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Mfoungo

Mfoungo

Ils participaient dimanche à une manifestation pacifique pour dire non au «Hold-up électoral» à deux jours de la prestation du président élu, Paul Biya, à l’issu du scrutin du 7 octobre 2018.

Trente-huit partisans de Maurice Kamto, candidat malheureux à la présidentielle du 7 octobre au Cameroun, ont été arrêtés dimanche à Bafoussam, dans la région de l’Ouest, lors de manifestations contestant la victoire du président sortant Paul Biya.

«Trente-huit personnes ont été arrêtées» lors de manifestations organisées à Bafoussam pour dénoncer le «hold-up électoral» au profit de M. Biya, a affirmé Emmanuel Simh, avocat et cadre du parti de M. Kamto, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Un précédent bilan des interpellations, donné dimanche, faisait état de 19 arrestations.

Des membres du MRC avaient annoncé qu'ils avaient l'intention de manifester dimanche à Bafoussam pour protester contre les résultats de la présidentielle du 7 octobre, qui ont donné la victoire au président Biya, 85 ans, au pouvoir depuis 36 ans. Les 38 personnes «ont toutes été auditionnées hier (dimanche), en présence» du patron régional de la police, a ajouté M. Simh, précisant qu'elles étaient «en train d'être conduites (lundi matin) au parquet» où le procureur de la République décidera de leur sort.

«Après avoir été réprimés avec une rare violence durant leur marche pacifique, ils ont fait l'objet d'arrestations encore plus musclées», a expliqué sur sa page Facebook Olivier Nissack, porte-parole de M. Kamto, promettant que «la résistance nationale pacifique» allait se poursuivre.

Samedi soir, un journaliste du quotidien privé Le Messager, Joseph Olinga a en outre été arrêté à Bafoussam, selon un communiqué du directeur de son journal, Jean François Channon. Il a «été molesté, humilié, traîné au sol sur plusieurs mètres, avant d'être embarqué dans la camionnette de la gendarmerie nationale», s'est offusqué M. Channon, condamnant une «violence injustifiée».

Après des investigations, le journaliste Joseph Olinga Ndoa qui a d’abord été gardé dans un lieu secret, coupé de tout contact avec ses proches a finalement été retrouvé dans les locaux infestes de la brigade de recherche de la gendarmerie nationale de Bafoussam. Son état physique est très alarmant suite aux atrocités dont il a fait l’objet durant son interpellation. Le journaliste du Messager n’a reçu aucune visite, et n’a pas eu le droit de se soigner, et nous craignons désormais pour sa vie.

Le Messager condamne avec force cette violence injustifiée sur un citoyen et davantage un journaliste bien connu au Cameroun et dans la région de l’Ouest. La Direction de Publication du quotidien Le Messager prend l’opinion publique nationale et internationale à témoin face à ces graves violations des droits de l’homme et de la dignité d’un citoyen par des autorités sensées protégé les biens et les personnes.

Kamto conteste les résultats de la présidentielle du 7 octobre, affirmant avoir remporté le scrutin. Il a demandé à la communauté internationale de recompter les votes. Le président Paul Biya, réélu pour un 7e mandat consécutif avec 71,28% des voix (contre 14,23% pour M. Kamto), prêtera serment mardi, 36 ans jour pour jour après son arrivée au pouvoir en 1982. Plusieurs manifestations des partisans du M. Kamto sont prévues mardi au Cameroun et à l'étranger.

Otric N.

La première édition sera organisée du 7 au 17 juin 2019, dans la capitale politique camerounaise et du 20 au 30 du même mois, dans la cité économique de notre pays.

Pour Jean Calvin Mebenga, directeur de ce salon, c’est le moment idéal de présenter à ceux qui viendront participer à la coupe d’Afrique des Nations que le Cameroun organise à la même période ce que le Cameroun compte comme richesses savoureuses.

Grâce à leur potentiel démographique mais aussi au regard du poids en consommation de denrées alimentaires des deux principales métropoles de ce pays considéré comme l’Afrique en miniature, et sont assez représentative du creuset de la dynamique économique national.

Le salon du tourisme gastronomique (GASTOUR) du Cameroun est un nouveau levier promotionnel de cette dynamique. Il a pour leitmotiv « la promotion des acteurs, métiers et entreprises du secteur de la gastronomie locale » pour l’émergence d’un secteur productif, abondant par son offre mais peu vulgarisé. Le salon du tourisme gastronomique se présente en accélérateur de la promotion de la cuisine camerounaise, tout en y mettant un accent sur l’information, la formation des consommateurs. Le tourisme gastronomique intègre, dans sa manifestation, les 4 dimensions sociale, sanitaire, économique et environnementale.

