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Les jeunes du département du Mfoundi ont affirmé que Paul Biya est un homme d’Etat dont l’action est pleinement engagée pour la cause de la jeunesse.

 

C’est au Palais polyvalent des sports de Yaoundé, que près de 2500 jeunes du département du Mfoundi se sont retrouvés pour célébrer le 88ème anniversaire de Paul Biya le président de la République. Durant la cérémonie, ces jeunes qui se sont exprimés le temps des discours, ont « salué l’action d’un homme d’Etat pleinement engagé pour la cause des jeunes ».

Joignant la parole à l’acte, les jeunes du Mfoundi présents au Palais polyvalent des sports le samedi 13 février 2021, ont offert au Chef de l’Etat, un portrait de lui. Il s’agit en fait d’une toile peinte par un jeune étudiant et représentant le président Paul Biya sur le thème : « Le Cameroun d’aujourd’hui et de demain ».

Les jeunes du département du Mfoundi ont aussi saisi l’occasion pour saluer « le parachèvement des institutions prévues par la Constitution camerounaise, et qui offre aujourd’hui de nombreuses opportunités aux jeunes Camerounais », rapporte Cameroon Tribune.

Suivant les recommandations du président de la République Paul Biya, leurs représentants ont demandé à leurs congénères jeunes à participer à la construction d’un "Cameroun uni et prospère". Il convient de rappeler que lors de son message aux jeunes du 11 février 2021, le président Biya à s’éloigner de ceux qui mettent en mal l’unité nationale.

« S’agissant de l’unité nationale, certains d’entre vous ont fait le choix malheureux de faire alliance avec les démons de la haine et de la division. Mus par un fanatisme barbare, souvent conçu et alimenté depuis des pays étrangers ou par un usage pervers des réseaux sociaux, ils tentent de saborder les bases de la Nation. Ceux-là sont des « anti-modèles ». Je vous exhorte à vous en éloigner. Ils ne contribuent pas à la construction d’un Cameroun prospère et uni dans sa diversité, un Cameroun exemplaire que nous souhaitons de tous nos vœux », a déclaré le Chef de l’Etat Paul Biya.

 

Liliane N.

Published in Société

Le Président de la République et Sylvie Baïpo-Temon, la Ministre des Affaires Etrangères centrafricaine ont parlé entre autres de la situation qui prévaut actuellement en RCA.

Paul Biya le Chef de l’Etat a accordé une audience à Sylvie Baïpo-Temon, la Ministre des Affaires Etrangères de la République centrafricaine (RCA). Au terme de l’audience qui généralement se déroule à huis clos, l’hôte du président de la République a livré à la presse, les grandes lignes de son échange au Palais de l’Unité.

«Notre pays fait face à de nombreuses attaques et des tentatives de déstabilisation. La situation de la RCA est une menace pour toute la sous-région, en particulier le Cameroun, pays avec lequel nous entretenons d’excellentes relations», a déclaré la Ministre Sylvie Baïpo-Temon.

Il convient de rappeler que du fait de la situation socio-politique tendue en RCA et des violences qui s’en suivent, le camp des réfugiés de Gado-Badzere accueille de nombreux centrafricains. Le Haut-Commissariat pour les réfugiés indique qu’il y a eu juste pour le mois de janvier 2021, plus de 5000 nouveaux réfugiés en provenance de la RCA.

Pour revenir donc à l’audience avec la Ministre Sylvie Baïpo-Temon, le Chef de l’Etat a été mis au courant des nouvelles initiatives de médiation et de résolution de la crise prises par le président Faustin Archange Touadera pour mettre fin à la crise qui secoue son pays.

«La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs ont décidé de se mettre ensemble pour tenter de faire asseoir les ‘’frères ennemis centrafricains’’ autour d’une table afin de ramener la paix dans ce pays», rapporte à ce propos, Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics dans son édition du 12 février 2021.

Il est donc pévu la tenue d’un mini-sommet consacré à la crise centrafricaine le 2 mars 2021 dans la capitale angolaise.

«Les initiatives sous régionales nécessitent que l’ensemble des Etats membres soit impliqué et soit au même niveau d’information. Le président Touadera souhaite voir participer l’ensemble des parties prenantes et les Etats membres dont le Cameroun», rapporte une fois de plus Cameroon Tribune.

Liliane N.

Published in Diplomatie

Le président Biya a aussi prescrit de mettre les stades identifiés à la disposition de la Fédération Camerounaise de Football.

Une correspondance de Séraphin Magloire Fouda le Secrétaire général du premier Ministère renseigne Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), sur les directives du Chef de l’Etat Paul Biya, pour ce qui est de la relance des championnats professionnels. Dans ladite correspondance, il est rapporté que le président de la République a instruit le déblocage des financements à allouer à la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) pour ces championnats de ligue 1 et 2. Aussi, il est demandé que les stades identifiés pour les championnats soient mis à la disposition de la FECAFOOT. Les choses doivent se passer «conformément aux directives de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) figurant dans la lettre du 14 décembre 2020», précise la correspondance de Séraphin Magloire Fouda.

