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La famille de Confort Tumassang a reçu des menaces de personnes inconnues qui refusaient que la défunte repose dans la concession familiale.

La famille de Confort Tumassang précisément sa mère ne s’est pas laissée intimidée par des personnes agissant sous anonymat, qui ne voulaient pas que la maman qui a laissé 4 enfants orphelins, soit enterrée dans la concession familiale. La mère de la défunte qui a reçu la visite de Confiance Ebune le chef de cabinet de Joseph Dion Ngute le Premier ministre qui l’y a envoyé, affirme avoir pris le soin de mettre ses petits-enfants en lieu sûr. Il faut préciser que Confort Tumassang a été mis sous terre le samedi dernier. Son inhumation s’est faite en collaboration des Forces de défense.  

«Un homme masqué qui s'adressait à moi en me tournant le dos, est venu jusqu'ici m'intimider, me demandant de ne pas l'enterrer ici. J'ai refusé de céder à ce chantage en disant qu'ils n'ont qu'à venir me tuer aussi, c'est ici quo je vais mourir J'ai enterré ma fille parce que ici c'est chez moi, je n’ai plus un autre village et où aller, Aujourd'hui, je suis seul. Pour la sécurité de mes petits-enfants, on a dû les emmener ailleurs », déclarait-elle face à l'émissaire du Premier Ministre en début de semaine.

Il faut rappeler que Confort Tumassang était âgée de 32 ans. Elle a été tuée à coups de machette à Muyuka, dans le département du Fako, région du Sud-Ouest. C’était le 11 août 2020. Les séparatistes qui l’ont tuée, l’accusaient de collaborer avec les Forces de l’ordre. Pour manifester leur ras-le-bol, les femmes sont descendues dans les rues de Buea dans la journée de mardi, pour dénoncer cet acharnement contre la gente féminine. Des violations, et brutalité humiliante qui continuent d'être perpétrée sur les femmes. Elles appellent une fois de plus à la fin des actes barbares contre les femmes.

Liliane N.

Published in Société

Anne Féconde Noah affirme qu’il n’est pas juste de toujours pointer du doigt le gouvernement même pour des atrocités commises par les groupes sécessionnistes.

Le meurtre d’une jeune femme dans la ville de Muyuka par les séparatistes continue de susciter l’indignation des camerounais basés au pays et hors du Cameroun. Après les hommes politiques Me Akéré Muna et le Député Cabral Libii, Anne Féconde Noah connue comme la porte-parole de l’élu du Parti camerounais pour la réconciliation nationale monte au créneau pour dénoncer cette fois-ci, les exactions commises par les séparatistes.

Responsabilité

Ecrivant à ses compatriotes, la femme politique qui a accompagné l’Honorable Cabral Libii lors de l’élection présidentielle de 2018 a demandé que les responsabilités des violences commises sur les populations soient bien établies. Anne Féconde Noah semble fatiguée de voir toujours le gouvernement être indexé comme responsable de ce qui se passe au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Pour elle, il est injuste de toujours mettre sur son dos des forfaits même perpétrés par les groupes séparatistes.

«C'est  injuste et de mauvais aloi de continuer de tenir le gouvernement pour seul responsable de la crise dans le NOSO, et de responsable immédiat des atrocités perpétrées par les combattants sécessionnistes. On ne peut pas se permettre  de faire des nuances politiques lors que l'inimaginable se déroule impunément sous nos yeux. Les exécutions des citoyens sont plus insoutenables les unes que les autres, c'est à en perdre le sommeil! Continuer avec la langue de bois est désavantageux pour nous tous, il faut craindre que cette barbarie qui est de manière  disproportionnée attribuée  au régime actuel lui survive», peut-on lire dans la tribune d’Anne Féconde Noah.

Demande aux sécessionnistes

Pour la porte-parole de Cabral Libii, le degré de violence vu dans les exécutions sommaires faites au Noso sont telles qu’il n’est pas judicieux de chercher à politiser ce qui se passe. Parce qu’on court alors un risque de voir ces atrocités se poursuivre même sous un autre régime qui viendrait à gouverner le pays. Pour elle, il est impératif de dire aux sécessionnistes d’arrêter au plus vite cette animalité.

