Le parti politique dirigé par l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, indique que le gouvernement, n’a formulé aucune mesure pour éviter la contamination au Coronavirus, des élèves.
Le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) ne souhaite pas que la rentrée scolaire programmée pour le 1er juin prochain, soit maintenue. Selon le parti politique de Serge Espoir Matomba, les conditions pour une reprise de classes ne sont pas réunies, avec la crise sanitaire qui a occasionné l’arrêt des cours dans tout le Cameroun.
“Au regard de la difficulté du Gouvernement à remplir toutes les conditions organisationnelles, matérielles et sanitaires à cet effet, pour autant que l’on constate qu’il annonce aucune mesure d’accompagnement des établissements scolaires notamment la distribution gratuite des masques et des gels hydro alcooliques etc aux élèves et aux enseignants, le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) lui demande de renoncer à la rentrée scolaire du troisième trimestre 2019-2020 prévue ce 1er juin et d’organiser les examens et concours officiels sur la base du taux de couverture actuelle des programmes”, a écrit Serge Espoir Matomba.
Le Purs suggère au gouvernement de prendre plutôt le temps pour bien préparer la prochaine rentrée scolaire, en intégrant le fait que la pandémie du Coronavirus soit encore présente, en ce moment-là. Le parti politique de Serge Espoir Matomba précise qu’aucun événement politique, économique, social et culturel ne doit être considéré comme une urgence, si toutes les dispositions relatives à la sécurité sanitaire ne sont pas prises.
Il faut indiquer qu’avant le Purs, les Syndicats d’enseignants du Cameroun ont également indiqué qu’ils n’étaient pas favorables à la reprise des cours le 1er juin prochain. Ils ont déclaré être offusqué du fait que la date de la rentrée ait été fixée sans les avoir consulté au préalable. Ils ont par ailleurs formulé 8 propositions parmi lesquelles, “échelonner au besoin la reprise des classes en commençant dans le secondaire par les terminales pour éviter l’engorgement des campus”.
Reprise éventuelle des cours le 01er Juin : Les doléances des enseignants au Premier Ministre
Liliane N.
Le premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) condamne avec véhémence l’assassinat du maire de Mamfe, Sir Ashu Prisley Ojong. Serge Espoir Matomba a écrit ce lundi, 11 mai 2020 sur la page de son compte Twitter « vivement que ce crime en plein Covid-19 ait l’écho de Ngarbuh ! ».
Dans son tweet, Serge Espoir Matomba commence par présenter ses condoléances à la famille durement éprouvée du maire assassiné par les séparatistes ambazoniens dans la région du Sud-Ouest. Le premier secrétaire du PURS, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 condamnant cet acte lâche et ignoble souhaite, « vivement que ce crime en plein Covid-19 ait l’écho de Ngarbuh ! », a-t-il écrit.
A titre de rappel, c’est le 10 mai dernier que le maire de Mamfe, Ashu Presley Ojong a été froidement tué dans une embuscade tendue par les séparatistes. Ce 11 mai, le Gouverneur de la région du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilaï a dans un communiqué, a donné des éclairages sur les circonstances de la mort du maire. « En effet, le maire se rendait sous escorte, à une rencontre dans la localité d’Eshobi située à environ huit (8) km de Mamfe. La victime a reçu de plein fouet à la tête une balle ennemie à l’arme automatique de type AK 47 et a rendu l’âme sur le coup. De même, deux éléments de nos forces de défenses et de sécurité, chargés de son escorte ont été grièvement blessés et conduits d’urgence à l’hôpital de district de Mamfe », explique le numéro 1 de la région du Sud-Ouest dans son communiqué. Dans la foulée, Bernard Okalia Bilaï qui condamne ce crime appelle les Organisations non gouvernementales(ONG) de protection des Droits humains à la dénonciation.
Alors que les populations de Mamfe continuent d’observer les règles barrières de lutte contre le coronavirus, voilà un gros coup qu’elles viennent recevoir avec la disparition brutale de leur magistrat municipal. Ashu Prisley Ojong a été élu il y a juste à la tête de la mairie de Mamfe. Cet opérateur économique, propriétaire de magasins et de champs de cacao, avait succédé à John Ayuk Takunchung.
Innocent D H
Dans un tweet ce jeudi, 23 avril 2020, le premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale(Purs), Serge Espoir Matomba signale la réapparition du choléra dans la région du Littoral. Selon l'homme politique, cette résurgence de la maladie se fait au moment où toutes les énergies sont mobilisées pour faire front contre le Covid-19.
