L'ancien président zimbabwéen Robert Mugabe, décédé le 6 septembre à Singapour, à l'âge de 95 ans, souffrait d'un « cancer à un stade avancé », a révélé son successeur Emmerson Mnangagwa.
« M. Mugabe souffrait d'un cancer à un stade avancé et les médecins ont interrompu son traitement de chimiothérapie car il n'était plus efficace », a révélé l’actuel président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa. Il a fait ses révélations auprès de militants de son parti, la Zanu-PF, réunis à New York où se tient cette semaine l'assemblée générale des Nations unies, le président Emmerson Mnangagwa, le chef de l’État zimbabwéen. « Les médecins ont stoppé son traitement à cause de son âge, car le cancer s'était propagé. Le traitement ne servait plus à rien », a-t-il ajouté, sans préciser la nature de ce cancer.
Jointe au téléphone ce lundi 23 septembre comme le rapporte l'AFP, la famille Mugabe, s'est refusée à tout commentaire sur les causes du décès de l'ancien président. En 2011, déjà, le site WikiLeaks publiait que Robert Mugabe souffrait d’un cancer de la prostate et n’avait plus que cinq ans à vivre. Mais la famille Mugabe avait justifié les séjours fréquents du président à l’époque à Singapour par le traitement d’une cataracte.
Pour rappel, Robert Mugabe, qui a dirigé d'une main de fer son pays de 1980 à 2017, a tiré sa révérence le 6 septembre dernier, à Singapour, où il était soigné depuis plusieurs mois.
Souvent présenté comme un chef d’Etat surdiplômé, Robert Mugabe après avoir passé une enfance solitaire à la mission catholique de Kutama, il gagnera en effet pas moins de sept diplômes Universitaires. La majorité par correspondance pendant sa lutte pour transformer l’ancien Rhodésie du Sud Anglaise en Zimbabwe indépendant : un Bachelor d’Histoire de l’Université de Fort Hare en 1951 ; un Bachelor d’administration et un autre d’éducation à l’Université d’Afrique du Sud en 1957 ; et en fin, à l’Université de Londre, un Bachelor et un Master de droit pendant qu’il est en prison de 1964 à 1974, puis un Bachelor et un Master Sciences lors de son premier mandat de premier ministre de 1980 à 1987.
Tous ces diplôme ont fait de lui l’un des présidents les plus diplômes d’Afrique.
Qu'il repose en paix!
Danielle Ngono Efondo
Considéré comme l'un des héros de l'indépendance, l’ancien président Robert Mugabe aura droit à des funérailles officielles. Selon l'annonce faite ce dimanche par la Présidence de la République zimbabwéenne, son enterrement va avoir lieu à la fin de la semaine.
Robert Mugabe est décédé vendredi dernier à l‘âge de 95 ans en présence de plusieurs membres de sa famille dans un hôpital de Singapour, où il avait été hospitalisé dans la semaine.
Selon les déclarations de George Charamba, porte-parole de la Présidence “Sa dépouille est attendue mercredi après-midi (au Zimbabwe). Les funérailles officielles sont prévues samedi, son enterrement aura lieu dimanche (prochain)”.
Il faut retenir que, Robert Mugabe est arrivé au sommet du Zimbabwe en 1980. Le “camarade Bob”, comme il était désigné par les membres de son parti, a été poussé à la démission en novembre 2017 par un coup de force de l’armée, qui a installé son ancien vice-président, Emmerson Mnangagwa, dans son fauteuil.
Le deuil officiel décrété par le Chef de l'Etat
Le Chef de l’Etat zimbabwéen n'a pas tardé de décréter vendredi, un deuil officiel et de décerner le statut de “héros national”, qui offre à Robert Mugabe une place dans le “Champ des héros de la Nation”, en lisière de la capitale, Harare.
Le porte-parole de la Présidence de la République a fait entendre que dimanche Robert Mugabe pourrait être inhumé. Le lieu “sera déterminé par la famille”, précise en plus M. Charamba.
La famille de Robert Mugabe aurait opposé à l'inhumation de celui-ci au “Champ des héros nationaux”, assurant que l’ancien maître du pays avait de son vivant souhaité être enterré dans le village de Zvimba, où il possédait une maison, à en croire des informations de la presse locale. C'est également ce que pense l'une des tants du défunt. Pour Joséphine Jaricha qui s'est confiée à l'AFP : “Nous, les habitants de Zvimba, nous ne voulons pas qu’il aille au Champ des héros (...) pour quoi faire ? Nous voulons qu'il soit enterré ici”, déclare-t-elle.