«Ce n'est donc pas le moment de teinter l'horreur en politisant davantage la mort. Il est bon de garder à l'esprit que si ça continue ainsi, le prochain président du Cameroun pourrait hériter de cette crise sans avoir rien demandé. A ce niveau de cruauté, la mauvaise foi est un luxe qu'un Camerounais conscient des enjeux ne peut se permettre. Je condamne avec la plus grande fermeté cet autre Inhumanité, cette exécution immonde qui entachera longtemps la mémoire des auteurs. Ça ne se nuance pas, il n y a aucune excuse à ça; aucune revendication politique y compris celle d'un «Etat indépendant» ne saurait justifier de telles ignominies. Les groupes sécessionnistes doivent immédiatement mettre un terme à cette animalité», peut-on lire dans la tribune d’Anne Féconde Noah.

Rappel

La jeune femme de Muyuka a été tuée à coups de machette à Bamenda par les sécessionnistes. Elle était soupçonnée par ces derniers d’être un indic de l’armée. Les images de son assassinat ont rappelé le meurtre de Florence Ayafor qui a été aussi décapitée par les Amba Boys.

Liliane N.

 

Published in Tribune Libre

Cabral Libii le Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale affirme que rien ne justifie que la vie soit ôtée à un être humain.

Cabral Libii le Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) condamne le meurtre de cette jeune femme tuée dans la ville de Muyuka située au Sud-Ouest du Cameroun. La vidéo du meurtre postée sur la toile n’a pas laissé indifférent l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018. Pour le Député à l’Assemblée nationale, cet assassinat présente une autre face de la crise socio politique  qui sévit depuis fin 2016 au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

«Encore une effroyable vidéo qui expose l'inhumanité, l'horreur...Elle serait un autre "aperçu" de cet autre visage de la crise en cours dans la partie dite anglophone du Cameroun. Mon Dieu! Je condamne avec fermeté cette bestialité! Non! Rien ne la justifie. Rien!», a écrit le Député Cabral sur son compte Twitter.

Pourquoi ce bain de sang

Le meurtre de cette jeune femme de Muyuka depuis qu’il a été révélé au public, par la vidéo postée dans les réseaux sociaux, suscite consternation et indignation. Comment peut-on si froidement ôter la vie à un être humain, sur la seule base qu’elle est de connivence avec l’armée ? Ou alors au nom d’une idéologie de sécession du pays ? Comment arrive-t-on à tuer à coup de machette une femme ? Pour Me Félix Agbor Balla défenseur des Droits de l’homme, tout comme le Député Cabral Libii rien ne justifie ce qui vient encore de se produire. «Tuer nos populations au nom de leur libération est malheureux. Nous ne pouvons pas tuer les mêmes populations que nous prétendons vouloir libérer du joug de la dictature», déplore-t-il.

Remenber Florence Ayafor

On ne saurait parler du meurtre de cette femme, sans se souvenir de celui de Florence Ayafor sauvagement arrachée à la vie, à la fleur de l’âge par les Amba boys. Tuée le 29 septembre 2019, la vidéo de son assassinat montrait plus de sept hommes, dont quatre qui la traînaient la nue sur plusieurs centaines de mètres, en l’écartelant. Puis plus que l’horreur ! Florence Ayafor, a été vue décapitée à l’aide d’un couteau et d’une machette, alors même qu’elle était encore en vie. Sa tête a été par la suite brandie en guise de trophée et déposée à quelques mètres de son corps qui gisait dans une mare de sang dans la poussière sous un chœur de rires moqueurs des Amba boys.

Liliane N.

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Me Félix Agbor Balla le fondateur du Centre des Droits de l’Homme et de la Démocratie en Afrique condamne l’assassinat d’une jeune fille survenue à Muyuka dans la région du Sud-Ouest et dont la vidéo du meurtre est en circulation en ce moment sur la toile.

Pour Me Félix Agbor Balla, les séparatistes ne peuvent pas affirmer qu’ils combattent pour libérer les populations des deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, puis les ôter la vie au nom de cette idéologie. Le fondateur du Centre des Droits de l’Homme et de la Démocratie en Afrique condamne le meurtre récent d’une jeune fille par les Ambazoniens dans la ville de Myuka située au Sud-Ouest du Cameroun. «Tuer nos populations au nom de leur libération est malheureux. Nous ne pouvons pas tuer les mêmes populations que nous prétendons vouloir libérer du joug de la dictature», déplore l’avocat défenseur des Droits de l’homme.