"Pendant que nous combattons le Covid-19, le choléra refait surface. Déjà trois décès à Bonaberi durant les trois derniers jours", écrit Serge Espoir Matomba. Une situation qui appelle à redoubler de vigilance, car un autre ennemi de plus que le Covid-19, signale sa présence. Et en pareille circonstance, la sensibilisation doit être de mise. L'ancien candidat à l'élection présidentielle de 2018 invite les populations à l'observance " des mesures barrières pour lutter contre le Covid-19 et le choléra".
Plusieurs internautes ont commenté cette publication. Allant dans le même sens que l'auteur du texte, ils plaident pour un respect plus strict des règles d'hygiène. "Les caniveaux sont bouchés. Il faut voir où l'on puise de l'eau potable à Bonaberi. C'est terrible", regrette l'un d'entre eux. Un autre internaute va jusqu'à s'interroger, "à quand un véritable respect des règles d'hygiène par les populations?". "Chacun devrait commencer par prendre conscience que la saleté tue", suggère-t-il.
Pour ce qui est du Covid-19, indiquons que le Gouvernement vient de tenir sa réunion d'évaluation. A en croire le contenu d'un tweet du ministre de la Santé publique(Minsante), Dr. Manaouda Malachie, ce 24 avril 2020, les statistiques du jour font état de 1430 personnes infectées dont 692 actifs, 120 hospitalisés et 20 sous assistance respiratoire. 668 guéris et 43 décès. "Nous continuons de maîtriser ce virus", rassure le Minsante.
Innocent D H
Depuis le début de la campagne électorale, les caravanes du PURS dans la circonscription de Douala 4e ne sont pas entourés de motos taxis comme c’est souvent l’habitude. Loin d’être un simple choix, il s’agit de la conséquence de la colère des « benskineurs » à l’endroit du candidat Espoir Matomba.
« Même s’il nous promet 5 000 fcfa par personne, on ne travaille plus avec lui. » Ces propos sont ceux d’un conducteur de motos taxis rencontré non loin de DK Hôtel, tout près du siège national du P.U.R.S. A la question de savoir les raisons de cette aversion, il nous renseigne « Mr Serge Espoir Matomba est un jeune comme nous. Et ça nous fait plaisir de voir un jeune vouloir changer les choses. Lors de la dernière élection présidentielle, il était candidat. Et il nous a sollicité pour accompagner sa campagne ici à Douala. Bon comme il avait son bus, nous on entourait le bus pour créer l’affluence et faire du bruit pour signaler son passage. Il nous a remis des t-shirt pour ça. Mais il nous avait promis une somme d’argent pour le carburant et l’encouragement des gars.
Bon, il nous a traîné longtemps. Si vous remarquez même pendant la campagne de la présidentielle, on ne le suivait plus. Parce qu’il ne nous avait pas payé. On a même dû l’arrêter le jour du vote devant le lycée de Bonabéri pour lui réclamer notre dû. Mais il nous disait que le financement des élections était venu en retard, mais que s’il atteint au moins 5% de voix on va lui rembourser ses 30 millions de cautions. Et là il pourra nous gérer. Mais bon, nous avons tous constaté qu’il n’a pas atteint. Moi je ne vais pas dire qu’il n’a pas été honnête, je peux comprendre les difficultés qu’il a eu. Mais nous on ne veut plus l’accompagner. S’il veut, il peut aller chercher les benskineurs ailleurs mais nous on ne travaille plus avec lui. »
Cette situation traduit bien les difficultés de financement de campagne électorale pour certains candidats. Le problème, c’est que ces motos taxis sont par ailleurs des électeurs potentiels dudit candidat. Et ces mésententes sont susceptibles de faire perdre des voix à celui-ci. Un véritable cercle vicieux. En attendant, les caravanes du P.U.R.S sillonnent l’arrondissement sans benskineurs tout autour. Espérons que ce climat va s’améliorer d’ici la fin de la semaine et demi de campagne qui reste.
Stéphane NZESSEU
Selon le Peuple uni pour la rénovation sociale(PURS), cette forme de politique n’est aucunement productive. Elle ne favoriserait pas le vote des lois pour le bien être des populations camerounaises.