Il convient de rappeler que depuis l’année dernière, le Cameroun n’a pas eu ses traditionnels championnats professionnels à cause d’une guéguerre qui perdure entre la FECAFOOT et la Ligue de football professionnel du Cameroun dirigé par le Général Pierre Semengue. Le Comité exécutif de la Fédération dont la présidence par intérim est assumée Seidou Mbombo Njoya, avait décidé de retirer à la LFPC pour une deuxième fois l’organisation des championnats. Se présentant comme un légaliste, le Général Pierre Semengue avait alors décidé de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) qui lui a donné gain de cause. Cependant en dépit de la décision du TAS, réhabilitant la LFPC dans ses fonctions, la FECAFOOT n’est pas parvenu à un terrain d’entente avec elle. En 2020, on a assisté à deux lancements de championnats élite 1. La LFPC avait organisé le match Panthère contre Coton le 1er novembre 2020 comme lancement du championnat élite 1. Et par voie de communiqué, la FECAFOOT affirmait qu’il lancerait le même championnat le 22 novembre 2020.

En dépit des différentes médiations faites impliquant le Ministère des Sports et même la FIFA, le conflit FECAFOOT/LFPC n’a pas pu trouver de fin. Il s’est poursuivi jusqu’à la veille du Championnat d’Afrique des Nations, marqué par la décision du TAS qui annule l’élection de Seidou Mbombo Njoya.

Liliane N.

Published in Sport

Cette enveloppe doit servir à la construction des logements détruits des familles victimes du drame de Ngarbuh.

Chaque famille victime du drame de Ngarbuh a reçu 5 millions de FCFA. L’argent a été mis à leur disposition par Paul Biya le président de la République. Il leur a été remis par Adolphe Lele Lafrique le Gouverneur de la région du Nord-Ouest, le 3 février 2021. En plus de cette somme d’argent, les familles victimes du drame ont eu des denrées alimentaires comme le riz et la farine. Il y avait aussi les produits de première nécessité à l’instar du savon. Présentant cette information au journal parlé de 13 heures du 4 février 2021, le Poste national de la Crtv a précisé qu’il s’agit d’une indemnisation du Chef de l’Etat.

A titre de rappel, le drame de Ngarbuh s’est produit le 14 février 2021. Il y a eu des civils tués  et des maisons détruites. Pour voir clair dans ce qui s’est passé et dégager les responsabilités, le président Paul Biya avait prescrit la mise sur pied d’une commission d’enquête. Après que le rapport de la commission d’enquête ait été rendue public par Ferdinand Ngoh Ngoh le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République le 21 Avril 2020, le gouvernement avait été accusé d’avoir menti sur ledit drame.

D’où les éclaircis apportés au nom du gouvernement par René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication au cours d’un point de presse qui a eu lieu le 28 avril 2020.

«Au préalable, si nous convenons tous que dans toutes les démocraties, le devoir d’informer correspond au droit des peuples à l’information, il convient de souligner qu’à chaque fois que survient un événement d’importance et de portée nationale et qui retient l’attention de tous les Camerounais, c’est au Gouvernement qu’il incombe, en premier, et le plus promptement possible, la responsabilité de s’adresser à l’opinion nationale et internationale, pour lui donner l’essentiel des informations qu’elle est en droit d’attendre. Autrement dit, il s’agit d’une obligation régalienne à laquelle aucun Gouvernement ne saurait se soustraire sans faillir à ses engagements vis-à-vis du peuple souverain.

Pour ce faire, au Cameroun comme ailleurs sans doute, les informations sont recueillies auprès de sources qui bénéficient de la meilleure présomption de fiabilité, elles sont ensuite recoupées, avant d’être rendues publiques, afin de limiter autant que possible les marges d’erreurs susceptibles de les altérer. Ceci explique d’ailleurs pourquoi il peut s’écouler un certain temps entre la survenance de l’événement et la réaction du Gouvernement», avait déclaré le Ministre René Emmanuel Sadi.

Liliane N.

 

 

Published in Société

Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale affirme qu’en plus d’avoir mis sur pied les régions, accordé au Nord-Ouest et au Sud-Ouest un statut spécial, le Président de la République est allé au-delà des demandes des enseignants et des avocats, qui sont le point de départ de la crise anglophone.

Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (MINAT) actuellement en séjour à Bamenda chef-lieu de la région du Nord-Ouest, a tenu une réunion sécuritaire ce lundi 18 janvier 2021. Le MINAT a saisi l’occasion pour parler des actions posées par Paul Biya le Président de la République pour résoudre la crise anglophone. De son point de vue, le Chef de l’Etat est même allé au-delà de ce que les avocats et les enseignants réclamaient.

«Le chef de l’Etat est allé au-delà de ce que les enseignants et les avocats demandaient. Je pense qu’avec la création des régions, avec l’élection des conseillers régionaux, le Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya, Père de la nation, donne la chance à tout le monde dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, à travers le statut spécial, à travers la Réhabilitation de la *House of Chiefs *, de participer concrètement au développement de ces régions dès la base», a déclaré le membre du gouvernement.