Tout comme Me Félix Agbor Balla, Me Akere Muna ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 condamne le meurtre de la civile de Muyuka. Il affirme dans un tweet son incapacité à rester indifférent lors du visionnage de la vidéo qui présente la manière avec laquelle, la femme a été tuée. «Incapable de finir de regarder une vidéo absolument horrible. Un incident qui aurait eu lieu à Muyuka, dans la région sud-ouest du CMR. Mains attachées dans le dos, une dame est tuée à coups de machette. Quelle qu'en soit la cause, c'est un acte barbare et inhumain. Inacceptable!», a écrit Me Akere Muna.

La vague d’indignation face à cet autre meurtre se poursuit. Sur Twitter, Christopher Formunyoh au vu de ce qui continue de se produire comme violence dans les régions anglophones, appelle à des efforts concertés et collectifs. «L'horreur, la cruauté et l'inhumanité totale s'abattent sur notre peuple et notre terre. À ce rythme, le peuple ou la terre seront-ils jamais nettoyés? Des efforts concertés et collectifs doivent être déployés pour mettre fin à cette guerre insensée, avec ses meurtres et ses atrocités. Insupportable!», a-t-il tweeté (Tweet traduit par google traduction).

Ilaria Allegrozzi chercheur de l'Organisation non gouvernementale Human Rigths Watch révèle dans son tweet, que cette jeune fille a été tuée parce que les séparatistes la soupçonnaient d’être de connivence avec l’armée. Ilaria condamne cette violence portée sur les populations. «Cameroun: vérification d'une vidéo horrible diffusée hier sur les médias sociaux montrant une femme à Muyuka, dans le sud-ouest, torturée par de présumés séparatistes qui lui ont tranché la gorge l'accusant d'avoir informé l'armée. Une violence indicible. Des sources affirment qu'hier, les séparatistes ont également décapité un homme à #Ndop, dans le nord-ouest», a-t-elle tweeté (Tweet traduit par Google traduction).

Liliane N.

 

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Les faits se déroulent le 14 Juin dernier. Aux premières heures de la matinée, un homme vient frapper à la porte de la famille Joshua et se fait passer pour un ouvrier agricole  

 

Le témoignage de l’épouse de la victime ayant requis l’anonymat 

« Quand on a frappé, la personne derrière la porte me dit – Michèle c’est moi, je cherche  ton mari parce qu’il a promis de me montrer le champ, pour faire le job. J’ai réveillé mon mari qui a accepté de les suivre et je me suis mise à faire mes travaux de la maison »

La demande de la rançon

« Vers 9h, mon téléphone a sonné et je vois un numéro orange. Au bout du fil, c’est mon mari qui répond et quand je lui pose la question de savoir avec quel numéro il m’appelle, et où il se trouve. Il me dit qu’il est à Ndogbessol et il me demande de me rendre auprès de certains membres de la famille et que je collecte un million pour envoyer au numéro avec lequel il m’appelle.

C’est ainsi que je fais ce qu’il m’a ordonné en tremblant de tous mes membres parce que je ne savais pas, je ne comprenais pas de quoi il s’agit.

L’un de mes beaux frères a envoyé 150 mille. Ils ont dit qu’ils veulent un million et pas moins de cette somme. Malheureusement pour moi, je n’ai pas cet argent ».  

Les forces de maintien de l’ordre saisies

Tout en obéissant aux injonctions de son époux, la jeune dame a la présence d’esprit d’alerter les Force de maintien de l’ordre et leur relate toute l‘histoire. Ceux-ci la dissuadent de verser la rançon et lui promettent de tout mettre en œuvre pour le libérer.

C’est ainsi que débute une enquête digne des films policiers qui sont proposés aux téléspectateurs et dans laquelle les différentes autorités travaillent en symbiose.      

