C’est la substance d’un décret signé ce mercredi, 30 décembre 2020 par le Chef de l’Etat et dont copie vient de parvenir à notre rédaction. Pour l’essentiel un constat se dégage, Paul Biya harmonise l’âge de départ à la retraite à 60 pour les fonctionnaires des catégories A et B et à 55 ans pour ceux des catégories C et D.
Du décret signé ce mercredi par le Président de la République, l’on apprend : « J’ai signé ce jour un décret portant harmonisation de l’âge de départ à la retraite dans la fonction publique. 60 ans pour les agents des catégories A et B ; 55 ans pour les catégories C et D », a posté Paul Biya sur son compte Facebook.
Cet acte présidentiel au-delà d’une coïncidence de calendrier est perçu comme un cadeau des fêtes de fin d’ânée offert par le père de la Nation aux fonctionnaires de son pays. Et puisque que cette décision était souhaitée depuis plusieurs années par ceux qui en bénéficient aujourd’hui. En un mot Paul Biya est sorti de son silence pour leur dire « je vous ai compris et j’agis ».
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute a quant à lui signé ce mercredi, un décret portant harmonisation de l’âge de départ à la retraite des agents de l’Etat relevant du Code de travail. Selon le texte, l’âge de départ à la retraite des agents de l’Etat relevant du code de travail à compter du 1er janvier 2021, harmonisé à (60) ans pour le personnel des catégories « 8 » à « 12 » et à (55) ans pour le personnel des catégories « 1 » et « 7 ».
Piqûre de rappel, Paul Biya avait déjà procédé au relèvement de l’âge de départ à la retraite des fonctionnaires du corps de la santé publique et celui du personnel médical qui ont désormais une période d’exercice de fonction plus longue. Conformément au décret, présidentiel du 03 juillet dernier, l’on apprenait que : l’âge de départ à la retraite des fonctionnaires de la santé publique est désormais de 60 ans pour les personnels des catégories A et B. Cet âge est de 55 ans pour les personnels des catégories C et D. Une mesure étendue au personnel des corps de la santé publique qui bénéficient à la date d’entrée en vigueur de ce décret d’une prolongation formelle d’activité valide. S’agissant du personnel médical et paramédical relevant du Code du Travail, l’admission à la retraite se fera ainsi qu’il suit : 60 ans pour le personnel des catégories 8 à 12 ; 55 ans pour le personnel des catégories 1 à 7.
Innocent D H
Parmi les sujets que le Chef de l’Etat peut évoquer lors de son traditionnel discours de fin d’année, figurent bien les élections régionales du 6 décembre 2020.
Il est fréquent qu’à l’approche du 31 décembre, d’assister à des supputations faites sur le contenu du discours de fin d’année du Président de la République. De quoi Paul Biya va-t-il encore parler. Va-t-il mentionner la crise anglophone, l’ingérence contestée de la France dans certaines affaires du Cameroun ? Le Championnat d’Afrique des Nations qui va se jouer en janvier 2021 sera-t-il à l’ordre du jour ?
Pour d’aucuns, le Chef de l’Etat va parler des élections régionales qui ont eu lieu le 6 décembre 2020. Surtout qu’il s’agit des toutes premières organisées par le Cameroun. Certains camerounais pensent que Paul Biya va parler de ce scrutin pour se féliciter des avancées dans le domaine de la décentralisation. Aussi, pour évoquer la création du poste de «Public Independent Conciliator» qui va travailler dans les deux régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Pour l’analyste David Eboutou, le discours du Président du 31 décembre prochain sera différent des autres.
«Nous attendons un discours sincère. Un discours réaliste. Un discours qui nomme le mal qui ronge notre pays, qui exhume ce qui a été fait pour le combattre et qui trace des perspectives tel un serment à moyen terme pour leur mise en œuvre», a-t-il écrit dans une tribune publiée ce mardi 29 décembre 2020 sur sa page Facebook.