En demandant à ceux qui se restent encore dans la brousse d’y sortir, le Ministre Atanga Nji a interpellé les parents d’enfants. Il a affirmé que le Chef de l’Etat a déjà vaincu les séparatistes. Ceux qui dérangent actuellement sont des bandits.

«Je lance solennellement un appel à ces petits groupes terroristes qui sont encore en brousse de déposer les armes, et de suivre le chemin honorable des ex-combattants qui sont dans les centres de DDR (Démobilisation, Désarmement et Réintégration)…Les parents doivent être sincères car ces enfants qui sont en brousse, sont les enfants de nos familles, et les familles doivent collaborer sincèrement avec les autorités administratives, ainsi que les forces de défense et de sécurité, pour que ces enfants sortent de la brousse. Les récalcitrants qui ne veulent pas sortir doivent être punis et remis à la disposition de la justice. Le double-jeu a trop duré. Nous ne gagnons rien dans ce double jeu…Les terroristes vont attaquer les écoles, kidnappent les enfants, prennent même des rançons, et viennent donner à leurs parents. C’est l’argent du diable…Le Chef de l’Etat a gagné la guerre contre les sécessionnistes, contre les terroristes. Maintenant, nous avons affaire à des bandits de grand chemin qui ne veulent pas suivre le chemin tracé par le Chef de l’Etat», affirmé le patron de l’Administration territoriale.

Liliane N.

 

 

Published in Politique

Gianni Infantino le président de la FIFA salue les efforts déployés par le Cameroun pour la réalisation des infrastructures en cette période marquée par la crise sanitaire.

Le moins qu’on puisse dire, est que Gianni Infantino le président de la Fédération internationale de football association (FIFA) est un homme qui quittera le Cameroun heureux. Heureux de la réalisation des investissements qui vont bénéficier aux jeunes dans le domaine du football. Reçu en audience le 15 janvier 2021 par Paul Biya le Président de la République, il n’a pas gardé sa fierté.

«Je voulais remercier en personne le Président Biya pour ses engagements, ses investissements en faveur des jeunes pour le football dans ce pays… C’est exceptionnel ce que le Cameroun a pu faire dans un contexte marqué la crise économique, la crise sanitaire. Et dans cette situation, investir pour la jeunesse, ce n’est pas facile. Le Président l’a fait, il fallait le remercier», a-t-il déclaré.

Gianni Infantino a également révélé le contenu de son tête-à-tête avec le Chef de l’Etat.

«On a pu parler des compétitions qui vont se dérouler au Cameroun, notamment le CHAN. C’est important parce que c’est la première compétition internationale de l’année 2021 et c’est un symbole qu’elle se déroule au Cameroun. Le Cameroun est pays historique du football, un pays qui a fait rêver tous ceux qui aiment le football en Afrique et dans le monde», a-t-il déclaré.

Il convient de rappeler que le président de la FIFA est arrivé au Cameroun pour prendre part à la cérémonie d’ouverture de la 6ème édition du Championnat d’Afrique des Nations, qui eu lieu ce samedi 16 janvier 2021.

Liliane N.

Published in Institutionnel

Le Chef de l’Etat a accordé ce vendredi 15 janvier 2021, une audience à Gianni Infantino.

C’est accompagné de Seidou Mbombo Njoya le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) et Constant Omari le président par intérim de la Confédération Africaine de football (CAF), que Gianni Infantino s’est rendu ce jour au Palais de l’Unité. Il y a eu un tête-à-tête avec le Chef de l’Etat Paul Biya. Au terme de ce tête-à-tête, le président de la République a exprimé sa joie d’avoir échangé avec le président de la FIFA.

«Ravi de rencontrer ce jour le Président de la FIFA, Gianni Infantino, à la veille de l’ouverture du Championnat d'Afrique des Nations 2020. Nous avons discuté du développement du football au Cameroun en particulier et dans le monde en général», a écrit le Chef de l’Etat sur sa page Facebook et son compte twitter.

Il convient de noter que le président de la FIFA est au Cameroun pour assister à l’ouverture officielle du CHAN qui se fera demain samedi 16 janvier 2021. Il est arrivé au pays depuis la nuit du jeudi 14 janvier 2021.

Liliane N.

 

 

Published in Institutionnel

Le Président de la République a parlé de la pandémie du Coronavirus, de la crise anglophone avec le meurtre des 7 élèves de Kumba, du processus démocratique, les finances publiques, entre autres.

Retrouvez ci-dessous le discours du Chef de l’Etat

Camerounaises, Camerounais,

Mes chers compatriotes,

Vous comprendrez, j’en suis sûr, que je commence ce message traditionnel en vous parlant de l’irruption, sur notre planète, de la pandémie du corona virus. A cet égard, l’année 2020 restera certainement dans les mémoires comme une année sombre, marquée par des centaines de milliers de morts à travers le monde.

Comme la quasi-totalité des pays, le Cameroun a été touché. Peut-être moins gravement que d’autres Etats. Malgré nos efforts, le COVID-19 a endeuillé de nombreuses familles et provoqué de graves difficultés dans le fonctionnement de notre économie et de notre société.

