La Directrice du Réseau Des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale a reçu le prix « de l’autonomisation désintéressée de la Communauté Afro ».
L’engagement de Maximilienne Ngo Mbe dans la défense des droits de l’homme vient d’être récompensé. La récompense lui a été décernée par l’organisation humanitaire Grass 2 Grace en collaboration avec L’Onu Crisis Cameroun, la fondation Bbf – Heal the world Africa – et la fondation Africa Now. Le prix reçu par celle qui dirige le Réseau Des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (Redhac) vise la promotion des objectifs du développement durable des Nations Unies dans les domaines de la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales en Afrique Centrale, de la protection des défenseurs des droits de l’homme et de la reconnaissance de leur statut.
Maximilienne Ngo Mbe a décidé de dédier le prix susmentionné aux deux régions anglophones, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso) en proie à la crise socio politique. Une crise que le Redhac suit également de façon particulière. « Notre pensée en recevant ce prix, nous voulons le dédier à la paix dans le NOSO te nous appelons toutes les parties au conflit et particulièrement le gouvernement Camerounais à s’associer aux organisations de la société civile pour une sortie de crise. Par la mise des populations au centre de toute préoccupation », a-t-elle déclaré.
La cérémonie de remise de ce prix a permis au Redhac de dérouler son champ d’action. Il n’y a pas que la crise sociopolitique au Noso qui retient son attention. Il y a depuis sa création le travail pour la prévention et la résolution pacifique des conflits en Afrique Centrale. Et, comme illustration, le Redhac a contribué en République centrafricaine à la signature de l’accord de paix de Khartoum le 6 Février 2019. Le Réseau a contribué au processus de transition Démocratique en République Démocratique du Congo en janvier 2019.
Liliane N.