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Dans une lettre ouverte adressée à celle qu’elle présente comme une « Activiste politique », la Députée Pcrn du Nyong et Kelle, tout en rappelant à l’avocate quelques préambules lorsqu’on se prévaut de la casquette «  d’analyste politique », lui fait comprendre entre autres que l’une des Dames que le Cameroun peut considérer comme un modèle est l’Honorable Françoise Foning, de regretté mémoire

 

« Ma très chère grand-mère j'ai suivi avec beaucoup de passion tes sorties au sujet de l'évolution politique de mon leader l'hon Cabral Libii. J'ai essayé dans mon esprit immature en politique de comprendre ce dérapage public et je me suis résolue de vous interpeller en insistant sur certains aspects:

Primo lorsqu'on donne objectivement des leçons d'expérience et de maturité politique on commence par présenter les forces et faiblesses du concerné. Ensuite, présenter son propre CV dans le domaine car en réalité, nous qui nous revendiquons d'une certaine génération nous inspirons du parcours élogieux de nos parents et grands parents.

C'est pour cette raison que ma modeste personne peut se retrouver sur les traces de feue hon. Foning qui malgré son départ brutal fait parler d'elle à travers ses empreintes en politique je devrais encore citer davantage mais je m'en tiens à cet unique exemple.

Secondo les prédictions en politique ma chère grand-mère n'ont jamais fonctionné. A titre de rappel, vous ne nous donniez même pas 1% à l'issue de la présidentielle de 2018 nous avons multiplié ce pourcentage.

Vous avez prédit un échec lamentable aux élections locales, nous avons eu une victoire que plusieurs partis politiques en si peu de temps n'ont pas réussi à avoir cette performance. Ceci devrait vous renseigner sur notre engagement en politique; nous y sommes pour diriger ce pays et tenez vous bien nous allons le faire.

Je lis de part et d'autre que les élus du PCRN ont échoué si ce n'est vraisemblablement pas la sénescence peut- on évaluer un mandat à peine débuté ? Heureusement que les populations sont les véritables témoins du changement.

Tertio la politique est un jeu d'idées ne vous offusquez pas du fait que lorsque vous avez sur la place publique émis une idée, que vous recevez la réponse qui convoque la limite de votre idée et en personne mature il serait préférable de vous réexaminer pour réajuster votre position.

C'est aussi ça avoir de la maturité, de la mesure et du respect. Un adage Bassa nous renseigne que le cours d'eau avait débordé car il n’y avait personne pour le canaliser.

La politique n'est pas un dépotoir; on ne s'engage pas par aventure; on s'y engage pour valoriser son idéologie en restant focus pour accéder au pouvoir à la magistrature suprême afin de transformer son idéologie en développement pour l'épanouissement des populations. En tout cas, c'est la vision des Cabralistes Pcrnistes que nous sommes.

Mon conseil si je pourrais me permettre c'est de songer à une retraite bien méritée après les multiples combats menés. Il serait judicieux de prendre du recul pour vous consacrer à des choses moins exigeantes et plus lucratives.

Que l'on ne vous trompe pas votre temps est derrière vous et ce qui était vrai à cette époque ne l'est pas forcément aujourd'hui. C'est d'ailleurs l'une des limites principales de l'approche historique qui manifestement, est l'unique grille de lecture sur laquelle vous vous appuyez.

La politique est historique, situationniste, prospective, proactive, évolutive, inventive, constructive, interactionniste, bref c'est un cocktail.

Nous sommes dans un mandat de transition.

Ce que pouvait ce régime il y a 10, 20, 30ans, n'est plus le cas aujourd'hui et c'est normal dans un cycle de vie. Avant de prendre une décision politique, il faut évaluer absolument tous ces paramètres.

C'est cette non prise en compte de cette exigence qui vous a fait nourrir espoir à un parti politique aujourd'hui qui se demande comment fera t il pour investir à la prochaine présidentielle son candidat.

Merci pour tout et bonne retraite bien méritée ».

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre

« Merci Pape François pour votre soutien aux unions civiles de même sexe. Merci de vous rappeler que toutes les créatures de notre Dieu commun ont droit à l’amour…Que Dieu vous bénisse ».

 

Une réaction publiée sur sa page Facebook et, qui ne peut surprendre personne, lorsqu’on connaît la posture depuis des années, de celle qui apparaît comme une ardente défenderesse de cette cause.

