Le Syndicat national des personnels médico-sanitaires (SYNPEMS) et le Syndicat national des personnels des établissements et entreprises du secteur de la santé du Cameroun (CAP Santé) annoncent, dans un communiqué conjoint publié mercredi, qu’ils seront en grève lundi prochain.
«Il règne de nouveau, dans les formations sanitaires publiques, un sentiment de désarroi, de tristesse, d'abandon, de laisser-faire, de frustration susceptible d'altérer la qualité des soins, l'épanouissement des personnels et plonger les personnels vers les mauvaises pratiques tant décriées dans les hôpitaux camerounais», fustige le communiqué cosigné par Sylvain Nga Onana, président de CAP Santé, et Balla Balla, président du SYMPEMS.
Si le gouvernement n’apporte pas des «réponses claires et idoines» à leurs préoccupations, les deux syndicats promettent «un arrêt total du travail jusqu’à ce que des réponses idoines soient apportées à nos revendications».
La colère des syndicats de la santé s’explique par la non-application par les pouvoirs publics des mesures prises depuis plusieurs années devant améliorer les conditions des travailleurs.
Il s’agit, entre autres, des primes accordées aux personnels médicaux et paramédicaux de l'État relevant du code du travail, des modalités d'attribution des quotes-parts sur l'ensemble des prestations à titre onéreux aux personnels médicaux et paramédicaux exerçant dans les formations sanitaires publiques, de l'harmonisation de l'âge de départ à la retraite, du paiement de l'indemnité de non logement au personnel de la première à la sixième catégorie, de la mise en retraite systématique des personnels atteints par la limite d'âge.
Les syndicats revendiquent également une revalorisation salariale des médecins du sous-secteur public et le versement direct des subventions de l'État aux médecins du sous-secteur privé sous forme de primes mensuelles.Le contexte économique actuel ne permet pas aux médecins de vivre de façon décente, plaide le syndicat. Ce qui encourage la corruption, l’envie d’aller ailleurs.
«Quand on travaille dans un secteur aussi sensible que la santé, il est important que l’état d’esprit et le moral soient parfaits. Sinon, c’est la porte ouverte aux dérives. Un personnel bien rémunéré est un personnel prêt à tous les sacrifices pour sauver des vies.
Les médecins au Cameroun touchent entre 105 000 FCFA et 234 000 FCFA. Ils ont du mal à atteindre 400.000 FCFA de salaire en 25-30 ans de carrière. Nous voulons respecter notre serment, nous sommes fatigués d’être des “jongleurs”. Nous voulons faire notre travail et rien que notre travail», indique le Dr Patrick Ndoudoumou.
L’urgence d’une suspension pure et simple des affectations des médecins sans salaire ainsi que la mise en place d’une procédure de traitement accélérée des dossiers d’intégration figure aussi au cœur des revendications du syndicat. C’est cette défaillance qui est à l’origine du monnayage des services.
Entre autres raisons évoquées, le médecin doit se loger, se nourrir, s’occuper de sa famille et payer le transport pour venir suivre un dossier à très longue procédure à Yaoundé. Pour cela, il est difficile de parler de vocation ou de serment dans un contexte de survie voire de jungle Pénurie de ressources humaines.
Certaines de ses revendications étaient déjà à l’origine de la grève observée par les personnels de santé des hôpitaux publics, au début de l’année 2017. Les autorités avaient pris l’engagement d’y apporter des solutions, ce qui n’aurait pas été fait depuis deux ans, d’où leur décision d’initier un nouveau mouvement de contestation.
Otric N.
Le chef de l’Etat camerounais Paul Biya a demandé collégialité, solidarité et ardeur au travail à l’équipe du Premier ministre Joseph Dion Ngute.
Près d’une heure de réunion ce 16 janvier au palais présidentiel. C’est le temps qu’a mis le premier conseil des ministres du nouveau septennat du président Paul Biya. Prévu pour 11h, la rencontre s’est tenue après le réaménagement ministériel du 4 janvier 2019.
Au sortir de ce conseil des ministres, le nouveau Premier ministre Joseph Dion Ngute a déclaré que le président de la République a donné une feuille de route à son gouvernement. «Il a demandé la collégialité. Il a demandé la solidarité et l’ardeur au travail», a révélé le chef du gouvernement. «Il nous a dit qu’il nous fait confiance pour exécuter cette feuille de route. C’est ce que je retiens et c’est ce que je vais appliquer».
Le dernier conseil des ministres remonte au 15 mars 2018. Paul Biya avait alors réuni son gouvernement après le réaménagement du 02 mars de cette année-là.
Rappelons que Paul Biya, récemment déclaré vainqueur de l'élection présidentielle, a nommé un nouveau gouvernement et des hauts responsables de son administration vendredi 4 janvier 2019 en fin de journée. Philémon Yang qui jusque-là était Premier Ministre cède son fauteuil à Joseph Dion Ngute.
