produit intérieur brut de cette sous région.
Du côté de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest, les transferts d’argent représentent parfois 10% d produit intérieur brut de la région. C’est notamment le cas du Mali, du Sénégal, du Togo, qui mènent des débats pour les pays francophones. Les sénégalais de la diaspora ont battu le record, en envoyant 842 milliards de FCFA en 2014, dans leur pays.
Les envois des togolais de l’extérieur représentent 10% du PIB et, le quart du budget national. Un taux qui dépasse largement les appuis budgétaires des partenaires au développement dans ce pays.
Nicole Ricci Minyem
Pour Henri Konan Bédié, la création du RHDP en tant que parti politique signerait la mort du PDCI-RDA. Daniel Kablan Duncan, qui a lancé dimanche 23 décembre un nouveau mouvement dénommé PDCI-Renaissance, pense visiblement le contraire.
Nouvelle casquette pour Daniel Kablan Duncan. Ministre puis Premier ministre, voilà le vice-président de la République de Côte d’Ivoire dans le rôle du pompier, venu éteindre le feu qui se propage dans la maison des Houphouétistes. Depuis la mésentente entre Alassane Dramane Ouattara et Henri Konan Bédié, ils sont pourtant nombreux en coulisses, à vouloir faire asseoir de nouveau les deux anciens alliés à la même table.
Ce 23 décembre 2018, c’est donc aux yeux de toute la nation que près de 9 000 militants du PDCI-RDA, drapés de pagnes aux couleurs et à l’effigie du parti, ont pris d’assaut la patinoire de l’Hôtel Ivoire Sofitel pour dire « non à la rupture ».
Un rassemblement nécessaire, selon Théophile Ahoua N’Doli, Inspecteur général d’État et fidèle parmi les fidèles de Daniel Kablan Duncan. Les organisateurs ont pris soin d’avertir Alassane Ouattara comme le président du parti, Henri Konan Bédié. « Nous les avons informés parce que c’était normal de le faire, mais ce n’était pas une demande d’autorisation », précise Théophile Ahoua N’Doli aux médias.
Le rassemblement de ce dimanche a été annoncé six jours plus tôt, lors d’une conférence de presse à Abidjan en présence de cinq ministres PDCI, encore au gouvernement : François Amichia, Alain Richard Donwahi, Raymonde Goudou Coffie, Jean-Claude Kouassi et Pascal Abinan Kouakou.
Depuis qu’il a fait savoir le 8 août 2018, qu’il se retirait du parti unifié voulu par le président ivoirien, le leader du PDCI-RDA tente de créer une nouvelle plateforme politique qui pourrait aller du FPI de Maurent Gbagbo, aux ex-Forces nouvelles.
« Il n’est pas normal que le PDCI tourne le dos à sa famille politique naturelle pour faire alliance avec d’autres », dénonce Théophile Ahoua N’Doli. Avant d’expliciter : « le PDCI n’a de place qu’avec les Houphouëtistes ». Les fondateurs du PDCI-Renaissance ne craignent-ils pas de subir le même sort que Kouassi Adjoumani, avec son mouvement « Sur les traces d’Houphouët » ? « Nous assumerons si jamais on était exclus à notre tour », répond Ahoua N’Doli.
Pour Henri Konan Bédié, la création du RHDP en tant que parti politique signerait la mort du PDCI-RDA. Daniel Kablan Duncan pense quant à lui le contraire. L’ancien Premier ministre ivoirien est convaincu d’une chose : pas de paix en Côte d’Ivoire sans l’union de tous les Houphouétistes. « Est-ce que nous voulons à nouveau rentrer en enfer après la grave crise de 2010-2011 ? », demande-t-il à l’assistance acquise à sa cause ce dimanche matin.
Selon le vice-président ivoirien, « le pays se questionne face à la recrudescence des violences en lien avec les scrutins électoraux même au niveau local. Pour Daniel Kablan Duncan, « voilà de bien nombreuses années que de tels signaux n’étaient pas apparus dans nos consciences et dans nos préoccupations. (…) Il faut régler sans trop tarder toutes les divergences et tous les conflits existants, et renforcer ainsi la cohésion des filles et fils d’Houphouët-Boigny».
