12 personnes ont déjà perdu la vie et 249 cas suspects ont été enregistrés.
L’épidémie du choléra fait encore parler d’elle dans la région de l’Extrême-Nord. Le Dr Cécile Mairousgou Tchida, en sa qualité de responsable régional de la lutte contre cette maladie révèle que le choléra qui signe son retour dans cette partie du pays, a ôté la vie à une douzaine de personnes. Comme cela se fait depuis de nombreuses années, les autorités poursuivent avec la sensibilisation des populations. Un accent est mis sur le respect des règles élémentaires d’hygiène. L’Ong PLAN International Cameroon vient de former 200 relais communautaires. Ils vont devoir travailler dans les districts de santé de Kaélé, KarHay et Moutourwa où sévit l’épidémie. L’organisation y a formé 60 agents pulvérisateurs. Ils sont chargés entre autres, de désinfecter les points d’eau et les latrines dans les écoles et au sein des ménages.
A titre de rappel, au mois d’août 2019, le choléra avait fait six morts. Les autorités en service à la délégation régionale de la Santé publique avaient mis des moyens nécessaires pour une prise en charge efficace des malades de cette épidémie. La délégation régionale de la Santé publique, conduite par le Dr Bava Hamadou Boubakary avait doté les districts de santé des tests de dépistage rapide, des tubes pour la collecte des selles, du chlore et bien d'autres intrants pouvant aider à mettre les patients hors de danger.
Une vaste campagne avait également été organisée. Lors de ladite campagne, il avait été rappelé aux populations, que le choléra est une maladie de la saleté. Et il était donc important qu’elles soient très vigilantes, qu’elles adoptent une hygiène corporelle et environnementale rigoureuse. Le fait qu’une certaine frange de la population se soit habituée à déféquer à l’air libre, avait été dénoncé. Cette pratique avait été présentée comme étant favorable à la propagation de l’épidémie.
Liliane N.