Ce dernier a longtemps été ministre délégué aux affaires étrangères, en charge des relations avec le Commonwealth. A ce niveau, les grands équilibres ont été maintenus, car une personnalité originaire des régions anglophone en proie à des revendications identitaires est à la tête du gouvernement.
Après le premier ministre, le président Biya a effectué quelques réaménagements dans l'équipe gouvernementale avec des choix qui sont diversement appréciés au sein de l'opinion publique camerounaise. Amadou Ali, l'un des vétérans du gouvernement a cédé son fauteuil de ministre chargé des relations avec les assemblées, à un jeune dénommé Wakata Bolvine.
Un autre jeune qui fait son entrée c'est Manaouda Malachie qui prend le portefeuille de la Santé Publique. Les portefeuilles clés comme ceux de la défense, des finances, l'économie et l'enseignement supérieur n'ont pas changé. Aussi, certaines nominations prennent des allures de récompense.
C’est le cas notamment de Jean de Dieu Momo, ancien opposant, et qui s’est rallié de manière assez spectaculaire à la cause du président réélu. C’est aussi le cas de Njoya Zakariaou, qui a affiché une certaine fermeté dans la gestion de l’ordre public, au cours de la phase préélectorale dans la capitale économique du pays Douala.
La liste complète des nominations
Premier Ministre : Joseph Dion Ngute (En remplacement de Philémon Yang)
Ministre d'Etat, Ministre de l'Enseignement Supérieur : Jacques Fame Ndongo (En poste)
Ministre Délégué à la Présidence en charge des Marchés Publics : Talba Malla (DG de la SONARA, en remplacement d'Abba Sadou)
Ministre Délégué à La Présidence chargé des Relations avec les Assemblées : Wakata Bolvine (en remplacement d'Amadou Ali)
Ministre de l'Agriculture et du Développement Rural : Mbairobe Gabriel (en remplacement de Eyebe Ayissi, muté)
Ministre des Arts et de la Culture : Pierre Ismael Bidoung Kpatt (ancien Ministre des sports)
Ministre des Sports et de l'Education Physique : Narcisse Mouelle Kombi, (ancien Ministre des Arts et de la Culture)
Ministre de la Communication : Réné Sadi (en remplacement d’Issa Tchiroma Muté)
Ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnel : Issa Tchiroma (en remplacement de Zacharie Perevet)
Ministre des Domaines du Cadastre et des Affaires Foncières : Henri Eyebe Ayissi, (précédemment Ministre de l'Agriculture)
Ministre de l'Education de Base : Laurent Serges Etoundi Ngoa, (précédemment ministre des PME et de l'Artisanat)
Ministre du Développement Urbain et de l'Habitat : Madame Courtes née Célestine Ketcha
Ministre des Mines de l'Industrie et du Développement Technologique : Dodo Ndocke Gabriel
Ministre des PME de l'Economie Sociale et de l'Artisanat : Bassilekin III Achille
Ministre de la Santé Publique : Manaouda Malachie
Ministre délégué auprès du ministre de la Justice garde des Sceaux : Jean de Dieu Momo
Ministre Délégué aux Transport : Njoya Zakariaou
Ministres chargés de Missions à la Présidence de la République : Benoît Ndong Soumet, Ghoghomu Paul Mingo
Secrétaire d'Etat à l'Education de Base : Kilo Vivia Asheri
Les ministres sortants
Jean Claude Mbwentchou, ex-ministre du développement urbain et de l’habitat.
André Mama Fouda ex-ministre de la santé publique
Abba Sadou ex-ministre des marchés publics
Ernest Gbwaboubou ex-ministre des mines
Jacqueline Koung à Bessike ex-ministre des domaines, du cadastre et des affaires foncières.
Mefiro Oumarou, ex-ministre délégué auprès du ministre des Transports.
Jean Pierre Fogui ex-ministre délégué auprès du ministre en charge de la Justice.
Rappelons enfin, que Paul Biya a choisi de conserver son Secrétaire Général de la présidence, Ferdinand Ngo’o Ngo’o, en faisant de lui un ministre d’Etat. Paul Elung Che et Mohamadou Moustapha ont été désignés comme des ministres délégués de la présidence.
Otric N.
L'armée camerounaise a neutralisé sept assaillants au cours d'une «opération de reconnaissance offensive» samedi dernier à Alabukam, près de Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest, selon des sources proches des forces de défense citées par l’AFP.
L'opération a permis la destruction d'un camp de combattants sécessionnistes et la récupération d'armes légères, de munitions, d'uniformes militaires et de moyens de transport comme des motocyclettes, ont indiqué les mêmes sources. Cette offensive survient après des appels au cessez-le-feu lancés par le président Paul Biya en novembre et décembre derniers.
