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Un  groupe indépendant de scientifiques qui appellent à agir pour préserver les acquis du développement des dernières décennies, ont  rédigé un rapport qui sera présenté au Sommet 2019 sur les objectifs de développement durable (ODD), en fin septembre, à New York.

 

Un nouveau rapport sur les Objectifs de développement durable (ODD), intitulé « L'avenir, c'est maintenant : la science au service du développement durable », rédigé par groupe indépendant de scientifiques, permet de faire le point sur les progrès obtenus pour réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030, adopté en 2015 par les Etats membres des Nations Unies. Ce rapport sera présenté au Sommet 2019 sur les objectifs de développement durable prévu  en fin septembre, à New York aux Etats-Unis, a relayé les Nations Unies sur leur site. Selon ces scientifiques, le modèle de développement actuel n'est pas durable et les progrès réalisés au cours des deux dernières décennies risquent d'être inversés par l'aggravation des inégalités sociales et des reculs potentiellement irréversibles dans l'environnement naturel qui nous nourrit.

Cependant, soulignent-ils, un avenir meilleur est encore réalisable, mais uniquement en modifiant radicalement les politiques de développement. Pour ces économistes, la création d’une croissance économique simplement en augmentant la consommation de biens matériels n'est plus une option viable au niveau mondial. Selon les projections, l'utilisation mondiale de matériaux devrait presque doubler entre 2017 et 2060, passant de 89 gigatonnes à 167 gigatonnes, avec une augmentation correspondante des émissions de gaz à effet de serre et d’autres effets toxiques tels que ceux de l’exploitation minière et d’autres sources de pollution.

Ils constatent que le modèle de développement actuel a permis la prospérité de centaines de millions de personnes. Mais cela a également conduit à une pauvreté persistante et à des niveaux d'inégalité sans précédent qui minent l'innovation, la cohésion sociale et la croissance économique durable. Il a amené le monde au bord du gouffre en ce qui concerne le système climatique mondial et la perte de biodiversité.

Pour changer de cap, les scientifiques soutiennent que le monde doit transformer un certain nombre de domaines clés des activités humaines, notamment l'alimentation, l'énergie, la consommation et la production, ainsi que les villes. Ces transformations peuvent découler d'une action coordonnée des gouvernements, des entreprises, des communautés, de la société civile et des individus. La science a un rôle particulièrement vital à jouer, rôle qui peut être encore renforcé en investissant davantage dans ce domaine.

Le rapport souligne que la réalisation des objectifs de développement durable nécessite fondamentalement de dissocier la croissance économique de la dégradation de l'environnement, tout en réduisant les inégalités sociales et celles entre les hommes et les femmes en termes de richesse, de revenus et d'accès aux opportunités. Une volonté et un engagement politiques forts à en croire ces auteurs, seront nécessaires pour procéder aux transformations nécessaires. Il  n'existe pas de solution unique, concluent-ils,  et les interventions dans les pays développés seront très différentes de celles des pays en développement.

 

Marie MGUE 

 

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Durant trois jours d’intenses activités, elles ont résolu de faire de la 10ème édition de ce rendez vous multiculturel, des moments d’échanges riches en sons et en couleurs.

 

Et, c’est la salle  des conférences de La Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Élevage et des Forêts du Cameroun de même que l’esplanade de cet organisme, qui vont servir de cadre à la première partie à la Foire Transfrontalière de la Cemac qui a pour thème : "Faciliter les Echanges pour l’Intégration Régionale et le Développement Durable en Afrique".  

 

Programme

 

Afin d’apporter leur pierre à la construction des objectifs du développement durable ainsi qu’à la déconflictualisation entre les pays, le réseau des Femmes Actives de la Cemac, en partenariat avec le ministère du Commerce, celui des Petites et Moyennes Entreprises, l’Union Européenne, Onu Femmes et bien d’autres, ont entre autres prévu, des conférences débats qui portent sur l’Intégration Sous Régionale :

 

-         Facilitation des échanges d’intégration régionale en Afrique Centrale

-         Trade – Helpdesk : Comment exporter dans l’Union Européenne ?