Il sera question, pour Jean Calvin Mebenga et ses collaborateurs, de lancer l’appel pour un repli identitaire dirigé sur les habitudes alimentaires de même que d’une redécouverte des saveurs locales.

Cela a été mentionné plus haut, c’est pendant la même période que le pays va accueillir la fête du football continental, la coupe d’Afrique des Nations et, les hôtes du Président Paul Biya, dans leurs multiples diversités, vont aller à la rencontre d’au moins 200 exposants. Tous recrutés dans tous les secteurs de l’industrie alimentaire, avec en proue les filières agricole, animale et de pêche.

Dans la même dynamique, le « consommons Camerounais » ou « made in Cameroon » sera à l’honneur. D’abord par le biais des participants (de la petite à la moyenne entreprise à la petite gestionnaire du tournedos de la rue…). Il sera donné à tout le monde, de démontrer son potentiel à offrir aux papilles gustatives, les meilleures saveurs. Au-delà des aspects découvertes culinaires, les organisateurs ont pensé à un pool des marchés des métropoles de Yaoundé, Douala et de leurs environs.

Le programme du salon du tourisme gastronomique prévoit des rencontres, à travers des échanges spécifiques animés par des partenaires institutionnels et privés. Des ateliers avec des thématiques diverses aux cours desquels vont exposer les professionnels de l’art culinaire venus des dix régions du Cameroun.

De l’autre côté, les sites choisis pour accueillir cet évènement vont offrir des espaces de réjouissances avec le visionnage sur écran géant des matchs de la C.A.N 2019, la restauration et les boissons, les jeux et loisirs…). Un grand espace air-café, sera emménagé et équipé d’un podium et, le public pourra assister aux prestations de nombreux artistes. Les organisateurs ont promis que les musiciens de renom, les vedettes installés tant à l’intérieur qu’au-delà des frontières nationales seront au rendez-vous, afin de faire de ce salon, un moment inoubliable.

Nicole Ricci Minyem

 

 

Le candidat malheureux du Social Démocratic Front l’a fait savoir le Week end dernier, pendant que se tenaient les assises du comité exécutif national de ce parti politique dans son siège de Yaoundé.

Devant le chairman Ni John Fru Ndi et ses autres camarades du parti, il a refusé que l’on rejette la faute sur quelqu’un d’autre. Pour lui, « il n’est pas question de chercher ailleurs, un autre coupable, si coupable, il y’en a. Les jeux ont été faits et notre grand parti occupe le 4ème rang, perdant ainsi la place de leader parmi les partis politiques de l’opposition qu’il occupe depuis les années 90 ».

Le député à l’assemblée nationale, qui est par ailleurs le premier vice-président du social démocratic front a affirmé que tous les moyens ont été mis en œuvre pour que ce parti conserve sa place ou tout au moins, accède au fauteuil présidentiel, malheureusement. Il est question pour lui, de « se tourner aujourd’hui vers l’avenir et de se remettre sur le ring afin de mieux aborder les élections locales qui arrivent à pas de course ».

Le rang occupé par le SDF, quatrième après Paul Biya, du rassemblement démocratique du peuple camerounais, Maurice Kamto du mouvement pour la renaissance du Cameroun et Cabral Libî Li Ngué Ngué du parti Univers, le petit poucet de ce scrutin, a été perçu dans cette famille politique, comme une grosse humiliation. D’autant plus que dans une attitude républicaine, alors que le conseil constitutionnel avait donné le nom du vainqueur, le candidat du social démocratic front s’est plié et a félicité le président nouvellement élu. Une attitude qui n’a pas rencontré l’assentiment de ses camarades et qui a amené quelques-uns à demander sa tête. C’est par exemple le cas du maire de la commune d’arrondissement de Loum mais aussi de certains militants installés en dehors du territoire.

Pourtant, le natif de Kumba est resté égal à lui-même et a plutôt invité les militants à tourner cette page certes sombre mais pleines de leçons à tirer pour les prochaines échéances électorales. Un conseil que les uns et les autres ont pris la résolution de mettre en pratique, dès lors que le chairman a déclaré que ces assises ne tenaient pas lieu de tribunal où il fallait trouver un coupable. Le jeu démocratique est tel qu’il y’a un gagnant et un perdant. Et comme le Social Démocratic Front a perdu, toutes les ressources doivent être à nouveau mobilisées afin de laver l’affront subi le 7 octobre dernier.

L’on se souvient qu’après l’annonce de Ni Jonh Fru Ndi, lorsque le choix avait été porté sur la personne de Joshua Oshi, comme représentant de ce parti politique à la veille de l’élection présidentielle et malgré l’engouement populaire, l’on avait noté quelques sons discordants, qui avaient fait dire à Stéphane Akoa, analyste politique, que « le candidat du Social democratic front pour ce rendez-vous important fait face à des luttes internes qui ne favorisent pas la cohésion autour de sa candidature ».

