Dans la correspondance adressée à Francis Ngannou le nouveau champion du monde des poids lourds d'UFC, le président de la République Paul Biya affirme qu'il fait désormais partie des illustres athlètes camerounais, qui font la fierté du pays à travers le monde.
Le Chef de l’Etat Paul Biya a aussi savouré la victoire de Francis Ngannou qui depuis le samedi 27 mars 2021, détient le titre de champion du monde des poids lourds d'Ultimate Fighting Championship (UFC). Il a décidé d’adresser une correspondance au boxeur.
«Je vous adresse mes sincères félicitations pour la performance sportive mémorable que vous avez réalisée en devenant sur le sol américain, le premier Africain à remporter la ceinture de cette compétition», a écrit le président de la République.
Le Chef de l’Etat fait savoir à Francis Ngannou originaire de la région de l’Ouest du Cameroun, qu’en hissant bien haut le drapeau de notre pays, il a ainsi fait son entrée dans le cercle restreint des illustres athlètes camerounais.
«Grâce à votre nouveau statut de champion du monde, vous avez hissé au plus haut niveau le drapeau du Cameroun. En outre, vous appartenez désormais au siècle des illustres athlètes camerounais qi font la fierté de leur pays à travers le monde. Veuillez agréer monsieur avec tous mes encouragements, les assurances de ma parfaite considération», a conclu le président Paul Biya.
A titre de rappel, Francis Ngannou a livré un combat contre l’américain Stipe Miocic. Ledit combat s’est déroulé dans la ville de Las Vegas aux Etats-Unis. Il a réussi à battre son adversaire américain par KO lors du second round. Ce dernier détenait avant sa défaite, la prestigieuse ceinture de l’UFC. Il avait battu Ngannou lors de la première manche en 2018.
Le fils de Batié qui fait la fierté de nombreux camerounais aujourd’hui, à 35 ans a ainsi réalisé son rêve de devenir champion du monde des poids lourds de l’UFC. Il compte exposer sa ceinture une fois au Cameroun, pour qu’elle devienne une source de motivation pour ses jeunes compatriotes.
Liliane N.
Le journal panafricain Jeune Afrique, indique qu’en dépit des crises socio politiques que le Cameroun connaît, le souhait du président Paul Biya est de réaffirmer le rang de puissance régionale de son pays.
Dans son numéro 3099, Jeune Afrique propose à ses lecteurs et abonnés un dossier qui parle du Cameroun. Le premier article dudit dossier fait la part belle au président de la République Paul Biya, qui pour le journal panafricain est l’influenceur en chef de notre pays. Entre objectif et défis, le journal note qu’il tient à cœur à l‘influenceur en chef, de consolider le rang de son pays de puissance régionale. Cependant, il faut à tout prix relever le défi de la communication.
Crise anglophone
«Le Palais d’Etoudi a le triomphe modeste». Cette affirmation de Jeune Afrique pourrait bien être prise comme un compliment pour le sommet de l’Etat. Parce qu’il y a souvent eu d’amalgame entre les déclarations faites par certains membres du gouvernement et le Palais d’Etoudi sur la réelle situation en zone anglophone. D’ailleurs, le reporter auteur de l’article de Jeune Afrique indique que «la présidence camerounaise ne crie pas victoire alors que, selon un haut responsable, «la guerre en zone anglophone est quasiment finie. Mis à part quelques heurts survenant généralement les jours de Lock down, il ne se passe plus rien».
Jeune Afrique précise que la présidence ainsi que les autres milieux de prise de décisions pensent que le projet sécessionniste connait une défaite dans les deux régions anglophones. Le dire n’est pas un déphasage de la réalité. Car ces derniers temps, on a eu des sons discordants entre les soi-disant leaders du mouvement sécessionniste. Le mouvement qui au début de la crise s’est présenté comme étant structuré avec un leader connu au nom de Sisiku Ayuk Tabe agit aujourd’hui avec de nombreuses factions.
L’image du pays
Qu’on soit en train de parler de la crise anglophone, ou de la guerre contre Boko Haram à l’Extrême-Nord, on arrive à la conclusion que l’image du Cameroun s’est retrouvée écorchée. Jeune Afrique note que le pouvoir veut donc aujourd’hui reprendre en main sa communication. Les Organisations non gouvernementales qui ont l’habitude de taper sur l’armée pour ce qui est de la crise anglophone, ont pour la première fois condamné les exactions des séparatistes au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Jeune Afrique note que le 12 mars 2021, «Human Rigths Watch a dénoncé les violences commises par les séparatistes», en précisant que ces derniers «ont délaissé leurs revendications et sont devenus des criminels agissant en bandes organisées».
