Dans la nuit du 03 au 04 Novembre, une mission offensive a été conduite sur une position de sécessionnistes armés dans les abords de la localité de Pété près de Muyuka.
Selon les sources sécuritaires, « les éléments du Bataillon d’Intervention Rapide, après une infiltration pédestre d'une dizaine de kilomètres, sont arrivés sur l'OBJ. Après manœuvre en souplesse et prise de contact, le groupe de sécessionnistes surpris a été neutralisé, dont celui qui se faisait appeler général Wazizu, Chef de la bande, qui a tenté de fuir avant d'être atteint… ».
Bilan de cette descente
Aucune perte à signaler dans les rangs des vaillants soldats de l’armée camerounaise. Une armée républicaine, sociale et engagée à défendre l’intégrité du triangle national et des populations.
Chez les ennemis,
- 07 terroristes neutralisés
- 02 armes de type AMG no 69021505 & G311N861
- 01 Arme de type AUG (no 116012, probablement celle récupérer d'un élément du RASS tué a Penda Mboko il y'a quelques mois)
- 06 armes de marque magnum (no 188199, 4099, 1610066, 121935, 659541, 170121)
- 03 pistolets artisanaux
- 01 fusil de fabrication artisanale
- 01 canon a effet explosif dirigé (connu sous l'appellation Armored Car)
- 01 boite chargeur FAL
- 02 boites chargeur AMG
- 113 munitions de calibre 12
- 210 munitions 7.62x39
- 154 munitions 7.62x51
- 473 munitions 5.56x45
- 01 boite chargeur M21
- 01 boite chargeur AUG
- 01 sac de gris gris
- 07 motos détruites
- 15 T-shirt estampillés ADF (Ambazonian Defense Forces)
- 01 harnais BIR
- 02 ceintures FDS
- 04 téléphones
- Un campement détruit
La même source laisse entendre que : « le prétendu général Wazizu était le promoteur de la violence et du rejet de toute institution de l'État Camerounais, dans la localité de Muyuka et ses abords. Cette opération qui a été conduite sur renseignement, vient assurément libérer la population de Muyuka. Le résultat de cette opération va être exploité pour favoriser un retour de la vie et des activités dans cette localité… ».
La quiétude pour les populations qui ont vécu dans la terreur pendant longtemps
Et, elles en ont assurément besoin, d’autant plus qu’elles semblaient désormais accoutumées à ce qui a constitué leur quotidien depuis un peu plus de trois ans, alors que les localités qui ont accepté la main tendue du gouvernement camerounais sont passées à une autre étape.
Une démonstration de la quête quotidienne du respect des Droits de l’Homme.
Ce sont des jeunes gens qui, par abnégation, altruisme et amour travaillent au quotidien, pour le bien être de leurs concitoyens. Ils sont accusés par des puissances obscures de commettre des exactions, alors qu’au contraire, malgré les conditions de travail parfois difficiles, ils ne rechignent pas à la tâche, risquant à chaque pas leur vie, pour que ce Cameroun reste cet héritage pour les générations futures.
Cet héritage que certains, parce qu’ils veulent accéder au pouvoir, entendent galvauder à tous les prix. Fort heureusement, ces enfants de la Patrie veillent au grain.
Nicole Ricci Minyem