Il lui est attribué de nombreuses tentatives en plus de grosses pressions envers le Gouvernement, grâce à ses soutiens internationaux, de ne reculer devant aucune manigance, afin d’introduire dans le Droit Camerounais, cette « Chose », comme l’a une fois nommée le Président de la République du Cameroun.

Des tentatives soldées par des échecs retentissants, parce que dans les us et coutumes du Peuple Camerounais, cette pratique reste un scandale socio culturel qu’aucune tribu ne veut voir adopter.

Liberté individuelle et sociétale

Un Droit que l’on ne saurait contester à aucun être humain, mais qu’on dénie aujourd’hui, à ceux qui veulent rester fidèlement ancrer  à leurs traditions.  

Combien sont–ils, les pays qui, à l’instar du Cameroun sont soumis à un chantage économique, par des « puissances mondiales » ayant légalisé les mariages homosexuels et qui posent par exemple comme condition, l’introduction dans la Constitution, d’une clause qui va permettre aux homosexuels de se pavaner aux yeux de tous, sans aucune discrétion, narguant et méprisant les sensibilités de ceux qui ne se sentent pas concernés par de telles pratiques ?

Combien sont–ils, les Jeunes qui, bardés de diplômes, ne peuvent trouver un emploi en fonction de leur niveau, parce que la condition est de « baisser la culotte » devant un homme ou une femme de même sexe ?

A combien de scandales n’a-t-on pas assisté, à l’instar de la défénestration il y a quelques années déjà, d’un jeune dans un hôtel de la place, soupçonné de s’adonner à des pratiques sexuelles contre nature.  

Combien de fois n’a-t-on pas eu droit à des discours grandiloquents de ceux qui pensent qu’ils peuvent encore donner des leçons de savoir vivre au Peuple Bantou qui pratique la polygamie ? Considérant par exemple ceux qui contractent des mariages avec plusieurs femmes sont des « barbares » ?

Même la posture du pape catholique ne surprend personne

En parcourant l’ouvrage de Frédéric Martel, intitulé « Sodoma », il est clair que l’homosexualité, en plus de la pédophilie sont des pratiques « normales » dans ce milieu.

Par conséquent, le documentaire diffusé pour la première fois au festival international du film de Rome et dans lequel a été tiré cet extrait : « Les personnes homosexuelles ont droit à être dans une famille, ce sont des enfants de Dieu, elles ont droit à une famille…On ne peut évincer personne d’une famille, ni lui rendre la vie impossible à cause de cela. Ce que nous devons faire, c’est une loi d’union civile, elles ont le droit d’être légalement protégées. J’ai défendu cela…», vient simplement conforter une réalité, bien que très triste.

 

Nicole Ricci Minyem

 
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Dans un ton courtois, fruit de l’éducation reçue par ses parents, la fille du feu premier Président de la République a fait savoir à l’avocate, défenseure des droits des homosexuels que l’ancienne Première dame est très bien entourée par les membres de sa famille

 

Elle lui rappelle que la lettre ouverte envoyée à Chantal Biya – Epouse du Chef de l’Etat « n’engage que son auteur et n’a jamais reçu l’approbation de notre maman… ».   

Aminatou Ahidjo précise que : « Madame Germaine Habiba Ahidjo a toujours vécu dans la discrétion et aspire à continuer à vivre dignement…

A son âge, il est normal qu’elle ait des soucis de santé. Sa grande famille et ses proches l’entourent pour l’aider à les surmonter et s’assurent qu’elle reçoit les soins dont elle a besoin… ».

Une démarche incongrue

C’est ainsi que l’on considère la nouvelle approche adoptée par Alice Nkom, qui appelle l’épouse du Président de la République « Ma chère fille », alors qu’elle voue aux gémonies le Chef de l’Etat qu’elle accuse de tous les maux dont souffrent les Camerounais.

Elle feint de se préoccuper des conditions dans lesquelles vit Germaine Habiba Ahidjo et prétend qu’il lui manque les moyens d’atteindre la Première Dame pour présenter ses « doléances », alors qu’elle n’a jamais loupé la moindre opportunité de s’en prendre au Chef de l’Etat Camerounais, seule ou en compagnie de tous ceux qui ont pour ambition de voir s’installer un individu dont les objectifs finaux ne sont ignorés de personne.  

Une machination machiavélique ?