Maintenant que les dés sont jetés et que d’autres rendez-vous interpellent le Social Démocratic Front, tout comme les autres formations politiques, il est important de se remettre en question, afin de mieux préparer les échéances à venir car, comme on a pu le constater, pendant le scrutin qui s’achève avec la prestation de serment du président élu, rien n’est joué à l’avance.

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

L’entreprise chinoise China Shanxi Construction Engineering a décroché un marché public d’un montant de 3,3 milliards de FCFA pour la construction de l’immeuble-siège de l’aviation civile camerounaise à Yaoundé.

Jusqu’ici logée dans le camp de la base aérienne 101 de Yaoundé, la Cameroon Civil Aviation Authority (CCAA) va très prochainement se déporter sur un autre site. C’est la zone aéroportuaire de Yaoundé - Nsimalen qui a été choisie par le conseil d’administration pour abriter l’immeuble siège du régulateur de l’aviation civile camerounaise.

Le marché d’une durée de 18 mois consiste à construire, dans un premier temps, un Centre de formation de l’aviation civile et ses divers équipements d’accompagnement. Il est prévu l’érection d’un bâtiment de cinq niveaux sur une surface de  3 400 m2 (devant abriter salles de cours, bibliothèque, salle de projection et la cantine) et d’un bâtiment de trois niveaux sur une surface de plancher de 1 000 m2. Ce dernier devra abriter le Centre de recherche et sauvetage aérien.

La deuxième phase de ce projet prévoit la construction d’une unité d’hébergement de type hôtelier (trois étoiles) avec un bâtiment de dix niveaux doté d’une capacité de 200 chambres. Dans la troisième phase, il est prévu un complexe sportif constitué des aires de jeux multisports et d’une piscine olympique. A la quatrième phase, ce sera un immeuble devant abriter la direction générale de l’aviation civile.

Dans sa troisième phase, le projet a intégré la construction d’un complexe sportif doté des aires de jeux multisports et d’une piscine olympique. Quant à la quatrième phase, elle sera consacrée à la construction d’un l’immeuble siège ultra moderne  devant abriter la Direction Générale de la CCAA.

Les travaux relatifs à la phase 1 sont entièrement financés par le budget de la CCAA. A ce jour, trois marchés ont été passés à savoir : le marché relatif aux travaux, attribué à l’entreprise China Shanxi Construction Engineering (GROUP) Corp pour un montant de 3 377 958 966 FCFA TTC, le marché relatif à la maîtrise d’œuvre, attribué  à l’entreprise COMPETING BET pour un montant de 126 276 498 FCFA TTC  et l’avenant N°0125 au marché

L’Ordre de Service de démarrer les travaux a été notifié au co-contractant le 16 juillet 2018 et le délai d’exécution des travaux est de 18 mois. Par ailleurs, la recherche du financement en perspective des phases 2,3 et 4 du projet se poursuit.

La China Shanxi Construction Engineering est, par ailleurs, l’entreprise à laquelle le gouvernement camerounais a attribué, en 2016, un contrat de 1,2 milliard de FCFA pour la réhabilitation de la pelouse et de la piste d’athlétisme du stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Ledit stade servira lors de la Coupe d’Afrique des nations de football en 2019.

C’est toujours à cette entreprise chinoise qu’avaient été confiés les travaux de réfection de l’immeuble dit de la « mort » (un bâtiment ministériel à Yaoundé) en 2010 pour un montant de 16 milliards FCFA. Idem pour ce qui concerne la construction du Palais polyvalent des sports de Yaoundé.

Otric N.

Le samedi 3 novembre 2018 aux environs de 22h30 minutes, le journaliste, délégué du personnel et syndicaliste Joseph Olinga Ndoa, chef d'agence de Le Messager à Bafoussam a été interpellé par les éléments du groupement de la gendarmerie nationale Bafoussam, après avoir été copieusement roué de nombreux coups de poings, matraques et de bottes.

Selon les éléments en notre possession, le journaliste du Messager, après une journée de reportage, s’est rendu en compagnie de sa collègue syndicaliste Elisabeth Benkam et son collègue du Messager Donat Suffo, dans un lieu de divertissement, notamment un cabaret de la capitale de la région de l'Ouest prendre la température en ces temps de tensions politiques et de partager un verre.

Aux environs de 22h, une autorité administrative de la ville de Bafoussam qu’accompagnaient des gendarmes, avec à leur tête le commandant de groupement de la gendarmerie nationale de Bafoussam a fait éruption dans le dit cabaret et a donné injonction de faire arrêter la musique et de faire évacuer les lieux.

