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Le gouverneur de l’Adamaoua indique que sa région a renoué avec la stabilité grâce aux mesures appliquées sur le terrain et qui ont été instruites par Paul Biya, le Président de la République.

 

Dans une interview accordée à Cameroon tribune le quotidien gouvernemental, Kildadi Boukar le patron de l’Adamaoua affirme qu’en dépit des cas d’insécurité manifestés par des kidnappings avec demande de rançon, sa région n’a jamais franchi la barre de la zone rouge.

 

« A mon sens, l'Adamaoua n'a jamais été dans la zone rouge. Cette appréciation a été faite par des gens qui ne maîtrisaient pas réellement la situation sécuritaire sur le terrain. Seuls ceux qui sont en charge du maintien de l'ordre pouvaient donner l'information et dire si l'Adamaoua était dans la zone rouge ou non. Cela n'a jamais été le cas. Certes la région a connu, à la faveur des perturbations politiques survenues dans certains pays voisins, des incursions des bandits venant du Tchad ou de la RCA. Cette situation ne pouvait pas nous déterminer à placer l'Adamaoua dans la zone rouge. Le retour de la sérénité est consolidé. L'insécurité est jugulée. Les populations vaquent de plus en plus à leurs activités. De nouveaux investisseurs frappent aux portes de la région de l'Adamaoua », déclare Kildadi Boukar.

 

Il convient de rappeler ici, que du fait de l’insécurité qui prenait des proportions grandissantes, des localités de l’Adamaoua comme Ngan-Ha, Belel, Martap et Nyambaka ont régulièrement été sous le feu des projecteurs. La cause de cet état de chose est que, des bandits de grand chemin ont fait de certains villages des «no man's land». Les grands éleveurs étaient particulièrement ciblés par les hors-la loi qui procédaient aux enlèvements des bergers, des propriétaires de troupeaux ou des membres de leurs familles. La libération des otages était conditionnée par le versement de fortes rançons.  

 

Pour Kildadi Boukar, si la région de l’Adamaoua connait aujourd’hui un état de stabilité, c’est grâce aux mesures instruites par le Président de la République et qui ont été implémentées sur le terrain. Ces mesures sont le déploiement d’un contingent du Groupement polyvalent d'intervention de la gendarmerie nationale (GPIGN), d’une unité d'élite de la gendarmerie nationale. De nouveaux chefs militaires et de gendarmerie avaient été nommés. Et les comités de vigilance ont été redynamisés.

 

Toutefois, fait savoir le patron de l’Adamaoua, d’autres mesures sont prises pour consolider l’état serein de sa région. « Les mesures prises sont celles liées à la coordination des actions. Nous prenons langue avec les forces vives de la région, les chefs traditionnels. Nous renforçons l'action des comités de vigilance qui sont avec nous et qui ont contribué activement dans cette lutte. Nous n'allons pas les démobiliser. Ces comités de vigilance vont être restructurés, sinon mieux que par le passé. Nous renforçons et intensifions le renseignement prévisionnel. Nous surveillons de manière permanente les différents couloirs empruntés par les malfrats et cités plus haut. Nous pensons que ce retour à la sérénité n'est pas circonstanciel », ajoute-t-il.

 

Liliane N.

 

Published in Défense

En moins de deux mois dans le chef-lieu de la région de l’Est, l’on dénombre déjà 18 cas.

 

La goutte d’eau qui vient plongée les populations de la ville de Bertoua dans l’effroi total est la récente découverte macabre du corps sans vie de sieur Daouda Mimché, âgé de 32 ans, commerçant au marché central agressé au quartier Ndemnam dans la nuit de samedi 27 à dimanche 28 avril 2019 aux environs de 04 heures du matin. L’assassinat de ce jeune commerçant vient ici interpeller les pouvoirs publics et les forces de maintien de l’ordre et de sécurité sur la situation inquiétante des populations de la ville de Bertoua qui vie au quotidien les actes de barbaries d’incivisme, de vols, d’agressions, viols, de braquages, de cambriolages comme s’était le cas récemment avec le domicile de l’honorable Député Jeune du Lom et Djerem Bossis Ebo’o, le 19 avril dernier.

