Même si le Réseau parlementaire Espérance Jeunesse (Reje) a reconnu hier bénéficié du soutien du Ministère des Enseignements secondaires (Minesec) piloté par Nalova Lyonga, du Ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) dirigé par Mounouna Foutsou et de la Fondation Mtn Cameroun, Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale (Pan) a convié tout le monde à se mobiliser pour lutter contre la drogue et la violence en milieu jeune.
Le Reje qui a travaillé sur ces deux problèmes sus nommés, a indiqué que la situation est grave. Quand on regarde les résultats de ses enquêtes, il y a de quoi s’inquiéter. L’une de ses enquêtes menées dans 72 établissements scolaires de la capitale Yaoundé et à l’Université de Yaoundé 1 révèle que sur près de 2000 jeunes, plus de 600 ont déjà flirté avec la drogue et l’alcool. Pour ce qui est des stupéfiants, c’est le tramol qui tient la tête du peloton. Il faut indiquer que le tramol est généralement vendu au marché noir. En réalité c’est un médicament utilisé lorsqu’un patient souffre de douleurs aiguës ou prolongées, d’intensité moyenne à forte et/ou en cas d’effet insuffisant des analgésiques de type non opioïde. La dose en principe doit être adaptée à l'intensité de la douleur et à la sensibilité individuelle de chaque patient.
Pour revenir à l’enquête susmentionnée du Reje, il est indiqué que le tramol est suivi de la chicha et du chanvre indien dans le top des stupéfiants prisés par les jeunes. Selon le Reje les produits sont livrés par des vendeurs ambulants, des gardiens et des transporteurs de moto. L’Honorable Gaston Komba du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) qui est le coordonnateur du Reje a souligné que la consommation de ces stupéfiants s’accompagne de la violence. Il faut donc avoir une action conjointe des parlementaires, des membres du gouvernement et de la société civile pour lutter efficacement contre ces fléaux.
Pour le Pan lesdits fléaux impactent négativement sur la paix, la stabilité du pays. D’où l’urgence d’agir tous ensemble.
Liliane N.