Joseph Olinga qui est bien connu de toutes les différentes autorités de la région de l’Ouest est alors allé vers l’autorité administrative en question pour poser la question de savoir ce qui fonde une telle décision. Assimilant cette question à un acte de rébellion, le commandant du groupement de la gendarmerie nationale de Bafoussam a instruit ses éléments de faire tabasser le journaliste du Messager qui a ainsi été molesté, humilié, traîné au sol sur plusieurs mètres, avant d’être embarqué dans la camionnette de la gendarmerie nationale stationnée à l'extérieur.

Dans un communiqué rendu public dimanche, la direction de publication du quotidien Le Messager condamne avec force «cette violence injustifiée sur un citoyen et davantage  un journaliste bien connu au Cameroun et dans la région de l'Ouest». La Direction de Publication du quotidien Le Messager prend l'opinion publique nationale et internationale à témoin face à «ces graves violations des droits de l'homme et de la dignité d’un citoyen par des autorités sensées protégé les biens et les personnes».

D’après le communiqué, après des investigations, le journaliste Joseph Olinga Ndoa qui a d’abord été gardé dans un lieu secret, coupé de tout contact avec ses proches a finalement été retrouvé dans les locaux infestes de la brigade de recherche de la gendarmerie nationale de Bafoussam. Son état physique est très alarmant suite aux atrocités dont il a fait l’objet durant son interpellation. Le journaliste du Messager n’a reçu aucune visite, et n’a pas eu le droit de se soigner, et nous craignons désormais pour sa vie.

La Direction de Publication du Quotidien Le Messager prend donc acte du fait qu’au Cameroun, pays ayant ratifié la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et des Peuples, qu’une simple question d’un journaliste est assimilée à un acte de rébellion.

«La Direction de publication du journal Le Messager tiendra pour responsables les autorités administratives de la région de l’Ouest, et les responsables de la gendarmerie nationale de cette même région, de ce qui arrivera  au journaliste Joseph Olinga Ndoa suite au traitement inhumain et barbare qu’il a subi ce 3 novembre 2018 à Bafoussam», lit-on dans le communiqué.

La Direction de publication du quotidien Le Messager lance un appel aux Hautes Autorités du Cameroun afin que le journaliste Joseph Olinga Ndoa soit immédiatement libéré, et que les responsables de ces actes ignobles soient punis conformément à la loi.

Otric N.

L'opposant gabonais Jean Ping, qui se proclame toujours «président élu» deux ans après sa courte défaite face à Ali Bongo Ondimba, est sorti samedi de plusieurs mois de silence pour appeler au «rassemblement» alors que le chef de l'Etat est hospitalisé à Ryad.

Disant vouloir parler «aux Gabonaises et aux Gabonais de tous bords, majorité et oppositions, société civile, croyants et athées», M. Ping les a appelé à «transcender leurs clivages, placer la Nation au-dessus de nos intérêts particuliers, ethniques et claniques».

Dans un «discours à la Nation» lu depuis sa résidence à Libreville, il a estimé que face «aux pires turbulences» de l'histoire du Gabon, «le devoir nous commande de mettre de côté les petits calculs politiciens pour se rassembler autour de l’idéal commun, le ciment qui fonde et instaure la Nation».

Selon lui, «cet idéal a été clairement défini le 27 août 2016, lorsque vous m’avez majoritairement élu par les urnes, avec pour objectif fondamental de mettre les Gabonais à l’abri de la peur et du besoin». Cela «suppose que tous, nous nous accordions sur l’essentiel, c’est-à-dire (...) un Gabon réconcilié avec lui-même», a-t-il ajouté.

Ci-dessous le discours de Jean Ping

Gabonaises,
Gabonais,
Mes chers compatriotes,

Depuis plusieurs mois, j’ai volontairement observé un devoir de silence. Les évènements récents m’obligent à prendre la parole.

Au moment où notre pays traverse les pires turbulences de son histoire, l’intérêt supérieur de notre pays, la nécessité de préserver par-dessus tout, ses populations d’un drame programmé, m’emmènent, en ma qualité de Président de la République élu, à m’adresser aujourd’hui à toutes les Gabonaises et à tous les Gabonais de l’Estuaire, du Haut-Ogooué, du Moyen-Ogooué, de la Ngounié, de la Nyanga, de l’Ogooué-Ivindo, de l’Ogooué-Lolo, de l’Ogooué-Maritime, du Woleu-Ntem et de notre Diaspora à travers le monde.

Je veux parler aux Gabonaises et aux Gabonais de tous bords, majorité et oppositions, société civile, croyants et athées. Je respecte tous ceux qui ont librement choisis de vivre dans notre pays avec leurs convictions en suivant les lois et règlements de la République.

Mes chers compatriotes,

Chers amis du Gabon,

Il y a des moments, dans la vie d’un pays, où tous les enfants d’une même Nation doivent transcender leurs clivages, placer la Nation au-dessus de nos intérêts particuliers, ethniques et claniques. C’est en de telles circonstances que le devoir nous commande de mettre de côté les petits calculs politiciens pour se rassembler autour de l’idéal commun, le ciment qui fonde et instaure la Nation.