Jeune Afrique croit savoir aussi que, pour faire revenir les investisseurs, Yaoundé mise sur la décrispation du climat politique. Le journal panafricain pense que l’influenceur en chef peut bien parvenir à faire que son pays tienne son rang d’économie phare de la sous-région, s’il parvient à surmonter ses problèmes de gouvernance.
Liliane N.
Un mouvement qui dit soutenir la candidature de Franck Emmanuel Biya, fils de l’actuel Chef de l’Etat, pour la prochaine présidentielle, a récemment vu le jour. Qui se cache derrière ce mouvement ? Pour quels intérêts ?
Que les choses soient claires. Jusqu’à cet instant, les informations recueillies de très bonnes sources font savoir que le fils du Chef de l’Etat est très loin, mais alors très très loin de ces mouvements qui naissent en son nom ci et là. A plusieurs reprises, Franck BIYA a clairement affirmé qu’il n’est pas du tout intéressé par le pouvoir politique, pire de diriger le Cameroun en remplacement de son Papa.
L’entrepreneur prospère qu’il est n’a jamais voulu associer son image à celui de la Présidence de la République du Cameroun et il a toujours tout fait pour mener sa vie et ses activités bien loin des choses de la politique et précisément de la Présidence de la République du Cameroun. Clairement, Franck BIYA ne veut pas être Président de la République du Cameroun, ce n’est pas ce à quoi il pense en se rasant.
Maintenant que cela est dit, l’opinion publique sait aujourd’hui que c’est un groupe de camerounais qui est derrière cette idée de créer un mouvement pour appeler à la candidature de Franck BIYA pour les prochaines échéances électorales. Et il est de notoriété aujourd’hui que le leader de cette mascarade n’est nul autre qu’un certain Alain OWONA. Cet agent en service dans les bureaux de MTN Cameroun est simplement dans une démarche mercantile qui ne dit pas son nom. C’est le meilleur « business » que ce dernier et sa bande ont trouvé pour se faire un peu d’argent. Il suffit de faire croire à certains hommes politiques qu’on est mandaté par le fils du président pour faire des sondages en vue d’une éventuelle prochaine équipe gouvernante pour avoir un accès direct aux poches de ceux-ci.
De plus, c’est une entreprise maladroite. Comment ouvrir une telle campagne alors que le Chef de l’Etat est encore en fonction ? Le Chef de l’Etat qui est encore aux manettes de l’administration de l’Etat est un républicain. Et à chaque fois qu’il en a eu l’occasion, il a rappelé qu’il respectera toujours les dispositions légales dans le jeu politique. Or, en l’état, Franck BIYA n’est ni ministre de la défense, ni élu au sein du parlement, encore moins président et candidat naturel du RDPC, bref aucune fonction qui laisse envisager qu’il soit en cours de préparation pour un quelconque exercice du pouvoir. Le mouvement des franckistes n’est ni plus ni moins qu’une arnaque de trop autour de la famille présidentielle comme l’a été en son temps la Presby, la Jachaby et la Brendaby.
Stéphane NZESSEU
Le Chef de l’Etat a reçu hier 24 mars 2021 au Palais de l’Unité l’émissaire du président algérien Abdelmadjid Tebboune.
Il y a eu hier au Palais de l’Unité une audience. Le Chef de l’Etat Paul Biya a reçu un hôte algérien Il s’agit de Sabri Boukadoum le ministre des Affaires étrangères, émissaire du président algérien Abdelmadjid Tebboune. Au terme de ladite audience, ce dernier a déclaré être venu apporter au président Biya une invitation pour une visite d’Etat dans son pays. «J’ai d’abord transmis les meilleures salutations de son frère, le président Tebboune», a-t-il souligné.
L’audience entre le président Paul Biya et son hôte a été l’occasion pour tenir des échanges fructueux.
«J’ai bien écouté le président sur ces conseils, ses visions, sur l’Afrique, l’unité africaine, l’africanité, tout ce qu’on doit faire. Le président a bien voulu partager avec moi ses avis sur les défis de l’heure, le terrorisme sur toute la bande sahélienne qui nous touche et qui touche aussi le Cameroun, les questions régionales. Toutes les questions ont été abordées avec la dimension, la connaissance et la sagesse du président Biya. J’ai été très heureux de l’entendre», a-t-il déclaré au sortir de cette audience.
