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Ce sont des établissements primaires, secondaires et de formation professionnelle qui ont choisi de mettre à profit cette période trêve à travers des cours de rattrapage, de remise à niveau, ainsi que des travaux dirigés (TD).

 

Douze heures ce jeudi au Collège franco-arabe de Garoua, le soleil est au zénith et la chaleur accablante. En classe de terminale "D", rien ne décourage les locataires de cette école que sont ces élèves qui sont à l'ouvrage et qui ne connaissent pas de repos pendant ces congés dits de deuxième trimestre. Dans cette classe, un cours de physique-chimie est dispensé par monsieur Youssoufa Moussa, enseignant. La leçon s'inscrit ainsi dans le sillage des cours de rattrapage institués par cette école.

D'autres établissements secondaires de la ville de Garoua permettent aussi pour l'occasion, à leurs apprenants de sacrifier leurs congés en faveur des cours et des travaux dirigés.

Monsieur Boubakary, principal dans un collège privé de la place nous livre que durant l'année, il y a eu l'accumulation des heures de retard dans plusieurs disciplines. Ces moments de congés se trouvent être les seuls instants devant permettre aux enseignants et aux élèves de rattraper le temps perdu. Bien que cela demande beaucoup de sacrifices de la part non seulement des enseignants, mais aussi des de ces élèves. Ceux-ci qui sont parfois contrariés quand ils voient d'autres camarades consommer normalement leurs congés. Ce qui compte, c'est que malgré tout, tout le monde adhère  finalement à la démarche de ces cours de rattrapage, de remise à niveaux et des TD.

Ces séances ont toutes pour viser commun,  permettre aux élèves principalement des classes d'examens de mieux se préparer à affronter dans les prochains mois, les examens officiels avec sérénité. "Ces cours et travaux dirigés nous permettent d'être à même de boucler  les programmes d'enseignement et de s'assurer que les apprenants disposent déjà en moyenne le niveau requis pour se présenter aux différents examens en fin d'année".

Voilà donc qui rassure que ces congés mis à profit pourront produire le moment venu des résultats attendus au niveau de la prestation annuelle des élèves et surtout lors examens officiels et concours. 

 

Innocent D.H

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La série noire de Coton sport pour ses matches à l'extérieur a atteint un autre niveau avec la 12ème journée du championnat national de ligue 1 disputée au stade Omnisport de Yaoundé.

 

Dans les rangs des verts et blancs de Garoua, ainsi que de leurs supporters personne ne s'attendait à cette défaite contre l'équipe de Vogada. L'on se rappelle lors du match aller au complexe sportif des cotonculteurs, l'équipe fanion de Garoua avait fait dicter la loi du domicile au Tonnerre en remportant la partie par 6 buts à 0,  un score fleuve.

A l'analyse, la récente piètre prestation de de Coton montre qu'il n'avait que trop compté sur sa victoire de la rencontre à l'aller. Mais rien ne surprend, un observateur averti aurait sans doute  bien compris que coton sport de Garoua, depuis le début du championnat a toujours déçu lorsqu'il joue à l'extérieur.

Dans les statistiques, sur six matches disputés à l'extérieur jusqu'à à ce jour, l'équipe de Garoua en a au moins perdu trois, les trois autres sorties s'identifient par des scores de parité. C'est pour ainsi dire, la série noire de coton sport continue son aventure dans ses déplacements hors de son fief.

Le changement intervenu au sein de l'encadrement technique ces derniers jours, n'a pas encore produit des résultats probants, peut-être parce que Emmanuel Ndioumbé Bosso, le nouvel entraîneur officiellement installé qui n'a pas été vu au banc de touche lors de la rencontre contre Tonnerre kalara club ce mercredi à Yaoundé. Très attendu le premier match du nouveau coach avec ses poulains, qui pourrait peut-être permettre aux cotonculteurs de rééditer non seulement l'exploit de champion du Cameroun, mais aussi de se qualifier pour la champions league.

De toutes les façons, la prochaine rencontre de coton sport de Garoua ne s'annonce facile, avec ses quinze points au compteur, il jouera contre dragon. Celui-ci avait battu coton au match allé par un score d'un but zéro. Pour l'instant le groupe "A", a à sa tête Apejes de Mfou qui compte désormais 18 points dans son escarcelle, trois points de plus que coton.