Ce n’est plus un secret, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a annoncé sa décision de ne pas participer aux joutes électorales du 09 février 2020. Comme un effet de contagion, le Cameroon people’s party(CPP) d’Edith Kah Walla ne sera pas également de ce rendez-vous. Pour le PURS, il s’agit tout simplement d’une situation déplorable. La formation politique estime dans un communiqué publié à l’issue d’un point de presse ce dimanche à Douala dans la capitale économique du Cameroun, « ne pas participer aux élections, c’est donner gratuitement plus d’espace au parti au pouvoir qui, depuis 37 longues années embastille la gestion de l’Etat et confisque les richesses ».
La politique de la chaise vide telle qu’appréciée par le PURS
La politique de la chaise vide est contre productive lance la formation, avec des conséquences visibles à savoir : le vote des lois qui n’est pas en faveur du bien être des populations. « Si nous voulons vivre dans un pays géré différemment, nous avons l’impérative mission de créer un contre-pouvoir », précise le PURS. Pour étayer son argumentaire, il s’appuie sur des faits antérieurs ayant marqué la vie politique au Cameroun. « Souvenons-nous de ce qui s’est passé en 1992 et en 1997. Le boycott des élections législatives et municipales (…) a montré ses failles, entraîné le développement obèse du parti au pouvoir. Et l’amenuisement de l’espace d’expression pour les autres formations politiques », peut-on toujours lire dans le communiqué rendu public par le parti Serge Espoir Matomba.
Le parti compte bel et bien participer aux prochaines échéances électorales. Elle est péremptoire sur l’idée selon laquelle, il faut éviter les erreurs du passé, lesquelles sont à l’origine du déséquilibre observé aujourd’hui au sein de l’opposition camerounaise, fait-il savoir.
Innocent D H
Les 29 et 30 octobre 2019, Serge Espoir Matomba et son équipe s’est rendu à Gouache 4, localité sinistrée de la ville de Bafoussam. Le leader du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs), dit avoir vécu l’horreur et l’émoi à Gouache.
Le 29 octobre, au lendemain de la catastrophe de Bafoussam, Serge Espoir Matomba et son équipe s’est rendu à Bafoussam pour selon lui, réconforter les victimes du drame de Gouache mais également comprendre les causes de l’éboulement de terrain qui auront arraché prématurément la vie à 43 filles et fils du Cameroun.
Le 30 octobre, le leader du Purs et ses militants sont descendus sur le terrain. Sur place, il a rencontré des curieux, le voisinage et les familles des sinistrés encore sous le choc. Escorté par les autorités sécuritaires, il est arrivé à l’épicentre de la catastrophe ou il a pris conscience des dégâts causé par l’éboulement de terrain.
L’équipe du Purs aura donc été témoin de l’extraction des décombres, d’un membre humain, amputé ou mutilé. L’opération de secours s’effectuant alors avec des moyens de bord et l’appui des bénévoles. Serge Espoir Matomba s’est entretenu avec les responsables des sapeurs-pompiers, de la croix rouge, de la mairie, des forces de l’ordre et de sécurité, des services déconcentrés du ministère de l’urbanisme et de l’habitat dans le but de comprendre le processus mis en place, mais également faire une autopsie de la situation afin que pareille tragédie ne se répète plus.
Avec la main sur le cœur, le candidat déchu à l’élection présidentielle 2018, s’est enfin rendu à l’hôpital régional de Bafoussam ou il a remis des présents à quelques rescapés en signe de solidarité.
Lire aussi : Eboulement à Bafoussam : Les autorités ont trouvé un site de recasement pour les sinistrés
Serge Espoir Matomba salue les premières mesures prises ainsi que le fonds de solidarité débloqué par le chef de l’Etat, Paul Biya, mais regrette « que nous soyons dans des situations de constantes urgences ». Ainsi, en plus de suggérer que des journées de deuil national soient décrétées, il dénonce la réaction tardive du gouvernement. « Malheureusement le gouvernement est obligé d’agir toujours en sapeur-pompier. Je dis malheureusement parce que ce sont les situations qui pouvaient bénéficier d’une certaine prévention. Parce que si des travaux étaient faits à temps, si on avait établi des règles, on avait demandé aux gens de ne pas construire et on avait veillé à ce que les personnes ne vivent pas dans ces endroits, il est évident qu’on ne devait pas vivre cette situation aujourd’hui », a-t-il dit.