Il faut tout de même reconnaître que, depuis la chute de Robert Mugabe, les relations entre l’ex-président et son successeur, qu’il a qualifié publiquement de “traître”, étaient notoirement mauvaises.
Innocent D H
Robert Mugabe, l’ancien président du Zimbabwe, est mort ce vendredi 6 septembre 2019, a annoncé sur Twitter le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa. L’ex-chef d’Etat, âgé de 95 ans, était hospitalisé à Singapour depuis le mois d’avril.
L’ancien président zimbabwéen a tiré sa révérence. En effet, Robert Mugabe, qui a dirigé d'une main de fer son pays de 1980 à 2017, est décédé à l'âge de 95 ans, a annoncé, vendredi 6 septembre, l'actuel chef de l'État, Emmerson Mnangagwa. « C'est avec la plus grande tristesse que j'annonce le décès du père fondateur du Zimbabwe et de l'ancien président, le commandant Robert Mugabe », a-t-il déclaré dans un tweet.
« Le commandant Mugabe était une icône de la libération, un panafricain qui a dédié sa vie à l'émancipation (...) de son peuple. Sa contribution à l'histoire de notre nation et de notre continent ne sera jamais oubliée. Que son âme repose en paix », a-t-il ajouté.
L’ex-président du Zimbabwe, Robert Mugabe, était hospitalisé à Singapour depuis cinq mois mais la maladie dont souffrait l’ancien chef de l’Etat n'avait pas été révélée. Selon certaines sources, il était atteint d'un cancer, mais son entourage expliquait ses fréquents séjours à Singapour par le traitement d'une cataracte.
Né en 1924 dans une famille pauvre de ce qui était encore la Rhodésie du Sud, Robert Mugabe a eu une enfance plutôt solitaire, entouré de ses livres. Devenu instituteur, il part étudier en Afrique du Sud. C’est là qu’il s’initie au marxisme avec des membres de l’ANC (Congrès national africain), le parti anti-apartheid de Nelson Mandela.
D’obédience marxiste, il participe à la fondation de l'Union nationale africaine du Zimbabwe (ZANU) et mène une guérilla contre le gouvernement d’Ian Smith en Rhodésie du Sud, ce qui fait de lui un des « pères de l’indépendance » du pays, qui devient le Zimbabwe. Après être devenu Premier ministre du pays, il en accède sept ans plus tard à la présidence, instaurant un régime présidentiel. Cette fonction lui permet de continuer à assurer l'essentiel du pouvoir, auparavant détenu par le chef du gouvernement.
Son engagement anticolonialiste assure sa popularité auprès d'une partie de sa population et du continent africain. Cependant, il est accusé de faire reculer les libertés individuelles et de favoriser le racisme anti blanc, notamment par une politique de confiscation de terres et d'expulsions. Au niveau économique, sa présidence est marquée par une explosion du taux de chômage, par une hyperinflation, par des famines et par la décision de pays occidentaux d'imposer au Zimbabwe des sanctions économiques.
Fin 2017, alors qu'il dirige de facto le pays depuis 37 ans et qu'il est le plus âgé des chefs d'État en exercice dans le monde, il est victime d’un coup d’État qui conduit le Parlement à engager une procédure de destitution à son encontre. Il démissionne alors de la présidence du Zimbabwe. Il meurt près de deux ans plus tard, en 2019, à l'âge de 95 ans à Singapour.
Danielle Ngono Efondo
Avec une santé de plus en plus fragile, surement causée par le poids de son âge, Robert Mugabe, depuis son départ de la présidence zimbabwéenne en novembre 2017 sous la pression de l’armée et de son parti, la Zanu-PF, passe plus son temps dans les hôpitaux. Actuellement, il se retrouve à Singapour ou il est traité depuis bientôt quatre mois, a annoncé son successeur.
« Le président fondateur et père fondateur de notre Nation, Robert Mugabe est toujours retenu dans un hôpital à Singapour ou il reçoit des soins médicaux. » A déclaré dans un communiqué, Emmerson Mnangagwa sans préciser la nature de sa maladie. Et d’ajouter : « Dans le passé, l’ancien président n’avait besoin que d’environ un mois d soin. Mais ses médecins ont décidé cette fois-ci qu’il serait gardé en observation bien plus longtemps lorsqu’il s’y est rendu en avril, pour son contrôle de routine. »
Mnangagwa, qui avait annoncé en novembre que Robert Mugabe ne pouvait plus marcher à cause de sa mauvaise santé et de son âge, a indiqué avoir dépêché la semaine dernière à Singapour une équipe comprenant notamment son chef de cabinet Misheck Sibanda, pour prendre des nouvelles de l'ex-président.« Je suis très heureux d'informer la nation que l'ancien président continue à faire des progrès réguliers vers un rétablissement total et que son état de santé est remarquablement stable pour son âge ».
