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Un avion de la compagnie aérienne BISY BEE a fini sa course dans le quartier Mapendo, quelques minutes après son décollage de l’aéroport de Goma à destination de Beni hier dimanche 24 novembre 2019 laissant au moins 27 morts sur le carreau.

 

Selon les autorités locales, 17 passagers et deux membres d'équipage se trouvaient à bord de l'avion.

Le nombre de passagers du vol reste incertain, mais des membres de la compagnie parlent d'une dizaine de personnes présentes dans ce vol. Concernant les causes du crash, les mêmes sources privilégient la thèse d’un problème technique.

Parmi les victimes, sept personnes d’une même famille, qui résidaient dans l’habitation sur laquelle l’avion est tombé. D'après les médias locaux, une seule personne pour l'instant de nationalité camerounaise aurait été extraite du site du crash et admis en soins intensifs à l'hôpital Heal Africa de Goma, mais difficile à dire si ce Camerounais était passager ou résident du lieu du crash.

Les autorités provinciales ont tenu avec la mairie de Goma une réunion de crise. Le vice-président de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu a annoncé dans la foulée que l’organe délibérant de la province se penchera urgemment sur les causes de ce crash.

Les accidents d'avion, relativement fréquents en RDC, sont souvent causés par le mauvais entretien et des normes de sécurité peu élevées.

Huit personnes ont été tuées en octobre dernier dans le crash d'un avion qui avait décollé de l'aéroport de Goma.

 

Marcel Ndi 

 

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C’est le conflit le plus violent dans l’Est de la République Démocratique du Congo, menaçant la stabilité régionale: une quarantaine de civils ont été massacrés par des miliciens en dix jours, en représailles aux opérations de l’armée contre des rebelles ougandais.

 

Le Président congolais Félix Tshisekedi a passé la semaine à chercher du renfort pour pacifier la partie orientale de la RDC. Il est ainsi allé en Ouganda et a pris part au Forum sur la Paix, organisé en France. Cependant, en revenant dans son pays il a été accueilli par cette information : quatorze civils ont encore été tués dans la nuit de vendredi à samedi, non loin de la frontière de l’Ouganda.

« Vendredi soir, les assaillants ont fait incursion à Mbau-centre où ils ont tué à l’arme blanche huit personnes, puis ils ont tué à un km de là six Pygmées », a déclaré Donat Kibwana, administrateur de territoire de Béni.

Par ailleurs, « Samedi, l’armée congolaise a annoncé avoir perdu quatre soldats, soit au total 10 militaires tombés depuis le début des opérations. Il y a 40 blessés dont des officiers supérieurs. Dans les rangs de l’ennemi, il y a d‘énormes pertes », selon son porte-parole dans la région, le major Mak Hazukai.

L’armée congolaise a lancé ses opérations sans la force de la mission de l’ONU en RDC (Monusco), qui dispose dans la région d’une brigade d’intervention : « Notre mission consiste à travailler en coordination avec l’armée congolaise pour que la population ne subisse pas des dommages collatéraux (des opérations militaire), ou soit exposée aux représailles (des miliciens) », a indiqué une porte-parole de la Monusco.

Pour sa part, la population reproche à l’armée de concentrer ses opérations dans les environs de Beni-ville et non vers le « triangle de la mort Oicha-Mbau-Eringeti, plus au nord près de la frontière ougandaise ».

Coopération militaire

Le président français Emmanuel Macron a promis cette semaine un soutien militaire à la RDC contre les groupes armés qui déstabilisent le pays et qui pour certains, pactisent avec Daech, l’acronyme arabe de l’EI. Il a évoqué une coopération en matière de renseignement, sans entrer dans les détails, en recevant à Paris le président Tshisekedi.

En outre, avant de s’envoler pour Paris, Félix Tshisekedi s’est entretenu avec le Président Museveni près de Kampala. Les deux chefs d’Etat ont convenu de travailler ensemble, y compris avec d’autres pays de la région, comme le Rwanda, pour s’attaquer au problème des groupes armés, en particulier dans l’est de la RDC.

D’autre part le Conseil de sécurité des Nations unies doit renouveler le 20 décembre prochain, le mandat de la Monusco en RDC pour l’année 2020.

