C’est ce que révèle le vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) sur son compte Facebook ce mercredi 23 juin 2021. Mamadou Mota rappelle que le village concerné est à 50 kilomètres du chef-lieu de l’arrondissement de Touboro, région du Nord et à 18 kilomètres du lycée le plus proche.
« Un collège complet en salle de classe au village dit phacochère dans la commune de Touboro, construit entièrement par la communauté, demande juste un acte de création de la part du ministère de l’éducation secondaire depuis plus de 4 ans, rien n’est fait », écrit Mamadou Mota.
Indiquant que le village concerné est situé à 50 kilomètres du chef-lieu de l’arrondissement de Touboro et à 18 kilomètres du lycée le plus proche, le cadre du MRC saisit la tribune pour s’exclamer. « Que faut-il pour que l’accès à l’éducation ne soit pas entravé par une élite qui choisit délibérément de maintenir le plus grand nombre dans l’ignorance et la sous-scolarisation ! », s’inquiète-t-il.
Mamadou Mota note que, cette population vaillante a pour sa part, montré sa bonne volonté en construisant 4 blocs de deux salles de classe et un bureau du directeur, à côté aussi d’un centre de santé construit par leur soin. Ce drenier, « n’attend également que l’acte de création de la part du Ministère de la Santé ».
« Le développement participatif est bien celui-là, il se trouve handicapé par les fonctionnaires. Réveil ! », conclut l’homme politique.
Innocent D H
Il s’agit d’un poste transfrontalier du Bataillon d’Intervention rapide (BIR) qui vient d’être inauguré à Maïmboum dans l’arrondissement de Touboro, région du Nord. L’inauguration était conduite par le coordonnateur général du BIR, colonel François Péléné. Une réponse décidée par le Président Paul Biya pour faire face à l’insécurité transfrontalière notamment le vol de bétail avec demande de rançons et les assassinats.
La construction du poste frontalier BIR de Mbaïmboum constitue une réponse efficace contre l’incursion des groupes armés, les prises d’otages avec demande rançons, entre autres récurrentes dans cette ville carrefour. Celle-ci, se présentant comme une plaque tournante des activités économiques dans le Nord avec son marché sous régional qui sert de base aux échanges commerciaux entre le Cameroun, la République centrafricaine et le Tchad. « Le poste transfrontalier Mbaïmboum participe de la réponse de l’Etat du Cameroun pour sécuriser ses frontières. Le Chef de l’Etat, Chef des Forces armées a pris sur lui de construire des bases tout au long de la frontière », explique le colonel François Péléné, coordonnateur général du BIR.
Ce nouveau poste transfrontalier du BIR à Mbaïmboum est doté d’un matériel et des équipements de pointe pour faire face à toute forme de menace sécuritaire. De quoi rassurer les populations qui voient en cette unité, une solution à l’insécurité galopante dans cette zone. « C’est avec satisfaction que mes populations et moi-même accueillons le nouveau camp du BIR à Maïmboum », se réjouit Elias Noudjigumen, le sous-préfet de l’arrondissement de Touboro. « Une commune sans sécurité est une commune qui a des difficultés pour recouvrer ses recettes. Maïmboum représentait dans le temps, un marché international », exprime pour sa part, Célestin Yandal, maire de la commune de Touboro.
Le colonel François Péléné invite ainsi les populations à une franche collaboration avec les forces de défense et de sécurité pour juguler définitivement la criminalité transfrontalière. « Il faudrait que la population se mue véritablement en acteur de sa propre sécurité et de nous fournir véritablement le renseignement », conseille-t-il.
Innocent D H
La délégation du Cercle des Amis du Cameroun (Cerac) vient de transmettre aux jeunes de cet arrondissement du département du Mayo-Rey dans le Nord, le message de la Première dame, Madame Chantal Biya. C’était sous la conduite de Aminatou Bello, représentante de la présidente fondatrice du Cerac. Outre le message sur le civisme, les jeunes de Touboro ont été édifié sur la protection contre le VIH/SIDA et le Coronavirus.
L’épanouissement de la jeunesse au cœur des actions de la Présidente fondatrice du Cerac, Madame Chantal Biya, Première dame du Cameroun. L’organisation se déploie dans l’arrondissement de Touboro. Au-lendemain de la fête de la jeunesse, les jeunes de cette unité administrative viennent de recevoir les rudiments nécessaires pour booster leur sens de civisme et leur permettre de mener une lutte efficace contre le VIH/SIDA et le Coronavirus.