Le Chef de l’Etat et le ministre des Affaires étrangères algérien ont également parlé d’économie.
«L’aspect qu’on a évoqué également c’est la zone de libre-échange africaine, avec un potentiel fabuleux pour tout le monde. L’Algérie et d’autres pays, nous avons l’ambition de construire plusieurs projets structurants qui vont toucher tout le monde. Il y a le transsaharien qui va venir jusqu’ici», a annoncé le ministre Sabri Boukadoum avant d’indiquer qu’une série d’accords seront bientôt signés entre le Cameroun et l’Algérie.
Liliane N.
Il s’agit d’une mission composée d’une soixantaine de personnels de la santé militaire, du Corps national des sapeurs-pompiers et du génie militaire. L’équipe est conduite par le Ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo, et le Ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji.
Le Chef de l’Etat camerounais, Paul Biya vient de dépêcher une mission d’assistance humanitaire en Guinée équatoriale ce lundi 15 mars 2021. Selon le communiqué officiel y afférent signé du secrétaire général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, cette délégation est arrivée dans ce pays voisin avec « une importante cargaison de médicaments, de denrées alimentaires et fournitures diverses ».
Sur le contexte de cette mission d’assistance humanitaire, l’on apprend qu’elle fait suite à un drame survenu le 07 mars dernier à Bata, la capitale économique de la Guinée équatoriale, après plusieurs explosions d’une armurerie d’un camp militaire, qui ont fait plus d’une centaine de morts et plus de 400 blessées à divers degrés.
Indiquons que peu après l’incident, le Gouvernement équato-guinéen a publié dans un communiqué des informations faisant état de dégâts matériels importants. Cette source écarte dans la foulée, toute hypothèse criminelle, de graves négligences sont plutôt mis en exergue.
Le Président camerounais, Paul Biya avait déjà dans un télégramme publié le 08 mars 2021 adressé ses sincères condoléances au président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, ainsi qu’aux familles des victimes, à l’armée et au Gouvernement.
L’intervention de cette mission camerounaise traduit dans le même temps, l’excellence des relations entre le Cameroun et la Guinée équatoriale, deux Etats de la Sous-région Afrique qui partagent une frontière (189 km). Ce qui exprime aussi clairement que ces deux pays frères et amis restent solidaires dans le malheur comme dans le bonheur.
Une aide qui arrive à point
Quelques heures auparavant, Theodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la République de la Guinée Equatoriale a semblé se plaindre de la non assistance des pays de la sous-région, suite au drame qu'a subi son pays.
Il a relevé, pour le déplorer le fait que depuis le 07 mars dernier, seuls ses compatriotes se sont penchés sur les cas de leurs concitoyens, violemment atteints physiquement, sans compter la perte de tout leurs biens ;
Un appel entendu par le Chef de l’Etat Camerounais qui a su montrer une fois de plus que la solidarité est ce qu’il devrait primer dans les relations entre différents Etats et qu’il n’est point besoin de se sentir supérieur face à l’autre, pour quelques raisons que ce soit.
Une leçon forte pour ce pays frontalier au Cameroun qui n’a eu de cesse de se montrer xénophobe
Au-delà de la construction d’un mûr dont les travaux avaient été engagés afin de séparer par cette grande barrière le Cameroun et la Guinée Equatoriale, les compatriotes de Theodoro Obiang Nguema Mbasogo ont, à maintes reprises démontré qu’ils n’ont besoin de personne.
Lorsqu’ils n'ont pas chassé les ressortissants des autres pays, avec un accent spécial mis sur les Camerounais, ils ont organisé des rafles, n’hésitant pas à s’accaparer des biens de ceux qui parfois ont tout perdu à cause du rejet que les équato guinéens ont développé au fil des ans, parce que sur leur sol, ils ont découvert quelques puits de pétrole.
Condescendants vis-à-vis des ressortissants des autres Etats, ils sont ceux qui bloquent des quatre fers, l’intégration sous régionale. Plus grave encore, la Guinée Equatoriale ne s’est jamais sentie concernée par les attaques terroristes dont le Cameroun est victime depuis des lustres.
Pourrait-on espérer que cet acte, posé par le président de la République du Cameroun, va susciter un écho dans l’esprit de son homologue et que les actions de rejet qu’on a déplorées jusqu’à lors, ne seront plus qu’un triste souvenir ?