Nicole Ricci Minyem
La pétition en ligne pour soutenir un recours en justice contre l'État français, pour inaction climatique, lancée par quatre ONG, a recueillie plus de 1,6 million de signatures
Le texte, disponible sur le site laffairedusiecle.net, frôlait les 1,62 million de soutiens et vise les 2 millions. Ces signatures ont été recueillies en cinq jours, l’initiative de Greenpeace, Oxfam, la Fondation pour la nature et, l’Homme et enfin l’association « Notre affaire à Tous » , ayant été rendue publique le 24 Décembre. En 2016, la pétition en ligne contre le projet de loi El Khomri sur la réforme du droit du travail avait dépassé le cap d’un million de signatures en deux semaines.
« Aucun d’entre nous ne s’attendait à un tel succès et aussi rapidement », a reconnu Cécile Duflot, directrice d’Oxfam France… « Cette mobilisation montre que les questions liées au réchauffement climatique et à la biodiversité sont au centre des préoccupations des citoyens », se félicite Audrey Pulvar, présidente de la FNH.
Les ONG ont adressé lundi, une requête préalable au gouvernement, qui a deux mois pour répondre. Elles prévoient dans un second temps, en mars probablement, d’introduire un recours juridique devant le tribunal administratif de Paris, une première à l’échelle française. « Les citoyens ont envie de passer à l’action, cela nous renforce dans l’espoir que le gouvernement ne reste pas sans réponse », indique Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.
Le gouvernement de Emmanuel Macron qui est confronté à une crise d’un tout autre ordre, en plus des problèmes que posent les gilets jaunes, va, ainsi que v=quelques autre Etats ayant pris part au sommet de la COP 24, répondre devant des accusations (dérèglements climatiques, insuffisance des mesures prises pour ne plus polluer l’air… portées contre eux, devant les tribunaux.
En France, l’annonce des associations est tombée au lendemain d’une conférence climat de L’Organisation des Nations Unies (COP24) qui a déçu par l’incapacité des pays à renforcer leur action. Les plaignants soulignent que la France, dont les émissions de GES sont reparties à la hausse en 2015, ne respecte notamment pas ses objectifs de court terme.
Aux Pays-Bas, un tribunal, saisi par l’ONG Urgenda au nom de 900 citoyens, a ordonné en 2015 à l’État de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 25 % d’ici à 2020. Le jugement a été confirmé en octobre.
« On demande réparation de nos préjudices et que l’État agisse tout de suite, à tous niveaux », dit Laura Monnier, chargée de campagne pour Greenpeace. En novembre, le maire écologiste de Grande-Synthe (Nord) avait engagé un recours gracieux auprès de l’État pour « inaction en matière climatique », relevant notamment la vulnérabilité de sa commune, bâtie sur un territoire de polder. Là encore, le gouvernement a deux mois pour réagir.
« L’idée est de le contraindre à agir », dit Cécile Dufflot : « l’urgence et l’inaction l’exigent. » Face aux dérèglements climatiques, les recours en justice se multiplient dans le monde, des Pays-Bas aux Etats-Unis, contre des mesures insuffisantes pour garder le réchauffement sous contrôle.
En France, le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative, avait déjà enjoint en 2017 au gouvernement d’agir contre la pollution de l’air, après une plainte des Amis de la Terre. Depuis, l’État a présenté des feuilles de route sur l’air, jugées insuffisantes par les ONG, qui ont déposé une demande d’astreinte de 100.000 euros par jour de retard.
Nicole Ricci Minyem
L'un d'entre eux était suspecté d'avoir jeté des boulons sur les forces de l'ordre
Deux hommes, interpellés samedi après des jets de projectiles sur les forces de l’ordre en marge de la manifestation des gilets jaunes à Nancy, ont été condamnés ce 24 Décembre, à un an de prison ferme, a-t-on appris auprès du parquet.
Présentés en comparution immédiate, les deux hommes, âgés de 27 et 21 ans, étaient jugés pour « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « participation à une manifestation en étant porteur d’une arme », a précisé Pierre Kahn, procureur-adjoint.
Ils ont tous les deux été condamnés à un an d’emprisonnement avec mandat de dépôt. Selon le quotidien local l’Est Républicain, l’homme de 27 ans a été vu par un policier en train de jeter de gros boulons d’acier sur les forces de l’ordre lors de la manifestation. Tandis que le plus jeune a été aperçu en train de jeter des billes d’acier sur la police à l’aide d’un lance-pierre.
À Nancy, plus d’un millier de gilets jaunes s’étaient donné rendez-vous samedi pour l'acte VI de la mobilisation. Vers 17h, des échauffourées se sont produites en centre-ville. Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser une minorité de manifestants violents qui leur lançaient notamment des projectiles, selon la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Neuf interpellations ont eu lieu et deux policiers ont été légèrement blessés en marge du rassemblement, selon cette même source.