Je saisis cette occasion pour saluer de nouveau le dévouement de nos médecins, infirmiers et, de façon générale, de notre personnel de santé, grâce auquel de nombreuses vies ont pu être sauvées et continuent de l’être.Il est peut-être trop tôt pour essayer de tirer les leçons de ce douloureux épisode qui, d’ailleurs, se poursuit. Est-il nécessaire de rappeler que l’actuelle pandémie n’est pas la première et que l’Histoire nous a appris que des épidémies ont anéanti des populations entières : la plus récente s’étant déclarée au lendemain de la Première Guerre mondiale.

Faut-il y voir la responsabilité de l’homme, coupable d’exploiter sans modération les ressources naturelles de la planète et de se livrer sans cesse à des conflits générateurs de massacres et de maladies, ainsi qu’à des expériences pour développer des armes nouvelles ? La question doit, je crois, être posée. Quelle que soit la réponse, c’est le mérite de notre époque d’avoir clairement soulevé le problème de la relation entre l’homme et son milieu naturel. C’était, me semble-t-il, l’objectif de la Conférence de Paris sur le réchauffement climatique dont les recommandations restent d’actualité.

Quoi qu’il en soit, nous ne devons pas pour autant dormir sur nos lauriers. J’ai personnellement constaté que la plupart de nos concitoyens ne respectent plus les mesures de protection édictées par le Gouvernement.

Au moment où, partout ailleurs, l’on constate une deuxième vague de l’épidémie, couplée à l’apparition d’une nouvelle souche du virus plus contagieuse, je vous exhorte de nouveau à porter vos masques, à vous laver régulièrement les mains et à faire appel à un médecin ou à tout autre personnel de santé au cas où des symptômes apparaissent. C’est le seul moyen de préserver les vies et de freiner la propagation du virus.

 

Mes chers compatriotes,

L’attention que nous avons dû porter à la situation sanitaire ne nous a pas empêchés de nous consacrer aux autres tâches essentielles liées à la gestion de notre pays, c’est-à-dire :

assurer la sécurité et la paix sur toute l’étendue de notre territoire national ;

consolider notre processus démocratique,

enfin, poursuivre la réalisation de notre programme de développement sur les plans économique, social et culturel.

Depuis quelques années, notre pays fait face à des menaces venant de l’extérieur, notamment à notre frontière orientale et dans la partie septentrionale de notre territoire.

 Dans le premier cas, il s’agit de bandits de grands chemins, attirés par des proies faciles que constituent de paisibles éleveurs et leurs troupeaux.

Dans le second, ce sont désormais des raids isolés de Boko Haram ou des tentatives d’attentats-suicides confiés à des adolescents. La vigilance et l’action efficaces de nos forces de défense et de sécurité ont fait diminuer sensiblement les actes de ces criminels.

La situation est différente dans nos régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où des groupes armés, entretiennent un climat de terreur et d’insécurité. C’est ainsi que, périodiquement, ils attaquent des communautés isolées et également des établissements d’enseignement pour dissuader les parents d’y envoyer leurs enfants. La liste est déjà longue des exactions et des crimes qu’ils ont commis. L’un des plus odieux est celui qui a eu lieu récemment à Kumba et qui s’est soldé par la mort de 07 écoliers et des blessures infligées à plusieurs autres.

Ce crime qui choque la conscience humaine, ne restera pas impuni. Tous les coupables seront recherchés sans relâche, et traduits devant la justice. D’ores et déjà, l’opinion publique, et particulièrement celle de nos deux régions concernées, peut se rendre compte, si ce n’est déjà fait, que ces soi-disant « sécessionnistes » ne sont en réalité que des assassins, et qui plus est, des assassins d’enfants innocents. C’est peu dire que la tuerie de Kumba a suscité l’indignation générale.

C’est le moment pour moi d’en appeler, une fois de plus, à la responsabilité des pays amis qui hébergent les commanditaires et des organisations qui financent et animent, par divers canaux, les bandes armées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Tous ceux qui, au terme des enquêtes, seront identifiés comme donneurs d’ordres ou complices de ces crimes odieux, devront répondre de leurs actes.

Pourtant, notre Gouvernement n’a jamais cessé d’apporter la preuve de sa volonté d’ouverture et de dialogue en libérant par exemple de nombreux ex-sécessionnistes et en facilitant leur réinsertion dans la société.

D’autre part, après la tenue du Grand Dialogue National, il a accéléré la mise en œuvre d’une ambitieuse politique de décentralisation qui comporte notamment, pour nos régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’accession à un statut spécial tenant compte de leurs spécificités et de leurs aspirations.

J’exhorte de nouveau les jeunes enrôlés dans les bandes armées à sortir de brousse et à regagner les centres de Désarment, Démobilisation et Réintégration (DDR) afin de retrouver, comme leurs autres jeunes compatriotes, une vie normale.

