Pour la recherche profonde des voies et moyens pour faire baisser cette pandémie avec un slogan dont les jeunes ont été appelés à s’en approprier celui qui ne connait pas son statut sérologique est un séropositif qui s’ignore. Au 31 mars dernier la région du nord comptait 4615 personnes vivant avec le VIH.
Dont 3856 sous traitement et l’on note à la même période en 2018 une augmentation de 20% selon les chiffres rendus par le groupe technique régional du nord en charge de cette maladie. La couche la plus infectée reste et demeure les femmes chez qui l’on note une augmentation d’infection soit 65% des personnes vivant avec le Sida sont des femmes. Et les jeunes de moins de 15 ans, eux qui représentent 3%.
« Comme vous savez, les jeunes et les femmes sont sexuellement actif. Et nous savons que le VIH sida se transmet par les relations sexuelles et à une certaine période les jeunes sont très actifs et cette activité est celle qui emmène les jeunes à être les plus contaminés. Je crois également c’est du au fait que dans la région du Nord il y a plusieurs villes où l’on note des mouvements de la sexualité. Nous avons par exemples les villes industrielles comme Figuil et les frontaliers comme Touboro et Garoua. Tout cela peut justifier cette augmentation », a reconnu le coordonnateur du groupe technique régional pour la région du Nord.
Les actions du groupe technique régional de lutte contre le sida sont de plus en plus sollicitées pour la baise du taux de séropositivité comme le cas sur le plan national .Quant à ce qui concerne la transmission de la mère ,à l’enfant l’on déplore dans la région du Nord le refus des femmes à accepter de faire les consultations prénatales .Sur 102511 femmes pour la grossesse recensées en 2011 ,seulement 51442 se sont présentées dans les formations sanitaires pour subir le test du VIH sida .Ce qui laisse entrevoir une augmentation du taux des enfants vivants avec le sida. La problématique de la suppression de la transmission du VIH sida de la mère à l’enfant envisagée en 2005 est donc un problème pour la région du Nord où le réflexe d’amener une femme à l’hôpital pour subir les consultations prénatales est presque vaine.
Félix Swaboka