Ce dimanche 28 avril 2019 restera graver dans les mémoires des populations du quartier Ndemnam dans l’arrondissement de Bertoua 2ème, département du Lom et Djerem, region de l’Est. En effet le corps de Mimché Daouda, âgé de 32 ans et commerçant au marché central de Bertoua a été retrouvé dans un bain de sang au derrière la Banque « Bicec » implantée dans ce quartier. Ceci après avoir  été froidement poignardé par des hors-la-loi encore dissimulé dans la nature.  « Pendant son agression Mimché  Daouda a reçu des coups de poignard  et de hache sur sa poitrine qui a laissé une large blessure profonde aussitôt a vidé son sang ». déclare le  médecin légiste Ndoé Gilbert de l’hôpital régional de Bertoua. Selon le témoignage de son petit frère Minché Abas élève dans un établissement de la ville de Bertoua. «  Il y a de cela 03 jours que mon grand-frère a échappé à une agression (…) il était poursuivi par 03 individus lorsqu’il rentrait de son travail pour la maison… ». déclare-t-il aux enquêteurs. Dans la suite de ces propos le frère de la victime précise que : « ils étaient abord d’une moto et se sont arrêtés pour l’arraché son téléphone portable. Mon frère avait reçu à se défendre ».

Certainement sans risque de se tromper se sont les mêmes qui l’on tuer dans la nuit de samedi 27 à dimanche 28 avril 2019. « C’est aux environs de 04 heures du matin que mes populations m’informent qu’ils sont encerclées par les éléments du commissariat du 1er arrondissement de la ville de Bertoua ». indique S.M Saffa Justin, chef du quartier Ndemnam.

En rappelé c’est le 07ème corps sans vie retrouvés dans ce quartier Ndemnam à Bertoua. L’un des quartiers les plus dangereux la ville de Bertoua, car c’est là que les prostitués ont installées leurs pupitres. C’est toujours là-bas à Ndemnam où  la ventes des stupéfiants ; drogues ; trafics de toute nature se font dans la nuit au lieudit « pharmacie de garde » un débit de boisson qui reste toujours ouvert 24h/24. D’âpres les informations recueillies auprès des habitants  qui s’interrogent sur le véritable rôle et l’importance des hommes en tenues dans le chef-lieu de la région du Soleil Levant ? D’après sa majestés Saffa Justin, chef dudit quartier « le comité de vigilance de Ndemnam est certes installé, mais manque de matériel et de mesures d’accompagnement pour booster le moral de ces hommes et femmes volontaires à assurer à leur niveau la sécurité des hommes et des biens. Car, à plus d’une fois ils ont réussi à interpeler quelques malfrats qui malheureusement retrouvent leur liberté quelques instants après les avoirs mis à la disposition des services compétant  plusieurs fois également, ils ont écrit pour avoir un soutiens de la part de la police ou de la gendarmerie jusqu’ici pas de réponse de la part des responsables ».  Ce corps s’ajoute ainsi au 17 autres corps retrouvé dans la ville de Bertoua. Une ville ou la police et la gendarmerie nationale rencontrent certaines difficultés notamment le manque d’effectifs et surtout le problème de matériel roulant. En attendent de mettre la main sur ces assassins qui continuent à exterminer les nobles citoyens de la ville de Bertoua, l’effroi s’installe dans les mœurs des populations de la ville de Bertoua.

 

Bossis Ebo’o

Published in Société

Reçu mercredi dernier, 24 avril 2019, au Palais de l’Unité par le président de la République, Paul Biya, le haut-commissaire du Royaume Uni, Rowan James Laxton, a souligné la disponibilité de son pays à accompagner le Cameroun dans ses efforts de développement et pour lutter contre l’insécurité.