Début décembre, Yaoundé a mis en place un programme de désarmement dans toutes ses zones en conflit avec un comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) pour les combattants.
Le CNDDR a pour missions d’accueillir et de désarmer les ex-combattants, de collecter, de répertorier et de stocker les armes et munitions remises volontairement par les ex-combattants, de prendre toutes les dispositions appropriées pour la destruction desdites armes, munitions et explosifs, en liaison avec les administrations compétentes.
S’agissant de la démobilisation, le Comité devra mettre en place des sites de cantonnement d’ex-combattants et en assurer la gestion, assurer l’encadrement des ex-combattants, leur apporter une assistance multidimensionnelle dans le cadre de leur préparation à un retour à la vie civile.
Au plan de la réintégration, il s’agira de prendre les dispositions nécessaires à la déradicalisation des ex-combattants, de mener des actions de sensibilisation et d’apporter une assistance multidimensionnelle aux communautés d’origine aux fins de faciliter la réintégration des démobilisés, d’aider à leur réinsertion dans la vie civile, notamment par l’organisation, la formation, la mise à disposition d’outils ou moyens de production et l’assistance à la création d’activités génératrices de revenus.
Les leaders officiels des organisations sécessionnistes, arrêtés début 2018 au Nigeria et dont le procès à Yaoundé a été renvoyé au 7 février, n'ont pas répondu à cette offre. «Si l'appel à déposer les armes que j'ai lancé aux entrepreneurs de guerre reste sans réponse, les forces de défense et de sécurité recevront instruction de les neutraliser», avait déclaré M. Biya en présentant ses vœux le 31 décembre 2018.
Les séparatistes anglophones militent pour la création d'un Etat indépendant dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, théâtre d'un conflit armé depuis fin 2017. Des affrontements entre l'armée et ces séparatistes armés, regroupés en groupes épars dans la forêt équatoriale, s'y produisent depuis quasiment chaque jour. Dans ce conflit, se sont en outre invités bandits et pillards qui rackettent les populations et les entreprises.
L'armée camerounaise elle-même a été accusée de violations des droits humains en zone anglophone par des organisations internationales. Plus de 200 membres des forces de défense et sécurité camerounaises ont perdu la vie dans ce conflit, ainsi que plus de 500 civils, selon le centre d'analyse International Crisis Group (ICG).
Dans un rapport publié le 1er janvier 2019, l’Organisation Non-Gouvernementale (ONG) International Crisis Group (ICG) classe le Cameroun parmi les dix pays en conflits à surveiller cette année.
L’Organisation relève que la situation sécuritaire s’est considérablement dégradée dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest durant l’année écoulée. Elle estime aussi que «ni le gouvernement, ni les groupes séparatistes n’ont l’intention de dialoguer aujourd’hui, une étape pourtant indispensable selon lui pour que la situation s’améliore dans les deux régions en crise».
Otric N.
Le conseil d’administration de la Banque nationale des petites et moyennes entreprises (BC-PME) a annoncé, lundi par voie de communiqué, l’augmentation du capital de cet établissement de 10 à 20 milliards FCFA. Cette opération se fera à travers l’émission d’un million d’actions nouvelles de 10.000 FCFA chacune, par apports en numéraires de l’État, actionnaire unique, dont 5 milliards FCFA libérés.
La situation de la BC-PME préoccupe jusqu’au Fonds monétaire international (FMI), qui dans un rapport rendu public en mi-janvier 2018 a requis du gouvernement camerounais la réorientation du plan d’affaires de cette structure en mal de ressources financières.
«Le plan d’affaires de la Banque des PME sera remis à jour. En particulier, nous étudierons la possibilité de favoriser l’octroi de garanties ou de lignes de financement à des banques commerciales plutôt que l’octroi de prêts directs», indique le FMI dans son rapport publié sur le Cameroun en janvier 2018.
L’institution de Bretton Woods explique que l’accès élargi aux services financiers, particulièrement pour les PME, reste évasif. Afin de remédier à ce problème et d’en limiter les risques, les services du FMI ont vivement encouragé les autorités camerounaises à fournir un calendrier pour leur stratégie visant à mettre à jour le plan d’affaires de la Banque des PME garantissant ainsi, sa viabilité. Les autorités du FMI s'engagent à appuyer également le renforcement de l’évaluation des risques de crédit en poursuivant la mise en place et en élargissant la portée, d’une base de données d’informations financières.
Face aux difficultés croissantes, l’État avait décidé de sa recapitalisation à travers un nouveau modèle économique s’appuyant sur le financement indirect et le cofinancement auprès d’autres établissements commerciaux, avec un abandon progressif du financement direct des PME au guichet.