 

L’intervention de l’autorité administrative 

Honoré Walter Bidjele – Sous préfet de Messondo : « Ils ont pris la route Pouma – Messondo. Et c’est à partie de là que nous avons essayé de retracer leurs parcours en recoupant des informations. Il a été enlevé par ses propres frères qui sont partis de Muyuka. Ils l’ont entraîné dans une forêt ».

Au bout de quelques heures de recherche, les fins limiers de la police de Messondo mettent finalement la main sur les ravisseurs et leur victime

Honoré Walter Bidjele – Sous préfet de Messondo  « Lorsque nous sommes arrivés, nous avons pu trouver Joshua dont les deux mains étaient entravées, nous l’avons délivré mais, il était nécessaire d’appréhender ses kidnappeurs. C’est ainsi que l’un des ravisseurs a été pris presque dans notre arrondissement et le deuxième, vers Pouma, grâce à l’intervention de la brigade de gendarmerie de cette ville. Deux autres sont encore dans la forêt et nous pensons les avoir au cours des heures qui suivent… ».     

Depuis le début de la crise sécuritaire dans les régions dites anglophones, le phénomène de kidnapping et de demandes de rançons est de plus en plus récurent.

Certains sécessionnistes n’hésitent pas à opérer dans les autres villes du pays et, lorsqu’ils ne s’en prennent pas à leurs «  frères » qu’ils croient peut être plus influençables, ils mettent leur « talent » de hors la loi en braquant et extorquant de l’argent, à tous ceux qui gagent leur argent à la sueur de leur front.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

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L’attaque s’est produite ce matin du 19 décembre 2019.

 

Alors qu’elle transportait des ouvriers de la société, l’une des voitures de Source du pays est tombée dans une embuscade. Des personnes armées ont ouvert le feu, sur l’engin qui était pourtant escorté par des militaires. Résultat de cette embuscade, deux employés ont été touchés. Ils ont rendu l’âme, nous informent nos sources. Cinq autres s’en sortent avec des blessures. L’attaque qui a eu lieu ce matin, s’est produite dans la ville d'Ekona. Elle est située dans la région du Sud-Ouest, de façon précise dans l’arrondissement de Muyuka.

Officiellement l’identité des auteurs de cette attaque n’a pas été révélée. Cependant, selon des indiscrétions, les groupes armés qui sévissent dans les deux régions anglophones seraient derrière l’embuscade. Ils sont cités parce que depuis des semaines, ils ne font que parler d’eux. Ils se sont particulièrement illustrés ces derniers temps par les incendies des maisons des parlementaires et des élus du Social democratic front (Sdf).

 

Il y a eu dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 décembre 2019, incendie dans le domicile de l’Honorable Joseph Mbah Ndam. La maison de ce député du Sdf a été réduite en cendre. C’est le même sort qu’a connu l’un des domiciles du Maire de Kumbo Njong Donatus Fonyuy. La maison située au niveau de Tobin Round About, dans la région du Sud-Ouest, a brûlé dans la nuit du 16 au 17 décembre 2019. Les dégâts de cet incendie ont été énormes. Sous anonymat, un officier de police de la ville de Kumbo ayant requis l’anonymat a déclaré «les meubles ainsi que des effets personnels tout est brulé. Personne ne se trouvait dans cette maison au moment des faits, vous voyez que le même mat a été enlevé par les visiteurs. Pour le moment nous n’avons arrêté personne mais les enquêtes continuent».

Il convient de rappeler que c’est après un an de protestation,  que des séparatistes ont pris les armes contre le régime de Yaoundé. Depuis ce temps, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest sont devenus le théâtre d’un violent conflit armé.

 

Liliane N.

 

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Dans la nuit du 03 au 04 Novembre, une mission offensive a été conduite sur une position de sécessionnistes armés dans les abords de la localité de Pété près de Muyuka.

 

Selon les sources sécuritaires, « les éléments du Bataillon d’Intervention Rapide, après une infiltration pédestre d'une dizaine de kilomètres, sont arrivés sur l'OBJ. Après manœuvre en souplesse et prise de contact, le groupe de sécessionnistes surpris a été neutralisé, dont celui qui se faisait appeler général Wazizu, Chef de la bande, qui a tenté de fuir avant d'être atteint… ».