« Abandonner la RDC serait à mon avis suicidaire », avait déclaré à RFI le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, à l’issue d’une visite à Goma, Beni et Kinshasa début septembre.

Historique

Dans le territoire de Beni, les habitants et les autorités dénoncent les milices des Forces démocratiques alliées (ADF), responsables présumés du massacre de plus de 1.000 civils dans la région depuis octobre 2014.

« C’est l’un des groupes armés les plus meurtriers des Kivu », écrivait en novembre 2018 le Groupe des experts du Congo (GEC). Tout en précisant que de nombreux acteurs, et notamment le gouvernement congolais ont pu aussi participer aux massacres de Beni, à l‘époque de l’ancien régime du président Joseph Kabila.

Groupe mystérieux, replié dans la jungle épaisse du parc des Virunga, les ADF ont mené au moins quatre assauts contre des civils depuis l’annonce le 30 octobre d’une offensive de l’armée congolaise contre leur base.

Bilan: au moins 36 civils tués, d’après une source du baromètre sécuritaire du Kivu, co-animé par le Groupe des experts du Congo (GEC) et l’ONG Human Rights Watch (HRW).

« Les ADF veulent dissuader la population locale de coopérer avec l’armée », ajoute cette source. Les miliciens auraient ainsi visé des pisteurs qui peuvent renseigner l’armée congolaise dans les forêts au pied du massif du Rowenzori, le fief des ADF.

 

Nicole Ricci Minyem

 
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Les agences des Nations Unies qui luttent contre l’épidémie d’Ebola  en République Démocratique du Congo (Rdc) ont salué vendredi dernier, les efforts du gouvernement congolais  et les  partenaires locaux, qui ont permis à 1000 personnes de survivre.

 

Selon les Nations Unies, 1000 personnes ont réussi à vaincre le  virus  d’Ebola en République Démocratique du Congo (Rdc). Une prouesse que l’Onu attribue aux efforts des autorités locales, des agents de santé et des partenaires locaux. « Au début je pensais que je ne survivrais pas, mais maintenant que je suis guérie, je veux retourner dans ma communauté et leur dire de se faire soigner rapidement s'ils sont touchés. On peut réellement survivre », a déclaré Kavira, une jeune Congolaise à qui le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a remis son certificat de survivante d'Ebola.

Déclarée le 1er août 2018, l'épidémie d’Ebola  a débuté dans le Nord-Kivu et s'est depuis étendue dans les provinces de l'Ituri et du Sud-Kivu. Actuellement, souligne l’Onu, la transmission active d'Ebola est confinée à l'Ituri. L’épidémie évolue dans un environnement extrêmement complexe, caractérisé par de faibles infrastructures de santé, l’instabilité politique, l’insécurité, la méfiance et la résistance des communautés et les conflits en cours impliquant de nombreux groupes armés.

Grâce à une approche intégrée à l'échelle du système, les Nations Unies ont intensifié leurs efforts en mai pour soutenir l'action menée par le gouvernement congolais dans les domaines de la santé publique, de l'assistance aux communautés affectées par le virus Ebola, de l'engagement politique, de la sécurité et du renforcement de la gestion financière.

Bien qu'il s'agisse de l'épidémie d'Ebola la plus longue et la plus meurtrière que la Rdc ait connue selon l’Oms, de nouveaux outils sont maintenant disponibles pour aider à stopper le virus et sauver des vies. Un vaccin, dont l'efficacité a été établie à 97,5%, a protégé plus de 226.000 personnes. De nouveaux traitements, qui, d'après les résultats d'études récentes, peuvent sauver plus de 90% des personnes qui se font traiter en début de leur maladie, améliorent le taux de survie des personnes infectées par le virus Ebola. 