C’est le 20 juillet 2015 que la Direction Générale de la Banque Camerounaise des Pme a ouvert ses portes à la communauté des opérateurs économiques. Deux semaines plus tard, le 3 août, l’agence de Douala, dont l’importance de par sa position stratégique n’est plus à démontrer, lançait ses activités. Elle est ainsi entrée dans la phase de commercialisation de ses produits avec l’ouverture de ces guichets qui accueillent le gros des clients.
Le 20 juillet dernier, le lancement des opérations est venu consacrer la volonté des pouvoirs publics de doter le système d’un levier de financement supplémentaire qui viendra en appui aux nombreuses initiatives de mobilisation des fonds engagées par les entreprises camerounaises.
Annoncée en 2011, la Banque Camerounaise des Petites et Moyennes Entreprises a bénéficié de l’assistance technique de la Société Commerciale de Banque (SCB), du groupe marocain Attijariwafa Bank, pour sa mise en place.
Le système d’information a été acquis en décembre dernier et, le même mois, la BCPME a pu obtenir son code banque auprès de la Commission bancaire des Etats de l’Afrique centrale (Cobac). La formation du personnel, «déjà achevée», selon la Directrice Générale, Mme Mandeng, a été menée au mois de juin 2015. «L’effectif est suffisant pour le démarrage. A ce jour, le staff de la BCPME SA est composé d’une soixantaine de cadres et agents, tous Camerounais», explique le Directeur Général.
La Banque Camerounaise des PME est le résultat d’une promesse faite par le Président de la République dans la région du Sud en janvier 2011, lors de la tenue du comice agropastoral d’Ebolowa. Elle a été initiée pour le financement des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat. La BCPME SA peut également fournir des services bancaires, économiques ou financiers pour son compte personnel au Cameroun ou dans d’autres pays.
Mme Mandeng a été nommée à la tête de cette institution bancaire le 06 juin 2014, en même temps que Théodore Nkodo Foumena et Amadou Haman, respectivement Président du Conseil d’Administration et Directeur Général-Adjoint de la Banque. La banque qui a lancé ses activités le 20 décembre 2014 est placée sous la double tutelle des Ministères des Finances et des Pme.
Otric N.
Samedi dernier, les populations ont organisé une manifestation festive qui a drainé la foule.
La région du Sud à laquelle appartient le Ministre de Finances (Minfi) Louis Paul motaze n’est pas restée indifférente au maintien dans l’équipe gouvernementale de son fils. Le 12 janvier 2019, les populations de l’arrondissement de Meyomessi ont organisé un culte œcuménique d’action de grâces à la place des fêtes. Les militantes, militants, amis et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ont tous répondu présent, sous la conduite de Ferdinand Eyizo’o le président de la section du parti au pouvoir Dja-et-Lobo VIII. Les forces vives, les élites ont aussi répondu à l’appel. Ils ont adressé des prières de remerciement à Dieu et ont salué l’action du Président de la République.
Ferdinand Eyizo’o a indiqué que cette manifestation démontre également que les populations de Meyomessi sont décidées à apporter leur soutien au Chef de l’Etat et qu’elles s’engagent de ce fait à soutenir les œuvres de Paul Biya dirigées vers le développement de la nation toute entière. «Les populations de Meyomessi, les frères et sœurs de Louis Paul Motaze et les autres sections qui nous entourent ont trouvé judicieux de venir dire merci au Président de la République pour cette marque de confiance accordée à notre digne fils. Nous avons donc eu à célébrer une action de grâce au seigneur parce que c’est le seigneur qui donne tout c’est lui qui propulse tout», a-t-il ajouté.
Le Révérend Pasteur Justin Nlate de l’EPC Meyomessi a déclaré, «Dieu a horreur des ingrats et pour dire merci au Président de la République parce qu’il nous maintient dans la paix ce qui est de plus cher au Cameroun. Nous maintenons la paix et c’est pour nous une belle manière de dire merci pour Louis Paul Motaze qu’on a maintenu au gouvernement pour lui dire également merci pour qu’il se mette effectivement au travail».
A titre de rappel, Louis Paul Motaze a été maintenu au poste de Ministre des Finances lors du remaniement ministériel du 4 janvier 2019. Il est arrivé à la tête de ce département ministériel suite au réaménagement du gouvernement du 2 mars 2015. Il était d’abord au Ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire. Il y a été de 2007 à 2011 et de 2015 à 2018. Depuis l’année dernière, le Minfi a lancé une opération de comptage physique du personnel de l’Etat. Elle vise à traquer les fonctionnaires fictifs qui émargent dans le fichier solde de l’Etat. Et il en est que le Cameroun a fait beaucoup d’économies.
Liliane N.
Samedi dernier, les populations ont organisé une manifestation festive qui a drainé la foule.
