Le communiqué y relatif est signé par Ferdinand Ngoh Ngoh, le Secrétaire général de la Présidence de la République. Il a été rendu public le 13 novembre 2018.
C’est un nouveau recrutement qui va se faire dans la Fonction publique. Celui-ci qui se veut spécial concerne uniquement les enseignants d’Universités d’Etat titulaires du Doctorat PHD. D’après le communiqué du Secrétaire général de la Présidence de la République (SG/PR), il est initié par Paul Biya le Chef de l’Etat, qui veut répondre à la demande des enseignants titulaires du Doctorat PHD. «La décision du Chef de l’Etat qui apporte une réponse concrète aux besoins pressants des Universités d’Etat en matière d’enseignants, notamment avec la création ces dernières années de plusieurs nouveaux établissements, procède de son souci constant de promouvoir le développement du secteur de l’enseignement supérieur. Elle relève également de sa détermination à tenir ses engagements à l’égard de la jeunesse camerounaise de l’intérieur et de la diaspora», écrit Ferdinand Ngoh Ngoh.
Ce recrutement de 2000 enseignants détenteurs du Doctorat PHD concerne aussi les camerounais de la diaspora. Il va s’étaler sur une période de trois années à compter de l’année 2019. Le communiqué indique que ledit recrutement se passera de la manière suivante. 1000 enseignants à partir de l’année prochaine, 500 en 2020 et 500 autres en 2021. Le SG/PR précise dans ledit communiqué que Philemon Yang le Premier Ministre a reçu des directives précises sur les modalités devant régir la mise en œuvre de ce recrutement.
A titre de rappel, en date du 7 novembre 2018, des enseignants d’Universités titulaires du Doctorat PHD avaient manifesté devant le ministère de l’Enseignement supérieur. Las d’attendre leur recrutement, les plaignants qui se sont regroupés autour du collectif baptisé «Revaloriser l’école par l’emploi des Docteurs», ont ouvertement montré leur mécontentement. Ils sont allés rencontrer Jacques Fame Ndongo le Ministre de l’Enseignement supérieur. Au terme des échanges qui ont été précédés par des altercations avec les vigiles du ministère de l’Enseignement supérieur, ils ont indiqué par la voix du Dr Tameken Moise, vice-président du collectif, qu’ils sont «partiellement satisfaits» et qu’ils ont compris. Toutefois ils ont aussi déclaré que si leur situation reste inchangée, ils observeraient encore un autre mouvement d’humeur.
Certains de ses enseignants titulaires du Doctorat PHD ont soutenu leur thèse depuis trois ans et d’autres depuis quatre années. Et jusqu’à ce jour ils n’ont toujours pas été recrutés. Certains ont affirmé être contraints de faire des vacations dans les Universités. Ils ont déclaré qu’ils ont appris que des personnes tapies dans l’ombre, retardent l’opération de recrutement. Pour la simple raison que leurs protégés n’ont pas encore soutenu leur thèse. Voulant se faire entendre au plus haut niveau ils ont par voie de correspondance, saisi le Chef de l’Etat. C’était en décembre 2017.
Liliane N.