 

Marie MGUE 

 

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Huit chansons du « roi de la rumba congolaise », Koffi Olomide ont été censurées en République Démocratique du Congo. Une décision dénoncée par l’artiste qui parle "d’abus de pouvoir"

 

C’est un coup dur pour Koffi Olomide. En effet, la Commission Nationale de Censure des Chansons et des Spectacles, placée sous la tutelle du ministère de la Justice, a interdit aux radios et télévisions congolaises de diffuser 8 clips vidéos illustrant des chansons non autorisées. Il s’agit entre autre de « Alidor », « Élégance », « Jour de joie », « Pipipi », « Ba esclave », « Papa Mgwasuma », « Tata Mobimba » et même « La femme de quelqu’un » sur lequel il est en featuring avec Singuila.

Selon les faits rapportés par l’AFP, la commission reproche à l’artiste de ne pas avoir répondu à ses « invitations », dans une lettre datée du 13 septembre. « Cette attitude démontre un manque de considération et de civisme de la part de l’artiste qui paraît être récidiviste dans ce genre de comportement », précise le texte de la commission.

Décriant cette décision, le roi de la musique congolaise a déclaré à l’AFP : « Il y a trop d'abus de pouvoir. Le Congo ne mérite pas une commission de censure. La censure artistique a été instaurée par le régime de feu l'ancien président Mobutu Sese Seko. Mobutu ne voulait pas que ses opposants puissent avoir les faveurs des artistes ».

« Mais aujourd'hui on est en démocratie à temps plein », ajoute-t-il en lançant un appel au nouveau chef d'État, Félix Tshisekedi, investi en janvier dernier. « Il faut qu'il regarde cela un peu de près. Il y a trop d'abus de pouvoir. On ne peut pas interdire aux gens de penser. Nous sommes un peuple majeur. »

Son problème avec la censure « devient récurrent » reconnaît l’artiste. En 2005, les chansons « Alia », « Silivi » et « Esili » de l'album « Monde arabe » avaient été censurées pour atteintes aux bonnes mœurs.  En 2009, son album « Patron » avait également fait l'objet d'une interdiction de diffusion, tout comme l'album « 13ème apôtre » en 2015.

Malgré ces ennuis, Koffi Olomide a annoncé son retour en France à l’occasion d’un concert prévu pour 2020 : « Je suis heureux d’annoncer que je vais faire un concert à La Défense Arena, près de Paris, début 2020 pour le retour de la musique congolaise en France ».

Il s'agira de son premier retour en France depuis sa condamnation par le tribunal correctionnel de Nanterre. Pour rappel, en mars, Christophe-Antoine Agbepa Mumba alias Koffi Olomide, avait été condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre (ouest de Paris) à deux ans de prison avec sursis pour « atteinte sexuelle sur mineure de 15 ans ». Le parquet avait fait appel de cette condamnation avec sursis.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Dans un rapport émanant de l'ONU dont BBC en fait écho, précise qu'au moins 900 personnes ont été victimes de violences sexuelles en RDC. Des actes de violences qui sont liées au conflit dans ce pays pendant une année.

 

Le rapport dont il est question ici fait relever que, c'est la partie orientale du pays confrontée à d'énormes conflits, qui est la plus touchée par ces violences sexuelles. Pour le Haut commissaire adjoint aux Droits de l'Homme Kate Gilmore, une grande partie de la souffrance a été infligée aux personnes censées protéger les civils. BBC, précise dans ce sens qu'au cours des deux dernières décennies, de vastes régions de l’est de la RDC ont subi un conflit quasi continu.

 

Les actes de violences enregistrés

"900 actes de violence sexuelle ont été enregistrés au cours d'une année, elles avaient été commises par des milices de la police, de l'armée ou par procuration", a déclaré Mme Gilmore au Conseil des droits de l’Homme. Pour sa part, l’armée dément les accusations, affirmant qu’elle dispose de procédures pour enquêter sur les soldats soupçonnés d’avoir commis des violations des droits humains.

L'une des principales promesses  de campagne du Président Félix Tshisekedi portait l'on se rappelle bien, sur  la suppression de l’impunité pour les représentants de l’État. Toutefois, 10 mois après son élection, peu de mesures semblent avoir été prises pour autant pour l'atteinte de cet objectif. 

 

Innocent D H

 

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Selon l’Organisation mondiale de la santé, un deuxième vaccin expérimental  contre le virus Ebola sera introduit en République Démocratique du Congo en mi-octobre avec l’accord des autorités congolaises.