Ce mouvement de protestation, encore non structuré, trouve son origine dans la mobilisation des réseaux sociaux et, les manifestants ont pour principale motivation le rejet de l’augmentation de la taxe sur les produits énergétiques. Or, elle s’est rapidement élargie vers d’autres revendications fiscales, sociales et, peu à peu politique. Les violences qui se sont étendues dans toute la France, ont jusqu’à ce jour, provoqué d’importants dégâts matériels et, donné lieu à de nombreuses arrestations. Le vandalisme a de plus en plus, pris le dessus sur toute autre considération. Durant les semaines qui se sont écoulées, l’on a pu voir des commerçants fermés boutique ou encore, prendre des précautions pour que leurs boutiques ne subissent pas la foudre des contestataires. Pendant les rassemblements, des centaines de personnes sont blessées et, l’on compte aussi des morts.
Les multiples arrestations qu’on a évoquées plus haut, ne semblent pas émousser l’engagement des gilets jaunes, qui, ont fait un léger break à cause de la célébration de la fête de la nativité. Les dispositions sociales prises par le gouvernement de Emmanuel Macron, n’ont également pas eu l’effet escompté, au contraire, certains manifestants prennent cela pour du mépris, des insultes à leurs endroit.
Malheureusement, au fil des semaines, ce qui avait commencé comme la revendication d’une politique sociale améliorée afin que toutes les couches de la société ne soient pas étranglées par des mesures gouvernementales et politiciennes, a vite tourné au cauchemar. Et, les français, subissent aujourd’hui, les affres de ce mouvement d’humeur.
Nicole Ricci Minyem
La Première Dame a clôturé, ce 24 décembre 2018, par la Fondation Chantal BIYA, le tour de ses structures sociales et humanitaires dans le cadre des cérémonies de l’arbre de Noël.
Dans une ambiance chaleureuse, l’épouse du Chef de l’Etat, les mains pleines de cadeaux, a apporté le réconfort, la joie et le sourire aux petits enfants malades de sa Fondation. Outre les enfants malades, la Première Dame a aussi rencontré les enfants vulnérables cibles qu’elle encadre depuis des années, en partenariat avec certaines administrations publiques telles que le ministère de l’Education de base, le ministère des Affaires sociales ou le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique.
Au total, selon le service de la communication de la présidence de la République, ils sont près de 3000 enfants à avoir reçu à la veille de la Nativité, des cadeaux de la Première Dame. De quoi mettre du baume au cœur de ces petits en général et donner l’espoir en particulier à ceux qui passeront la fête à l’hôpital.
Infatigable, Madame Chantal BIYA a effectué le tour de la Fondation, encourageant ici et là le personnel soignant, s’assurant de la qualité du service ou de la prise en charge des cas préoccupants rencontrés dans certaines salles d’hospitalisation, serrant de nombreuses mains tendues à son passage, se prêtant volontiers à des interminables séances photos.
C’était aussi un grand moment de communion entre la Première Dame et les populations sorties nombreuses pour assister, comme d’habitude, à cette fête annuelle de la charité. Dans sa spontanéité habituelle, très appréciée par ses compatriotes, la Première Dame n’a pas hésité à se livrer aux bains de foule à la grande satisfaction des populations qui en redemandaient.
La cérémonie à la Fondation Chantal BIYA s’est déroulée dans un contexte particulier cette année, marqué par la célébration du dixième anniversaire de la désignation de Madame Chantal BIYA, Première Dame du Cameroun, comme Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO.
En effet, la Première dame du Cameroun, Chantal Biya a été nommée Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO pour l’éducation et l’inclusion sociale en novembre 2008, en reconnaissance de son engagement en faveur des femmes, des personnes vulnérables et des minorités.
Elle est engagée dans la lutte contre l'exclusion sociale, notamment par l'éducation et la prévention du SIDA/VIH. Elle est à l’origine de la création en 1994 de la Fondation Chantal Biya aidant dans la prévention et le soulagement des souffrances au Cameroun.
En 2002, elle est à l’origine de la création de l’association panafricaine Synergies africaines contre le sida et les souffrances. En février 2006, elle reçoit la Médaille d’Argent Marie Curie de l’UNESCO pour son engagement et son dévouement dans la lutte contre le SIDA/VIH.