Et qui participe à la grande manœuvre mise en place au lendemain de l’élection présidentielle d’Octobre 2018, par de nombreux politiciens en quête de pouvoir, prêts à tout et qui ne manquent pas la moindre occasion de ternir et déconstruire l’image du couple présidentiel auprès des ennemis du Cameroun.

Au fil des mois, les promoteurs du chaos, présents aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières Camerounaises n’ont pas manqué la moindre occasion qui se présentait à eux, et qui pourrait servir leur but : Guerre dans les régions du Nord et du Sud Ouest – Révision du code électoral et aujourd’hui, le « Paiement des droits de Pension de Germaine Ahidjo en qualité de veuve d’ancien Président de la République… », afin d’attiser et susciter la haine de ceux qui croient à leur cirque.  

Au moins, pour cet exemple précis, Aminatou Ahidjo s’est montrée précise et ferme et, à moins de la boucler, peut être Alice Nkom trouvera t-elle le moyen de dire qu’une fille peut lutter contre les intérêts et le bien être de sa maman.

Peut – être va t –elle chercher à démontrer qu’elle a de l’affection pour Germaine Ahidjo, plus que ses propres enfants ! Ou alors va t –elle apporter la preuve que l’ancienne Première Dame, dont on connait la liberté de ton, a choisi de faire d’elle sa porte parole…

A un moment donné, il est de bon ton d’arrêter avec des pratiques qui n’honorent personne,  car, en croyant jeter l’opprobre sur d’autre, on se retrouve quelquefois à recevoir en plein visage, ses propres déjections.  

Me Alice KOM écrit à Chantal BIYA au sujet de la pension de Germaine AHIDJO

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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L’ancien Directeur Général de la CRTV était ce matin devant le juge. Alors que la défense s’attendait à ce que leur client soit tout simplement libéré, on a plutôt assisté à un unième renvoi.

 

Incarcéré depuis juillet 2016, le prédécesseur de Charles Ndongo à la tête de la Cameroon Radio Television (CRTV) est accusé d’un détournement de plus de 3 milliards et demi de francs CFA dans les caisses de la CRTV. Entreprise de la presse d’Etat qu’il a dirigé entre 2005 et 2016. Ce matin encore, 25 juin 2019, il s’est rendu au tribunal pour la 19e fois. Et pour la 19e fois, le juge a prononcé un renvoi.

 

Une situation qui ne va pas pour plaire à Maître Alice Nkom qui assure sa défense, ainsi qu’à toutes les organisations internationales mobilisées pour réclamer la libération du journaliste.

A l’issue de l’audience du 1er mars qui avait vu l’affaire être renvoyée pour la 17e fois déjà, l’avocate du journaliste, exprimait son espoir que cet ultime renvoi « prouve que les charges contre Amadou Vamoulké ne peuvent pas être maintenues et que les poursuites soient abandonnées ». Malheureusement, comme on peut s’en rendre copte, il n’en est rien. Amadou Vamoulké est retourné en Kondengui.

 

Pour maître Alice Nkom, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un procès « inégalitaire » avec des accusations « sans fondements ». « Les éléments de preuves contre lui ont pratiquement tous été rejetés. Il n’y a pas assez de charges permettant un débat », rappelle l’avocate.

 

Pour Alain Massé, Amadou Vamoulké a été « puni pour avoir tenté de faire valoir des principes éthiques ». l’ancien directeur général de Radio France a pris la tête du Comité international pour la réhabilitation et la libération d’Amadou Vamoulké (CIRLAV). Il connaît très bien le journaliste, pour l’avoir côtoyé personnellement.

 

De nombreuses organisations de défenses des droits des journalistes tels, Reporters sans frontières (RSF), la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (Fidh), ou encore le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac), appellent les autorités camerounaises à mettre fin à la « cabale judiciaire » contre l’ancien dirigeant de la radiotélévision publique camerounaise.

 

Il faut dire que janvier 2019, la France s’est impliquée dans l’affaire.  Le Quai d’Orsay a fait savoir dans une lettre que « l’accusation n’a pas apporté de preuve de la pertinence de son action » et qu’il suivra « avec la plus grande attention » les conclusions du Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU, saisi par RSF le 16 janvier dernier. « S’il n’y a pas d’aboutissement, nous prévoyons d’envoyer une délégation de parlementaires français au Cameroun ».

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01