Entre autres sujets qui peuvent retenir l’attention du Chef de l’Etat, David Eboutou pense qu’il pourrait avoir des annonces de libération de certains prisonniers politiques et la grâce pour plusieurs prisonniers de droit commun, notamment les militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, certains prisonniers de l’opération Epervier…
Liliane N.
Dans son message de condoléances, Paul Biya le Président de la République souhaite aussi un prompt rétablissement à toutes les victimes qui sont blessées.
Le Président de la République a exprimé sa compassion aux victimes de l’accident de circulation survenu dans la nuit du samedi 26 décembre 2020 au dimanche 27, dans la localité de Ndikinimeki, sur l’axe Yaoundé-Bafoussam. Le Chef de l’Etat compatit avec ceux qui ont perdu des proches et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
«J’ai pris connaissance du très lourd bilan humain, suite au violent accident survenu au pont de nomale, sur l’axe lourd Bafoussam-Yaoundé. Je vous demande en ces moments tragiques d’adresser mes sincères condoléances aux familles des victimes, ainsi que mes souhaits de prompt rétablissement aux blessés. J'y associe la compassion émue de mon épouse et la solidarité de la nation», a écrit le Chef de l’Etat Paul Biya.
Le Président de la République dans sa correspondance de condoléances adressée au Gouverneur de la région du Centre, indique qu’il a instruit aux autorités compétentes de prendre des mesures urgentes et appropriées pour secourir et soigner les accidentés et assister les familles durement éprouvées.
A titre de rappel, l’accident de Ndikinimeki affiche un bilan de 35 personnes décédées et 18 blessés graves, selon le gouvernement. Les corps des victimes ont été déposés à la morgue de l’Hôpital central de Yaoundé. Et les blessés sont pris en charge dans les hôpitaux de district de Bafia et de Ndikiniméki.
Liliane N.
La position du Chef de l’Etat camerounais Paul Biya a été dévoilé par le Ministre des Relations Extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella lors des travaux dudit sommet tenu le 26 décembre dernier par visioconférence.
« Le Président Biya suit avec une attention particulière le contexte qui prévaut en RCA. Et à ce sujet, le Président Biya exprime toute son appréciation pour la convocation des présentes assises. Le Cameroun condamne avec la plus grande fermeté toute tentative, sous quelque forme qu’elle soit, de déstabilisation des institutions républicaines en RCA auxquelles il apporte sa solidarité, son soutien pour la préservation de l’intégrité territoriale et de la paix dans ce pays frère », a déclaré Lejeune Mbella Mbella.
C’est depuis des semaines que dure déjà la crise en République centrafricaine (RCA). Selon les observateurs avisés, cette crise est alimentée par une faction de rebelles attachée à l’ancien président François Bozizé. Trois gendarmes camerounais ont même déjà été enlevés par une autre faction de rebelles. De sources dignes de foi rapportent que cette faction appartient au Général centrafricain Abbas Sidiki, le chef de la milice dite des « 3R » (Retour, Réclamation et Réhabilitation) en RCA. Pour libérer les gendarmes, elle demande une rançon.
L’on apprend de certaines confidences, « Les rebelles centrafricains demandent une rançon de 15 millions FCFA par gendarme avant de les libérer. Selon les revendications des ravisseurs, si cette somme est payée, les gendarmes seront libérés mais sans leurs armes ni leur véhicule ».
Innocent D H
Selon le décret du Chef de l’Etat Paul Biya, le «Public Independent Conciliator» aura comme missions entre autres, examiner et régler à l’amiable les litiges qui opposent les usagers à l’administration régionale et communale.
C’est hier jeudi 24 décembre 2020, que le Président de la République a signé le décret N°2020/773 déterminant les modalités d'exercice des fonctions de «Public Independent Conciliator» auprès des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’article 2 dudit décret précise que le «Public Independent Conciliator» est une autorité indépendante, qui a une compétence régionale. Celui-ci doit jouir d’une autonomie financière et est doté d’une personnalité juridique. L’article 3 souligne que le siège du Public Independent Conciliator» dans la région du Nord-Ouest est la ville de Bamenda située dans le département de la Mezam. Pour ce qui est de celui du Sud-Ouest, son siège sera à Buea dans le département du Fako.