La région du Sud à laquelle appartient le Ministre de Finances (Minfi) Louis Paul motaze n’est pas restée indifférente au maintien dans l’équipe gouvernementale de son fils. Le 12 janvier 2019, les populations de l’arrondissement de Meyomessi ont organisé un culte œcuménique d’action de grâces à la place des fêtes. Les militantes, militants, amis et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ont tous répondu présent, sous la conduite de Ferdinand Eyizo’o le président de la section du parti au pouvoir Dja-et-Lobo VIII. Les forces vives, les élites ont aussi répondu à l’appel. Ils ont adressé des prières de remerciement à Dieu et ont salué l’action du Président de la République.
Ferdinand Eyizo’o a indiqué que cette manifestation démontre également que les populations de Meyomessi sont décidées à apporter leur soutien au Chef de l’Etat et qu’elles s’engagent de ce fait à soutenir les œuvres de Paul Biya dirigées vers le développement de la nation toute entière. «Les populations de Meyomessi, les frères et sœurs de Louis Paul Motaze et les autres sections qui nous entourent ont trouvé judicieux de venir dire merci au Président de la République pour cette marque de confiance accordée à notre digne fils. Nous avons donc eu à célébrer une action de grâce au seigneur parce que c’est le seigneur qui donne tout c’est lui qui propulse tout», a-t-il ajouté.
Le Révérend Pasteur Justin Nlate de l’EPC Meyomessi a déclaré, «Dieu a horreur des ingrats et pour dire merci au Président de la République parce qu’il nous maintient dans la paix ce qui est de plus cher au Cameroun. Nous maintenons la paix et c’est pour nous une belle manière de dire merci pour Louis Paul Motaze qu’on a maintenu au gouvernement pour lui dire également merci pour qu’il se mette effectivement au travail».
A titre de rappel, Louis Paul Motaze a été maintenu au poste de Ministre des Finances lors du remaniement ministériel du 4 janvier 2019. Il est arrivé à la tête de ce département ministériel suite au réaménagement du gouvernement du 2 mars 2015. Il était d’abord au Ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire. Il y a été de 2007 à 2011 et de 2015 à 2018. Depuis l’année dernière, le Minfi a lancé une opération de comptage physique du personnel de l’Etat. Elle vise à traquer les fonctionnaires fictifs qui émargent dans le fichier solde de l’Etat. Et il en est que le Cameroun a fait beaucoup d’économies.
Liliane N.
Samedi dernier, les populations ont organisé une manifestation festive qui a drainé la foule.
La région du Sud à laquelle appartient le Ministre de Finances (Minfi) Louis Paul motaze n’est pas restée indifférente au maintien dans l’équipe gouvernementale de son fils. Le 12 janvier 2019, les populations de l’arrondissement de Meyomessi ont organisé un culte œcuménique d’action de grâces à la place des fêtes. Les militantes, militants, amis et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ont tous répondu présent, sous la conduite de Ferdinand Eyizo’o le président de la section du parti au pouvoir Dja-et-Lobo VIII. Les forces vives, les élites ont aussi répondu à l’appel. Ils ont adressé des prières de remerciement à Dieu et ont salué l’action du Président de la République.
Ferdinand Eyizo’o a indiqué que cette manifestation démontre également que les populations de Meyomessi sont décidées à apporter leur soutien au Chef de l’Etat et qu’elles s’engagent de ce fait à soutenir les œuvres de Paul Biya dirigées vers le développement de la nation toute entière. «Les populations de Meyomessi, les frères et sœurs de Louis Paul Motaze et les autres sections qui nous entourent ont trouvé judicieux de venir dire merci au Président de la République pour cette marque de confiance accordée à notre digne fils. Nous avons donc eu à célébrer une action de grâce au seigneur parce que c’est le seigneur qui donne tout c’est lui qui propulse tout», a-t-il ajouté.
Le Révérend Pasteur Justin Nlate de l’EPC Meyomessi a déclaré, «Dieu a horreur des ingrats et pour dire merci au Président de la République parce qu’il nous maintient dans la paix ce qui est de plus cher au Cameroun. Nous maintenons la paix et c’est pour nous une belle manière de dire merci pour Louis Paul Motaze qu’on a maintenu au gouvernement pour lui dire également merci pour qu’il se mette effectivement au travail».
A titre de rappel, Louis Paul Motaze a été maintenu au poste de Ministre des Finances lors du remaniement ministériel du 4 janvier 2019. Il est arrivé à la tête de ce département ministériel suite au réaménagement du gouvernement du 2 mars 2015. Il était d’abord au Ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire. Il y a été de 2007 à 2011 et de 2015 à 2018. Depuis l’année dernière, le Minfi a lancé une opération de comptage physique du personnel de l’Etat. Elle vise à traquer les fonctionnaires fictifs qui émargent dans le fichier solde de l’Etat. Et il en est que le Cameroun a fait beaucoup d’économies.
Liliane N.