Lorsque le gouvernement avait annoncé en avril que Mugabe avait gagné Singapour pour y être soigné, il avait précisé qu'il était censé rentrer dans le pays mi-mai. Mais maintenant, compte tenu du prolongement de son séjour, la date à laquelle il devrait regagner le Zimbabwe après ce énième séjour, n’a été divulguée.
Notons que, le choix de l’ex président Robert Mugabe d’aller se faire soigner hors du pays ne date pas d’aujourd’hui. Même pendant son règne, ce dernier recevait ses soins de santé de l’extérieur. Un choix qui n’a jamais laissé ses compatriotes indifférents. Ces derniers regrettent que pendant que le système sanitaire du Zimbabwe est laissé à l’agonie, les dirigeants se précipitent dans des pays étrangers, symbole selon eux, de la démission de leurs autorités.
Né en 1924 dans le district de Zvimba, Robert Mugabe est élu Premier ministre en 1980 et devient président en 1987. Il sera réélu en 1990, 1996, 2002, 2008 et 2013. En novembre 2017 sous la pression de l’armée et de son parti, il est évincé du pouvoir et remplacé par son vice-président Emmerson Mnangagwa.
Danielle Ngono Efondo
Même pas commencée, la CAN 2019 faisait face jeudi soir, à deux polémiques liées à des primes non-versées aux joueurs camerounais et zimbabwéens. Le match d'ouverture Égypte-Zimbabwe prévu vendredi était cependant menacé.
Le site zimbabwéen Newsday rapporte que les joueurs du Zimbabwe ont menacé de boycotter le match d'ouverture qui a lieu ce vendredi contre l'Egypte. Au cœur de l'affaire, une nouvelle histoire de primes non-versées. Les Zimbabwéens auraient refusé de s'entraîner hier jeudi. Certains joueurs ont décidé d’acheter leur billet pour rentrer au pays. Et, c’est une rencontre avec des représentants de la Fédération zimbabwéenne de football (ZIFA), plusieurs heures après le refus de s’entraîner qui a permis de déboucher sur un accord. Le match d'ouverture de la CAN 2019 aura bien lieu, vendredi soir (22h) entre l'Egypte et le Zimbabwe.
Les Lions indomptables du Cameroun, tenants du titre, ont par ailleurs refusé d'embarquer depuis Yaoundé pour l’Égypte exigeant une réévaluation de leurs primes. Éric Maxim Choupo-Moting et ses coéquipiers seraient restés à leur hôtel Mont Fébé à Yaoundé en attendant un engagement ferme de leur Fédération. Ils devaient pourtant quitter Yaoundé hier à 18h45, mais ils s'y trouvaient toujours au-delà de 22h00. « Ils ne veulent pas bouger », a affirmé un responsable de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) aux médias, confirmant une information obtenue auprès de sources proches de l'équipe. « La situation est compliquée en raison des exigences des joueurs », a-t-il concédé, sans rentrer dans les détails. Les joueurs camerounais refusent de se rendre en Égypte tant que leur prime de participation ne leur sera pas versée. Très proche du staff actuel, Samuel Eto'o a été appelé pour jouer les médiateurs a-t-on appris du site d’information Cnews. En tout cas, les poulains de Clarence Seedorf doivent arriver dans le pays hôte d’ici à ce samedi 19 heures (soit 72 heures avant leur entrée en lice), sous peine d’être en infraction avec le règlement de la compétition.
Rappelons que, les Lions Indomptables doivent jouer leur premier match mardi. Ils font partie du groupe F dans lequel se trouvent également la Guinée-Bissau, le Ghana et le Bénin. Dans le groupe A, les Warriors du Zimbabwe doivent affronter le pays hôte (Égypte) aujourd’hui, mais aussi l’Ouganda et la République démocratique du Congo. Classé 109e nation au classement FIFA, le Zimbabwe doit participer à sa quatrième phase finale d’une CAN. Il n’a jamais dépassé le premier tour.