L’insécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n’a que trop porté préjudice à notre pays. Notre démocratie permet l’expression pacifique de toutes les opinions, mais dans le respect des lois et règlements. Sinon, la paix et la stabilité seraient menacées.

C’est le lieu de se féliciter de l’attitude patriotique de ceux de nos concitoyens du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui, non seulement, coopèrent de plus en plus avec les forces de défense et de sécurité, mais aussi entreprennent de lutter courageusement contre ces bandes armées. Ils ont pris conscience que ces gens-là n’agissent pas dans l’intérêt des populations.

Je voudrais également saluer ici la bravoure de nos forces de défense et de sécurité qui n’ont pas failli à leur devoir de protection de l’intégrité du territoire nationale, des personnes et des biens. Elles méritent le respect et la considération de tous. Je les encourage à persévérer et à demeurer une force républicaine, respectueuse des droits humains.

Par ailleurs, l’on doit regretter que quelques-uns de nos compatriotes, regroupés autour d’une personnalité dont les ambitions avaient été déçues lors de la dernière élection présidentielle, aient profité des difficultés sécuritaires et sanitaires pour tenter de susciter une insurrection, faussement appelée « marches pacifiques ». Grâce à la maturité du peuple camerounais, ces marches ont heureusement été peu suivies.

 

Est-il vraiment nécessaire de rappeler qu’en démocratie, l’accès aux responsabilités politiques est assuré par la voie des urnes et non par la rue, par certains médias ou par les réseaux sociaux ?

C’est précisément le cas au Cameroun où le processus démocratique se déroule selon les dispositions de notre Constitution et selon les règles fixées par nos lois. La période récente en a donné un bon exemple :

en mars 2018, le mandat des sénateurs est renouvelé ;

en octobre 2018, le Chef de l’Etat est élu avec une très large majorité ;

en février 2020, des élections législatives ont lieu, assurant au Gouvernement une majorité confortable à l’Assemblée Nationale ;

à la même date, les élections municipales mettent fin au système des délégués du gouvernement dans les grandes villes, désormais gérées par des maires élus ;

en décembre 2020, les élections régionales viennent de compléter les dispositions prévues dans le processus de décentralisation.

Ainsi se confirme, chaque jour davantage, notre volonté politique de mener à bien le projet démocratique répondant aux souhaits véritables du peuple camerounais, projet initié dès mon accession à la magistrature suprême et qui a conduit, quelques années plus tard, à l’institution du multipartisme.

A ceux qui critiquent les imperfections de notre démocratie, je réponds que nous n’avons eu que quelques décennies pour la mettre en place. Les grands pays démocratiques, de leur côté, n’y sont parvenus qu’au terme de plusieurs siècles marqués par des révolutions, des guerres civiles et même des épisodes de dictature.

Pour ma part, je suis bien conscient de tout ce qui reste à faire. Mais j’ai la conviction que nous sommes sur la bonne voie et que bientôt, nous pourrons tous être fiers de nos avancées démocratiques.

Mes chers compatriotes,

Il faut bien reconnaître que le contexte international – notamment la pandémie du corona virus et la baisse de la croissance mondiale – n’a pas facilité la bonne tenue de nos finances publiques et de notre économie au cours de l’année qui s’achève.

 

Tout en maintenant nos objectifs de croissance, nous avons dû prendre des mesures de consolidation budgétaire et de soutien à l’économie afin de passer ce cap difficile et de rendre possible une politique de relance en 2021.

C’est ainsi qu’il a été décidé de finaliser les projets qui concernent le Championnat d’Afrique des Nations 2021 et la Coupe d’Afrique des Nations de Football 2022, de poursuivre la mise en œuvre des plans de reconstruction et de développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que de l’Extrême-Nord.

Malgré ces efforts, il est prévisible que notre taux de croissance, qui s’était stabilisé autour de 4 % au cours des dernières années, subisse une nette érosion en 2020 et que l’inflation reparte légèrement à la hausse. L’impact du ralentissement de l’économie mondiale et l’évolution de notre situation nationale, notamment en ce qui concerne l’augmentation des dépenses de sécurité, y ont sans doute contribué.

Néanmoins, il apparaît qu’en dépit des difficultés, l’économie camerounaise a conservé une certaine capacité de rebond. Grâce à l’appui de nos partenaires internationaux et, dans l’hypothèse d’un recul de la pandémie, il est alors permis de penser qu’une reprise est possible dans les mois à venir.

Dans cet esprit, je voudrais maintenant appeler votre attention sur le lancement récent de notre Stratégie Nationale de Développement (SND) qui remplace le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) arrivé à son terme.

La Stratégie Nationale de Développement définit les grands axes de notre planification jusqu’en 2030. Ce document tire les leçons des expériences passées et fixe de nouveaux objectifs pour la décennie à venir, notamment une transformation structurelle de notre économie et un développement inclusif.

Il conviendra donc de passer à la vitesse supérieure pour lutter contre la pauvreté, le chômage et la persistance du secteur informel. Il faudra également s’efforcer d’atteindre un taux de croissance de 8 % en procédant à une transformation structurelle de notre économie et en améliorant l’efficacité de la dépense publique. Ainsi, nous conserverons toutes les chances de parvenir à l’émergence à l’horizon 2035.