 

 Des sociétés parapubliques comme la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) et le  Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunale, conviées à cet évènement, ont entretenu les participants sur les concepts tels que : « Assurance volontaire » et «  Les besoins en financement des communes frontalières ».

 

Pendant soixante douze heures, ceux qui vont faire le déplacement de la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Élevage et des Forêts du Cameroun auront l’opportunité d’échanger, après la présentation des sous thèmes comme : "L’Autonomisation économique des Femmes – Femmes entrepreneures vecteurs d’intégration économique – Atelier multi – acteur sur la déconfitualisation des crises en Afrique Centrale…".

 

Et de découvrir le savoir faire des hommes et femmes de ce continent, à travers des expositions ventes, des ateliers de formation, des soirées gastronomiques, des animations culturelles…

 

En rappel, la Foire Transfrontalière de la Cemac est une foire multisectorielle qui donne l’opportunité de partager le savoir-faire, de nouer des partenariats et, de visiter de multiples expositions – ventes, avec la participation des acteurs de développement de tous les pays d’Afrique Centrale, les Administrations, les Chambres consulaires, les Organisations internationales, les Chancelleries, les Institutions de recherche, les Grandes écoles, les ONG, les Opérateurs économiques, les PME/PMI, les Artisans et femmes rurales.

 

Le rendez vous de Yaoundé sera suivi, du 25 Juin au 06 Juillet prochain par celui de Kye–Ossi, ville frontière entre le Cameroun, le Gabon et la Guinée Equatoriale. A cette occasion, les organisatrices promettent des visites vers ces autres pays.

 

Nicole Ricci Minyem

  

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C’est le Centre international de l’artisanat qui va servir de cadre aux activités de ce grand rendez vous économique, qui a pour thème : "Le Jeune Entrepreneur Camerounais, face aux défis du Développement Durable"

 

 

L’environnement entrepreneurial camerounais est en pleine mutation. Bien que jalonnée de multiples difficultés, des améliorations significatives sont perceptibles, grâce notamment à l’implication et à la mise sur pieds par les pouvoirs publics, de plusieurs projets et programmes visant à faciliter l’éclosion d’un environnement économique incitatif et dynamique.

Le Forum du jeune entrepreneur camerounais, apparaît dès lors, comme un cadre de référence pour un dialogue inclusif et spécifique entre les pouvoirs publics et les jeunes chefs d’entreprises tous secteurs d’activités confondus. Dialogue auquel sont conviés des partenaires au développement sectoriel et autres organisations internationales impliqués à divers niveaux dans ces politiques d’amélioration de la performance du système économique.

 

Le Programme

Pendant cinq jours, les participants venus du Cameroun et, des  autres pays, sont invités à prendre part à quinze conférences multipartites orientés en module – cinq tables rondes – trois ateliers de renforcement des capacités – Une grande foire exposition.

Module 1 -  l’Ecosystème Entrepreneuriale Camerounais : Opportunités pour les jeunes créateurs d’entreprises

Les thématiques qui y seront développés sont entre autres : Les outils d’aide à la création d’entreprise au Cameroun - La stratégie nationale de l’entrepreneuriat : référentiel pour l’activité entrepreneuriale au Cameroun - Les procédures fiscales incitatives à la création d’entreprise - Typologie des financements et difficultés d’accès pour les jeunes créateurs d’entreprises au Cameroun - L’impact du partenariat international dans l’essor de l’entrepreneuriat des jeunes au Cameroun - Contraintes dans les marchés publics pour la jeune entreprise soumissionnaire.

Module 2 – Agripreunariat des Jeunes : Contraintes et Opportunités d’un secteur véritable levier de développement

Ici, les participants vont réfléchir sur des thématiques telles que : Programmes d’appui et d’accompagnement impulsés par les pouvoirs publics - La création des chaines de valeurs dans l’agriculture et l’élevage - Pisciculture et Élevage non conventionnel : filières porteuses pour le jeune agri-preneur Camerounais - La propriété foncière : frein à l’épanouissement du secteur d’activités - Les défis de la mécanisation agricole pour les jeunes agri-preneurs - la Disponibilité des semences et autres intrants agricoles de qualité - Le renforcement des capacités des jeunes producteurs et éleveurs locaux

Module 3- La problématique des normes et de la qualité dans la production locale

Thématiques retenues : Les normes nationales dans les secteurs de production locales au Cameroun

(Matériaux de construction et agro-alimentaire) - Les défis de la certification et de l’arrimage aux normes internationales pour les jeunes entreprises camerounaises - Le dumping, la spéculation, l’étalonnage et l’évaluation de la conformité - La compétitivité des produits locaux : enjeux et défis majeur pour la jeune entreprise - La protection environnementale une contrainte pour le développement durable.