 

A partir de mi-octobre 2019, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) introduira un  deuxième vaccin expérimental contre le virus Ebola en République Démocratique du Congo (Rdc). Cette institution des Nations Unies l’a annoncé lundi 22 septembre dernier. Le nouveau vaccin, fabriqué par la compagnie pharmaceutique Johnson & Johnson, explique l’Oms, sera administré à des populations à risque ciblées dans des régions où il n’y a pas de transmission active du virus Ebola. « Les autorités de République démocratique du Congo, en décidant de déployer le deuxième vaccin expérimental pour étendre la protection contre ce virus mortel, ont une fois de plus fait preuve de leadership et de détermination afin de mettre fin à cette épidémie dès que possible », a souligné le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué.

Jusqu’à présent, seul le vaccin expérimental fabriqué par la compagnie pharmaceutique Merck avait été utilisé par la RDC. Selon l’OMS, le vaccin Johnson & Johnson complétera le vaccin actuel qui a aidé à protéger des milliers de vies. A ce jour, plus de 223.000 personnes ont reçu ce vaccin Merck au cours de l’épidémie actuelle. Il continuera d’être administré à toutes les personnes à risque élevé d’infection à Ebola, dont celles qui ont été en contact avec une personne dont il a été confirmé qu’elle est atteinte d’Ebola.

De nouveaux traitements thérapeutiques et une meilleure utilisation des protocoles de traitement ont également sauvé de nombreuses vies selon l’Oms. « Jusqu’à présent, 973 personnes ont été traitées avec succès et libérées des centres de traitement Ebola, et nous nous attendons à ce que le 1000e survivant retourne dans sa communauté dans les semaines à venir », indique cette organisation.

En mai 2019, le Groupe stratégique consultatif d’experts de l’OMS avait publié de nouvelles recommandations pour faire face aux difficultés liées à la mise en œuvre de la vaccination anti-Ebola en RDC, suggérant notamment « d’ajuster la dose du vaccin Merck » et d’introduire le vaccin développé par Johnson & Johnson. Il s’agit d’évaluer ce deuxième vaccin « selon des protocoles appropriés, de modifier les stratégies lorsque l’insécurité rend difficile l’accès à la population et d’augmenter le nombre de personnes vaccinées dans les communautés avec transmission continue, parfois en vaccinant des villages entiers ».

Le dernier bilan en date du 17 septembre fait état de 2.103 décès dus à Ebola pour 3.145 cas, dont 3.034 cas confirmés et 111 probables.

 

Marie MGUE 

 

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C’est du moins ce que pense l’Organisation Mondiale de la Santé lorsque certains cas suspects ont été déclarés dans ce pays d’Afrique de l’Est. Une situation qui risque selon cet organisme, entrave la lutte contre la propagation du virus qui a fait plus de 2.000 morts dans la région.

 

Dans un communiqué publié samedi dernier, l’OMS déclare avoir appris au début du mois qu’un cas présumé d’Ebola avait été signalé à Dar es-Salaam. Des contacts de ce patient, pour qui le test de dépistage de la fièvre hémorragique s’est révélé positif, « ont été mis en quarantaine », ajoute les responsables en charge de cette pandémie, qui précisent que deux autres cas suspects ont été signalés officieusement.

« Malgré plusieurs demandes, l’OMS n’a reçu des autorités tanzaniennes aucun autre détail sur ces cas », peut – on lire dans le communiqué sus cité. 

Le 14 septembre, les autorités tanzaniennes ont officiellement assuré qu’il n’y avait pas d’Ebola dans le pays, tout en refusant un test de confirmation secondaire dans un centre de l’OMS, selon l’organisation de l’ONU pour la santé, même si quelques jours plus tard, les médecins ont été  informés qu’un contact du patient était malade et hospitalisé.

« Le peu d’informations officielles disponibles auprès des autorités tanzaniennes représente un défi pour évaluer le risque posé », regrette l’OMS qui ajoute que ce manque de données « ne permet pas de formuler des hypothèses sur la cause possible de la maladie ».

