C’est à la faveur de la 2e convention nationale de prière pour le Cameroun. Le prédicateur ougandais a fait le déplacement pour Douala, question d'interpeller les pasteurs camerounais à plus de maturité.
« Seuls les fils peuvent hériter ». C’est par cette vérité fondamentale que le pasteur principal de l’église « Grace Assembly » d’Ouganda ouvre sa prédication. Il commence par démontrer à la lumière de la parole de Dieu qu’il est impossible à un enfant spirituel d’entrer en possession de la pleine autorité de Dieu et de manifester la puissance du Créateur. La raison, l’attitude égoïste et autocentré de l’enfant. Il précise ‘ailleurs que l’enfant n’a pour seule préoccupation que manger, boire et faire tout ce qui est en son pouvoir pour attirer l’attention sur lui pour se faire linger et choyer.
Et cette description de l’enfant est bien l’image qui caractérise ceux qui portent le titre de serviteur de Dieu dans notre pays. Ils sont très nombreux ces dirigeants d’église qui ne se soucient plus des brebis de l’église de Jésus Christ. Au contraire, les prêtres et pasteurs d’aujourd’hui développent les stratégies pour traire les fidèles. Ils sont préoccupés par les couleurs de leurs costumes, les nouvelles coupes de voitures, des goûts poussés pour les voyages exotiques sous le couvert de voyages missionnaires. Ces pasteurs jouisseurs sont des enfants spirituels, des chrétiens charnels.
L’évêque ougandais a rappelé qu’il n’y a aucune autorité sans responsabilité. Il est primordial de devenir des chrétiens matures, de véritables fils de Dieu pour avoir l’impact nécessaire sur la Nation Camerounaise. La responsabilité et l’autorité allant de pair, celui qui comprend la nécessité de la responsabilité, reçoit également l’autorité qui va avec.
Le Cameroun a besoin de fils mature pour qu’elle grandisse et qu’elle entre dans son héritage. A titre de rappel, l’évêque Joshua LWERE est le responsable de l’une des plus importantes églises de Kampala, par ailleurs Président de la fédération de toutes les églises chrétiennes d’Ouganda (National Fellowship of Born again Pentecostal Churches of Uganda, NFBPC). Il va décrire le cheminement emprunter la communauté chrétienne ougandaise pour parvenir à la stabilité qui a des répercussions positives sur le pays. Ils ont mis en œuvre depuis les années 90, années de crises sécuritaires, politiques et économiques, un programme de formation et d’équipement des serviteurs de Dieu qui aboutit aujourd'hui à l’existence d’une église mature, équilibrée et influente. Le secret des chrétiens de Kampala et de tout l’Ouganda c’est l’unité.
Pour terminer, Joshua LWERE appelle les différentes dénominations à s’unir.
Stéphane Nzesseu