Les patrons de presse plaident pour une revalorisation de l’aide qui doit être entre 2 et 3 milliards de FCFA par an.
A l’heure actuelle l’aide à la presse privée est de 300 millions de FCFA. Cette somme n’est pas acceptée par les patrons des médias. Aussi, ils ont décidé d’interpeller le Président de la République sur cette question, par le biais du Réseau des Patrons de Presse du Cameroun (REPAC). Ils veulent désormais avoir un montant compris entre 2 et 3 milliards de FCFA l’année.
Réuni ce weekend au cours d’un dîner de presse organisé à Yaoundé par le Mouvement Réformateur (MR), un parti politique, à l’honneur des journalistes, le sujet de la revalorisation de l’aide financière accordée à la presse privée a été débattu. Il en est donc sorti que les patrons de presse souhaitent que le gouvernement favorise la création d’une structure chargée de recenser, de suivre, recueillir et gérer l’aide à la presse et les ressources additionnelles, à l’instar de la Direction générale autonome adoptée à l’issue des états généraux de la Communication en 2012, et qui n’est jamais sortie des fonts baptismaux. Ils veulent que le gouvernement impose les abonnements des administrations et des grandes écoles aux journaux privés; d’autoriser le prélèvement d’un pourcentage sur la redevance audiovisuelle actuelle au profit de la presse privée, entre autres.
Dans la correspondance adressée au Président Paul Biya, le REPAC interpelle sa sagesse sur les «nombreuses promesses faites pendant cette période pour la modernisation du cadre légal de la communication sociale au Cameroun ainsi que la viabilité économique des entreprises de presse». Il faut noter que la correspondance en question a été signée par François Mboke, le Directeur de publication du journal «Diapason».
Liliane N.