Cet idéal a été clairement défini le 27 Août 2016, lorsque vous m’avez majoritairement élu par les urnes, avec pour objectif fondamental de mettre les Gabonais à l’abri de la peur et du besoin.

La réalisation de cet ambitieux projet suppose que Tous nous nous accordions sur l’essentiel, c’est-à-dire la construction d’un Gabon moderne. Un Gabon résolument tourné vers le progrès, mais aujourd’hui, aussi et surtout un Gabon réconcilié avec lui-même.

Comme je le soulignais dès le départ dans mon projet de société, en paraphrasant la philosophe académicienne Chantal Delsol que je cite à nouveau, « toute paix est oublieuse par nécessité, (…) parce qu’elle se négocie entre ennemis d’hier et frères de demain (…) parce que l’on ne peut construire ensemble l’avenir d’une Nation en ressassant les haines et les crimes. »

Voilà pourquoi je vous invite aujourd’hui au rassemblement de tous. L’heure est venue de nous mettre ensemble pour panser nos plaies afin de bâtir « l’édifice nouveau auquel tous nous rêvons » et donner aux Gabonais un espoir durable.

Gabon, pourquoi tant de violence, tant de haine contre tes enfants ?

J’ai été plus que bouleversé lorsque les souffrances et les humiliations des Gabonaises et des Gabonais m’ont plongé au cœur du 31 août 2016, où des compatriotes pour beaucoup des jeunes qui, avec une détermination sans limite, ont eu l’audace de croire à la vertu du bulletin de vote pour libérer le Gabon.

C’est le lieu ici de parler pour tous des prisonniers politiques. Chaque jour, comme vous, j’ai une pensée pour eux.

Chaque jour, à l’occasion des audiences que j’accorde aux familles, je suis toujours bouleversé d’entendre encore et toujours la détresse, la souffrance et l’incertitude des lendemains de vos vies. Chaque jour, des chefs de famille me confient qu’ils n’ont pas perçu leurs salaires à la fin du mois. Je sais : vos situations sont dramatiques, socialement et économiquement.

Que de familles déchirées ! Que de familles en détresse ! Que de familles humiliées !

Face aux dangers qui nous guettent, sortons de nos hésitations ou de nos peurs. En effet, les doutes et les angoisses, aussi compréhensibles qu’ils soient n’ont jamais construit une Nation. Il nous faut donc relever ensemble le défi, en prenant en compte les exigences qui garantissent mieux notre vivre ensemble.

Notre exigence de prudence, notre besoin de confort ainsi que la sécurisation de nos situations acquises, humainement compréhensibles, ne doivent et ne peuvent plus constituer un prétexte pour demeurer des spectateurs passifs de notre destin.

Mes chers compatriotes,

Durant la période où j’ai gardé le silence, j’ai été à l’écoute de toutes les Gabonaises et de tous les Gabonais.

J’ai écouté ceux qui se lamentent ; ceux qui sont dans la détresse ; ceux qui souffrent ; ceux qui ne croient plus au changement et à l’alternance ; ceux qui pleurent et ceux qui se révoltent. Et j’ai aussi écouté ceux qui ont des privilèges et ceux qui ont peur du changement.

Je suis conscient que vous portez tous, patriotes de tout bords, l’envie impérieuse de restaurer notre vivre ensemble.

Je suis conscient que chacun a droit à sa part du bonheur national. C’est pourquoi je nous invite tous à un sursaut patriotique afin que chacun s’engage résolument à faire le choix du « Gabon d’abord ».

Cette noble exigence est celle de la jeunesse gabonaise qui attend beaucoup de nous. Le combat que nous menons est celui de nos enfants et petits-enfants qui ne nous pardonneront jamais d’avoir laissé faire. Ceux qui viendront après nous ne nous excuserons jamais d’avoir laissé notre cher pays sombrer dans le chaos.

Nous devons donc tous nous ressaisir, nous devons tous faire le choix courageux du Gabon, notre chère patrie, notre unique patrie.

Je tends la main, j’ouvre les bras à toutes les Gabonaises et Gabonais sans exclusive ; nous sommes appelés aujourd’hui à travailler ensemble pour restaurer l’Etat de droit.

J’appelle celles et ceux qui n’ont pas voté pour l’opposition d’alors à comprendre que le moment est venu de regarder l’avenir avec optimisme, à accepter de construire une société plus juste et sans partie pris, à faire triompher le bien commun, riches ou pauvres, civils ou militaires, jeunes ou vieux. Le Gabon est notre trésor partagé.