Bien entendu, nous poursuivrons par ailleurs la mise en oeuvre de notre politique de développement social qui a été définie au début du septennat en cours, qu’il s’agisse de l’emploi des jeunes, de l’éducation, de la santé et de la famille.

Telles sont, mes chers compatriotes, les grandes lignes de l’action que, malgré les difficultés, le Gouvernement s’est employé à mettre en œuvre au cours des derniers mois et qu’il va poursuivre dans les prochaines années. Celles-ci seront cruciales pour notre marche vers l’émergence.

J’ai la conviction que nous pourrons atteindre nos objectifs, à condition que nous acceptions de faire les efforts nécessaires et d’entreprendre les réformes indispensables.

Camerounaises, Camerounais,

Mes chers compatriotes,

L’année qui s’achève n’a pas été une année facile. Nous avons dû relever de nombreux et importants défis. Nous devons rester, comme par le passé, unis et déterminés. Le peuple camerounais a toujours montré qu’il était à la hauteur des enjeux qui le concernent. Il faut s’en féliciter.

Bonne et heureuse année, à toutes et à tous.

Vive la République !

Vive le Cameroun !

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Le Président de la République a parlé de la pandémie du Coronavirus, de la crise anglophone avec le meurtre des 7 élèves de Kumba, du processus démocratique, les finances publiques, entre autres.

Retrouvez ci-dessous le discours du Chef de l’Etat

Camerounaises, Camerounais,

Mes chers compatriotes,

Vous comprendrez, j’en suis sûr, que je commence ce message traditionnel en vous parlant de l’irruption, sur notre planète, de la pandémie du corona virus. A cet égard, l’année 2020 restera certainement dans les mémoires comme une année sombre, marquée par des centaines de milliers de morts à travers le monde.

Comme la quasi-totalité des pays, le Cameroun a été touché. Peut-être moins gravement que d’autres Etats. Malgré nos efforts, le COVID-19 a endeuillé de nombreuses familles et provoqué de graves difficultés dans le fonctionnement de notre économie et de notre société.

Je saisis cette occasion pour saluer de nouveau le dévouement de nos médecins, infirmiers et, de façon générale, de notre personnel de santé, grâce auquel de nombreuses vies ont pu être sauvées et continuent de l’être.Il est peut-être trop tôt pour essayer de tirer les leçons de ce douloureux épisode qui, d’ailleurs, se poursuit. Est-il nécessaire de rappeler que l’actuelle pandémie n’est pas la première et que l’Histoire nous a appris que des épidémies ont anéanti des populations entières : la plus récente s’étant déclarée au lendemain de la Première Guerre mondiale.

Faut-il y voir la responsabilité de l’homme, coupable d’exploiter sans modération les ressources naturelles de la planète et de se livrer sans cesse à des conflits générateurs de massacres et de maladies, ainsi qu’à des expériences pour développer des armes nouvelles ? La question doit, je crois, être posée. Quelle que soit la réponse, c’est le mérite de notre époque d’avoir clairement soulevé le problème de la relation entre l’homme et son milieu naturel. C’était, me semble-t-il, l’objectif de la Conférence de Paris sur le réchauffement climatique dont les recommandations restent d’actualité.

Quoi qu’il en soit, nous ne devons pas pour autant dormir sur nos lauriers. J’ai personnellement constaté que la plupart de nos concitoyens ne respectent plus les mesures de protection édictées par le Gouvernement.

Au moment où, partout ailleurs, l’on constate une deuxième vague de l’épidémie, couplée à l’apparition d’une nouvelle souche du virus plus contagieuse, je vous exhorte de nouveau à porter vos masques, à vous laver régulièrement les mains et à faire appel à un médecin ou à tout autre personnel de santé au cas où des symptômes apparaissent. C’est le seul moyen de préserver les vies et de freiner la propagation du virus.

 

Mes chers compatriotes,

L’attention que nous avons dû porter à la situation sanitaire ne nous a pas empêchés de nous consacrer aux autres tâches essentielles liées à la gestion de notre pays, c’est-à-dire :

assurer la sécurité et la paix sur toute l’étendue de notre territoire national ;

consolider notre processus démocratique,

enfin, poursuivre la réalisation de notre programme de développement sur les plans économique, social et culturel.

Depuis quelques années, notre pays fait face à des menaces venant de l’extérieur, notamment à notre frontière orientale et dans la partie septentrionale de notre territoire.

 Dans le premier cas, il s’agit de bandits de grands chemins, attirés par des proies faciles que constituent de paisibles éleveurs et leurs troupeaux.

Dans le second, ce sont désormais des raids isolés de Boko Haram ou des tentatives d’attentats-suicides confiés à des adolescents. La vigilance et l’action efficaces de nos forces de défense et de sécurité ont fait diminuer sensiblement les actes de ces criminels.