Module 4 – Impact du PDI sur la jeune entreprise industrielle : Cas particulier du secteur Agro – Industriel  et des Industries Cosmétiques

Thématiques retenues – Agrobusiness - Les défis de la production et de la Commercialisation - La propriété intellectuelle dans l’industrie - La création des pôles de transformation - L’optimisation de la performance des jeunes industries locales.

Module 5 – Digitalisation des marchés – E – Commerce, Intelligence Artificielle : Enjeux et Défis du jeune entrepreneur dans l’économie numérique

Les participants vont tabler sur - Digitalisation des marchés : une opportunité à saisir - Innovation et créativité dans le secteur numérique par les jeunes entrepreneurs- L’impact de l’intelligence artificielle dans les activités agro-pastorale - La numérisation du service public : une opportunité d’affaire pour l’entrepreneur digital- La cybercriminalité, facteur limitant de l’expansion de l’économie numérique.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Economie

Gabriel Dodo Ndoke  a présidé ce lundi 25 Février 2019, la cérémonie de lancement officiel de la campagne annuelle des inspections conjointes de 2019. Il a visité quelques  sites industriels basés à Garoua.

 

La campagne d’inspection conjointe des établissements classés de cette année, était placé sous le Thème : « Prévention des risques industries et développement durable. Socle pour la consolidation des acquis du processus d’industrialisation du Cameroun ». Le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, Gabriel Dodo Ndoke  en procédant ce lundi 25 Février 2019  au lancement de la campagne d’inspections à Garoua, a rappelé :  « qu’au cours de l’année 2018, nous avons enregistré d’énormes incidents et accidents. J’en veux pour preuve, les incendies survenus dans les sociétés Biopharma, Panzani et Camrail a Douala entre autres, les explosions des dépôts de revente de gaz domestique ici et là avec en prime, l’explosion d’un camion transportant du gaz au lieu-dit Ahala a Yaoundé, qui s’est soldé, outre les dégâts matériels importants, et une perte en vie humaine. Face a cette situation déplorable, et qui devient de plus en plus préoccupante pour les pouvoirs publics, il m’est revenu que bon nombre d’établissements classés fonctionneraient en marge de la réglementation en vigueur régissant leurs activités », indique le ministre des Mines  dans son allocution.

 Au cours de l’année 2018, les inspections conjointes ont été effectuées par les Comités Régionaux et Départementaux des Inspections dans les dix régions du Cameroun. Les équipes conjointes d’inspecteurs (MINMIDT, MINEPDED, MINEE, MINTSS, MINTOUL…) se sont déployées tant bien que mal sur le terrain, couvrant à cet effet l’ensemble du territoire national pour le compte de l’exercice 2017.

 Malgré toutes les difficultés qui ont entachés le bon déroulement des activités, l’on a pu enregistrer 9.234 inspections avec comme objectif de départ 9642 inspections à effectuer, soit un taux annuel de couverture des inspections évalué à 95,57%. Au plan des risques industriels et technologiques, l’on a  enregistré au cours de l’année 2018, 83 accidents et incidents majeurs ayant entraîné les pertes en vie humaine, des blessures graves ainsi que des dégâts matérielles et pertes financières.

Dans le volet répressif concernant les exploitants réfractaires aux lois et règlements qui encadrent leurs activités sur le plan du risque industriel et de la protection de l’environnement, 198 Procès-verbaux de Constatation d’Infractions ont été dressés. Au terme de la première journée de travail au Nord, le ministre  des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, Gabriel Dodo Ndoke  , a visité  quelques   sites industriels basés à Garoua.

 

Félix Swaboka

Published in Société
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Sunday, 05 June 2022 11:01