Peuple gabonais,

Depuis ma décision, en 2014, de rassembler les Gabonaises et les Gabonais autour de l’idéal que j’ai soumis à tous, en 2016, lors de l’élection présidentielle, je me suis accoutumé à prendre la perspective de l’histoire d’un autre point de vue que celui de mon sort personnel. Ce qui m’enjoint à une obligation d’engagement sans faille pour le bienêtre du peuple gabonais.

J’envisage donc, avec votre aide, d’œuvrer à la mise en place de la Nouvelle République pour le bien de Tous.

J’invite, en tant que Président élu du peuple gabonais, les uns et les autres, à cette construction sans peur, sans haine et sans vengeance.

Je demande à tous de se mettre au service du Peuple. En effet, en 2016, en choisissant de voter majoritairement pour moi, le Peuple gabonais avait décidé de tourner la page d’une certaine gouvernance. Il a massivement opté pour rentrer irrévocablement dans le cercle vertueux des temps modernes, c’est-à-dire, élections transparentes, proclamation des vrais résultats, exercice du pouvoir par le vainqueur de l’élection pour une durée bien déterminée.

C’est ainsi que cela se passe dans tous les pays modernes et si vous m’avez élu, c’est justement pour faire entrer le Gabon dans cette modernité politique.

C’est ce que nous devons faire et la souveraineté du peuple qui s’est exprimée le 27 août 2016, en me désignant comme Président de la République gabonaise sera respectée. Et je crois sincèrement que le moment est venu pour qu’il en soit ainsi.

Ma légitimité nait de votre choix. Je le dis parce que ce qui doit primer aujourd’hui : c’est l’expression de la volonté populaire. La voix du peuple est la voix de Dieu !

Le Gabon est désormais face à son destin. La Résistance que nous avons instaurée depuis un peu plus de deux ans a démontré aux yeux du monde que la marche vers la liberté et la Démocratie véritable n’est pas un long fleuve tranquille. Mais vous avez su porter haut la flamme de la libération. Cette libération tant attendue n’est pas celle d’un camp contre un autre, il s’agit tout simplement de la libération de notre pays à tous.

Comme vous pouvez le comprendre, cette libération passe par la reconnaissance de la vérité des urnes, mais aussi par une plus grande solidarité pour qu’aucune exclusion ne vienne entacher notre combat.

J’entends dire ici et là que 2016 est derrière nous, comme si nos morts, nos disparus et nos prisonniers politiques devraient être passés par pertes et profits ; comme si la souveraineté du peuple était négociable.

Mes chers compatriotes,

Le Gabon refuse qu’on le torture plus encore. Le Gabon a besoin qu’on l’aime et qu’on lui rende ce qu’il nous a généreusement donné. Il a besoin qu’on l’aime pour qu’il retrouve ses forces, sa vitalité qui irrigue tous ses enfants apeurés par tant de clivages, de déchirures et de haines.

Si nous voulons que le Gabon se reconstruise sur des fondations solides et durables, c’est à cet amour suprême que les Hommes politiques, dans un esprit de patriotisme sont appelés.

J’invite donc toutes les Gabonaises et tous les Gabonais à faire preuve de dépassement afin de relever les nombreux défis auxquels le Gabon, notre pays, est et sera de plus en plus confronté.

Je vous convie à avoir le regard tourné vers la vision d’une Nouvelle République qu’il nous faut bâtir ensemble, sans exclusive, avec tous ceux qui aiment réellement le Gabon.

Je ne saurai terminer mon propos sans évoquer les vertus constructrices, encourageantes de notre hymne national qui nous parle et nous dit ce qui suit : « Eveilles-toi Gabon, une Aurore se lève, encourage l’Ardeur… »

Gabon, aujourd’hui plus qu’hier, ton éveil est appelé et ton Ardeur davantage encouragée, pour sauver le pays.

Vive le Gabon !
Vive la Nouvelle République !
Que Dieu bénisse le Gabon !

Otric N.

Dix-neuf partisans de Maurice Kamto, candidat malheureux à la présidentielle du mois dernier au Cameroun, ont été arrêtés dimanche à Bafoussam (dans la région de l’Ouest) lors de manifestations contestant la victoire du président sortant Paul Biya.

Ces interpellations par la police ont eu lieu en deux endroits de Bafoussam, capitale de la région Ouest, où les partisans de M. Kamto manifestaient, selon l’AFP.

Des membres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), le parti de Maurice Kamto, avaient annoncé qu’ils avaient l'intention de manifester dimanche à Bafoussam pour protester contre les résultats de la présidentielle du 7 octobre, qui ont donné la victoire au président Biya, 85 ans, au pouvoir depuis 36 ans.

Des manifestants ont posté sur les réseaux sociaux des images de ces rassemblements au cours desquels a été dénoncé un «hold-up électoral». Un important dispositif policier restait en place à Bafoussam par crainte de nouvelles manifestations dans la soirée, selon des témoins.