Danielle Ngono Efondo
Il est question pour le premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale(Purs) d’inviter les partis d’opposition à mutualiser les efforts afin d’éviter de reprendre les erreurs commises lors de la présidentielle 2018.
Dans la parution de Cameroon Tribune en kiosque ce lundi, le premier secrétaire du Purs a dans une interview, remis au goût du jour la demande posée aux partis politiques de l’opposition. Serge Espoir Matomba a saisi le prétexte pour lancer de nouveau un appel en faveur de la coalition pour les prochaines joutes électorales notamment les législatives et municipales. Selon lui, la coalition de l’opposition va permettre à l’opposition d’éviter de tomber dans les erreurs commises lors de la présidentielle de 2018. Elle devra également permettre aux partis de l’opposition de mieux quadriller le triangle national.
La position du Purs par rapport aux prochaines échéances
Le premier secrétaire du Purs réitère la volonté de sa formation politique à prendre part aux prochaines échéances électorales. Il espère dans le même temps que ces joutes électorales à venir se tiennent avec un nouveau code électoral. Serge Espoir Matomba souligne à cet effet, « nous avons d’ailleurs fait des propositions, que nous avons adressées aux responsables d’Elecam et du Parlement. Sa réforme, si elle était bien menée, contribuera à faire avancer notre démocratie mais aussi à évacuer et dissiper les soupçons de fraudes souvent vécues et constatées à divers niveaux ».
Les stratégies du parti
S’agissant des stratégies de la formation politique, Matomba indique que le parti fera recours aussi bien aux grands meetings qu’au porte-à-porte, sans oublier d’autres formes de techniques pour toucher le plus grand nombre possible de Camerounais où qu’ils se trouvent. Il ajoute par ailleurs, « nous insisterons bien au-delà sur le profil des hommes qui devront porter la voix de notre parti. Cela passera par la qualité de nos listes et par la crédibilité des profils qui les constitueront. Nous insisterons également sur des projets de sociétés innovants, dynamiques et adaptés aux exigences du terrain. Notre grande difficulté sera à être présent partout. Mais nous apporterons une fois de plus un souffle nouveau à ces élections. Les signaux et les indicateurs que nous avons en notre possession ainsi que les simulations que nous faisons régulièrement nous donnent lieu d’être très optimistes quant à notre avenir ».
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Innocent D H
Le maire de la capitale régionale du Sud-Ouest, Patrick Ekema, est passé de vie à trépas le 27 octobre, dans une clinique privée de Douala. Un décès qui a fait réagir plusieurs individus donc l’homme politique Serges Espoir Matomba, président du parti du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs).
« Triste d’apprendre le décès du maire de Buea. Patrick Ekema aura marqué de son empreinte son passage sur la terre de nos ancêtres. Il aura montré son attachement au retour de la paix dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. » A écrit le candidat à la présidentielle du 7 octobre 2018, Serges Espoir Matomba. « Sincères condoléances à la famille », a-t-il ajouté sur son compte Twitter.
De même, le personnel de la commune de Buea n’a pas manqué de tarir d’éloge leur chef. « Une chose qui me dépasse parce que moi je ne sais pas comment on doit continuer à travailler sans lui. Il était comme le baobab ici à Bua et tout le monde connait », a déclaré le secrétaire général de la commune de Bua, au micro de la Crtv.
« En venant ici au bureau, je trouve que l’officier judiciaire est en train de sceller le bureau. C’est en ce moment que j’ai été convaincu que c’est fini ; que mon boss n’est plus là », se désole un autre proche collaborateur du défunt.
Pour rappel, la nouvel est tombée comme une bombe dimanche matin. En effet, on a appris que Patrick Ekema, le maire de la ville de Buea, la capitale régionale du Sud-Ouest, est décédé dans une clinique de Douala. L’information qui circulait dans la matinée, a été confirmée à la mi-journée par l’office de radiodiffusion public. Un coup dur pour le pouvoir de Yaoundé qui perd à travers cette disparition, un puissant allié de terrain dans sa lutte contre les séparatistes anglophones.
En tant que maire, Patrick Ekema était l’un des piliers de la lutte contre les indépendantistes « ambazoniens » au point de se bâtir une réputation de « casseur » des villes mortes imposées tous les lundis par les milices armées. L'une de ses méthodes consistait par exemple à faire sceller les commerces de tous ceux qui refusaient à ouvrir boutique par adhésion à ces mots d'ordre.