 

A l’issue de près de quatre-vingt-dix minutes d’entretien avec le président Paul Biya, S.E. Rowan James Laxton a affirmé lui-même avoir eu « une rencontre très productive avec le chef de l’Etat ».

Au menu des échanges entre les deux personnalités, des sujets ayant trait à la coopération bilatérale, la situation sous-régionale et même internationale, comme l’a souligné le diplomate britannique face à la presse. « Nous avons discuté d’un large éventail de questions bilatérales, régionales et internationales » a fait savoir l’hôte du président de la République. Des propos relayés par Cameroon Tribune, le quotidien national bilingue.

Ces questions, selon le diplomate britannique, avaient trait au commerce, aux investissements, au développement. Egalement à l’ordre du jour de cette audience, selon le chef de la mission diplomatique britannique au Cameroun, « la situation humanitaire et la sécurité ». Deux aspects qui concernent notamment les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Sur ce plan, Rowan James Laxton s’est voulu clair : « J’ai dit au président que mon gouvernement est déterminé à aider le Cameroun à surmonter ses difficultés actuelles ». La finalité de cette ambition selon lui étant de permettre au pays de « tirer le meilleur parti de son immense potentiel ». Un soutien qui arrive à point nommé, au moment où le Cameroun reçoit des tirs de boulets de la part de députés du Parlement Européen.

Il faut dire que les relations sont très anciennes entre le Cameroun et la Grande Bretagne et celles-ci sont en permanence raffermies et renforcées par de nombreux actes concrets touchant tant aux domaines de la sécurité que de l’humanitaire, de l’économie que du social comme on a pu le constater ces dernières années.

Les deux pays font par ailleurs de la promotion des valeurs des droits de la personne, de l’égalité des sexes et de la protection de l’environnement, des axes majeurs de leur coopération. La rencontre de mercredi dernier au Palais de l’Unité entre le président de la République, Paul Biya, et le haut-commissaire du Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord, Rowan James Laxton, devrait sans doute permettre à celle-ci de repartir sur de nouvelles bases.

 

Otric N.

Published in Politique

L’information a été rendue publique par Okala Ebode, trésorier national adjoint du MRC, « Nyayo Michael, jeune militant du parti de Maurice Kamto, est entre la vie et la mort. Il a été poignardé dans son sommeil et il se trouve en ce moment à l’infirmerie de la prison ».

 

Il poursuit en affirmant que : « En dehors de Nyayo Michael, plusieurs autres détenus MRC sont en danger de mort ».

Pour les autres responsables de ce parti politique, notamment Mathieu Youbi et Sosthène Médard Lipot, «  Dans l’attente du diagnostic de nos propres médecins, une enquête est en cours pour trouver l’identité de celui qui a poignardé notre camarade dans son sommeil et a pris la fuite »

La même source indique que « Hier déjà, le régisseur tenait des propos agressifs et comme d’appel à la violence contre les prisonniers politiques. Il a d’ailleurs usé lui-même de violence. Il voulait obliger les militants à s’habiller comme le lui voulait. Les militants qui devaient aller au tribunal avaient opté de porter des tee – shirts CAN 2019 ».

Devant cette violation élémentaire de leurs droits, et alors qu'ils se trouvaient déjà dans la cour d'honneur de la prison menottés et en cours d'embarquement pour le tribunal, les détenus politiques ont décidé de protester en refusant de se rendre au tribunal ce jour »,

En plus, le porte-parole de Maurice Kamto, Olivier Bibou Nissack a parlé « des informations concordantes et insistantes », il évoquait des cas de passages à tabac et de traques punitives « organisées avec la complaisance de maillons essentiels de la hiérarchie administrative carcérale ».