Les membres de la délégation du Cerac ont au cours des causeries éducatives avec les élèves issus des 4 établissements scolaires secondaires de Touboro, trouver les mots justes pour les inviter à tourner le dos à la consommation des stupéfiants, et aux comportements déviants. Message bien reçu par ces jeunes qui ne dissimulent pas leur satisfaction à l’endroit des actions de la Première dame. « En tant qu’élève, je promets de conseiller mes camarades ainsi que les jeunes qui sont au quartier, à être des bons citoyens. Je leur dirai de rejeter tout esprit qui ne participe à la construction du Cameroun et qu’ils doivent éviter les rapports sexuels non protégés », confie un élève ayant pris part à ces causeries.
« C’est un appui réel que le Cerac nous apporte aujourd’hui avec cette causerie éducative. Nous en avons souvent mené, mais aujourd’hui, les enfants seront certainement concernés parce que ce sont des gens qui viennent d’ailleurs, des grandes personnes que le Cercle des Amis du Cameroun a envoyées et nous tenons à les remercier grandement », exprime Hamidou Oumarou, délégué départemental des Enseignements secondaires pour le Mayo-Rey.
Est aussi annoncé pour ce samedi, la remise par le Cerac, des dons aux femmes rurales et aux établissements scolaires du département du Mayo-Rey. Un geste qui s’inscrit dans le sillage des œuvres sociales de cette organisation conduite sur le terrain dans cette partie du pays par Aminatou Bello, représente de la présidente fondatrice.
Innocent D H
Sur recommandation du Lamido de Rey-Bouba, Sa majesté Aboubakary Abdoulaye par ailleurs 1er vice-président du Sénat, ces autorités procèdent à la redynamisation de ces comités afin de mettre fin à toute forme de délinquance à Touboro.
L’un des quatre arrondissements que compte le département du Mayo-Rey, Touboro est frontalier avec Tchad et la République centrafricaine entre autres. Cette position géographique lui permet de réaliser des échanges commerciaux avec ces pays voisins. Dans l’arrondissement de Touboro, plusieurs ethnies sont répertoriées et cohabitent dans la paix. « Ici, il y a les peuls, les toupouri, les massa, les moudang et même des ethnies du Sud-Cameroun qui vivent dans la solidarité, il n’y a pas de problème », indique Oumarou Moussa représentant du lamido dans cette unité administrative.
Le Lamido de Rey-Bouba, Sa majesté Aboubakary Abdoulaye, par ailleurs 1er Vice-président du Sénat a recommandé aux chefs traditionnels de cet arrondissement de redynamiser les comités de vigilance afin de lutter contre l’insécurité sous toutes ses formes. « Nous sommes appelés à appliquer à la lettre les instructions de notre lamido. Nous savons tous que les comités de vigilance travaillent beaucoup dans la lutte contre les bandits, les preneurs d’otages, les voleurs de bétails et bien d’autres. Dans tous les quartiers de Touboro, les chefs traditionnels veillent à ce que ces comités fonctionnent normalement en parfaite collaboration avec les populations, les chefferies et les forces de défense et de sécurité », indique également Oumarou Issa.
Les chefs traditionnels demandent ainsi aux populations de rester vigilantes tout en dénonçant systématiquement les personnes suspectes. Dans le département du Mayo-Rey en général et à Touboro en particulier, les autorités traditionnelles se serrent les coudes dans la lutte contre l’insécurité afin que triomphent toujours la paix et le vivre ensemble tels que prônés par le Chef de l’Etat, Paul Biya.
Innocent D H
Le 02 avril 2019, le prince royal (de la dynastie « EAU ») et élite du peuple Mbéré a saisi le ministre de l’Administration territoriale sous couvert la voie hiérarchique et à tous les services de renseignement ayant en objet la Réponse à la lettre du maire de la commune de Touboro, Yandal Célestin du 26 février 2019 adressée au même ministre.
« Excellence monsieur le Ministre, En tant que prince royal (de la dynastie « eau ») et élite du peuple Mbéré je me trouve dans l’obligation de réagir par rapport à la note que le Magistrat de la commune de Touboro a publié et qui renferme une multitude d’irrégularités relatives à l’autochtonie des peuples, aux chefferies traditionnelles et les écrits contre les autorités administratives.
En effet monsieur le Ministre, nous croyons que l’objectif ultime et la chose sublime à atteindre par notre pays en général et le département de Mayo-Rey en particulier est la cohésion sociale qui a en vue la paix et le développement durable. Ceci est ce que le peuple Mbéré et toute la population de Mayo-Rey se sont assigné comme devoir. Compte tenu de tous les efforts que le gouvernement fait dans ce département pour la paix et en particulier pour le peuple Mbéré qui jadis considéré comme peuple rebelle, il est inadéquat de tenir un discours d’appel à la révolte contre la décision de l’administration. Au contraire cette dernière compte sur notre bonne foi pour parfaire sa tâche plutôt que de l’induire en erreur. A cet effet Monsieur le Ministre je vais m’attarder sur trois points que je trouve essentiels dans mon assertion.