Innocent D.H

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C'est curieux peut-être, mais en même temps c'est une réalité, cette boisson locale se prend à presque tous les niveaux. Cabarets ou domiciles servent de points de vente.

 

Très prisé dans cette partie du pays, le "bili-bili" est fabriqué à base de céréales (mil rouge, maïs, sorgho). De par son goût spécial, il a fini par s'imposer comme boisson la plus consommée par les populations locales à les en croire. Servi généralement dans une calebasse, le "bili-bili" est vendu dans des cabarets et parfois même dans certains domiciles. Il est souvent aussi offert gratuitement lors des cérémonies comme le mariage, les deuils, les obsèques etc. Les inconditionnels de cette boisson se lancent à l'assaut à longueur de journée.

Un matin à 6 heures, nous sommes dans un domicile de la place. Une vendeuse de "bili-bili" est confortablement assise devant un pot plein de vin. Une des choses qui frappent l'oeil les mousses qui débordent ledit pot. La vendeuse plus connue sous le nom de "dada bili-bili", dessert les nombreux clients venus s'abreuver à la source. Dans les rangs de ces buveurs, Hassana Moulda: "le bili-bili est notre vin favori à Garoua. Ce qui est particulier dans ce vin, c'est qu'il est naturel. Nous la consommons ici sans modération, surtout entre proches".

Cependant, les conditions d'hygiène dans et autour des lieux de vente laissent parfois à désirer. Tenez par exemple, une vendeuse qui ne dispose à côté d'elle que d'une seule bassine d'eau servant de source pour le lavage de mille et une calebasses, une même eau pouvant être utilisée pour tout le processus. En outre, une calebasse est de fois utilisée par plusieurs personnes. Dans un tel contexte, l'insalubrité s'invite et les maladies liées à la saleté font leur lit. C'est le cas du choléra qui est récurremment décrié à Garoua et dont ces lieux de buvette sont très souvent considérés comme vecteurs de propagation de la maladie.

Innocent D.H

Published in Société
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Il y a de cela à peine un mois que le prix de la bière a connu une hausse du fait de l'augmentation de la taxation. Les populations trouvent les nouveaux prix pratiqués insupportables et se rabattent au whisky en sachet.

 

Un tour dans les points de vente de cette boisson d'un autre genre suffit pour s'apercevoir de l'affluence peu ordinaire causée par les consommateurs. Cas pratique, nous sommes au quartier Plateau à Garoua, dans un point improvisé de vente. Ici, le jeune Timothé Maliki se ravitaille. Avec 500 francs Cfa, il reçoit 5 sachets de " fighters ". Nous le contactons tout de suite. Dès le premier abord, il se précipite d'expliquer: " Nous n'avons plus d'autres issues que celle de se retourner vers ce type de boisson. La raison est simple, les prix de bières actuellement sont intenables. Il est même devenu quasiment  impossible de se référer à un bar pour étancher sa soif avec une bouteille ".

Comme ce jeune, plusieurs autres personnes vivant dans la cité capitale de la région du Nord, disent ne plus être à mesure de s'offrir de la bière, surtout quand elles sont en groupe. Elles avouent qu'en fonction des points de vente, une bière coûte 700, 750, voire 800 francs Cfa, des boissons qui coûtaient 500 francs autrefois. Compte tenu de ces montants qu'elles jugent exorbitants, bienvenus donc le whisky en sachet. Lion d'or, fighter font alors la bonne affaire. C'est ainsi que vous entendez ce message venir avec force : "ouvre le sachet et vides le contenu", un jargon bien connu des amateurs de cette liqueur.

Le whisky en sachet qui est l'objet depuis un certain temps d'interdictions de commercialisation refait donc surface. L'on préfère ne pas parler de leurs méfaits innombrables sur la santé humaine.

Face à un tel constat, une question parait légitime à savoir si la hausse du prix de bière n'est pas venue mettre de l'huile au feu? Cette question est formulée pour la simple raison que la plupart des personnes interrogées dans les artères de la ville de Garoua invoquent la hausse des prix de bières pour justifier leur changement de comportement en faveur du whisky en sachet.

Innocent D.H

Published in Société

Du 1er au 4 avril 2019, la délégation départementale du tourisme  et des loisirs de la Bénoué entend promouvoir des activités de loisirs sains, à travers l’organisation d’un camp aéré.