Lire aussi : Nécrologie : Patrick Ekema Esunge, maire de Buea n’est plus
De la même façon, le feu maire Patrick Ekema fournissait des taxis à la ville lorsque, par peur de représailles, les taximen s'abstenaient de rouler. Il était ainsi devenu l'ennemi public numéro des séparatistes qui en avaient fait une cible.
On se rappelle qu’en septembre 2017, sa résidence avait fait l'objet d'une violente attaque et plusieurs de ses biens avaient été saccagés. Il bénéficiait dès cet incident d’une protection de la part du gouvernement.
C’est en 2013 que Patrick Ekema a été porté à la tête de la commune de Buea. Pendant son mandat, il a été récompensé de plusieurs titres honorifiques parmi lesquels celui de « Nyamoto Patolo », qui lui a été décerné par le peule du Sud et dont la signification est Grand guerrier.
Repose en paix Monsieur le Maire !
Danielle Ngono Efondo
Le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) vient de dévoiler ses ambitions, en ce qui concerne les élections municipales et législatives prévues en 2020. Le parti politique qui a porté Serge Espoir Matomba lors de la dernière Présidentielle, veut avoir un nombre de 300 maires et 100 députés élus l’année prochaine. C’est ce que fait savoir l’ancien candidat à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. Pour atteindre donc cet objectif, Serge Espoir Matomba en sa qualité de Premier secrétaire du Purs, a décidé de lancer une opération «Rattrapage».
Cette opération vise à inciter les citoyens à s’inscrire massivement sur les listes électorales avant le 31 août 2019. Il faut noter que cette date du 31 août, est la date butoir pour les inscriptions sur les listes électorales.
A titre de rappel, il faut souligner que le Purs s’est lancé dans la conquête de l’électorat depuis la fin de l’année dernière. Le 10 novembre 2018, par exemple, Serge Espoir Matomba a entamé des pourparlers avec les leaders de la Conférence nationale des travailleurs du Cameroun (Entente) et de la Fédération camerounaise des syndicats du secteur de l’éducation (Fecase). Sur sa page Facebook, Matomba a indiqué qu’il est question pour lui de parvenir à la mutualisation des forces.
Pour revenir à l’ambition du Purs qui est d’avoir 300 maires et 100 députés, il convient de rappeler que dans un communiqué de remerciement adressé à ses militants et sympathisants, Matomba apportait un nombre d’éclairage. Parmi lesquels, l’ambition de son parti s’adresse aux jeunes camerounais dont l’âge se situe au-dessus de 23 ans.
Pour lui, c’est une façon pour le parti d’être reconnaissant après le soutien obtenu à la dernière Présidentielle. Serge Espoir Matomba est sorti huitième avec un score de 0,56% lors de cette échéance électorale.
Liliane N.
« Il m’a été signalé l’interpellation qui m’a été faite sur Internet par Monsieur Claude Wilfried EKANGA EKANGA, en ces termes et les majuscules sont d’origine.
« L’homme politique de l’année SERGE ESPOIR MATOMBA SE JOINDRA T-IL AUX MARCHES ? ». Je devrais participer à ces marches pour les raisons suivantes. Je cite « Il a été élu homme politique de l’année par ses pairs. Il est donc certainement soucieux de l’avènement d’une politique citoyenne potable dans notre pays. Il est forcément aussi meurtri que nous devant l’arnaque démocratique et la scène de crime géante que le Cameroun est devenu».
Tout ceci est suivi de quelques leçons de science politique j’imagine, ou peut-être de morale, dont voici quelques extraits.
- Avoir bonne réputation dans un régime violent qui gouverne par la peur, ce n’est pas forcément une consécration.
- Ne soyez pas de ceux qui regretteront de n’avoir pas pris les bonnes décisions, quand la pluie aura cessé.
Vaille que Vaille Monsieur Ekanga Ekanga avance les griefs qui devraient faire se lever « l’homme politique de l’année » :
- le geyser de sang du NOSO,
- la perte de la CAN,
- le mort de Muyuka,
- les autoroutes et les stades inachevés.
Pour tout ceci et pour le reste que je n’ai pas cité, un « homme politique de l’année » digne de ce nom obéit à l’appel du MRC et descend avec ses troupes dans la rue, ou pour le moins envoie un mot de soutien au parti qui organise les marches.