De « l’enlèvement spectaculaire des prisonniers, de l'extraction forcée des prisonniers politiques  qui auraient  été ensuite transportés dans le camion de la prison, escortés par des policiers ordinaires, ceux du GSO, ceux de ESIR, et la gendarmerie nationale, pour être conduits vers une destination inconnue ».

Plus tard dans la journée, il a remis ça en faisant savoir que : « les avocats des détenus se trouvaient à l'entrée de la prison centrale de Yaoundé. Tout comme le commandant du Groupement spécial d'opérations (GSO) à la tête d'une centaine de policiers en faction devant la prison, armés et cagoulés ». Les audiences en habeas corpus  ont été renvoyées au 25 avril prochain, pour 
comparution des prévenus.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Défense

Ils ont résolu de se lancer à leur manière, dans la lutte contre l’insécurité mais, en adoptant une autre option en plus du maniement des fusils et des canons. Ces jeunes, âgés d’au plus 35 ans, ont choisi le réarmement moral, civique et patriotique.

 

Ce sont 28 conseillers principaux de Jeunesse et d’Animation, 08 conseillers de Jeunesse, 08 instructeurs principaux et 14 instructeurs de Jeunesse et d’Animation qui ont reçu pendant trente jours, des formations spécialisées. Une action qui se situe dans le cadre du Service civique, du Plan triennal « Spécial-Jeunes », placé sous la supervision du ministère de la Défense.

L’objectif principal étant de faire de ces cadres de jeunesse et d’animation, des formateurs de jeunes, aptes à intervenir en zones de conflits. C’est pourquoi les bénéficiaires de cette formation sont prioritairement des cadres en service dans le septentrion, l’Est, le Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Ils ont reçu des enseignements théoriques et pratiques au sein de deux grands ateliers.

-         Armement dans lequel ils ont été outillés à manier les armes ainsi que sur les notions de topographie.

-         Combat et, dans ce deuxième atelier, les apprenants  ont bénéficié d’une formation baptisée « action-réaction » afin de maîtriser l’adversaire à mains nues en situation d’attaque ou de riposte.

Au terme, les apprenants tout heureux, se disent prêts, comme le précise Samba Floribert, l’un des lauréats  : « cette préparation militaire va permettre aux encadreurs de jeunesse que nous sommes, de pouvoir travailler dans des zones d’insécurité sans avoir la moindre crainte et pouvoir mener des missions qui nous serons assignées ».

Simon Wadjiri, représentant du ministre de la Jeunesse et de l’Education civique a rappelé aux nouveaux formateurs les défis qui les interpellent, au regard  du contexte sécuritaire que vit le pays, au cours de cette  cérémonie, sobre et solennelle : « Votre travail exige que vous soyez sur le terrain, les aiguillons qui raffermissent le sens civique et patriotique des populations en général et des jeunes en particulier, ainsi que des catalyseurs du développement ».

Les nouveaux cadres de jeunesse et d’animation, vont être redéployés au cours des prochains jours, dans les zones d’insécurité. Ils auront ainsi l’occasion de mettre en application, les enseignements reçus  au cours de leur formation à savoir : Encadrer les  jeunes sortis de prisons, les repentis de l’extrémisme violent, ou encore ceux installés dans des camps de réfugiés.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Défense

Après plus de  trois mois  de captivités, ces anciens otages ont été libérés par les Forces de sécurité récemment envoyées  en renfort dans la région de l’Adamaoua dans le cadre de la lutte contre le phénomène des prises d'otage.

 

La nouvelle a réjoui les habitants de la région de l’Adamaoua. Trois hommes et deux femmes, dont  une fillette de 13 ans avec  sa maman ont été libérés de leur captivité par les Forces de sécurité récemment envoyées en renfort dans cette région dans le cadre de la lutte contre le phénomène des prises d'otage.

