Le Directeur Général de Vision 4 échappe de justesse à une agression alors qu’il regagne son hôtel dans la ville de Paris. Il est attaqué par trois membres de la Brigade Anti Sardinard qui le qualifie de « Sardinard » en le pourchassant.
La vidéo est rendue publique dans les tours de 18 heures par Calibri Calibro (un membre de la B.A.S). Les images sont faites par une jeune dame qui s’est tenue en embuscade à l’entrée de l’hôtel. On peut l’entendre dire : « Le Sardinard est localisé, il approche de son hôtel ». C’est alors qu’elle fait apparaître à l’écran un groupe de trois personnes qui font semblant de se concerter dans la rue. Au même moment, le journaliste camerounais arrive dans leur dos. Et c’est la dame qui fait la vidéo qui prévient ses complices « il est là ». On peut donc voir les trois brigands qui visiblement étaient distraits se retourner et tomber nez à nez avec le Directeur de Vision 4. De manière brusque, ces agents de la terreur lancent sur le journaliste une poudre dont la nature n’est pas encore définie. Dans un geste reflexe, Ernest Obama va esquiver la poudre ainsi projetée. Dans la foulée, il va courir vers l’entrée de son hôtel. Il sera légèrement couvert de cette fameuse poudre. Il réussit rapidement à entrer dans l’hôtel. Mais il n’était pas seul. L’autre monsieur qui l’accompagnait va en prendre plein la figure. Mais réussira lui aussi à se mettre à l’abri.
Les trois agresseurs vont repartir en se réjouissant d’avoir pu s’en prendre à un « Sardinard ». Le prétexte, les paroles injurieuses selon eux du journaliste sur les antennes de son média à Yaoundé. Ils vont aller jusqu’à vouloir continuer de s’attaquer au journaliste à l’intérieur de l’hôtel, mais ils savaient que la police débarquerait dans les prochaines minutes, et ils sont partis. Un comportement répréhensible.
C’est regrettable ! C’est un événement à condamner et même à réprimer. S’attaquer à des journalistes c’est s’attaquer à la liberté d’expression. Et si un mouvement quel qu’il soit à l’ambition de porter atteinte à la liberté d’expression, c’est dire que c’est une organisation qui ne prône pas la démocratie, donc dictatoriale. La BAS vient de dévoyer par cette action, le peu de considération que lui reconnaissaient encore certains camerounais. Il n’était pas nécessaire de s’en prendre à Ernest Obama.
Stéphane NZESSEU