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L’un des plus proches collaborateurs du Cardinal Christian Tumi, Elie Smith affirme que l’homme de Dieu préférait se soigner au pays, parce qu’il estimait que les médecins camerounais sont tout aussi compétents que ceux de l’occident.

C’est sur les antennes de Radio Balafon qu’Elie Smith co-organisateur de la Conférence anglophone avec le Cardinal Christian Tumi a fait des révélations sur l’homme de Dieu décédé le samedi 3 avril 2021. Le prélat avait toutes les possibilités d’aller se faire soigner à l’étranger. Cependant son collaborateur affirme, qu’il n’a jamais aidé l’idée d’une évacuation sanitaire pour deux raisons.

«C’était quelqu’un qui était très courageux et profondément patriote. Il aimait beaucoup ce pays. Voilà quelqu’un qui avait la possibilité d’aller se faire soigner à l’étranger, mais qui a dit non, expliquant qu’il ne peut pas aller se faire soigner pour deux raisons simples. D’abord parce que les médecins camerounais et les médecins étrangers ont été dans les mêmes écoles. Il se demandait dès lors pourquoi il devrait donc aller se faire soigner en France ou n’importe où. La deuxième raison qu’il avançait c’est que s’il part, il y aura toujours une majorité de Camerounais qui ne peuvent pas bénéficier de ce genre de traitement. Il ne voyait pas pourquoi lui devrait en bénéficier dans ces conditions. Ce qui fait qu’il a préféré finir ses jours dans son pays», a déclaré Elie Smith.

L’autre révélation qu’Elie Smith a fait concerne un combat ignoré du grand public que le Cardinal Christian Tumi a mené. Si les camerounais l’ont remarqué pour sa soif de trouver des solutions à la crise anglophone, son proche collaborateur fait savoir qu’il a fortement contribué à abolir le paiement de la Zaakat, un impôt local versé aux lamidos à Yagoua, par les chrétiens. Cela lui a valu un procès au Tribunal militaire. Il a eu gain de cause à la suite de l’intervention de l’ancien président camerounais Ahmadou Ahidjo.   

Liliane N.

Published in Société

Selon un diagnostic réalisé à l’hôpital central de Yaoundé, confirmé par l’hôpital américain de Paris, l’ancien directeur général de la Cameroun Radio and Television, incarcéré à la prison centrale de Kondengui, souffre d’une pathologie neurologique sévère et évolutive.

 

Les médecins préconisent son évacuation sanitaire pour une prise en charge efficace, selon Eco Matin. Amadou Vamoulké est derrière les barreaux depuis juillet 2016. L’ex DG de la CRTV est poursuivi pour détournements de fonds évalués à 3,9 milliards de FCFA au profit de la chaîne de télévision publique qu’il a dirigée pendant 10 ans, entre 2005 et 2016.

À l’issue d’un  ultime procès, lundi 16 septembre 2019, le 22e renvoi a été prononcé. Selon nos sources, la prochaine audience est fixée au 09 octobre 2019.  A toutes ces comparutions, la défense de M. Vamoulké a demandé que les charges contre son client ne soient pas maintenues et que les poursuites soient abandonnées.

Les organisations non gouvernementales (ONG), dont Reporters sans frontières (RSF), font savoir qu’après plus de trois ans de détention et au moment où la santé d’Amadou Vamoulké se dégrade, il est temps de penser à son évacuation. Selon deux rapports médicaux consultés par RSF, le journaliste doit effectuer des examens poussés qui ne peuvent être réalisés au Cameroun.

Selon les informations du journal Eco Matin, le premier, réalisé par l’hôpital central de Yaoundé, recommande « une évacuation dans un centre spécialisé ». Laquelle se justifie, selon les médecins, par « un plateau technique limité et la sévérité de l’affection neurologique » dont souffre l’ex-DG. Une analyse et des recommandations partagées par l’hôpital américain de Paris à qui le dossier médical d’Amadou Vamoulké a été transmis pour avis.

Dans le certificat, le professeur et neurologue Hervé Taillia estime que l’homme de 69 ans présente « un tableau déficitaire des deux membres, sévère et évolutif ». Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF sollicite donc les autorités camerounaises afin qu’elles ne laissent pas « mourir à petit feu l’un des plus éminents journalistes camerounais derrière les barreaux d’une prison ».

De nombreuses organisations de la société civile, camerounaises et étrangères, du champ de la défense des droits de l’Homme estiment que M. Vamoulké est accusé de façon fantaisiste. Dans une lettre ouverte datée du 31 janvier 2019, neuf parlementaires issus de sensibilités politiques différentes avaient demandé à Emmanuel Macron et à son ministre des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, de faire pression sur Yaoundé et d’utiliser « leurs relations diplomatiques privilégiées afin d’assurer la réhabilitation et la libération la plus rapide possible » du journaliste.

Dans sa réponse, le cabinet du Quai d’Orsay avait reconnu que l’accusation « n’avait pas apporté la preuve de la pertinence de son action » et annoncé qu’elle suivrait « avec la plus grande attention » les conclusions du groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire. Aussi, pour les ONG, le tribunal qui juge Amadou Vamoulké a largement dépassé les neuf mois maximum au cours desquels il est censé rendre une décision.

 

Otric N.

 

Published in Société

L’Organisation non gouvernementale affirme détenir des rapports médicaux, qui indiquent que l’état de santé de l’ancien Directeur général de la Cameroon radio and television se dégrade.

 

Leur demande est consignée dans un article publié le vendredi 13 septembre 2019. Reporters Sans Frontières (Rsf) plaide pour une évacuation sanitaire à accorder à Amadou Vamoulké. Pour l’Organisation non gouvernementale (Ong), l’ancien Directeur général (Dg) de la Cameroon radio and television (Crtv) nécessite une prise en charge cependant, hors du pays. Elle fait savoir que des rapports médicaux précisent que les examens poussés que Vamoulké doit faire, ne se réalisent pas au Cameroun.