Missions du «Public Independent Conciliator»
Aussi bien au Nord-Ouest qu’au Sud-Ouest, selon l’article 4, le «Public Independent Conciliator» est chargé examiner et régler à l'amiable les litiges entre les usagers et les administrations régionales et communales; de défendre et protéger les droits et libertés en ce qui concerne la relation entre les citoyens et la région ou ses conseils; de concevoir et mettre en œuvre des mesures pour prévenir et combattre la discrimination directe ou indirecte pouvant affecter les utilisateurs des services régionaux ou communaux; de veiller à ce que les personnes qui servent dans l'administration régionale ou communale respectent leurs obligations déontologiques; de mener toute enquête sur le fonctionnement des services publics régionaux et communaux, à la demande de 5 (cinq) parlementaires ou de 5 (cinq) conseillers régionaux; de préparer un rapport sur le fonctionnement des services régionaux et communaux. En plus, il peut proposer au Président de la République des modifications législatives et réglementaires, en vue de l’amélioration de la qualité des services régionaux et communaux.
Profil
Pour postuler au titre de «Public Independent Conciliator», il faut être de nationalité camerounaise et originaire de la Région de l'exercice des fonctions. Il faut être âgé d'au moins 35 ans et avoir une grande expérience et une intégrité et une objectivité éprouvées. Il faut pouvoir s'exprimer dans les deux langues officielles.
Aussi le candidat à ce titre ne doit pas avoir fait l'objet d'une disqualification ou d'une condamnation définitive pour un crime ou un délit. L'article 8 du décret ajoute que les fonctions de « Public Independent Conciliator » sont incompatibles avec l'exercice d'une fonction élective, l'exercice d'une profession libérale, un emploi public ou privé, ou l'exercice de toute activité professionnelle rémunérée. Son mandat est de six ans non renouvelable, sur proposition concertée du représentant de l'État et du président du conseil exécutif régional. .
Liliane N.
Paul Atanga Nji le Ministre de l‘Administration territoriale affirme qu’avec les dons du Chef de l’Etat Paul Biya, que 210 000 familles ont été touchées en 2 ou 3 ans.
A en croire Paul Atanga Nji, c’est depuis plus de deux années, que le Président de la République fait des dons aux populations victimes de la crise anglophone. Le Ministre de l’Administration territoriale (MINAT) le 21 décembre 2020, alors qu’il remettait un autre lot de ces dons, a indiqué que 210 000 familles en ont déjà bénéficié, dans une période comprise entre 2 et 3 années.
Pour cette récente aide, elle a été pour quatre associations caritatives et plus de 550 familles déplacées internes de la crise anglophone, qui vivent actuellement à Yaoundé. Le don était composé du matériel de couchage, des denrées alimentaires, des kits d’hygiène et des « appuis multiformes ». Son coût a été estimé à plus de 600 millions FCFA. Etant le Ministre ayant la charge de faire parvenir aux populations, Paul Atanga Nji a tenu à apporter des éclaircis sur le modèle de transparence qui guide les opérations de remise. «A chaque fois nous tenons à la transparence. Vous avez vu, chacun est devant son lot et au vu et au su de tout le monde », a-t-il déclaré lors de la séance.
Par ailleurs, il faut souligner que la remise des dons aux quatre associations caritatives et à plus de 550 familles déplacées internes de la crise anglophone a été suivie par le Gouverneur de la région du Centre, les sept Sous-Préfets du département du Mfoundi et les bénéficiaires. Paul Atanga Nji a salué l’altruisme du Président Paul Biya.
« Le père de la nation a une fois de plus pensé à ses enfants. Les périodes de fin d’année sont des moments où les personnes qui ne peuvent pas fêter sont tristes. Alors le Chef de l’Etat a dit que je fais une dotation de 600 millions FCFA pour apporter secours ».
Profitant de la cérémonie, Atanga Nji a fait comprendre aux déplacés de la crise, qu’il y a possibilité de retourner chez eux.