Bilan de cette descente

Aucune perte à signaler dans les rangs des vaillants soldats de l’armée camerounaise. Une armée républicaine, sociale et engagée à défendre l’intégrité du triangle national et des populations.

Chez les ennemis,

- 07 terroristes neutralisés

- 02 armes de type AMG no 69021505 & G311N861

- 01 Arme de type AUG (no 116012, probablement celle récupérer d'un élément du RASS tué a Penda Mboko il y'a quelques mois)

- 06 armes de marque magnum (no 188199, 4099, 1610066, 121935, 659541, 170121)

- 03 pistolets artisanaux

- 01 fusil de fabrication artisanale

- 01 canon a effet explosif dirigé (connu sous l'appellation Armored Car)

- 01 boite chargeur FAL

- 02 boites chargeur AMG 

- 113 munitions de calibre 12

- 210 munitions 7.62x39

- 154 munitions 7.62x51

- 473 munitions 5.56x45

- 01 boite chargeur M21

- 01 boite chargeur AUG

- 01 sac de gris gris 

- 07 motos détruites 

- 15 T-shirt estampillés ADF (Ambazonian Defense Forces)

- 01 harnais BIR

- 02 ceintures FDS

- 04 téléphones

- Un campement détruit

La même source laisse entendre que : « le prétendu général Wazizu était le promoteur de la violence et du rejet de toute institution de l'État Camerounais, dans la localité de Muyuka et ses abords. Cette opération qui a été conduite sur renseignement, vient assurément libérer la population de Muyuka. Le résultat de cette opération va être exploité pour favoriser un retour de la vie et des activités dans cette localité… ».

La quiétude pour les populations qui ont vécu dans la terreur pendant longtemps

Et, elles en ont assurément besoin, d’autant plus qu’elles semblaient désormais accoutumées à ce qui a constitué leur quotidien depuis un peu plus de trois ans, alors que les localités qui ont accepté la main tendue du gouvernement camerounais sont passées à une autre étape.

Une démonstration de la quête quotidienne du respect des Droits de l’Homme.

Ce sont des jeunes gens qui, par abnégation, altruisme et amour travaillent au quotidien, pour le bien être de leurs concitoyens. Ils sont accusés par des puissances obscures de commettre des exactions, alors qu’au contraire, malgré les conditions de travail parfois difficiles, ils ne rechignent pas à la tâche, risquant à chaque pas leur vie, pour que ce Cameroun reste cet héritage pour les générations futures.

Cet héritage que certains, parce qu’ils veulent accéder au pouvoir, entendent galvauder à tous les prix. Fort heureusement, ces enfants de la Patrie veillent au grain.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

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D’après les informations données par des sources sécuritaires, il s’agit d’une action civilo–militaire, organisée le 19 octobre dernier, à Mile 40, une localité située entre Kumba et Muyuka.

 

Ce qui a permis de prendre en charge, deux cent quatorze (214) personnes (Hommes, Femmes, Enfants, de tout âge  confondus). Les pathologies courantes dont souffrent les populations de ce côté, sont entre autres : le  Paludisme, la fièvre typhoïde, l’infection digestive, les infections cutanées, les infections pulmonaires, les pathologies ostéoarticulaires …

Tous ont été examinés avec soin et, à chacun, les médecins et aides soignants ont accordé les temps nécessaire pour une prise en charge concrète : « Nous nous sommes déplacés pour eux, il était donc nécessaire de laisser à chacun expliquer ce qu’il ressent et, avec les enfants surtout, qui ne peuvent quant à eux dire exactement là où ils ont mal, donc, nous nous sommes penchés avec soin sur chaque cas… ».    

En plus des soins de santé, les Forces de Défense et de Sécurité avaient d’autres cadeaux, notamment des denrées alimentaires qui ont été données aux habitants du coin. Une action qui a certainement suscité beaucoup de joie et de reconnaissance de la part des heureux récipiendaires.

Autre lieu, même instant de partage et de bonheur

L'équipe médicale après avoir pris en charge les malades de Mile 40, s'est rendue à l'orphelinat Mothers House Orphanage afin de prendre en charge, les pensionnaires qui s'y trouvent. 08 malades ont été évalués et traités parmi lesquels 03 cas particuliers:

- Okwa Zebenu, âgé de 17 ans pressentant une cécité bilatérale secondaire à une cataracte bilatérale.