Le Haut-Commissaire aux réfugiés des Nations unies Filippo Grandi a plaidé ce lundi lors d'une visite en Egypte pour que le continent africain obtienne davantage de ressources pour l'aide aux réfugiés en 2019.
Par ailleurs, M. Grandi a insisté sur l'importance de l'année 2019 en Afrique, qui marque notamment le 50e anniversaire de la convention sur les réfugiés de l'Organisation de l'unité africaine (OUA). «C'est une occasion de rappeler où les déplacements de populations constituent un gros problème», a-t-il dit.
«Cela sera l'occasion d'attirer des ressources en Afrique», a-t-il ajouté en déplorant que «les ressources allouées à l'Afrique soient limitées», rapporte l’AFP. Cette constatation, estime-t-il, s'applique également à l'Egypte qui «bien qu'elle accueille beaucoup de réfugiés n'est pas reconnue comme pays d'accueil de réfugiés». L'Egypte accueille près de 250.000 réfugiés enregistrés selon le HCR, dont plus de la moitié en provenance de Syrie.
Par ailleurs, M. Grandi a rappelé que l'un des objectifs du Pacte mondial sur les réfugiés approuvé en décembre par 181 pays, est de «mobiliser, pas seulement des ressources humanitaires mais également des ressources pour le développement, à plus long terme».
En outre, interrogé sur les manifestations qui secouent depuis près de quatre semaines le Soudan, voisin de l'Egypte, il s'est dit inquiet qu'elles puissent générer des déplacements de population, tout en assurant «espérer que la situation se stabilise de façon paisible».
Le Cameroun n’échappe pas à cette situation. En visite au Cameroun du 17 au 22 juin dernier, le Haut-Commissaire Assistant du HCR chargé des opérations a salué la collaboration fructueuse entre le HCR et la Banque Mondiale, non sans inviter les bailleurs de fonds à s’impliquer pour une meilleure assistance aux réfugiés installés au Cameroun.
Ils sont un peu plus de 365 000 en terre camerounaise et viennent majoritairement du Nigéria et de la République Centrafricaine. Pour l’assistance et la prise en charge de ces immigrés, le HCR a besoin de « 86,7 millions de dollars. Au 13 juin 2018, les contributions s’élevaient à 17,2 millions soit seulement 20%.
Ces contributions sont fortement appréciées mais nous avons urgemment besoin de plus de fonds » a indiqué George Okoth-Obbo à la veille de sa tournée au Cameroun. Ainsi a-t-il lancé un appel à l’endroit des bailleurs de fonds, afin qu’ils apportent leur appui pour un meilleur soutien à ces familles qui ont dû quitter leurs terres natales en raison des guerres et autres conflits.
Il n’a justement pas manqué de louer le partenariat existant entre le HCR et la Banque Mondiale, dont l’un des premiers fruits est le financement à hauteur de 274 millions de dollars, approuvé à l’entame du mois de mai par la Banque Mondiale (à l’initiative de l’Association internationale de développement) dédiés à la réalisation de projets de développement dans les zones d’accueil des réfugiés au Cameroun, en faveur de ces derniers et des populations qui les accueillent.
Ces projets portent notamment sur l’accès à la santé, l’éducation, la protection sociale et les infrastructures économiques et sociales. Un geste qui va augurer de plusieurs « opportunités pour ces populations vulnérables et déracinées », a martelé M. Okoth-Obbo à l’issue d’échanges avec le Ministre de l’Economie Alamine Ousmane Mey, et Mme Elisabeth Huybens, Directrice des Opérations de la Banque Mondiale au Cameroun.
Otric N.
Sur la toile, ils publient des postes dans lesquels ils encouragent entre autres, le retour de l’opération ville morte dans les régions anglophones.
Pas un jour ne passe sans que les activistes séparatistes n’alimentent la toile avec des messages qui réclament la sécession du Cameroun. Ils encouragent la tenue des villes mortes et appellent au retour de cette opération. «The never again generations, British Southern Cameroons must be free. Happy Restoration ghost town day», a posté sur sa page Facebook , Prince J Carr. Pourtant les villes mortes causent de nombreuses pertes financières aux opérateurs économiques, aux commerçants et aux agences de voyage qui sont au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.
Certains des postes de ces activistes sont empreints de haine et donnent le frisson. Ces derniers affirment être prêts à combattre pour la république fantôme d’ambazonie. Et ils font de ce fait, des recommandations à ceux qu’ils considèrent comme des habitants de l’ambazonie. «Dear Amba Landers engage in prayers while our self defence all over the territory must be ready, our mother's, sister and children most remian home on lock down day's and store food at home», a écrit Prince J Carr.