Danielle Ngono Efondo
Dans la nuit de jeudi 14 à vendredi 15 mars, le cyclone Idai a touché la côte est-africaine près de la ville de Beira, au Mozambique. Les vents violents, associés à des pluies torrentielles qui ont touché la côte avant de poursuivre leur course folle au Zimbabwe et au Malawi ont fait, pour le moment, 173 morts dans les deux pays dont 84 au Mozambique. Ce bilan pourrait considérablement s'aggraver, selon les autorités mozambicaines, notamment à Beira, la deuxième ville du pays.
Dans un communiqué, la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, indique que la ville de Beira, qui compte un demi-million d'habitants, a été dévastée. L'étendue des dégâts y est « énorme et terrifiante ». Les images postées sur les réseaux sociaux montrent des rues de Beira jonchées d'arbres déracinés, d'éclats de verre, de tôles emportées. « 90 % de Beira et de ses alentours ont été endommagés ou détruits », écrit la FICR.
Selon plusieurs témoignages des habitants, les rues de la ville sont jonchées d'arbres déracinés, d'éclats de verre et de tôles emportées. Des images aériennes, transmises par l'organisation Mission Aviation Fellowship, montrent aussi des dizaines de personnes bloquées sur les toits de bâtiments en dur, entourés d'eau.
Un bilan provisoire de l'Institut mozambicain de gestion des désastres fait état de 873 maisons emportées dans la région de Beira, 24 hôpitaux détruits et 267 classes d’école partiellement ou complètement englouties.
D’après le président mozambicain, cette situation pourrait encore empirer. Filipe Nyusi était lundi matin à Beira. Et dans une intervention télévisée, à Maputo, il a déclaré « Pour le moment, nous avons officiellement 84 morts mais quand on a survolé la zone, tôt ce matin, pour comprendre ce qui se passe, tout laisse à penser que le bilan pourrait dépasser les 1 000 morts ». Le chef de l'Etat mozambicain en appelle au renforcement des opérations de sauvetage et a également demandé à ses concitoyens qui habitent près des rivières, de quitter la zone pour sauver leurs vies. Plusieurs barrages ont en effet déjà lâché, alors que d'autres ont atteint leur niveau maximum.
Rappelons que, le Mozambique est régulièrement frappé par les intempéries. En 2000 déjà, des crues avaient causé la mort de 800 personnes. Mais selon les météorologistes, Idai serait le cyclone le plus puissant que l’Afrique australe ait connu ses dix dernières années.
Cette décision a été prise parce que les autorités ont peur des représailles de la part de civils en colère, après plusieurs attaques visant des membres des forces de sécurité notamment, un policier qui aurait été lapidé par des citoyens en colère.
Un mémorandum interne a été distribué vendredi 08 février, demandant aux militaires de ne pas porter leur uniforme en dehors de leur caserne, a rapporté ce mardi 12 Février, les autorités militaires du Zimbabwe : «L’armée nationale du Zimbabwe (ZNA) a ordonné qu’avec effet immédiat, aucun uniforme militaire ne soit porté en dehors des zones de cantonnement.
Cela s’applique aux membres qui se rendent au lieu de travail, ainsi que dans les transports interurbains », indique le mémorandum. «Prenez note qu’après les heures de travail, les membres doivent revêtir des vêtements civils et laisser leurs uniformes dans les zones de cantonnement. Certains membres ont été attaqués par des civils hostiles alors qu’ils étaient en uniforme », peut – on ensuite lire, dans le même document.
Des fonctionnaires en uniforme, pris pour cibles par le public, continuent de faire surface. L’un des incidents les plus graves, concerne un policier, l’agent de police Alexio Maune, âgé de 32 ans, qui a été attaqué et lapidé à mort par des émeutiers. Les soldats patrouillent dans les rues et se concentrent sur les principaux quartiers de la capitale Harare depuis les manifestations de janvier, contre la flambée des prix de l’essence.
Plus de 50 personnes ont été tuées, dans des affrontements avec les forces de sécurité à la suite de la répression des manifestants à Bulawayo et à Harare. Mais, l’armée a déclaré dans un communiqué, qu’elle n’est intervenue, que lorsque la police a été incapable de faire face à l’escalade de la situation sur le terrain.
Au cours des troubles qui se sont déroulés dans le pays du 14 au 16 janvier dernier, les manifestants ont pris pour cible, des postes de police et des membres de cette force contre lesquels ils ont exaspéré leur colère. En conséquence, la police a demandé l’aide des forces de défense du Zimbabwe (ZDF) pour réprimer les éléments bruyants dans les rues », a déclaré le communiqué. L’inspecteur général de la ZDF, le major général Douglas Nyikayaramba, a déclaré la semaine dernière, que si les forces armées n’étaient pas intervenues, le pays aurait été pillé.