Réagissant sur la question, sur les antennes de Canal2 international, le président du Manidem a dit toute sa fermeté et sa détermination à barrer la route aux terroristes ambazoniens. De plus, il demande au gouvernement de ne lésiner sur aucun moyen pour assurer le retour en classe dès le lundi 02 septembre des élèves et écoliers des régions anglophones.
La crise anglophone vient de prendre une nouvelle tournure. Après la condamnation de Sisiku Ayuk Tabe et neuf de ses partisans, les milices existantes dans les régions anglophones ont décidé de bloquer les rentrées scolaires prochaines dans les deux régions. Pour ces derniers, il est évident que le régime de « la République » a choisi le parti du durcissement de ton et de l’affrontement. Et pour cela, il est hors de question que « la République » continue à donner de son éducation sur le sol « des anglophones ».
Voici trois ans que les enfants de ces régions n’ont plus accès à l’école. Et cette année, le gouvernement voudrait à tout prix faire reprendre les cours dans les établissements scolaires des deux régions.
Pour Anicet EKANE, il n’est pas question de discuter avec des terroristes qui ne veulent pas que des jeunes camerounais accèdent à l’éducation. « L’Etat ne doit pas céder au chantage des ambazoniens. Les forces de défenses doivent assurer armes au point, le retour en classe des petits camerounais de ces régions », affirme le patron politique du MANIDEM. Selon lui, le gouvernement devrait employer la force pour garantir le retour à l’école des élèves et écoliers de ces régions en crise. Anicet Ekane poursuit en faisant savoir que puisque ces gens ont décidé de prendre les armes pour paralyser la république, il n’est pas question de lésiner sur es moyens pour les mettre en déroute.
De toute évidence, on se dirige vers un autre niveau d’affrontements entre les forces de défenses de la République du Cameroun et les forces armées séparatistes. Des affrontements qui s’annoncent bien plus virulent que ce que nous avons observé jusqu’ici. Et ce ne sont pas les écoliers et élèves qui voudront être pris entre deux feux. D'où le regain de tensions au sein des populations qui ont du mal à croire que cette rentrées scolaire sera effective dans les régions du Nord ouest et du Sud Ouest.
Stéphane NZESSEU