Les faits remontent au mois de décembre 2018. Dans la nuit du 25 au 26 décembre 2018, les hommes armés et cagoulés ont fait irruption  dans un  village  et ont  enlevés  les 5 personnes. « Nous avons été enlevés aux environs de 20 heures dans la nuit du 25 décembre. Les hommes étaient fouettés, mais pas les femmes. La nuit nous dormions à même le sol attachés », se souvient l’un des otages.  Selon le gouverneur de la région de l’Adamaoua,  Kildadi Taguieke Boukar, le ratissage était intégral et systématique. « Sentant qu’ils étaient traqués de tous les côtés par nos Forces de défense, ils ont laissé nos citoyens », explique le gouverneur de la région de l’Adamaoua.

Ces ex-otages ont été conduits immédiatement à l’hôpital général de Ngaoundéré, où ils ont effectué un bilan de santé. « Aucun pronostic vital n’est engagé. Il est question de les hospitaliser pour un suivi psychologique. Nous allons également faire un certain nombre de bilan. Des bilans sanguins et radiologiques, parce qu’il y a des lésions et des  signes de traumatisme par bastonnade », explique une source de cet hôpital. Les autorités locales  assurent qu'aucune rançon n'a été versée  pour la libération de  ces otages.

Le phénomène de prise d’otage devient récurrent dans cette région du Cameroun. Dans un rapport remis aux autorités administratives, militaires et traditionnelles de cette région, au mois de janvier dernier, les responsables de l’Association pour le développement social et culturel des Mbororos du Cameroun (Mboscuda) ont  indiqué que 311 personnes ont été arrêtées entre 2015 et 2018 dans la région de l’Adamaoua. 29 d’entre elles, ont été libérées grâce à l’intervention des forces de défenses,  212  après le paiement d’une rançon. 70 personnes ont  tuées par les preneurs d’otages et plus de 2 milliards  F Cfa de rançon payées en trois ans. En plus de ces enlèvements à répétitions et les rançons exorbitantes, relève cette association, 5 millions de têtes de bœufs ont été  volées. Avec la libération de ces hommes, les autorités se projette déjà vers la fin des phénomènes des enlèvements avec rançon dans l’Adamaoua. 

 

Marie MGUE

Published in Défense

Les besoins humanitaires au Cameroun ont augmenté d'un tiers cette année en raison de la recrudescence de l'insécurité et de la violence, laissant une personne sur six - essentiellement des femmes et des enfants - dans le besoin d'une assistance. C’est la raison du lancement mercredi par l’ONU du Plan de réponse humanitaire pour 2019 qui nécessite $299 millions de dollars afin de venir en aide à 2,3 millions de personnes.

 

« L’urgence humanitaire au Cameroun doit rester notre priorité. Nous devons intensifier nos efforts pour répondre aux besoins des populations affectées, beaucoup d’entre elles survivant dans des conditions déplorables, sans assistance humanitaire », a déclaré Allegra Baiocchi, la Coordonnatrice résidente et Coordonnatrice humanitaire des Nations Unies au Cameroun.

« Ces dernières années, le financement de la réponse humanitaire n’a pas suivi le rythme des besoins. Cela signifie que nous avons été incapables de fournir suffisamment de nourriture, d'eau et de médicaments aux personnes vulnérables, de traiter la malnutrition ou d'aider les familles déplacées. C'est très préoccupant, car les besoins humanitaires vont probablement continuer à augmenter dans les mois à venir », a déclaré Mme Baiocchi.

En 2018, seuls 40% des 320 millions de dollars nécessaires à l'aide humanitaire ont été reçus. Cette année, environ 4,3 millions de personnes ont besoin d'une assistance d’urgence. Les déplacements forcés ont augmenté de 82% par rapport à 2018. La recrudescence des attaques armées a entraîné des dizaines de milliers de Nigérians à se réfugier dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, qui accueille déjà 138 000 réfugiés.

Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, 437 000 personnes ont été déracinées par la violence et 32 000 d'entre elles ont été contraintes de se réfugier au Nigéria voisin. Les régions de l'Est, de l’Adamaoua et du Nord accueillent 275 000 réfugiés centrafricains.