Les Ambassadeurs honoraires et de bonne volonté possèdent un talent internationalement connu dans les domaines de l’art, des sciences, de la littérature, du divertissement, des sports ainsi que dans d'autres domaines de la vie publique. Il s’agit de personnalités intègres, faisant part d'une volonté d'aider à sensibiliser l’opinion publique aux principes et objectifs de l'UNESCO et qui manifestent leur engagement et leur capacité à atteindre des publics significatifs et les décideurs politiques.
Otric N.
La firme camerounaise Tradex aménage sa filiale en Guinée Equatoriale. Elle occupera une place dans le marché de la distribution des produits pétroliers à côté du français Total qui détient le quasi-monopole dans ce domaine en Guinée Equatoriale.
Tradex a officiellement obtenu son laisser-passer dans le pays de Theodore Obiang Nguema le 17 décembre 2018. Pour l’occasion, «l’autorisation de construire des stations- services et de commercialiser des produits pétroliers en Guinée Equatoriale», a indiqué Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre guinéen du pétrole, dont les propos sont relayés par Le Quotidien de l’Economie.
Avec son implantation en Guinée Equatoriale, Tradex signe un contrat avec Luba Oil terminal Equtorial Guinea (LOTEG). Avec ce partenariat, «Tradex entrepose ses produits dans les installations de la LOTEG dans l’enceinte de Luba Free Port et assure de manière exclusive, l’approvisionnement des bâtiments se ravitaillant en produits pétroliers à Luba Free Port». A partir de sa filiale équato- guinéenne, Tradex ambitionne, dans un futur proche, d’assurer «l’approvisionnement en hydrocarbures de soutes, de chalutiers de pêche et autres navires se déployant dans le Golfe de Guinée», annonce l’entreprise.
«Le groupe Tradex souhaite prendre une part active à l’impressionnante œuvre de déploiement de la Guinée Equatoriale. La société s’inscrit dans l’esprit d’un partenariat Sud-Sud, exalté par le président de la République de Guinée Equatoriale, et espère à très court terme conclure des partenariats avec des acteurs locaux, afin de dérouler l’intégralité de son expertise, son expertise, ses produits et ses services au profit des industriels et des ménages en Guinée Equatoriale» , a indiqué Perrial Jean Nyodog, directeur général de Tradex.
Perrial Nyodog, a par ailleurs indiqué qu’avec l’implémentation de la filiale camerounaise en Guinée Equatoriale, 400 emplois seront créés au profit des populations Equato- Guinéennes. La Guinée équatoriale compte désormais trois entreprises chargées de la distribution et de la vente des produits pétroliers : Tradex, Total présent depuis 1984 et la compagnie nationale GEPetrol, créée en 2002. Cette dernière ne possède pas de raffinerie et ses stations sont souvent à court de carburant.
Fondée par la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) et des investisseurs privés, TRADEX est une entreprise spécialisée dans la commercialisation de produits pétroliers depuis 1999. Dans son ambition panafricain, d’être le leader dans la distribution et vente des produits pétroliers dans la sous-région Afrique Centrale, la société pétrolière Tradex, après le Cameroun, la République centrafricaine et le Tchad, a officiellement lancé ses activités en Guinée-équatoriale le 3 novembre 2015. La société camerounaise compte déjà 78 stations- services dans lesquelles, elle commercialise ses marques Tradex gaz et Tradex lubrifiants.
Pays d'Afrique centrale d'un peu plus d'un million d'habitants, la Guinée équatoriale est devenue productrice de pétrole il y a un peu plus de 20 ans et a rejoint l'OPEP en 2017. Les hydrocarbures représentent 99% des exportations du pays, qui continue de pâtir de la baisse mondiale des cours du baril en 2014.
Entre 2016 et 2017, le Produit intérieur brut (PIB) de Malabo s'est contracté avec des «perspectives défavorables pour 2018, mais ce choc devrait se stabiliser à partir de 2019», selon la Banque africaine de développement (BAD).
Otric N.
Alexandre Song, footballeur international camerounais devient Supporter Haut Profil du HCR au Cameroun.
La présentation officielle de l’ancien Lion Indomptable aura lieu le 27 décembre 2018 à Yaoundé, sous la présidence du Représentant du HCR au Cameroun, Monsieur Kouassi Lazare Etien. Le titre de Supporter à Haut Profil est décerné par le HCR aux personnalités importantes issues du monde des arts, de la culture et du sport ayant manifesté un intérêt poussé et soutenu pour les activités du HRC et qui souhaiteraient s'engager d'avantage pour apporter leurs contribution dans la défense de notre mandat.