«Il y a déjà des caravanes de retour. Pour ceux qui veulent déjà rentrer, ils peuvent s’inscrire à la Direction de la protection civile», a déclaré le Ministre.
Liliane N.
Les patrons de presse plaident pour une revalorisation de l’aide qui doit être entre 2 et 3 milliards de FCFA par an.
A l’heure actuelle l’aide à la presse privée est de 300 millions de FCFA. Cette somme n’est pas acceptée par les patrons des médias. Aussi, ils ont décidé d’interpeller le Président de la République sur cette question, par le biais du Réseau des Patrons de Presse du Cameroun (REPAC). Ils veulent désormais avoir un montant compris entre 2 et 3 milliards de FCFA l’année.
Réuni ce weekend au cours d’un dîner de presse organisé à Yaoundé par le Mouvement Réformateur (MR), un parti politique, à l’honneur des journalistes, le sujet de la revalorisation de l’aide financière accordée à la presse privée a été débattu. Il en est donc sorti que les patrons de presse souhaitent que le gouvernement favorise la création d’une structure chargée de recenser, de suivre, recueillir et gérer l’aide à la presse et les ressources additionnelles, à l’instar de la Direction générale autonome adoptée à l’issue des états généraux de la Communication en 2012, et qui n’est jamais sortie des fonts baptismaux. Ils veulent que le gouvernement impose les abonnements des administrations et des grandes écoles aux journaux privés; d’autoriser le prélèvement d’un pourcentage sur la redevance audiovisuelle actuelle au profit de la presse privée, entre autres.
Dans la correspondance adressée au Président Paul Biya, le REPAC interpelle sa sagesse sur les «nombreuses promesses faites pendant cette période pour la modernisation du cadre légal de la communication sociale au Cameroun ainsi que la viabilité économique des entreprises de presse». Il faut noter que la correspondance en question a été signée par François Mboke, le Directeur de publication du journal «Diapason».
Liliane N.
Ces chefs traditionnels de l’Ouest désapprouvent la déclaration de leurs camarades adressée le 19 novembre 2020 à Paul Biya le Président de la République.
70 chefs traditionnels de la région de l’Ouest réitère qu’ils font allégeance à Paul Biya le Président de la République. Ces chefs qui font partie du Conseil des Chefs Traditionnels de l’Ouest (CCTO) ont eux aussi écrit une déclaration, comme l’ont fait le 19 novembre dernier certains de leurs collègues réunis dans un collectif. L’objet de ladite déclaration porte sur la situation sociopolitique de notre pays, le Cameroun.
Les 70 chefs traditionnels de l’Ouest en plus de dire qu’ils font allégeance au Président Biya, désapprouvent la déclaration du 19 novembre 2020 de leurs collègues. Ils affirment que la position de leur collègue ne reflète pas fidèlement leur esprit patriotique, d’humilité et de soutien au Président de la République et au gouvernement.
Ils se disent favorables à toutes les mesures qui ont été prises jusqu’ici pour juguler la crise en zone anglophone. De même, ils saluent les actions du gouvernement en faveur d’un climat politique plus apaisé et réaffirment leur «indéfectible soutien au Chef de l’Etat et aux institutions républicaines pour la poursuite de ses actions pour un Cameroun paisible, stable, uni et prospère».
Aussi dans leur déclaration, ils écrivent «au plan sécuritaire, nous renouvelons à l’endroit de nos frères et sœurs des régions Nord-Ouest et du Sud-Ouest, de l’Extrême-Nord, des familles des éléments de nos Forces de Défense tombés sur le champ d’honneur, notre compassion profonde et notre solidarité constante, notamment pour les nombreuses pertes en vies humaines à la suite des actes barbares des groupes séparatistes et Boko Haram que nous condamnons fermement».
Parlant du plan politique, ils écrivent «nous exprimons notre reconnaissance pour l’engagement inébranlable du Chef de l’Etat pour une démocratie apaisée malgré les tentatives répétées d’insurrection de certains partis politiques… ».
Liliane N.