Leurs postes portent également sur le procès des leaders ambazoniens. La bande à Sisiku Ayuk Tabe qui deux fois de suite a renié son appartenance à la République du Cameroun. Lors de la deuxième audience qui s’est déroulée le 10 janvier 2019, Ayuk Tabe président autoproclamé du pays imaginaire a déclaré «je ne suis pas Camerounais, je suis un citoyen de l’ancien Southern Cameroons britannique, également connu sous le nom d’Ambazonie». Ses neuf coaccusés ont eux aussi refusé la nationalité camerounaise.
Les activistes laissent par ailleurs entrevoir une division au sein de leur rang. Par leur publication ils montrent que le mouvement qui milite et œuvre pour la sécession du Cameroun, enregistre déjà plusieurs factions. «AGC u say those AKs belong to u, but the soldier's did not say it's ADF group, please u guys should stay quite and let peace reign», a posté Prince J Carr. «Ayaba cho is the main cause of the brouhaha in this revolution. He put Agc ahead instead of fighting our main enemy Ayaba must go», a écrit le dénommé Harry Taylor. «Ambazonian scientists empowered by God Almighty to free Ambazonia from colonial slavery and oppression in Jesus name. Ambazonia must be freed whether traitors or not in Jesus name», peut-on lire sur la page Facebook du dénommé James Kedze.
Les efforts du Chef de l’Etat
Par les mesures que Paul Biya le Président de la République a prises, il a démontré son attachement à la paix et le désir de promouvoir l’unité nationale. En effet, en fin d’année dernière, le Chef de l’Etat a ordonné l’arrêt de poursuites de 289 personnes arrêtées dans le cadre de la crise anglophone. Lesdites personnes ont pu passer les fêtes de fin d’année en compagnie de leurs proches. Le Président avait avant mis en place un Comité de désarmement et de réinsertion sociale des ex-combattants des régions en crise. Il y a également eu la création de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme en 2017, le redéploiement des enseignants d’expression anglaise, la traduction en anglais des textes de l’Ohada. Cependant les activistes semblent passer du revers de la main ces efforts du Président de la République.
Liliane N.
Taxées d’écoles élitistes, ces établissements scolaires ont longtemps cessé d’être accessibles aux seuls enfants d’expatriés vivant au Cameroun. De plus en plus d’élève camerounais y sont admissibles, et pas seulement grâce au porte-monnaie de leurs géniteurs. Car, au-delà du prix hors de portée, l’accès à ces écoles est soumis à un test rigoureux.
Situé au quartier Hippodrome à Yaoundé, l’école Fustel de Coulanges a ouvert ses portes en 1967. Sous l'impulsion de l'Association des Français du Cameroun qui était alors présidée par Mr Wadel, la structure s’est développée conséquemment. L'école accueillait les élèves de la 6ème à la 3ème et était à cette époque implantée sur une route de l'aéroport près des actuelles Brasseries. Le collège fonctionnait sur la base d'un programme de cours envoyé par le Centre de Télé-Enseignement (CNTE).
L'essentiel du fonctionnement de ce projet a été à la charge de l'Association Gestionnaire des Parents d'Elèves (APE) créée en 1969. Les classes de second cycle (Seconde à la Terminale) ont été introduites aux rentrées scolaires de 1972, 1973 et 1974 avec les mêmes conditions de fonctionnement.
La métropole économique Douala dispose également d’un établissement français. Il s’agit du lycée Dominique-Savio. C’est un établissement scolaire français à l'étranger du Cameroun qui réunit les quatre cycles d’enseignement : maternelle, élémentaire, collège et lycée. Il fut fondé en 1972 et porte le nom de Saint Dominique Savio (1842-1857). L'école maternelle est située à Bonanjo près du Consulat de France à Douala et l'école élémentaire est située à Bonapriso. Le collège et le lycée sont situés à Bonapriso, près du siège social de Eneo (société nationale d'électricité) à Koumassi.
Dans l’une comme dans l’autre, tout comme à l’école française Le Tinguelin à Garoua ou à l'école française Les Boukarous à Maroua, l’admission des élèves dépend d’un test rigoureux. Les tests sont destinés aux élèves non scolarisés dans un établissement français public ou privé sous contrat. Et les postulants doivent se démarquer au terme des épreuves de français, de mathématiques et autres matières suivant les classes.
La formation vaut son prix
Dans ces écoles hors de prix l’apprenant est au centre de toutes les attentions. Le système éducatif est essentiellement français. Il faut débourser 1,9 million de FCFA à la maternelle, 2,2 millions de FCFA au primaire, et jusqu’à 3,1 millions de FCFA au lycée. Des prix qui n’ont rien à voir avec la scolarité dans le système éducatif camerounais.
Les élèves bénéficient des activités périscolaires comme des séjours pédagogiques dans différents pays africains et européens. Les apprenants bénéficient également d’un cadre sain et bien entretenu. Une attention particulière est mise sur l'aspect de la propreté : restaurant, toilettes, aires de jeux.