La situation est différente dans nos régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où des groupes armés, entretiennent un climat de terreur et d’insécurité. C’est ainsi que, périodiquement, ils attaquent des communautés isolées et également des établissements d’enseignement pour dissuader les parents d’y envoyer leurs enfants. La liste est déjà longue des exactions et des crimes qu’ils ont commis. L’un des plus odieux est celui qui a eu lieu récemment à Kumba et qui s’est soldé par la mort de 07 écoliers et des blessures infligées à plusieurs autres.

Ce crime qui choque la conscience humaine, ne restera pas impuni. Tous les coupables seront recherchés sans relâche, et traduits devant la justice. D’ores et déjà, l’opinion publique, et particulièrement celle de nos deux régions concernées, peut se rendre compte, si ce n’est déjà fait, que ces soi-disant « sécessionnistes » ne sont en réalité que des assassins, et qui plus est, des assassins d’enfants innocents. C’est peu dire que la tuerie de Kumba a suscité l’indignation générale.

C’est le moment pour moi d’en appeler, une fois de plus, à la responsabilité des pays amis qui hébergent les commanditaires et des organisations qui financent et animent, par divers canaux, les bandes armées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Tous ceux qui, au terme des enquêtes, seront identifiés comme donneurs d’ordres ou complices de ces crimes odieux, devront répondre de leurs actes.

Pourtant, notre Gouvernement n’a jamais cessé d’apporter la preuve de sa volonté d’ouverture et de dialogue en libérant par exemple de nombreux ex-sécessionnistes et en facilitant leur réinsertion dans la société.

D’autre part, après la tenue du Grand Dialogue National, il a accéléré la mise en œuvre d’une ambitieuse politique de décentralisation qui comporte notamment, pour nos régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’accession à un statut spécial tenant compte de leurs spécificités et de leurs aspirations.

J’exhorte de nouveau les jeunes enrôlés dans les bandes armées à sortir de brousse et à regagner les centres de Désarment, Démobilisation et Réintégration (DDR) afin de retrouver, comme leurs autres jeunes compatriotes, une vie normale.

L’insécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n’a que trop porté préjudice à notre pays. Notre démocratie permet l’expression pacifique de toutes les opinions, mais dans le respect des lois et règlements. Sinon, la paix et la stabilité seraient menacées.

C’est le lieu de se féliciter de l’attitude patriotique de ceux de nos concitoyens du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui, non seulement, coopèrent de plus en plus avec les forces de défense et de sécurité, mais aussi entreprennent de lutter courageusement contre ces bandes armées. Ils ont pris conscience que ces gens-là n’agissent pas dans l’intérêt des populations.

Je voudrais également saluer ici la bravoure de nos forces de défense et de sécurité qui n’ont pas failli à leur devoir de protection de l’intégrité du territoire nationale, des personnes et des biens. Elles méritent le respect et la considération de tous. Je les encourage à persévérer et à demeurer une force républicaine, respectueuse des droits humains.

Par ailleurs, l’on doit regretter que quelques-uns de nos compatriotes, regroupés autour d’une personnalité dont les ambitions avaient été déçues lors de la dernière élection présidentielle, aient profité des difficultés sécuritaires et sanitaires pour tenter de susciter une insurrection, faussement appelée « marches pacifiques ». Grâce à la maturité du peuple camerounais, ces marches ont heureusement été peu suivies.

 

Est-il vraiment nécessaire de rappeler qu’en démocratie, l’accès aux responsabilités politiques est assuré par la voie des urnes et non par la rue, par certains médias ou par les réseaux sociaux ?

C’est précisément le cas au Cameroun où le processus démocratique se déroule selon les dispositions de notre Constitution et selon les règles fixées par nos lois. La période récente en a donné un bon exemple :

en mars 2018, le mandat des sénateurs est renouvelé ;

en octobre 2018, le Chef de l’Etat est élu avec une très large majorité ;

en février 2020, des élections législatives ont lieu, assurant au Gouvernement une majorité confortable à l’Assemblée Nationale ;

à la même date, les élections municipales mettent fin au système des délégués du gouvernement dans les grandes villes, désormais gérées par des maires élus ;

en décembre 2020, les élections régionales viennent de compléter les dispositions prévues dans le processus de décentralisation.

Ainsi se confirme, chaque jour davantage, notre volonté politique de mener à bien le projet démocratique répondant aux souhaits véritables du peuple camerounais, projet initié dès mon accession à la magistrature suprême et qui a conduit, quelques années plus tard, à l’institution du multipartisme.

A ceux qui critiquent les imperfections de notre démocratie, je réponds que nous n’avons eu que quelques décennies pour la mettre en place. Les grands pays démocratiques, de leur côté, n’y sont parvenus qu’au terme de plusieurs siècles marqués par des révolutions, des guerres civiles et même des épisodes de dictature.

Pour ma part, je suis bien conscient de tout ce qui reste à faire. Mais j’ai la conviction que nous sommes sur la bonne voie et que bientôt, nous pourrons tous être fiers de nos avancées démocratiques.

