Au Cameroun, c’est le Ministre Délégué à la Présidence de la République chargé de la défense qui s’occupe de ce recrutement.
Les Ecoles françaises de formation d’Officiers viennent de donner la possibilité aux jeunes camerounais qui désirent intégrer les rangs de leur armée. Cette possibilité est manifeste par le recrutement qui a été lancé. Il sera piloté par le Ministre Délégué à la Présidence de la République chargé de la défense. Dans un communiqué rendu public depuis le 12 décembre 2019, les Ecoles françaises de formation d’Officiers précisent les modalités à suivre.
Il faut donc savoir que le recrutement concerne les camerounais de sexes féminin et masculin. Il y aura une phase de présélection. Ceux des candidats qui passeront ladite phase, vont affronter les épreuves écrites du 18 au 19 janvier 2020.
Pour ce qui est des conditions générales du recrutement, le candidat doit d’abord avoir la nationalité camerounaise. Ensuite, il doit être célibataire. Il ne doit pas avoir d’enfant. Puis il doit jouir de ses droits civiques. Il doit être indemne de toute maladie infectieuse. Il doit être reconnu apte par un médecin militaire et maitriser la langue française. Le communiqué relatif au concours parle aussi des conditions spécifiques à remplir par le candidat. Elles varient en fonction de l’Ecole voulue.
Dans son communiqué le Ministre délégué à la Présidence de la République chargé de la défense au Cameroun, mentionne que les Etablissements qui offrent les places à travers ce concours. Il s’agit de «l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr à Coetquidan, l’Ecole de l’Air de Salon de Provence, l’Ecole Navale de Lanveoc-Poulmic et l’Ecole des Commissaires des Armées». Les jeunes camerounais désireux de poser leur candidature pourront avoir des informations complémentaires à la Direction des ressources humaines du ministère de la défense. Les dossiers sont attendus jusqu’au 13 janvier 2020 délai de rigueur.
Liliane N.
« Il y a eu une attaque par un VBIED (véhicule piégé) à 15h45 locales à l'entrée de la partie française du camp de Gao, partagé entre la force française anti djihadiste Barkhane, la force de maintien de la paix des Nations unies (Minusma) et les forces armées maliennes (FAMa) », a déclaré le porte-parole de l’état-major français des armées à l'AFP. « Trois militaires français et estoniens ont été blessés », a-t-il ajouté en refusant de donner un chiffre par nationalité. « Ils ont été pris en charge par l'antenne chirurgicale de la base et leur pronostic vital n'est pas engagé. »
« Il n'y a pas eu d'intrusion dans le camp », a-t-il également assuré. Mais il y aurait des dégâts sur certaines installations du camp. Selon une source militaire, le véhicule piégé était peint aux couleurs de l'ONU. Ce qui expliquerait le fait qu'il ait pu échapper à un premier contrôle.
Pour rappel, en juillet 2018, une patrouille conjointe de soldats français et maliens avait été prise pour cible dans les rues de Gao. L'attaque avait fait quatre morts parmi la population civile et plusieurs dizaines de blessés, dont quatre militaires de Barkhane, l'opération menée depuis 2014 par l'armée française contre les groupes armés djihadistes dans la région.
En avril 2018, des djihadistes avaient tenté de prendre le contrôle du camp de l'ONU et de la force française Barkhane à Tombouctou, dans le nord du Mali. Un Casque bleu avait été tué et sept militaires français blessés lors d'un assaut d'environ quatre heures.
Danielle Ngono Efondo