Cette formation vise à permettre aux militaires camerounais de réduire le nombre de morts sur le champ de bataille.
Notre confrère Daily news cameroon rapporte qu’un quart des soldats tués lors de combats incluant les séparatistes et les terroristes de la secte Boko Haram, aurait pu être sauvé s’il avait bénéficié des soins adéquats. D’après notre confrère ce chiffre d’un quart provient de l’armée camerounaise elle-même, qui indique qu’environ 117 soldats sont morts des suites de blessures qui n’auraient pas été fatales.
Il est donc question de remédier au problème, d’où la formation actuellement donnée aux soldats camerounais par des militaires américains. Il s’agit de prévenir de futurs décès en formant des soldats à octroyer de meilleurs soins aux blessés. L’un des formateurs américains fait savoir que le cours baptisé «MEDEVAC – medical evacuation» intègre aussi l’évacuation par avion. Le volet concernant l’évacuation par avion est connu sous la nomination de CASEVAC. Il est question pour le soldat de comprendre qu’il peut transporter lui-même son camarade blessé en mettant à profit ses jambes, qu’il y a un certain nombre d’outils qui peuvent servir pour assumer cette tâche et qu’il faut s’assurer que le patient en train d’être déplacés ne saigne pas.
Même si on se rappelle qu’en février dernier, les Etats-Unis ont annoncé qu’ils réduisent l’assistance en matière de sécurité dont bénéficiait le Cameroun, ceci partant du fait qu’il y a des allégations selon lesquelles, les militaires camerounais commettent des violations des droits de l’homme, cette formation assurée par ce pays démontre que les relations restent au beau fixe.
Notre confrère rapporte dans sa publication que le Colonel Abeng Mbozoo, Directeur de la santé militaire au Cameroun, a déclaré que les liens entre notre pays et les Etats-Unis étaient illustrés par la formation médicale américaine. Il a déclaré que cette formation indique que la coopération militaire entre les deux pays est excellente.
Trente militaires camerounais ont déjà été formés. A l’heure actuelle, ils s’attèlent à transmettre le savoir-faire appris à leurs collègues.
Liliane N.