Innocent D H
Paul Biya le président de la République a présenté ses condoléances à son homologue Théodoro Obiang Nguema Batsogo, à l’armée et au peuple équato-guinéen, après les explosions survenues au camp militaire de Bata et qui ont fait des morts.
Le Chef de l’Etat n’est pas resté insensible au drame que vient de connaître la Guinée équatoriale. En fait il se trouve que dans l’après-midi du dimanche 07 mars 2021, dans la ville de Bata, des dépôts d’explosifs militaires ont pris feu, suite à l’incendie des plantations voisines. L’armurerie de l’unité d’intervention rapide de Nkoantana a perdu des munitions de gros calibres. Le camp militaire de Bata et les zones résidentielles ont été détruites. Plus grave, il y a eu 98 morts et 613 blessés au lieu du sinistre.
Le président Biya par voie de correspondance, s‘est montré compatissant avec le Chef d’Etat Théodoro Obiang Nguema Batsogo, l’armée et le peuple équato-guinéen tout entier.
« J’ai appris la tragique nouvelle des explosions survenues dans l’armurerie d’un camp militaire à Bata (Guinée Equatoriale), qui ont provoqué le décès de dizaines de personnes et des dégâts matériels très importants. Je tiens suite à ce drame, à adresser mes sincères condoléances à S.E. Teodoro Obiang Ngema Mbasogo, ainsi qu’aux familles des victimes, à l’armée et au gouvernement équato-guinéen. J’y joins le sentiment de fraternelle compassion du peuple camerounais, et mes vœux de prompt rétablissement aux nombreux blessés », a écrit le président Paul Biya.
Liliane N.
Le courrier de la présidence de la République précise que l’annulation de la grande parade est due à la recrudescence de la propagation de la pandémie du Coronavirus.
Cette 36ème édition de la Journée internationale de la femme (JIF) va se dérouler sans la traditionnelle parade du 8 mars. Samuel Mvondo Ayolo le Directeur du Cabinet Civil de la présidence de la République a rendu public ce vendredi 5 mars 2021 un courrier informant l’opinion sur cette décision. La raison est bien précisée. La résurgence de la pandémie du Coronavirus dans notre pays est la cause de l’annulation du défilé qui devait se dérouler dans toute l’étendue du pays et devant la Première Dame pour celui qui allait avoir lieu au Boulevard du 20 mai.
«A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la Femme le 08 mars 2021 et en raison de la recrudescence de la propagation du virus Covid-19, le Chef de l’Etat a instruit que la grande parade habituelle soit annulée sur toute l’étendue du territoire », peut-on lire dans le courrier du Directeur du Cabinet civil de la présidence Samuel Mvondo Ayolo.
Il faut préciser que ce courrier est adressé aux dix gouverneurs de régions ainsi qu’au Pr Marie Thérèse Abena Ondoa Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille. En réalité, il ne pouvait pas en être autrement. Car c’est le même sort qui a été réservé au défilé du 11 février. La fête de la jeunesse s’est déroulée sans son traditionnel défilé à cause de la pandémie du Coronavirus.
Liliane N.
Ainsi s’exprime avec conviction le journaliste chevronné, spécialiste des politiques publiques, et en communication stratégique. Adamu Moussa, dans une interview relayée par notre confrère Actu Cameroun, décrypte la dernière actualité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à une crise socio-politique depuis quatre ans déjà.
Un émissaire du Pape François a récemment effectué une visite au Cameroun notamment dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. L’homme de Dieu a adressé aux populations des deux régions en crise, un message de paix. Interrogé sur cette visite de l’envoyé spécial du patron de l’Eglise catholique romaine dans les deux régions en crise, Adamu Moussa apprécie : « (…). J’étais bien évidemment ravi lorsque j’ai appris la nouvelle de la visite de haut vol de cet homme de Dieu en ce début d’année alors que le pays traverse des moments troubles et fait face simultanément au regain de la pandémie de la Covid-19 dans le monde, la crise sécessionniste dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », répond le journaliste chevronné.
Pour lui, réussir à faire venir une autorité de l’Eglise du rang de l’émissaire du Pape, il s’agit d’un véritable exploit diplomatique que seuls des hommes d’Etat chevronnés comme le Président Paul Biya pouvaient accomplir. « Le Président Paul Biya nous a démontré à maintes reprises que des actions efficaces en disent plus que des paroles. Ses prouesses diplomatiques, sa vision et les moyens qu’il met en œuvre pour naviguer dans les eaux politiques troubles font indubitablement de lui le maillon indispensable pour le maintien de la cohésion, de l’unité et de la vitalité de notre pays. Paul Biya est la colle forte qui maintient le pays debout », est convaincu le spécialiste des politiques publiques.
