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Maurice Kamto interdit de sortir de son domicile par la police et la gendarmerie

jeudi, 08 novembre 2018 08:47 Mfoungo

Le candidat malheureux de la présidentielle 2018 est-il assigné à résidence ? C’est ce que laissent croire les agissements des forces de maintien de l’ordre et de défense qui lui ont interdit mercredi de sortir de son domicile à Yaoundé.

«Maurice Kamto est séquestré et interdit de tous mouvements par les forces de police et de gendarmerie. Voulant se rendre à un rendez-vous il y a tout juste quelques minutes, Maurice Kamto s'est vu signifier une fin de non-recevoir à sa volonté de sortir de chez lui par ces forces», a fait savoir son porte-parole Olivier Bibou Nissack mercredi en début d’après-midi.

Le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a été interpellé mardi 6 novembre dans un quartier de la ville de Yaoundé alors qu’il tenait un discours à des populations rassemblées autour de lui, alors que les manifestations publiques ont été interdites sur toute l’étendue du territoire par le ministre de l’Administration, Paul Atanga Nji.

Musèlement

Alors qu’il se rendait à l’esplanade du stade omnisports de Yaoundé mardi, Maurice Kamto -qui continue de revendiquer sa victoire à l’issue du scrutin présidentiel du 7 octobre 2018- a été intercepté par les éléments des forces de maintien de l’ordre au lieu-dit «Rond-point Nlongkak». Après s'être adressé à une foule l'ayant reconnue et ayant accourue spontanément à sa rencontre, Maurice Kamto a été forcé de rebrousser chemin par les forces de l'ordre qui l'ont contraint à se détourner de la direction de l'esplanade du stade omnisport de Yaoundé.

Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) n’a pas reçu de notification d’assignation à résidence et son Porte-parole parle d’interdiction arbitraire. Selon son porte-parole Olivier Bibou Nissack, «vu qu'aucune notification portant assignation à résidence ne lui a été jusqu'à présent servie, alors cette interdiction relève du pur et simple arbitraire dictatorial».

«Il ne fait plus aucun doute que le régime de Yaoundé veut museler et emprisonner arbitrairement et de façon tacite celui qui est la preuve et la victime vivante du hold-up électoral au CamerounSachant que les recours au plan international sont mis en branle, le régime de Yaoundé veut rendre muet et invisible de la scène nationale et internationale Maurice Kamto», ajoute-t-il.

--Craintes de violences post-électorales--

C’est par la ville de Douala que le MRC a lancé le samedi 27 octobre 2018, son programme de résistance nationale au hold-up électoral dont le but est de contester par des manifestations pacifiques le sacre de Paul Biya pour un septième mandat de sept ans. Ce programme de résistance nationale de Maurice Kamto pourrait encourager les manifestations et prolonger la crise postélectorale, estime le centre d’analyses géopolitiques International Crisis Group (ICG) dans un rapport paru lundi 5 octobre 2018.

 

 

«De nombreux Camerounais acceptent la probable victoire de Biya, mais ils restent en colère. Peu de gens croient qu’il a obtenu 71 pour cent des voix, et les résultats qui ont circulé sur les réseaux sociaux indiquent que la course a été nettement plus serrée. Rares sont ceux qui considèrent le Conseil constitutionnel comme impartial, puisque Biya a nommé ses onze membres, dont la majorité sont aussi d’anciens membres du parti au pouvoir», écrit l’ICG dans ce document intitulé «Les incertitudes se renforcent au Cameroun après une élection contestée».

Sonnette d’alarme

«Les prochaines semaines seront déterminantes pour l’évolution de la crise postélectorale. Le climat à Douala et Yaoundé est tendu. Le gouvernement a interdit plusieurs conférences de presse et manifestations de l’opposition et de la société civile, renforcé le déploiement de ses troupes pour dissuader et perturber les manifestations, restreint momentanément l’accès à Facebook et arrêté plusieurs personnes prévoyant de protester. Les 27 et 28 octobre et le 4 novembre, les forces de sécurité ont brièvement arrêté plus de 100 manifestants du parti de Kamto à Douala, Yaoundé et Bafoussam, et attaqué le siège du parti à Douala», indique le rapport.

En tirant cette sonnette d’alarme, l’Organisation Non-gouvernementale internationale s’appuie sur «des preuves de fraude généralisée» du scrutin du 7 octobre que détiennent certains candidats. «Compte tenu de l’ampleur probable des irrégularités électorales, il est presque impossible de déterminer quel résultat chaque candidat a réellement obtenu. Mais le score de 71 pour cent de Biya semble loin d’être crédible», note International Crisis Group.

Otric N.

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