Le Cameroun accueille aujourd'hui environ 384.570 réfugiés et demandeurs d'asile, dont 252.344 réfugiés centrafricain vivant dans les trois régions de l'Est, de l'Adamaoua et du Nord; Un peu plus de 99.851 réfugiés nigerians dans la région de l'Extrême-Nord et quelques 32.375 réfugiés urbains et demandeurs d'asile vivant principalement dans les villes de Douala et Yaoundé.
Il faut noter que le HCR s'occupe également de plus de 681.347 personnes déplacées nternes dont environ 437.000 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et 244.347 dans la région de l'Extrême-Nord.
Alexandre Dimitri Song Bilong, né le 9 septembre 1987 à Douala, est un footballeur international camerounais qui évolue au poste de milieu de terrain. Il est le neveu de l'ancien footballeur international camerounais Rigobert Song et est également de nationalité française.
Il commence à être convoqué avec la sélection camerounaise en 2005 alors qu'il n'a que 18 ans, mais doit attendre 2008 pour porter le maillot des Lions Indomptables pour la première fois. Cette année-là, Otto Pfister le sélectionne pour la Coupe d'Afrique des nations qui se déroule au Ghana. Le 22 janvier, il honore sa première sélection lors du premier match du Cameroun face à l'Égypte (défaite 4-2).
Alors que le Cameroun arrive en finale, Song sort dès le début d'une partie finalement remportée par la même sélection égyptienne. Song réalise de bonnes performances et fait partie de l'équipe type de la compétition.
Deux ans plus tard, il participe une nouvelle fois à la Coupe d'Afrique des nations durant laquelle le Cameroun est éliminé en quarts de finale par l'Égypte (3-1 après prolongations), futur vainqueur de la compétition. Les performances de Song sont une nouvelle fois reconnues malgré la courte campagne des Lions Indomptables durant ce tournoi. En effet, le milieu de terrain fait partie de l'équipe type de la Coupe d'Afrique des nations pour la seconde fois consécutive.
En juin 2014, alors que son oncle Rigobert Song est le seul joueur avec Zinédine Zidane à avoir reçu deux cartons rouges en coupe du monde, Alexandre Song est expulsé en coupe du monde lors de Cameroun - Croatie. Il prend un carton rouge direct après avoir donné un coup de coude volontaire et dans le dos de l'attaquant croate Mandzukic alors que le Cameroun était mené 1-0. A 11 contre 10, la Croatie inscrira 3 autres buts en deuxième mi-temps. Non retenu par Volker Finke pour la Coupe d'Afrique des nations 2015, il met un terme à sa carrière internationale le 6 janvier.
Otric N.
Le diplomate et ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye a été nommé représentant du secrétaire général de l'ONU en Centrafrique en remplacement du Gabonais Parfait Onanga-Anyanga, dont le mandat s'achevait à la fin de l'année, a indiqué lundi le gouvernement sénégalais.
Selon l'ONG de défense des droits de l'homme, citant plusieurs témoins sur place, les soldats mauritaniens de la Minusca présents n'ont pas répondu à l'attaque du groupe armé, mais se sont au contraire retirés (...) laissant des milliers de civils sans protection.
Agé de 58 ans, le nouvel émissaire de l'ONU a été ministre des Affaires étrangères du président Macky Sall d'octobre 2012 à septembre 2017, servant sous trois Premiers ministres. Il avait auparavant été ambassadeur, notamment à Paris.
Le Conseil de sécurité a renouvelé le 13 décembre jusqu'à fin 2019 la mission de paix de l'ONU en Centrafrique, au terme de difficiles et longues négociations entre la France, les Etats-Unis et la Russie qui exerce une influence croissante dans cette ancienne colonie française.
Dans le contexte sécuritaire actuel, le Conseil de sécurité maintient le nombre de casques bleus autorisés à se déployer en République centrafricaine (RCA) et permet à la MINUSCA de continuer à agir de façon active et robuste pour protéger les populations civiles contre la menace des groupes armés. La résolution prévoit le maintien dans le pays d'une force de Casques bleus pouvant comprendre jusqu'à 11.650 militaires et 2.080 policiers.
Cette résolution renforce le rôle de soutien de la MINUSCA au processus politique dans le cadre de l'Initiative africaine pour la paix et la réconciliation en RCA. La communauté internationale apporte donc un appui renforcé à cette initiative, portée par l'Union africaine, qui est le seul processus de dialogue direct et inclusif entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés, duquel peut émerger un accord de paix global.
