Comment résoudre les problèmes liés aux inondations et risques sanitaires fréquents autour des affluents du bassin versant du Mfoundi?
C’est pour apporter les solutions à ces interrogations que le ministre de l’urbanisme et de l’habitat signe deux contrats avec la communauté urbaine de Yaoundé et les mairies des sept communes d’arrondissement
Le premier Contrat de ville précise les ressources affectées à la gestion des déchets solides ainsi qu’à l’entretien des drainage à réaliser dans le cadre de la mise en oeuvre de la deuxième phase du PADY II et, ses composantes.
Ce contrat a pour vocation de permettre l’exécution des programmes et projets d’investissement, d’entretien et d’ajustement municipal au profit de la communauté urbaine de Yaoundé et de ses communes d’Arrondissement. A court terme, il va faciliter l’exécution des mesures relatives à:
L’amélioration et le renforcement de la planification urbaine
L’amélioration de l’accès aux services urbains de base avec un accent sur l’entretien de la voirie et du drainage
L’amélioration du cadre environnemental
Le renforcement des capacités de maîtrise d’ouvrage de la communauté urbaine de Yaoundé et des communes d’Arrondissement
La création et /ou l’amélioration des équipements marchands et plus globalement des équipements générateurs de revenus et d’emplois
Le contrat de ville s’inscrit dans le prolongement des efforts entrepris à travers le contrat d’objectifs signé le 29 décembre 1999 entre la communauté urbaine de Yaoundé et l’État du Cameroun, représenté quelques départements ministériels.
Le deuxième contrat de ville et sa convention d’application signé ce jour rentre dans le cadre de concertation avec toutes les parties prenantes, notamment la communauté urbaine de Yaoundé, toutes les sept communes d’Arrondissement, le PADY II, la cellule de préparation du projet de développement des villes incluses et résilientes ( PFVIR), lesquels ont également participé à l’identification et à la mise en cohérence des projets à y inscrire.
Au vu du retard pris au niveau de la réalisation des travaux dans la capitale politique camerounaise et face à l’ampleur des problèmes que l’on vit aujourd’hui, le programme d’investissement du contrat de ville de Yaoundé 2018- 2024 selon Jean Claude Mbwentchou, ministre de l’habitat et du Développement Urbain sera la base légale sur laquelle les bailleurs vont s’appuyer pour intervenir, selon leurs propres procédures.
Et parmi ces bailleurs de fonds, on a remarqué dans la salle des conférences de la communauté urbaine de Yaoundé, qui a abrité la cérémonie, la Banque Africaine de Développement, l’Agence Française de Développement et le Fonds pour l’Environnement.
Ils ont promis qu’une enveloppe de 60 milliards sera allouée pour la finalisation des projets contenus dans les deux contrats et, les résultats escomptés sont, entre autres l’amélioration des moyens de lutte contre les inondations- la préservation de la santé des populations vis à vis des maladies d’origine hydrique, la réduction du chômage grâce à la promotion des travaux à haute intensité de main d’oeuvre, le renforcement des infrastructures structurantes, l’amélioration de la mobilité urbaine, la collecte et le traitement des déchets solides et liquides, la préparation de la croissance urbaine, la préservation et la Valorisation des paysages urbains et périurbains, la promotion, l’accompagnement et l’animation du Développement social.
La visite des chantiers de viabilisation contenus dans ces deux contrats est venue mettre fin à une cérémonie riche en son et en couleurs.
Nicole Ricci Minyem