Mes chers compatriotes,

Il faut bien reconnaître que le contexte international – notamment la pandémie du corona virus et la baisse de la croissance mondiale – n’a pas facilité la bonne tenue de nos finances publiques et de notre économie au cours de l’année qui s’achève.

 

Tout en maintenant nos objectifs de croissance, nous avons dû prendre des mesures de consolidation budgétaire et de soutien à l’économie afin de passer ce cap difficile et de rendre possible une politique de relance en 2021.

C’est ainsi qu’il a été décidé de finaliser les projets qui concernent le Championnat d’Afrique des Nations 2021 et la Coupe d’Afrique des Nations de Football 2022, de poursuivre la mise en œuvre des plans de reconstruction et de développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que de l’Extrême-Nord.

Malgré ces efforts, il est prévisible que notre taux de croissance, qui s’était stabilisé autour de 4 % au cours des dernières années, subisse une nette érosion en 2020 et que l’inflation reparte légèrement à la hausse. L’impact du ralentissement de l’économie mondiale et l’évolution de notre situation nationale, notamment en ce qui concerne l’augmentation des dépenses de sécurité, y ont sans doute contribué.

Néanmoins, il apparaît qu’en dépit des difficultés, l’économie camerounaise a conservé une certaine capacité de rebond. Grâce à l’appui de nos partenaires internationaux et, dans l’hypothèse d’un recul de la pandémie, il est alors permis de penser qu’une reprise est possible dans les mois à venir.

Dans cet esprit, je voudrais maintenant appeler votre attention sur le lancement récent de notre Stratégie Nationale de Développement (SND) qui remplace le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) arrivé à son terme.

La Stratégie Nationale de Développement définit les grands axes de notre planification jusqu’en 2030. Ce document tire les leçons des expériences passées et fixe de nouveaux objectifs pour la décennie à venir, notamment une transformation structurelle de notre économie et un développement inclusif.

Il conviendra donc de passer à la vitesse supérieure pour lutter contre la pauvreté, le chômage et la persistance du secteur informel. Il faudra également s’efforcer d’atteindre un taux de croissance de 8 % en procédant à une transformation structurelle de notre économie et en améliorant l’efficacité de la dépense publique. Ainsi, nous conserverons toutes les chances de parvenir à l’émergence à l’horizon 2035.

Bien entendu, nous poursuivrons par ailleurs la mise en oeuvre de notre politique de développement social qui a été définie au début du septennat en cours, qu’il s’agisse de l’emploi des jeunes, de l’éducation, de la santé et de la famille.

Telles sont, mes chers compatriotes, les grandes lignes de l’action que, malgré les difficultés, le Gouvernement s’est employé à mettre en œuvre au cours des derniers mois et qu’il va poursuivre dans les prochaines années. Celles-ci seront cruciales pour notre marche vers l’émergence.

J’ai la conviction que nous pourrons atteindre nos objectifs, à condition que nous acceptions de faire les efforts nécessaires et d’entreprendre les réformes indispensables.

Camerounaises, Camerounais,

Mes chers compatriotes,

L’année qui s’achève n’a pas été une année facile. Nous avons dû relever de nombreux et importants défis. Nous devons rester, comme par le passé, unis et déterminés. Le peuple camerounais a toujours montré qu’il était à la hauteur des enjeux qui le concernent. Il faut s’en féliciter.

Bonne et heureuse année, à toutes et à tous.

Vive la République !

Vive le Cameroun !

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Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale affirme que les travailleurs n’ont pas eu besoin de manifester pour être compris par le Président de la République.

Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale (MINTSS) se réjouit de la récente décision du Chef de l’Etat, qui harmonise par décret présidentiel, l’âge de départ à la retraite. Le  MINTSS note que cette décision du Président de la République, pour être prise n’a pas eu besoin au préalable, de marches, de manifestations. Pour lui, les travailleurs ont posé leur doléance et le Chef de l’Etat Paul Biya a été à l’écoute.

«Le travailleur est de plus en plus à l’honneur et nous ne pouvons que nous en réjouir avec les décrets du chef de l’Etat qui ont été signés, qui montrent que le chef de l’Etat est véritablement à l’écoute des travailleurs. Vous voyez que l’âge de la retraite remonte, s’uniformise et tout cela sans qu’on ait eu à faire des marches, sans qu’on ait eu à casser, sans qu’on ait eu à faire n’importe quoi. Mais, les travailleurs se sont adressés en toute responsabilité au chef de l’Etat, les études ont été menées et les choses vont au mieux. C’est ce Cameroun prospère et calme que nous essayons de cultiver», a-t-il déclaré hier 30 décembre 2020, au terme d’une rencontre tenue à Douala entre les responsables de la compagnie aérienne nationale CAMAIR CO et les délégués du personnel de l’entreprise.

A titre de rappel, Paul Biya le Président de la République a signé un décret qui harmonise l’âge de départ à la retraite dans la fonction publique. Ledit décret stipule que désormais c’est à 60 ans que les agents des catégories A et B seront appelés à faire valoir leur âge à la retraite. Et ceux des catégories C et D, ce sera à l’âge de 55 ans.

Liliane N.

 

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01