Les 29 et 30 octobre 2019, Serge Espoir Matomba et son équipe s’est rendu à Gouache 4, localité sinistrée de la ville de Bafoussam. Le leader du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs), dit avoir vécu l’horreur et l’émoi à Gouache.
Le 29 octobre, au lendemain de la catastrophe de Bafoussam, Serge Espoir Matomba et son équipe s’est rendu à Bafoussam pour selon lui, réconforter les victimes du drame de Gouache mais également comprendre les causes de l’éboulement de terrain qui auront arraché prématurément la vie à 43 filles et fils du Cameroun.
Le 30 octobre, le leader du Purs et ses militants sont descendus sur le terrain. Sur place, il a rencontré des curieux, le voisinage et les familles des sinistrés encore sous le choc. Escorté par les autorités sécuritaires, il est arrivé à l’épicentre de la catastrophe ou il a pris conscience des dégâts causé par l’éboulement de terrain.
L’équipe du Purs aura donc été témoin de l’extraction des décombres, d’un membre humain, amputé ou mutilé. L’opération de secours s’effectuant alors avec des moyens de bord et l’appui des bénévoles. Serge Espoir Matomba s’est entretenu avec les responsables des sapeurs-pompiers, de la croix rouge, de la mairie, des forces de l’ordre et de sécurité, des services déconcentrés du ministère de l’urbanisme et de l’habitat dans le but de comprendre le processus mis en place, mais également faire une autopsie de la situation afin que pareille tragédie ne se répète plus.
Avec la main sur le cœur, le candidat déchu à l’élection présidentielle 2018, s’est enfin rendu à l’hôpital régional de Bafoussam ou il a remis des présents à quelques rescapés en signe de solidarité.
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Serge Espoir Matomba salue les premières mesures prises ainsi que le fonds de solidarité débloqué par le chef de l’Etat, Paul Biya, mais regrette « que nous soyons dans des situations de constantes urgences ». Ainsi, en plus de suggérer que des journées de deuil national soient décrétées, il dénonce la réaction tardive du gouvernement. « Malheureusement le gouvernement est obligé d’agir toujours en sapeur-pompier. Je dis malheureusement parce que ce sont les situations qui pouvaient bénéficier d’une certaine prévention. Parce que si des travaux étaient faits à temps, si on avait établi des règles, on avait demandé aux gens de ne pas construire et on avait veillé à ce que les personnes ne vivent pas dans ces endroits, il est évident qu’on ne devait pas vivre cette situation aujourd’hui », a-t-il dit.
Danielle Ngono Efondo