Le projet de l’écolage est essentiellement axé sur le développement du plurilinguisme, la promotion d’ouverture et de dialogue, le développement des pratiques raisonnées du numérique, l’accompagnement de l’élève dans son apprentissage de l’autonomie et de la responsabilité. Mais aussi, ces établissements offrent des conditions de réussite favorables à tous leurs élèves, des conditions matérielles optimales pour les apprentissages.
Un corps enseignant tiré sur le volet
Le corps professoral est généralement composé des enseignants expatriés ainsi que des enseignants locaux. Ils sont recrutés lors d’une commission de recrutement local, directement par l’Etablissement et l’Association des Parents d’Elèves de l’établissement, comme au lycée Dominique Savio de Douala (organisme de gestion – employeur) et signent avec elle un contrat de travail, conforme au droit camerounais.
Les recrutés locaux peuvent être de nationalité française ou étrangère, titulaire (en disponibilité), ou non titulaire, et occupent des postes divers : enseignants, emplois administratifs, postes de personnels ouvriers et de services.
Toutes les écoles françaises à travers le monde sont attachées à l’agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE), qui a pour mission d’assurer en faveur des enfants de nationalité française résidant à l'étranger les missions de service public relatives à l'éducation, et d'autre part contribuer par l'accueil d'élèves étrangers au rayonnement de la langue et de la culture française et au renforcement des relations de coopération entre les systèmes éducatifs français et étrangers. Elles ont pour principaux partenaires les Ambassades de France.
Des diplômés qui percent
Au terme de leur cursus secondaires, les élèves des écoles des expatriés ont pour première destination la France où ils poursuivent leurs études supérieures. L’Afrique du Sud et les Etats Unis sont également des destinations privilégiées. Rolande Kammogne en est un exemple typique de camerounais moulé par une école d’expatriés.
Aujourd’hui directrice de la chaîne Vox Africa, elle a fait une partie de ses études au lycée français Fustel-de-Coulanges de Yaoundé au Cameroun, avant de s’envoler pour les Etats-Unis pour finir ses études à l’université de Columbia. Malgré un diplôme d’ingénieure en mathématiques, elle prend la direction de la chaîne Vox Africa, une chaîne de télévision panafricaine, imaginée en 2007 avec son père.
Son ambition, une chaîne indépendante, bilingue anglais/ français. L’émission phare de la chaîne ? La franchise de télé-crochet The Voice. Elle réunit chaque semaine 10 millions de téléspectateurs au Cameroun, 9 millions en Côte d’Ivoire et plus de 80 millions de vues sur YouTube. «The Voice Africa est la seule franchise dans le monde à posséder une implantation dans 17 pays», rappelle la patronne de la chaîne.
Au Cameroun, un constat établit les écoles des expatriés sont particulièrement prisées par l’élite locale qui tient à offrir une éducation de qualité à sa progéniture. A contrario des résidents français pour qui c’est une évidence. Le choix de l’établissement est fonction du système éducatif. Ainsi, l’ouverture aux grandes écoles supérieures et l’accessibilité aux meilleures universités internationales est un critère non négligeable.
Ce dernier élément et la culture francophone font très souvent pencher la balance vers les écoles françaises --Dominique Savio à Douala et Fustel à Yaoundé-- qui s’illustrent également par le plus grand nombre des écoles supérieures partenaires.
Notons toutefois que les écoles Américaines, Turques et Russes sont de plus en plus prisées par une minorité qui chercherait à inculquer à ses enfants une culture différente qui leur permettrait de parcourir le monde.
En revanche, certains problèmes ont été mentionnés les concernant par de nombreuses personnes.
Au niveau du corps enseignant, des niveaux sont d’après les rumeurs très discutables, les problèmes récurrents dans l’administration camerounaise où les gens sont parachutés sans véritables compétences, un mauvais traitement concernant les salaires qui sont bas et sembleraient être versés épisodiquement. Ce qui entraîne une perte de motivation et les professeurs ne font plus leur travail consciencieusement et succombent aux sirènes de la corruption.
Pour ce qui est du domaine des examens et des diplômes, les barres sont apparemment revues outrageusement à la baisse, certains baccalauréats auraient été repêchés à 6 seulement, ce qui sous-entendrait un manque de devoir au sein de l’Ecole mais aussi à la maison dont les parents ne sembleraient plus encadrer leurs enfants. Sans oublier le problème des faux diplômes qui font perdre sa valeur à l’étranger.
Pour conclure, tout est bon pour déstabiliser les écoles et une réelle concurrence s'est installé au fil du temps.
Certaines sont beaucoup trop chères pour les services qu'elles donnent ou ne donnent pas d'ailleurs.
D'autres ne sont pas assez chères et n'inspirent donc aucune confiance.
Otric N.