 

La délégation départementale du Tourisme  et des loisirs de la Bénoué organise un camp aéré à l'Alliance française de Garoua, du 01er au 4 avril 2019, sous le thème "J'apprends et découvre mon environnement en m'amusant". Y prennent part 50 participants, du primaire et du secondaire, âgés de 5 à 12 ans. Dans le cadre de l’accomplissement de ses missions permanentes, la délégation départementale du tourisme et des loisirs de la Bénoué entend promouvoir des activités de loisirs sains, à travers l’organisation d’un centre aéré.

Cette activité qui intéresse les enfants du primaire et du secondaire, vise à booster le dynamisme et l’esprit de créativité à travers des activités ludiques. Ce projet est une activité de loisirs organisée pour permettre aux jeunes scolaires de la ville de Garoua, d’avoir accès aux loisirs sains et éducatifs en leur offrant un cadre et un programme leur permettant d’apprendre tout en s’épanouissant.

Ce programme qui s’étale sur quatre jours vise non seulement à meubler les congés de pâques mais aussi, se donne pour objectif de divertir, détendre à l’instar du vivre ensemble, la cohésion sociale, la tolérance. L'activité est articulée autour de cinq ateliers : poterie, peinture, danse, théâtre et musique.

 Les travaux en atelier se déroulent de 9h à 17h. Une classe promenade dans quelques structures et sites touristiques était prévue  ce mercredi 03 avril 2019. Ainsi, les participants ont visités  la Sodecoton, la Cicam, l'Ecole de faune et le jardin zoologique .A la fin de chaque activité, les résultats suivant sont attendus : la culture des loisirs sains et éducatifs est inculquée aux jeunes. Les jeunes ont découvert les richesses touristiques de leur ville voire leur département ; les jeunes ont passé des moments agréables.

Les jeunes ont appris à vivre  ensemble et les notions de patriotisme, de tolérance, de cohésion sociale et de protection de l’environnement leurs sont inculqués. Pour le délégué départemental du tourisme et des loisirs pour la Bénoué Mme Sakinatou Samira : «l’organise du camp aéré à Garoua, à pour objectif de renforcer le vivre ensemble et la notion du patriotisme  au Cameroun dans la région du Nord. Nous nous félicitons du bon déroulement des différentes ateliers   ».

Félix Swaboka

 

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Le groupe technique régional de lutte contre cette pandémie note une augmentation de 20%.

 

Pour la recherche profonde des voies et moyens pour faire baisser cette pandémie avec un slogan dont les jeunes ont été appelés à s’en approprier celui qui ne connait pas son statut sérologique est un séropositif qui s’ignore. Au 31 mars dernier la région du nord comptait 4615 personnes vivant avec le VIH.

Dont 3856 sous traitement et l’on note à la même période en 2018  une augmentation de 20% selon les chiffres rendus par le groupe technique régional  du nord en charge de cette maladie. La couche la plus infectée reste et demeure les femmes chez qui l’on note une augmentation d’infection soit 65% des personnes vivant avec le Sida sont des femmes. Et les jeunes de moins de 15 ans, eux qui représentent 3%.

« Comme vous savez, les jeunes et les femmes sont sexuellement actif. Et nous savons que le VIH sida se transmet par les relations sexuelles et à une certaine période les jeunes sont très actifs et cette activité est celle qui emmène les jeunes à être les plus contaminés. Je crois également c’est du au fait que dans la région du Nord il y a plusieurs villes où l’on note des mouvements de la sexualité. Nous avons par exemples les villes industrielles comme Figuil et les frontaliers comme Touboro et Garoua. Tout cela peut justifier cette augmentation », a reconnu le coordonnateur du groupe technique régional pour la région du Nord.

Les actions du groupe technique régional de lutte contre le sida sont de plus en plus sollicitées pour la baise du taux de séropositivité comme le cas sur le plan national .Quant à ce qui concerne la transmission de la mère ,à l’enfant l’on déplore dans la région du Nord le refus  des femmes à accepter de faire les consultations prénatales .Sur 102511 femmes pour la grossesse recensées en 2011 ,seulement 51442 se sont présentées dans les formations sanitaires pour subir le test du VIH sida .Ce qui laisse entrevoir une augmentation du taux des enfants vivants avec le sida. La problématique  de la suppression de la transmission du VIH sida de la mère à l’enfant envisagée en 2005 est donc un problème pour la région du Nord où le réflexe d’amener une femme à l’hôpital pour subir les consultations prénatales est presque vaine.