« Nous reconnaissons l'ampleur de l'urgence humanitaire et invitons tous les acteurs à travailler avec le gouvernement pour répondre aux besoins croissants », a déclaré le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji. « Nous devons également travailler ensemble non seulement pour soulager les souffrances des populations vulnérables, mais également pour rechercher une solution durable permettant aux communautés de faire face à l'adversité », a-t-il ajouté.

Les crises liées aux violences armées s'ajoutent aux vulnérabilités chroniques existantes, notamment l'insuffisance des services de base, les épidémies, l'insécurité alimentaire et la malnutrition, ainsi que l'impact du changement climatique.

Le plan de réponse humanitaire de 2019 vise à fournir une assistance immédiate pour sauver des vies, à renforcer la protection des civils, et à identifier les risques et les vulnérabilités afin d'aider le gouvernement à renforcer la résilience des communautés face aux chocs.

Otric N. 

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Les terroristes de l’état imaginaire de l’Ambazonie, après les assassinats et autres actes meurtriers perpétrés dans un hôpital de Kumba, ont décidé de revenir à la charge

 

Cette fois, c’est le cortège du patron de la région, qui a subi les coups de feu nourris des amba boys, alors que Bernard Okalia Bilaî se rendait sur le lieu du sinistre. Une source militaire indique que c’est au niveau de Muyuka que la pluie de plomb s’est abattue sur le cortège : «  Nos voitures ont été criblées de balles, mais nous avons pu continuer le voyage jusqu’à Kumba. On est revenu sans un autre assaut, nos forces de défense et de sécurité ont mis tout en œuvre pour protéger nos vies. La voiture du gouverneur a été transpercée par des balles. Mais, il n’était pas à bord. Il était  plutôt dans une voiture des militaires. Je crois que c’est grâce à cette diversion qu’on a pu lui sauver la vie »

Le bilan de cette attaque est assez important mais, fort heureusement, on ne déplore aucune perte en vies humaines même si douze personnes ont été blessées parmi lesquelles, le capitaine de vaisseau Eboulou Alain, commandant du Secteur militaire numéro 10.

 

Une attaque de trop

Il faut le dire, pour le déplorer que le Cameroun doit faire face à ces attaques qui semblent ne devoir jamais prendre fin. Les terroristes, qui n’ont jamais eu aucun respect de la vie ont une fois de plus démontré que rien ne saurait les arrêter, puisqu’ils ont été capable de s’en prendre à des citoyens camerounais, souffrants et incapables de se lever de leurs lits d’hospitalisation. L’ordre des médecins, ainsi que ceux qui semblent vouloir à tout moment donner des leçons des droits de l’Homme au gouvernement camerounais, se sont levés pour condamner cet acte d’une barbarie inqualifiable. Même en temps de guerre, il y’a des édifices que les belligérants évitent, notamment les hôpitaux, les églises et les points d'alimentation.

Un principe que n’a pas pris en compte, ceux qui ont résolu de s’attaquer à l’Institution Cameroun depuis un peu plus de trois ans aujourd’hui, comme l’indiquent quelques acteurs politiques à Yaoundé : « C’est regrettable, selon Denis Fouebo. Il est plus que jamais évident de comprendre que ces gens dont moi je continue de nier l’appartenance à notre pays, ont un autre programme. Leur animalité a atteint le sommet de l’inqualifiable. Je reste encore très choqué, à cause de la mort de ces compatriotes qui, alors qu’ils recherchaient la santé à l’hôpital de Kumbo, ont plutôt perdu la vie. Le Chef de l’Etat camerounais, a à mon sens tort à un moment de se comporter comme un père de famille. Il a le devoir, je dirais même l’impérieux devoir de frapper du point sur la table pour que des mesures plus drastiques soient prises contre les ennemis du Cameroun. C’est cette terre que nous nous battons à laisser comme héritage à notre progéniture… ». 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01