Paul Eric Kingue le Maire de la Commune de Djombe-Penja remercie le Chef de l’Etat pour cette aide financière, qui a permis à sa chaîne de télévision «School Tv Africa».
Hier jeudi 3 décembre 2020, Paul Eric Kingue le Maire de la Commune de Djombe-Penja était face aux hommes de média. Il s’agissait pour l’ancien allié de Maurice Kamto, de parler de la chaîne de télévision «School Tv Africa» qu’il a créée et dont les activités vont être lancées officiellement dans les prochains jours. Cette rencontre avec la presse a donné lieu à des révélations, comme l’aide financière de la Présidence de la République. Paul Eric Kingue affirme avoir reçu 20 millions de FCFA du Président Paul Biya pour cette télévision.
«J’ai bénéficié d’une contribution de 20 millions de FCFA du Président Paul Biya pour ce projet», a-t-il déclaré avant d’expliquer: «jai écrit à Paul Biya, pour lui dire que l’école n’a pas de couleur. J’ai été surpris que seulement 10 jours après, Paul Biya m’ait envoyé 20 millions FCFA [...] il a donné ses 20 petits millions qui m’ont aidé à monter sur satellite. Je voudrais lui dire merci», a indiqué l’ancien allié politique de Maurice Kamto, qui aujourd’hui, se présente comme l’un de ses pires détracteurs.
Pour parler en bref de «School Tv Africa», il faut dire que c’est en fait une chaîne de télévision dédiée exclusivement à l’éducation. La formation des élèves qui la regardent est assurée par les inspecteurs pédagogiques nationaux et des enseignants de l’École normale supérieure de Yaoundé. Les programmes portent sur ceux arrêtés par les Ministères en charge de l’éducation au Cameroun à savoir celui des Enseignements secondaires et de l’Enseignement supérieur. «School Tv Africa» ambitionne donc de couvrir les programmes scolaires et académiques.
Selon nos sources, «School Tv Africa» est opérationnelle depuis le mois d’avril 2020. Elle diffuse 24 h / 24 h. Elle peut être captée sur les bouquets Creolink, Free Africa, TV+, Digitel, Swecom, TNT.
Liliane N.
Paul Atanga Nji indique que chaque gouverneur de région a été chargé de remettre aux chefs bénéficiaires, la dotation spéciale du Chef de l’Etat.
Paul Biya se montre à l’écoute des populations. Alors qu’on tend à la fin de la campagne électorale qui a débuté le samedi 21 novembre 2020, le Président de la République donne du sourire aux chefs traditionnels engagés pour les toutes premières élections régionales du pays. Le Chef de l’Etat vient de décider d’accorder une dotation financière spéciale aux autorités traditionnelles candidates aux régionales.
Le communiqué radio-presse signé par Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale qui est parvenu à notre rédaction, fait savoir, qu’il a été donné aux dix gouverneurs des régions de porter à ces chefs candidats, ladite dotation spéciale du Président dès ce jour et jusqu’à demain vendredi 04 novembre 2020.
« Ce grand geste traduit la constante sollicitude du Chef de l’Etat à l’endroit des chefs traditionnels du Cameroun. Au début de la campagne électorale en cours, les candidats issus du Commandement traditionnel ont émis le vœu de bénéficier d’un soutien financier à l’instar du financement accordé aux partis politiques lors des consultations électorales », a écrit le ministre Paul Atanga Nji.
A titre de rappel, les textes sont restés muets sur un quelconque financement à octroyer aux chefs traditionnels candidats aux élections régionales. Par contre, le financement public pour les partis politiques est prescrit par l’article 285 de la loi N°2012/001 du 19 avril 2012 portant Code électoral, modifiée et complétée par la loi N°2012/017 du 21 décembre 2012.
Dans un communiqué qui date du 24 novembre 2020, le ministre Atanga Nji indiquait aux partis politiques que «la première tranche dudit financement leur sera servie au prorota des listes présentées et définitivement acceptées. Quant à la seconde tranche, elle sera répartie après la proclamation des résultats, proportionnellement au nombre de sièges obtenus ».
Liliane N.