Je pourrais m’offusquer de la méthode. Mais si je suis l’#homme_politique_de_l_année, c’est peut-être aussi parce que je sais me maîtriser, rester calme et savoir que la passion ne fait pas toujours bon ménage avec la raison, surtout dans le combat politique. Je ne sais pas si cet homme est porte parole du MRC, et qu’il a été mandaté pour interpeller avec cette méthode, le premier secrétaire d’un parti politique. Si le NET est l’outil exponentiel de communication de certains, il reste une jungle inextricable où le meilleur côtoie malheureusement le pire. Comment être certain que cette interpellation vient de cet interpellateur et même du parti dont on se revendique.
Quant à la forme, cet appel est à la troisième personne, un mode épistolaire très méprisant pour le destinataire que l’on ne prend même pas la peine de regarder en face. « Il a été élu homme politique de l’année par ses pairs. Il est donc certainement soucieux de l’avènement d’une politique citoyenne potable dans notre pays. Il est forcément aussi meurtri que nous devant l’arnaque démocratique et la scène de crime géante que le Cameroun est devenu ».
Et tout le texte est du même tonneau, certainement tourné vers un groupe, un fan club, à défaut de s’adresser à moi.
Je déplore très sincèrement et condamne très fermement cette nouvelle méthode que d’aucuns affectionnent et si Internet est un outil merveilleux, sachons qu’il reste les formes traditionnelles qui font encore loi dans certaines circonstances. Evidemment, je ne tiens aucun compte de cet appel cavalier. Je laisse à mes collaborateurs le soin d’y répondre s’ils le jugent nécessaire et j’exigerai qu’ils y mettent la forme adéquate. Mais je n’irais pas au bout de ma logique et de ma fonction de chef politique, si je ne contribuais pas à assainir certaines choses.
Un parti politique qui se veut rassembleur y met la méthode. Pour une action à laquelle on aimerait associer les autres partis, le leader – et le leader seul – a vocation à joindre ses homologues et ensemble, ils conviennent des modalités et de la stratégie. Par contre, un parti a tout a fait le droit de faire cavalier seul. Alors, on imagine pas qu’il envoie un de ses membres interpeller les responsables des autres partis sur ce que d’aucuns ont élu comme « outil de communication de l’année », sans que l’on puisse en authentifier l’auteur.
Je me permettrai quand même, dussé-je m’y forcer, de rappeler à ce Monsieur en supposant que c’est bien de lui ce texte et que ce n’est pas un fake, que j’ai marché, je marche et je marcherai… J’ai manifesté, je manifeste et je manifesterai avec mes équipes et sur nos orientations, pour notre pays. Quand je penserais à y associer les partis frères ou amis, j’y mettrais la méthode. Je marcherai pour le peuple, contre la salle guerre dans laquelle mon peuple se meurt, contre la mauvaise gouvernance.
Un petit rappel s’impose. Nous avons marché pour les martyrs de 2008 ; le chef de parti et chef d’entreprise que je suis, a mené une grève de la faim contre les accords de partenariat économique qu’il trouvait inappropriés ; nous avons marché et lutté contre le choléra et d’autres calamités. Après les dernières élections, j’ai appelé moi-même tous les partis politiques pour que nous portions d’une seule voix les revendications sur lesquelles nous nous serions entendus par rapport au code électoral. Peut-être ne le sait-on pas à un certain niveau de responsabilité, mais nous menons des transactions pour la refonte de ce code électoral avec toutes les forces vives de la nation et avec l’appui des organismes internationaux, dont les Nations unies.
Conscients du drame qui se joue au NOSO, nous travaillons à notre rythme et avec nos méthodes. Nous avons fait des propositions concrètes à ceux qui détiennent le pouvoir aujourd’hui et nous attendons leurs réactions avant de poursuivre sur ce sujet. Nous avons présenté un mémorandum pour une solution définitive. Que l’on me permette d’arrêter ici cette mise au point.
Je commets le vœu que les partis frères mettent de l’ordre dans leurs rangs. Que les porte-paroles soient identifiés avec les axes sur lesquels ils sont pertinents. Que des interpellations aussi cavalières soient épargnées aux responsables politiques. Que les partis mettent fin à la cacophonie inter nautique ou dénoncent les électrons libres qui sont loin, ô bien loin, de rendre service à quiconque, surtout pas à ceux pour qui ils pensent intervenir. Pour ma part, que mes homologues des partis se rassurent : ils ne risquent pas de se voir interpellés sur la toile. J’y ai toujours veillé personnellement. »
Serge Espoir MATOMBA PSN PURS