De l’inédit dans les deux régions
« Les populations se sont déplacées en grand nombre pour accueillir la deuxième autorité la plus importante de l’Eglise catholique romaine (…). Par milliers, les habitants de Bamenda ont répondu présent, ignorant les appels au boycott de la visite pastorale de l’homme de Dieu lancés par les leaders sécessionnistes de la région et de la diaspora. Au vu du courage et de la détermination de la population à se rendre en grand nombre pour recevoir l’envoyé du Saint-Siège, on pourrait raisonnablement déduire que la population est fatiguée de vivre dans la peur et qu’elle est maintenant prête à prendre son destin en main », note Adamu Moussa.
Le spécialiste en communication stratégique reste confiant quant aux perspectives de sortie de crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il estime que cette crise socio-politique va prendre fin, car rien ne dure éternellement. « La participation active de la population lors de la visite du secrétaire d’Etat du Vatican révèle clairement que la majorité silencieuse des populations de la région ne soutient pas les actions des sécessionnistes. La confiance inébranlable que j’ai dans l’avenir radieux du Cameroun repose en grande partie sur ma foi en la capacité de nos dirigeants actuels à prendre les bonnes décisions pour le pays », argue Adamu Moussa.
Innocent D H
Le Chef de l’Etat Paul Biya a revisité les relations que le Cameroun entretient avec le Tchad au cours d’une audience accordée au Palais de l’Unité à Ahmad Abakara Adjid Ministre des Infrastructures et des Transports tchadien.
Le 18 février 2021, le Chef de l’Etat Paul Biya a eu un tête-à-tête avec Ahmad Abakara Adjid Ministre des Infrastructures et des Transports tchadien envoyé par son président Idriss Deby Itno. L’audience qui s’est déroulée à huis clos, a porté sur les relations bilatérales entre le Cameroun et le Tchad. Il s’agit des relations qui jusqu’ici se passent sans couacs ni heurts. Cependant même si la cohabitation est plutôt paisibles entre camerounais et tchadiens présents sur notre sol ou sur celui d’Idriss Deby Itno, pour le Chef de l’Etat et son hôte, il était de bon ton de la revisiter «pour prévenir tout débordement qui pourrait survenir. Egalement en bonne place dans les échanges, les questions de lutte contre la pauvreté, celles de développement et toutes autres difficultés qui pourraient surgir entre les deux pays».
Le Président Paul Biya et le Ministre Ahmad Abakara Adjid ont aussi parlé d’économie. La longue frontière que le Cameroun et le Tchad partagent a été trouvée comme un bien dans ce domaine. Pour l’envoyé spécial d’Idriss Deby Itno, elle «permet des mouvements réguliers de personnes de part et d’autres de cette frontière qui les sépare. Ne disposant pas d’une sortie sur la mer, le Tchad bénéficie des facilités accordées par les places portuaires camerounaises pour le transport de ses marchandises. Comment ne pas mentionner le pipeline Tchad-Cameroun qui va de Doba au Tchad à Kribi au Cameroun et qui permet l’évacuation de la production pétrolière du Tchad».
Comme on pouvait bien l’imaginer, le président Biya et le ministre Tchadien ont également parlé de terrorisme. On sait que le Cameroun et le Tchad sont engagés depuis quelques années dans la lutte contre la secte terroriste Boko Haram. Les armées camerounaises et tchadiennes font de ce fait partie, de la Force multinationale mixte.
Liliane N.
Dans son décret, Paul Biya le président de la République précise que la diplomate Liguemoh Ondoua Madeleine aura droit aux avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur.
C’est l’un des décrets que le président Biya a rendu public ce jeudi 18 février 2021. Il a nommé Liguemoh Ondoua Madeleine, ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Cameroun auprès du Grand-Duché de Luxembourg avec résidence à la Haye (Pays-Bas). Dans ledit décret, le Chef de l’Etat fait savoir que celle-ci a droit de jouir des avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur.
En plus de signer des décrets, il convient d’indiquer que le président Biya a aussi accordé des audiences à des émissaires de Guinée Equatoriale et du Tchad. Il s’agit des Messieurs Baltasar Engonga Edjo’o et Ahmat Abakar Adjid. Ceux-ci étaient respectivement porteurs d’un pli fermé de leurs Excellences Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et Idriss Déby Itno.
Liliane N.