Le Conseil de sécurité autorise également la MINUSCA à apporter un soutien supplémentaire, notamment logistique, aux forces armées centrafricaines, pour leur permettre de se redéployer progressivement sur le territoire centrafricain afin d'assurer la sécurité des populations locales.
Depuis 2012, une majeure partie de la Centrafrique connaît des violences intercommunautaires. Ce pays pauvre de 4,5 millions d'habitants vit sous la coupe de groupes armés se disputant ses richesses minières.
Otric N.
Pour l’ONG internationale Action contre le faim, le défi de la couverture santé universelle peut être relevé, à condition que les pouvoirs publics, tout comme les populations bénéficiaires y mettent de la volonté.
C’est la raison d’être d’une réflexion organisée à Maroua le 12 décembre 2018 dans la salle des conférences de la CNPS et qui visait le renforcement de la résilience des populations vulnérables à l’insécurité nutritionnelle tout en contribuant à la cohésion sociale.
C’est une réunion à laquelle ont pris part, outre les maires des neuf communes de l’Extrême-Nord visées par Action contre la faim, les délégués départementaux des Affaires sociales, les médecins-chefs des districts de santé ciblés et des organisations de la vie civile.
Cette rencontre d’un jour était présidée par Herman Bertrand Assiga Ebana, le secrétaire général des services régionaux de l’Extrême-Nord. Il a été arrêté que dans les communes ciblées, à savoir Kousseri, Mozogo, Mokolo, Gazawa, Ndoukoula, Hina, Tokombéré, Koza et Soulédé-Roua, des stratégies soient mises sur pied afin, non seulement de renforcer le tissu économique des populations vulnérables, mais aussi et surtout de leur assurer les soins de santé à moindre coût afin qu’elles puissent en bénéficier.
Pour cela, et dans le cadre du programme RESILIANT financé par le Fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique, Action contre la faim entend contribuer à la réalisation de ce rêve; ceci avec l’appui de ses partenaires, notamment la Croix-rouge française et Ppositive génération, rapporte le quotidien national.
Entre autres suggestions qui ont été faites, les participants ont proposé que les populations ciblées puissent acquérir à un prix modique, la carte sanitaire qui va donner accès à ces soins ; Les communes elles aussi, sont appelées à dégager une bonne part de leurs budgets au bénéfice de la couverture de la santé universelle.
Dans son rapport sur les dépenses publiques au Cameroun, publié en juin 2018, la Banque mondiale encourage la nouvelle politique du pays en matière de couverture santé universelle. «C’est une grande opportunité pour introduire plus d’efficacité dans l’équité des dépenses sociales», note la Banque mondiale. Cependant, elle préconise que cette nouvelle politique soit menée en s’inspirant de bonnes pratiques internationales.
Ainsi, dans l’optique de rendre plus équitables les dépenses sociales, le gouvernement camerounais est invité à rééquilibrer la distribution des ressources des hôpitaux tertiaires vers les formations sanitaires de soins primaires. Par ailleurs, la Banque mondiale appelle à réformer le système actuel d’achat de produits pharmaceutiques et médicaux.
Pour mémoire, le gouvernement camerounais compte mettre en place cette année 2018, un système de couverture santé universelle qui coûterait 1 300 milliards FCFA à l’Etat. Cela permettra d’avoir un paquet de base de soins et services, composé de 185 interventions et de 101 sous-interventions.
Pour le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, la mise en œuvre de la Couverture santé universelle doit se faire de manière progressive via une phase de préparation de 2 ans. Cela permettra de répondre efficacement aux exigences.
«Nous avons réfléchi à un paquet de 185 services et soins avec 110 sous-interventions. C’est ce paquet de base qui sera implémenté au départ. Mais dans ces paquets de base, nous trouvons tous les soins qui sont donnés dans un centre de santé intégré. Et dans un centre médical d’arrondissement. Nous trouvons aussi des soins complémentaires qui sont donnés dans un hôpital de district», indiquait-il en novembre 2018.
«Quasiment 70% de nos problèmes sont réglés dans cette couverture santé universelle. Les populations vulnérables sont prioritaires parce que tous leurs problèmes sont pris en charge intégralement», ajoutait-il. Le montant de 1 300 milliards FCFA servirait dans les divers domaines de la médecine interne, la chirurgie, la gynécologie obstétrique, la pédiatrie, la stomatologie, la vaccination, etc.
Otric N.