- Malo Souvenir, fillette âgée de 12 ans présentant une cécité bilatérale d'origine congénitale.

-Nkeng Stella, jeune fille âgée de 17 ans, présentant une paralysie des deux membres inférieurs, séquelle d'une pathologie neurologique présentée à l'âge de 02 ans. Malade condamnée à vivre sur place faute de moyen de déplacement (Chaise roulante).

« Nous avons profité de cette occasion, pour regarnir la boite à pharmacie dudit orphelinat qui était quasiment vide et nous leur avons apporté des denrées alimentaires... », explique l’un des responsables militaires, qui ajoute que : « Au total, les populations de Mile 40 préalablement favorables aux Forces de Défense et de Sécurité, ont apprécié notre geste. Cette action est venue renforcer les liens entre les deux parties et motiver davantage ces populations à se défaire des idéologies sécessionnistes prônées par des terroristes séparatistes… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Ils ont intégré la communauté villageoise de Malende, dans le Fako et, mise au parfum, l’armée camerounaise a tenté de les appréhender mais, elle a été accueillie par un feu nourri. 

 

« Je suis revenu chez moi aux alentours de 22h30, avec ma femme, mes enfants et les autres membres de ma famille et, nous ne sommes pas les seuls. Les militaires qu’on a croisé partout nous ont beaucoup interrogé et c’est quand ils ont compris que nous n’avons rien à voir avec les autres qui tuent, violent et veulent interdire que nos enfants repartent à l’école, qu’ils nous ont laissé rentrer… », raconte le pasteur Mbeng Théodore, que nous avons pu joindre, grâce à un confrère présent sur les lieux.

Avec le concours de ce journaliste indépendant, nous avons aussi pu avoir le témoignage de Samuel, un chasseur qui raconte : « Je suis encore sous le choc, cette fois, j’ai vécu ça en direct et, j’ai cru que ma dernière est arrivée. On ne sait pas comment ils ont su mais, je me préparais à aller visiter mes pièges lorsque j’ai entendu les premiers coups de feu. Ceux qui tiraient étaient parmi nous, dans les maisons et, de l’autre côté, vers l’entrée du village mais, on ne savait pas qu’ils font partie de ces gens là. Comme les autres, je me suis mis à courir, en tenant par les bras, mes deux derniers, on a tous fui dans la brousse et c’est quand la nuit voulait déjà tomber que nous sommes revenus mais, il y’a encore beaucoup de gens en brousse et, on ne sait même pas s’ils vont revenir maintenant. Les militaires sont partout… ».

 

Tout mettre en œuvre en installant la psychose et empêcher la rentrée des classes

Certaines sources indiquent que les terroristes, comme lors des années précédentes, veulent empêcher aux enfants de ces zones de reprendre le chemin des classes le 02 Septembre prochain. Parce que ce n’est pas écrit sur leur front « Terroriste – ambazonien – sécessionniste… », ils réussissent à se joindre à la communauté villageoise : « Ils agissent aujourd’hui presqu’en douceur, faisant prévaloir la carte de la persuasion », nous confie notre confrère parce qu’ils restent dans la logique de la « sécession, la division des ces deux régions avec le reste du Cameroun ».

Les sources sécuritaires font état du décès d’un civil et du décès d’un autre. Il y’a eu des arrestations et, les personnes interpellées sont interrogées. Les populations quant à elles, se sentent en sécurité, grâce à la présence des forces de défense et de sécurité.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Pour mettre un point final aux déclarations que l’on lit dans les réseaux sociaux depuis quarante huit heures, René Emmanuel Sadi veut rétablir la réalité des faits. 

 

Dans un communiqué de presse publié ce mercredi, le porte parole du gouvernement affirme que : « Le gouvernement dément formellement ces allégations mensongères et précise, à la lumière des informations soigneusement recoupées par les services spécialisés de l’Etat que cet acte abominable a été perpétré par des individus issus des bandes armées criminelles, lesquelles, prises de court par la dynamique d’apaisement et de reprise en main de la situation dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, s’emploient de façon pernicieuse à maintenir un climat de terreur et de désolation parmi les populations… ».