Félix Swaboka

 

Published in Santé

Ils ont reçu ce 1er avril de nouvelles épaulettes et galons au titre du deuxième trimestre 2019. Le Commandant du secteur militaire numéro 3, le colonel Emmanuel Etoundi présidait la cérémonie.

 

"Ardeur au travail pour honorer la promotion". C'est la principale recommandation faite par le Commandant du secteur militaire numéro 3, le colonel Emmanuel Etoundi aux promus. Ces derniers, sont convaincus que les galons portés à cette occasion sont le fruit d'un travail rigoureux mené en amont. C'est le cas de l'adjudant-chef Aché Katchou qui a gravi plusieurs échelons dans l'armée camerounaise avec la particularité d'avoir passé une partie de son temps à lutter contre toute forme de discrimination à l'égard de la Femme dans la partie septentrionale du pays. "Je suis la première fille du Logone et Chari dans l'armée camerounaise et la première femme arabe choa à arriver  au grade d'adjudant-chef major. Je profite du cadre pour appeler mes petites sœurs à suivre mes pas, si non d'être plus que moi ".

Logiquement, les récipiendaires tout grade et rang confondus, formulent leur gratitude à l'endroit du haut commandement. "Je remercie mes chefs hiérarchiques qui ont fait qu'aujourd'hui, je puisse porter ce galon. Ils sont les premiers à constater ce que nous faisons sur le terrain", a exprimé le sergent Ngouberit.

Finies les réjouissances, la haute hiérarchie quant à elle invité les récipiendaires à ne pas dormir sur leurs lauriers. "Je félicite tous les promus, cependant, je leur demande un peu plus d'ardeur au travail de manière à mériter la présente promotion. A ceux qui n'ont pas vu leurs noms sur les listes, je leur demande plus de discipline et de sérieux au travail, pour que la prochaine fois soit plein d'espoirs", a indiqué le colonel Emmanuel Etoundi.

Un défilé militaire exécuté dans la pure tradition militaire est venu clore la cérémonie de port de galons à Garoua.

Innocent D.H

Published in Défense
mardi, 02 avril 2019 07:32

Garoua: les canaries publiques en vedette

En cette période de grande canicule domiciles et lieux publics attirent l'attention par la présence de ces dispositifs traditionnels de conditionnement du précieux liquide qu'est l'eau.

 

Domiciles, mosquées, églises sont les lieux qui offrent le plus un décor spécial par la présence des canaries d'eau. Elles sont remplies au quotidien dans l'optique de faire étancher non seulement la soif mais d'offrir aux populations une eau fraîche.

"C'est une eau qui nous permet de mieux contrecarrer la chaleur, sans ça toute autre eau est imbuvable à cause du degré de température très élevé", indique Prospère Guirbaye un jeune habitant de Garoua.  Comme ce dernier nombreux sont ceux qui ne peuvent plus s'en passer de faire un tour dans les espaces à forte concentration humaine de la ville disposant de ces sources d'eau  pour s'abreuver.

Cependant, d'aucuns déplorent le caractère non hygiénique de ces canaries car ouvert à l'usage de tous. Pour Mabesta Théodore: " généralement on retrouve un seul récipient servant à boire de l'eau. Ce qui fait que tout le monde l'utilise, et dans ce cas des maladies contagieuses se transmettent très rapidement".

Enfin de compte, il est clair que les canaries publiques sont d'une importance indéniable pour les populations de Garoua. Elle le seront donc davantage pour vue que les conditions hygiéniques autour de leur utilisation soient mieux pensées et encadrées.

Innocent D.H

Published in Société

Les militants et sympathisants la zone 6 de cette section viennent de se réunir à Garoua à l’effet de sensibiliser les potentiels électeurs à s’inscrire sur les listes électorales et à retirer leurs cartes.