« Le fait que le patient initial a beaucoup voyagé en Tanzanie et l’incertitude et le manque d’informations entourant ces cas qui, s’ils étaient confirmés, représenteraient la toute première épidémie d’Ebola dans le pays, font que le risque a été jugé très élevé au niveau national », souligne le communiqué.

Les pays d’Afrique de l’Est sont en état d’alerte à la suite de l‘épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo, voisine de la Tanzanie, qui a fait plus de 2.100 morts en un peu plus d’un an.

Quatre personnes ont été diagnostiquées comme porteuses du virus en Ouganda et sont mortes par la suite. L‘épidémie d’Ebola qui sévit actuellement en RDC est la deuxième plus grave de l’histoire, derrière celle qui a tué plus de 11.000 personnes en Guinée, Sierra Leone et au Liberia entre 2014 et 2016. La lutte contre sa propagation est gênée par les conflits dans l’est de la RDC, ainsi que par les attaques contre les équipes médicales…

 

N.R.M

 

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50 personnes sont mortes jeudi 12 septembre 2019, dans le déraillement d'un train dans le sud-Est de la République démocratique du Congo, a indiqué le ministre de l'Action humanitaire Steve Mbikayi.

 

Une nouvelle catastrophe ferroviaire a fait 50 morts dans le sud-Est de la République démocratique du Congo. « Encore une catastrophe ! Déraillement  à 3h du matin dans le Tanganyika aux environs de la localité Mayibaridi. Bilan provisoire:50 morts et plusieurs blessés ! Au nom du gouvernement, je présente les condoléances aux familles éprouvées. Réunion en cours pour des dispositions à prendre. » A écrit sur twitter le ministre de l’action humanitaire, Steve Mbikayi, jeudi 12 septembre. Joint au téléphone par l’AFP, le ministre a dit qu'il comptait se rendre sur place vendredi.

Selon d’autres sources, il s’agit d’un train de marchandises transportant des clandestins. « Il s'agit d'un train de marchandises qui partait de Nyunzu vers la gare de Nyemba. Deux wagons se sont couchés », a déclaré le président de l'intersyndical de la Société nationale des chemins de fer (SNCC), Victor Umba.

« Ceux qui sont morts dans ce déraillement sont des clandestins. Il est impossible pour la SNCC de fournir un bilan quelconque. Notre DG est déjà à Kalemie (la capitale provinciale) pour voir comment relever les wagons couchés. Il semblerait que beaucoup de clandestins sont coincés sous les wagons déraillés », a ajouté cette source jointe par téléphone par un correspondant de l'AFP. La cause de l’accident n’est pas encore connue.

Notons que, Les accidents de train sont fréquents en RDC. La société nationale des chemins de fer attribue ces accidents à répétition à l'état vétuste du réseau ferroviaire et des locomotives dans cet immense pays d'Afrique centrale dépourvu d'infrastructures.

En mars 2019, le déraillement d'un train dans le centre-ouest de la République démocratique du Congo avait provoqué la mort de 32 personnes et blessé 91 autres.

En novembre 2018, le déraillement d'un train dans l'est avait fait dix morts. Une année auparavant, 35 personnes avaient été tuées dans le déraillement d'un train de marchandises qui transportait des passagers clandestins faute d'autres moyens de locomotion dans la province de Lualaba dans l'ex Katanga (sud-Est).

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Rostin Manketa, directeur de l’ONG « la Voix des sans-voix », qui a gardé un œil sur ce dossier, demande que l’on poursuive ce procès qui n’a toujours pas rendu sa copie ou alors, de libérer tous ceux qui ont été condamnés car soupçonnés d’être impliqués dans le meurtre 

 

« Que ces personnes puissent retrouver leur famille et nous saisissons cette occasion pour dénoncer la politique mise en place : qui met tout en œuvre afin de les exterminer à petit feu. Et ça, ce n’est pas juste ».

 

Une demande qui arrive au moment où les membres des familles emprisonnées disent recevoir des coups de fil anonyme et des lettres de menace : « Nous sommes des victimes de menaces de la part d’inconnus et le contenu ne fait place à aucun doute, sur la volonté de ceux qui nous contactent ainsi : Vous allez voir ce qu’on va faire de vous ». 