 

Le repenti des anciens ambazoniens suscitent la colère de leurs anciens compagnons

Pour René Emmanuel Sadi, « C’est dans cette optique qu’un  groupe d’individus, armés de fusils de chasse de calibre 12  et d’armes blanches a investi le domicile d’un ancien rebelle sécessionniste, aujourd’hui repenti et réinstallé chez lui, au quartier Makanga à Muyuka… Ce père de famille, alerté de l’imminence d’une expédition punitive de ses anciens compagnons de guerre et, pris de panique a dû quitter précipitamment son domicile avec son épouse et deux de ses enfants, sans avoir pu emmener avec eux, leur fillette âgée de quatre mois. C’est ainsi que les assaillants vont s’acharner sur cette âme innocente et l’assassiner froidement… ».

 

Les causes du décès du bébé

Dans le communiqué du ministre de la communication, il est écrit que : « Par ailleurs, l’analyse minutieuse de la vidéo, effectuée par des spécialistes, indique clairement que la blessure sur la tête de la fillette a été infligée à l’aide d’une arme blanche et non pas d’une munition, dont l’impact sur la tête d’une enfant de moins d’un an aurait été totalement différent… ».

 

Les déclarations de la dame en pleurs dans la vidéo

Poursuivant ses explications, le membre du gouvernement précise que : «  Il y’a ensuite et surtout, les déclarations de la femme en pleurs, supposée être la mère de la fillette assassinée et, celles de l’individu qui lui pose les questions. Tous les deux n’apparaissent à aucun moment sur la vidéo.

 

Le jeu de rôle clairement établi, met en lumière les réponses mécaniques et instrumentalisées de la mère supposée de la fillette, manifestement contrainte d’affirmer que ce sont les militaires de l’armée camerounaise qui ont assassiné son enfant.

 

La présentation de ces faits selon René Emmanuel Sadi entraîne une seule position : « Le Gouvernement condamne avec la dernière énergie, ces actes répétés de barbarie qui surviennent au moment où le Chef de l’Etat entreprend de mettre en place toutes les mesures nécessaires au retour à la paix dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, particulièrement, dans la perspective du dialogue inclusif sur les grands enjeux de l’heure, qui interpellent la Nation.  

 

Le Gouvernement tient à réitérer que les Forces Armées Camerounaises sont rompues à la tâche, conscientes de leurs responsabilités et entièrement vouées au service de l’Etat  et de ses populations… ».

 

Dans son communiqué, le porte parole du gouvernement appelle les populations à plus de vigilance et, à ne point succomber à la supercherie  de ceux qui n’ont de cesse de diaboliser les Forces Armées et de Défense… ».

 

Quelques interrogations

A la lecture du communiqué du ministre de la communication, on ne peut s’empêcher de se poser quelques questions, en partant du fait que nombreux sont ceux qui veulent que la crise sécuritaire perdure dans ces deux régions.

-         Quelles sont les raisons qui ont poussé ces parents à abandonner leur bébé de quatre mois, en emmenant ceux qui peut être sont plus grands ?

-         Où sont–ils aujourd’hui ?

-         Qu’à t- on fait de la dame dont on voit l’image à la Une de certains journaux depuis l’annonce de ce crime barbare ?

-         Est–elle la complice des meurtriers de cette fillette ?

 

En répondant à ces questions ainsi qu’à toutes celles qui taraudent l’esprit de ceux qui pleurent, en solidarité avec les parents, le gouvernement va mieux conforter la position de ceux qui soutiennent cette armée républicaine, dont on loue les actes de bravoure.

 

Par ailleurs, les réponses du Gouvernement vont donner d’autres arguments à tous ceux qui se souviennent que chaque fois qu’un soldat a été sauvagement assassiné et décapité, l’on n’a jamais retrouvé auprès du cadavre, la tenue portée par les terroristes. Des tenues qui sont plus tard, arborées par ces meurtriers qui n’hésitent pas à narguer toutes ces populations qui n’aspirent qu’à vivre en paix.

 

Nicole Ricci Minyem  

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Sunday, 05 June 2022 11:01