Parlant du premier examen médical de l’ancien Dg de la Crtv, Rsf rapporte qu’il a été fait à l’hôpital central de Yaoundé. Et d’après l’Ong, ledit examen « recommande “une évacuation dans un centre spécialisé” justifiée selon les médecins par “un plateau technique limité et la sévérité de l’affection neurologique” dont souffre le journaliste. Une analyse et des recommandations partagées par l’hôpital américain de Paris à qui le dossier médical d’Amadou Vamoulké a été transmis pour avis. Dans le certificat consulté par RSF, le professeur et neurologue Hervé Taillia, estime que l’homme de 69 ans présente “un tableau déficitaire des deux membres, sévère et évolutif” qui nécessite des examens et des traitements “qui semblent difficiles à réunir sur place”. Il recommande une “hospitalisation en France ».

A titre de rappel, Amadou Vamoulke est détenu à la prison centrale de Yaoundé. Il y est depuis trois années déjà. Il est soupçonné du détournement de plusieurs milliards de FCFA. «Des accusations qui n’ont jamais été établies depuis le début de son procès malgré 21 audiences affirme Rsf.

Pour la petite histoire, Vamoulké est un journaliste de formation. Après 21 renvois, la date de son prochain procès a été fixée pour le 16 septembre 2019. En parlant à Radio France internationale, Me Alice Nkom son conseil a déclaré « Amadou est malade et actuellement, on doit pratiquer une biopsie qui malheureusement ne peut pas l’être au Cameroun et encore moins en prison », nous explique Alice Nkom, l'avocate d'Amadou Vamoulké, qui a l’intention de demander sa libération provisoire… C’était ma hantise, poursuit-elle. J’ai toujours eu très peur qu'Amadou tombe malade en prison parce que compte tenu de la façon dont se déroule son procès où on veut absolument le maintenir en prison, le punir pour de longues années, j’ai bien peur qu’on ne soit obligé de sacrifier sa vie, c’est-à-dire sa santé, ce qui serait une catastrophe».

 

Liliane N.  

 

Published in Télécommunication

En détention depuis 2012, l’ex-premier ministre Inoni Ephraim, qui purge une peine de 20 ans d’emprisonnement ferme à la prison centrale de Kondengui pour détournement de fonds publics dans l’affaire de location d’avion pour l’ancienne compagnie aérienne nationale Camair, aurait formulé une demande d’évacuation sanitaire.

 

Selon des informations recoupées, l’ex premier ministre est gravement malade. Ne bénéficiant pas des soins appropriés, sa famille pense qu’il devrait être évacué. « N’ayons pas peur des mots, il est presque à l’agonie. Il est emprisonné dans une affaire dans laquelle il est innocent, nous pensons qu’on peut au moins lui sauver la vie. » A déclaré un membre de la famille d’Inoni, qui a requis l’anonymat à notre confrère Cameroon-info.net. Sans toutefois dévoiler de quoi souffre l’ancien membre du gouvernement.

Dans la journée du 22 août, la rumeur a circulé au sujet de la mort présumée de l’ancien Premier ministre, Inoni Ephraim. Selon certains, cet ancien haut commis de l’Etat aurait été poignardé par des prisonniers anglophones à la prison centrale de Yaoundé. D'autres ont déclaré qu’il serait décédé dans un hôpital des suites de blessures. Une fausse nouvelle car l’ancien proche collaborateur de Paul Biya, bien qu’étant parmi les détenus blessés après la mutinerie du 22 juillet 2019 à la prison centrale de Kondengui, est toujours en vie.

S’il est vrai qu’Inoni Ephraim, Premier ministre de 2004 à 2009, est malade, seul le chef de l’Etat peut autoriser son évacuation sanitaire comme ce fut le cas avec celui d’Yves Michel Fotso qui, a été évacué au Maroc pour raison de santé dans la nuit du dimanche 18 août  à lundi 19 août.

Pour rappel, Inoni Ephraïm figure en bonne place sur la liste des ressortissants de la région du Sud-Ouest ayant occupé le poste de Premier ministre sous Paul Biya. Si depuis le 4 janvier 2019, Joseph Dion Ngute, fils de la même région, est le nouveau locataire de l’immeuble étoile, Inoni Ephraïm quant à lui, hume l’air de la prison centrale de Yaoundé depuis le 16 avril 2012.

C’est par la force d’un décret daté du 8 décembre 2004, que cet ancien pensionnaire de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM) est nommé Premier ministre. Il remplaçait à ce poste, Peter Mafany Musongue, originaire lui aussi de la même région. C’est donc sous son ère, qu’est née l’opération Épervier en 2006 en vue de lutter contre les prévaricateurs des deniers publics. On se souvient que, dans une interview accordée à Bbc Afrique en 2008, chief Inoni Ephraïm au sujet de cette approche disait : « Nous sommes dans un état de droit. Les dossiers sont préparés mûrement avant leur transmission à la justice… L’opération se poursuivra jusqu’à ce que les gens arrêtent de voler ».

Si lors de ses sorties, Inoni Ephraïm se montrait très rassurant, il n’avait pas l’idée qu’il serait happé lui aussi par ce rapace impitoyable. Il a été démis de ses fonctions de chef du gouvernement en 2009 au profit de Philemon Yang. En 2012, la machine va se mettre en branle. Le 16 avril, Inoni a passé sa première nuit à la prison de Kondengui. Il lui est reproché d’avoir joué un rôle pas très clair dans l’affaire de l’avion présidentielle. Il a été condamné à 20 ans d’emprisonnement ferme.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01