Seize militants du MRC qui manifestaient pacifiquement le 28 octobre à Yaoundé contre les résultats de la présidentielle, avaient été arrêtés et remis en liberté deux jours plus tard. Maurice Kamto qui se proclame «président élu» a demandé vendredi à la «communauté internationale» de recompter les voix. Il avait proclamé sa victoire dès le lendemain du scrutin, deux semaines avant la proclamation officielle des résultats.

Cet avocat de 64 ans affirme que l'élection a été marquée par des «fraudes massives et barbares", mais entend "faire triompher la vérité" par "des moyens pacifiques». Le président Biya réélu pour un 7e mandat consécutif avec 71,28% des voix (contre 14,23% à Kamto), prêtera serment le 6 novembre, 36 ans jour pour jour après son arrivée au pouvoir en 1982.

Quelques leaders de l’opposition, que Maurice Kamto a publiquement appelé à le rejoindre dans ses opérations de contestation des résultats du Conseil constitutionnel ont négativement réagit à sa demande. C’est le cas de Serge Espoir Matomba, premier secrétaire du PURS (Peuple Uni Pour la Rénovation Sociale) et par ailleurs candidat du parti au scrutin présidentiel du 07 octobre dernier qui déclare refuser toute offre politique du MRC de Maurice Kamto.

«Je refuse de me joindre à des revendications illégitimes dont je ne maîtrise ni les tenants, ni les aboutissants. En revanche, j'invite Maurice Kamto et les autres leaders à se joindre à moi afin que, dans un esprit républicain, nous mutualisions nos forces pour les réformes nécessaires devant aboutir à un code électoral consensuel», a-t-il déclaré dans un communiqué publié samedi.

Pour Serge Espoir Matomba, la bataille des partis de l’opposition «doit également se focaliser sur la préparation les élections législatives et municipales. Ainsi devons-nous travailler ensemble pour la campagne 300 maires et 100 députés en 2019».

«Il est irresponsable pour l'opposition d'entraîner le peuple Camerounais dans des voies chaotiques et sans issues», condamne-t-il, appelant «au rassemblement de toute l’opposition responsable» autour de lui pour ce chantier, «pierre angulaire du changement».

«Une élection n'est pas sensé déchirer le peuple mais plutôt renforcer son système démocratique», conclut-il.

Otric N.

Dans une lettre adressée à ses militants et sympathisants, Serge Espoir Matomba, premier secrétaire du PURS (Peuple Uni Pour la Rénovation Sociale) et par ailleurs candidat du parti au scrutin présidentiel du 07 octobre dernier déclare refuser toute offre politique du MRC de Maurice Kamto.

Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux vendredi soir, M. Kamto, arrivé derrière M. Biya à ce scrutin avec 14,23% des voix, a invité les autres candidats de l’opposition, y compris ceux qui ne contestent pas le verdict officiel, à se joindre à sa démarche.

Pour lui, l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 a été marquée par des «fraudes massives et barbares» en dépit desquelles «le Conseil constitutionnel a décidé de proclamer Paul Biya vainqueur de cette élection sur la base de documents fabriqués pour la circonstance par les officines du pouvoir et en totale contradiction avec la vérité des urnes».

«Nous n’accepterons jamais les résultats proclamés par un Conseil constitutionnel partial qui a décidé d’ignorer les faits, la justice et la démocratie», a assuré M. Kamto qui entend néanmoins «faire triompher la vérité» par «des moyens pacifiques». «Je ne saurai mettre mon propre pays à feu et à sang», a-t-il dit.

Serge Espoir Matomba, «il est irresponsable pour l'opposition d'entraîner le peuple Camerounais dans des voies chaotiques et sans issues». Le premier secrétaire du PURS lance plutôt «un appel pressant aux forces de l’opposition pour que nous préparions les futurs scrutins. Ainsi le peuple sortira gagnant de nos combats».

Ci-dessous, le communiqué de Serge Espoir Matomba

Chers militants et sympathisants qui m’avez accordé vos suffrages,

Vous avez suivi l'offre politique qui m'a été faîte par le Président du MRC Maurice Kamto, me demandant de le rejoindre dans son processus de revendication. Cette offre me remémore les visées sournoises qui ont sous-tendu les tractations de la coalition. Il me souvient avoir demandé à mes différents interlocuteurs comment nous devrions aborder la situation électorale et post-électorale, mais aucune réponse ne m’avait été donnée. Toute chose qui laisse interrogateur un esprit éveillé.

Aujourd’hui je comprends qu’il s’agissait d’un jeu de dupes dans lequel les issues n’étaient pas connues. Comme je le martèle depuis plusieurs jours, je refuse de me joindre à des revendications illégitimes dont je ne maîtrise ni les tenants, ni les aboutissants.