 

La réunion initiée par le coordonnateur de la zone 6 de la section Bénoué centre 2 Oumarou Hamaselbe avait un but précis, celui de permettre au parti de la flamme de rafler des voix lors des prochaines échéances électorales dans cette section. On sait que trois élections se profilent à l’horizon à savoir les régionales, les municipales, et les législatives. C’est ainsi que le moment se trouve indiqué d’appeler les militants et sympathisants de la section à une forte mobilisation autour des inscriptions sur les listes électorales et du retrait des cartes disponibles.

Pour rendre plus dynamique le parti, le coordonnateur de la zone 6 Oumarou Hamaselbe s’appuie sur la sensibilisation en ratissant large sur le terrain. « Nous avons des camarades engagés, disciplinés parce que nous savons tous que nous avons trois grands rendez-vous. Nous voulons le 100% dans la zone 6 qui compte 10 sous-sections », a-t-il mentionné.

L’occasion faisant le larron, les militants ont profité pour dire merci au Chef de l’Etat pour la nomination de Gabriel Mbaïrobe au poste de ministre de l’agriculture et du développement rural, celui-ci étant l’un des fils du terroir.

Une réunion qui traduit l’optimisme des militants et sympathisants de se dire mieux imprégnés des voies et moyens efficaces qui permettront d’engranger des scores sans appel aux prochains rendez-vous électoraux qui s’annoncent certains.

Les militants ont bien compris l’enjeu de la rencontre et ont promis d’aller convaincre leurs camarades de la base pour que le Rdpc continue à maintenir son triomphe. Le coordonnateur quant à lui leur garantit son soutien indéfectible et les rassure que tous les moyens seront mis en place pour que les choses se passent à merveille.

Mais une question demeure, celle de savoir si les luttes d’intérêts qui opposeraient parfois certains leaders politiques ailleurs ne pourraient pas surgir surtout avec la tenue probable cette année des élections régionales ? Une chose est sûre les enjeux politiques cette année nous réservent beaucoup de surprises au Cameroun. On ne perd rien à attendre de voir les appétits politiques et politiciens des uns et des autres envers une élection précise.

 

Innocent D.H

 

Published in Société

Il s’agit des projets mis en œuvre par le ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), avec l’appui de la Banque mondiale (BM). C’est ce qui ressort des travaux de l’atelier, tenu ce mardi à Garoua.

 

Présidé par le Coordonnateur national des projets filets sociaux Michelin Njoh, l’atelier de Garoua a permis aux différents acteurs de la mise en œuvre desdits projets de mesurer le chemin parcouru jusqu'ici.

On retient que les projets filets sociaux dans leur sixième phase ont généré plus de 3.000 emplois dans les communes de Baschéo et de Dembo. Les recettes sur les marchés ont été satisfaisantes surtout avec le cas de la culture de coton dans la Commune de Dembo. Quant à Baschéo, ces projets ont eu un impact positif et direct sur le processus de lutte contre la pauvreté à en croire les participants.

Dans les chiffres, plus de 47 micros projets financés à hauteur de 390 millions de francs CFA, lesquels projets ont été mis sur pieds dans 74 villages de la région du Nord. Pour le Coordonnateur national des projets filets sociaux Michelin Njoh : « Pour cette phase qui s’achève, le gouvernement a atteint ses objectifs d’expérimentation pour augmenter le nombre de femmes bénéficiaires ».

Pour l’année 2019, « le gouvernement envisage étendre le projet dans des régions bénéficiaires ». Pour l’atteinte de cette fin, plus de 4 milliards de francs CFA sont prévus à côté des 60 millions de dollars octroyés par la Banque mondiale.

De quoi booster le moral des populations à la base qui voient en ces projets des débuts de solutions à leur situation d’indigence. Ce qu’il convient de mentionner à grand train, c’est la crainte que certaines populations entretiennent jusque-là sur le choix des bénéficiaires. Certaines disent ne même, ne pas être informés de l’existence de tels projets. Une invite donc pour les acteurs desdits projets à rationaliser mettre davantage l’accent sur l’intérêt des populations rurales sans préférence aucune. Dans cette optique et seulement, les projets filets sociaux pourront à juste titre permettre la réduction de la pauvreté.

L’année 2019 qui nourrit beaucoup de promesses devra être suivie avec beaucoup d’attention pour que les sommes imparties ne vont aucunement dans les poches des particuliers, mais qu’elles soit rationnellement utilisées.

 

Innocent D.H

Published in Economie
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Sunday, 05 June 2022 11:01