 

Certains détenus ont perdu la vie

 

C’est par exemple le cas du lieutenant John Bompengo qui est mort en détention le 12 avril dernier et a été inhumé i y’a quelques jours à Kinshasa. Il est l’une des personnes parmi les dix, dont parle cette ONG et autres organisations des Droits de l’Homme, à avoir perdu la vie en prison.

 

Condamné à mort en 2003 par l’ancienne Cour d’ordre militaire (juridiction militaire d’exception de l’époque) au cours du procès sur l’affaire de l’assassinat de l’ancien président de la République Laurent-Désiré Kabila en 2001, le lieutenant John Bompengo, karatéka professionnel, ceinture noire, 4e dan, licencié en psychologie du travail, mécanicien,  travaillait à l’artillerie de la garde présidentielle.

 

Il était poursuivi pour avoir fait partie, selon l’accusation, du peloton d’exécution sommaire de onze Libanais suspectés de complicité, dans l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila. Lorsqu’il avait été interpellé, le lieutenant John Bompengo avait d’abord été incarcéré à la prison de Makala à Kinshasa, avant d’être transféré à la prison d’Angenga, dans la province de la Mongala.

 

Pour son frère, qui porte d’ailleurs le même nom, il a été tout simplement tué : « Nous disons qu’on a tué notre frère. Pourquoi lorsqu’il était malade la famille n’était pas informée ? Pourquoi il n’a pas suivi les soins ? ».

 

La Voix des sans-voix demande l’implication personnelle du président Félix Tshisekedi pour obtenir le dénouement de cette affaire.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Un deuxième cas d'Ebola a été détecté à Goma, une grande ville de l'Est du pays, qui partage la même frontière que le Rwanda.

 

Il s'agit d'un homme qui était suivi par les soignants de Bunia mais qui a fui les équipes de la riposte. Un décès qui a incité Jean-Jacques Muyembe, Professeur en virologie et directeur de l'Institut national de Recherche biomédicale, à faire le déplacement et, face à l’inquiétude de plus en plus grandissante de la population, le Professeur Muyembe, par ailleurs coordonnateur de  désormais la riposte nationale contre Ebola pense qu’il n’ya pas lieu de s’inquiéter : « On ne peut vaincre Ebola que si la population le veut…».

 

Les enfants de plus en plus exposés

 

C’est le constat fait par l'Unicef, qui s'inquiète de plus en plus du nombre d'enfants touchés par cette épidémie. Sur 2700 malades répertoriés à ce jour, plus de 25% sont des mineurs. 

 

Un chiffre qui fait monter la côte d’alerte car, il est plus élevé que celui relevé lors de l'épidémie qui a touché l'Afrique de l'Ouest en 2014, selon l'agence des Nations Unies pour l'Enfance. L’organisme attire l’attention sur le risque de contagion dans les centres de santé fréquentés par d'autres malades que ceux d'Ebola.

 

« Car Ebola et les autres épidémies sont liées », rappelle Jérôme Pfaffmann. Pour ce spécialiste santé à l’Unicef, si cette épidémie doit être endiguée, il ne faut pas oublier les autres urgences sanitaires dans l'Est de la RDC : « Certes, on ne saurait parler de compétition  entre Ebola et les autres pathologies, comme on ne saurait comparer la pneumonie et la diarrhée. C’est juste que maintenant nous sommes dans une situation où on a des familles, des enfants, qui ont besoin de soins et il est de notre devoir d’apporter une réponse complète à ces besoins-là ».

 

Tous ces enjeux sont d'ailleurs intimement liés. Parce que les symptômes d'Ebola peuvent ressembler à ceux du paludisme, les enfants atteints peuvent être admis dans des centres de santé sans aucune précaution. D'autres contractent alors le virus. Autre explication. Quand ils sont malades, les plus jeunes sont souvent pris en charge par leur communauté. Multipliant ainsi les risques de contagion.

 

Quasiment un an jour pour jour après le début de l'épidémie d'Ebola, l'Unicef demande de l'aide pour obtenir des fonds et vacciner le plus d'enfants possible contre toutes les menaces auxquelles ils sont exposés dans l'Est de la RDC.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01