En revanche, j'invite Maurice Kamto et les autres leaders à se joindre à moi afin que, dans un esprit républicain, nous mutualisions nos forces pour les réformes nécessaires devant aboutir à un code électoral consensuel.

Notre bataille doit également se focaliser sur la préparation les élections législatives et municipales. Ainsi devons-nous travailler ensemble pour la campagne 300 maires et 100 députés en 2019.

Il est irresponsable pour l'opposition d'entraîner le peuple Camerounais dans des voies chaotiques et sans issues.

J'en appelle donc au rassemblement de toute l’opposition responsable autour de moi pour ce chantier, pierre angulaire du changement.

Une élection n'est pas sensé déchirer le peuple mais plutôt renforcer son système démocratique.

Voilà pourquoi je lance un appel pressant aux forces de l’opposition pour que nous préparions les futurs scrutins. Ainsi le peuple sortira gagnant de nos combats.

Otric N.

 

L'éducation est un droit universel pour tous les enfants du monde entier, mais c'est dans ces régions du Cameroun que les séparatistes ont en décidé autrement.

Les sécessionnistes, appelés ambazonien, ont décidé d'interdire l'éducation des enfants et punir les enseignants qui enseignent.

Voici des images très troublantes de la main d'un professeur de la ville de Mutengene peu après qu'il soit allé enseigner:

 

 

 

dimanche, 04 novembre 2018 14:54

France : 124 victimes du terrorisme promus.

Emmanuel Macron, le président français va leur donner la médaille nationale de reconnaissance.

Cette distinction est obligatoirement demandée par la victime ou encore décidée par la famille du vainqueur...22 personnes vont la recevoir à titre posthume, selon une annonce rendue publique la chancellerie de la légion d’honneur.

102 ont été blessés physiquement et même psychologiquement,14 sont étrangères, 7 sont mineures et 6 sont membres des forces publiques ou privées de sécurité ou de défense. La médaille nationale de reconnaissance est spécifique et a été créée le 12 juillet 2016. Peu après la forte émotion qui a suivi les attentats survenus à Paris et Saint-Denis le 13 novembre 2015, pendant lesquels 130 personnes avaient trouvé la mort. Les meurtres commis au sein de la rédaction de Charlie Hebdo en janvier de la même année sont venus confortés cette volonté.

A ces deux exemples, le gouvernement français pense aux 21 victimes des évènements terroristes survenus dans ce pays et même à l’étranger depuis 2011, notamment celles des attentats de novembre 2015 à Paris (Bataclan), Saint – Denis mais aussi, celles de l’attentat de Nice du 14 juillet 2016, qui sont les plus nombreuses.

La médaille nationale de reconnaissance est obligatoirement demandée par la victime, ou, si elle est décédée, par sa famille. Elle peut être décernée lors d’une promotion collective ou par un décret individuel, comme ce fut le cas pour sa première attribution, le 1er juin 2018, à une victime de l’attentat du Caire de 2009.

Et pour recevoir cette distinction, seules les personnes reconnues comme des victimes du terrorisme par le parquet de Paris ou encore par le fonds de garantie créée à cet effet et dont le nom est inscrit sur la liste partagée des victimes du terrorisme tenue par le ministère de la Justice, sont prises en compte. La médaille peut être décernée à un mineur, à un étranger comme à un Français.

121 personnes seront honorées ce dimanche, elles vont rejoindre les rangs de celles qui ont déjà été faites chevaliers de la Légion d’Honneur, avant même la création de la médaille nationale de reconnaissance et, elles ne sont dès lors pas concernées par cette promotion. Il s’agit de six anciens combattants harkis ainsi que de la cofondatrice d’une association de harkis promus au grade de chevalier de la Légion d’honneur. Quatre autres personnes sont élevées au grade d’officier de l’ordre national du Mérite et quinze autres au grade de chevalier du même ordre, majoritairement représentantes d’associations ou fédération.

Cette médaille est composée d’une fleur à 5 pétales marqués de raies blanches intercalées de feuilles d’olivier, suspendue à un ruban blanc) a vocation à rendre hommage aux victimes, tandis que la Légion d’honneur récompense les services rendus à la nation.

En France comme dans d’autres pays, le terrorisme se déploie sur plusieurs fronts. La menace a profondément changé de nature, notamment avec l'évolution continue des formes d'actes terroristes. Plusieurs milliers de personnes sont de près ou de loin, impliquées dans des phénomènes de radicalisation religieuse violente ou dans des filières de recrutements djihadistes. Il devient dès lors urgent pour les gouvernements qui veulent garantir la sécurité de leurs concitoyens, de mettre sur pied, des politiques économiques et structurelles qui vont compléter l’arsenal juridique déjà en place.

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

 







Sunday, 05 June 2022 11:01