De l’autochtonie des peuples du Mayo-Rey
Excellence, Mayo-Rey regorge de plusieurs tribus qui se sont installé progressivement et qui se connaissent depuis des décennies voir des siècles. Je ne me doute pas que vous connaissez l’histoire de l’autochtonie de ces peuples et l’identité réelle de tous les peuples qui usent du mimétisme pour se confondre à leurs deux autres frères autochtones (Mbéré et Mboum exclusif de l’Adamaoua) du Cameroun mieux que moi. Par ailleurs ces deux peuples frères du Cameroun brandissent leurs arbres généalogiques des Bélaka pour marquer leur autochtonie par rapport à tous qui se font appeler Mboum sans l’être à l’instar des kpana, sapou, karang, et man qui ne sont pas du Cameroun.
La réalité des faits, l’histoire et certaines similitudes dans la langue prouvent à suffisance que nous sommes tous des frères et cela ne dérange personne. Selon la tradition orale reconnue de notre peuple, au départ nous étions tous au nombre de six (06) enfants issus des mêmes parents : Mbéré, Karang, Sapou, Kpana, Man et Mboum.
Aujourd’hui chacun des noms représente une tribu et selon les sources historiques les Karang et les Sapou résident au Tchad ; les Kpana et les Man se trouve en RCA (République Centre Africaine) et enfin au Cameroun se trouve les Mbéré et les Mboum. Et chacun de nous a son arbre généalogique de plus de dix (10) siècles dans son pays historique respectif. Mais nous constatons malheureusement que les quatre frères des deux pays voisins qui sont arrivés au vingtième siècle se sont identifiés au Mboum par besoin de dissimuler leur vraie identité pour se faire passer pour des autochtones questions de la nationalité d’abord ensuite s’accaparer des avantages qui reviendraient aux premiers habitants (Mbéré ou Mboum) ; pourtant ils ont leurs parts d’avantages dans leur pays historique.
Excellence, nous n’allons pas omettre de mentionner les autres peuples du département qui ont plus ou moins leurs mots à dire par rapport à leur présence et ce qu’ils peuvent réclamer. A l’instar des peuls qui seraient arrivés à la fin du xvIIIe siècle (peuls du lamidat de Rey-Bouba) et ensuite les Mono, les Dama, les Dii, les Gbaya qui selon l’ordre chronologique des arrivées des peuples auraient devancé ces Karang, kpana, Sapou et Man. Les Arabes les Toupouri, les Mafa et certaines minorités bien que retardataires mais ne sont pas les moins nombreux du Département. Je tiens à rappeler à monsieur Yandal Célestin que lorsque nos parents n’ont pas encore passé un demi-siècle dans un pays, peut-on se réclamer comme autochtone au point de discuter une chefferie importante ?
De la chefferie traditionnelle,
Excellence, ces problèmes de chefferie évoqués par monsieur le Maire fait suite à la publication des Arrêtés d’homologation des cent vingt-huit villages érigés en deuxième et troisième degré dans cet arrondissement. Ce dernier paraît en opposition avec la décision de l’Administration d’avoir choisi ces villages érigés en second degré oubliant que les signatures datent d’au moins trente ans ce qui donne raison aux décideurs d’entant en fonction des réalités de ce temps qui n’ont rien à voir avec celles d’aujourd’hui. Touboro et Mbaimboum qui jadis s’appelaient respectivement Mbaïvol (Roi des animaux suppose grand chasseur) et Mbaïvoum (chef béni ou meilleur pourvoyeur) représentaient des zones réservées pour la chasse des gibiers du Bélaka. Villages fondés par les princes Mbéré de la dynastie « eau ». Le nom Mbaïvol devient Touboro par la décision du Bélaka Mbéré en la personne de sa majesté Mbadaou Djaboulé. Excellence monsieur le ministre, à la mort d’un père de famille, l’héritage doit-il revenir aux frères du défunt ou bien l’enfant de ce dernier ?
Des écrits contre les autorités administratives,
De prime à bord les autorités administratives sont parmi nous pour réguler l’ambiance sociale et nous faciliter toute transaction avec l’instance faitière. Elles ne sont pas des bourreaux encore moins des personnes qui maîtrisent tout.
D’ailleurs ils comptent sur la population pour mener à bien leur rôle de médiateur. Par conséquent chacun de nous devrait se rapprocher d’eux en cas de litige pour le leur expliquer, réitérer et insister au besoin ; dans le cas échéant saisir son chef hiérarchique dans la légalité. Malheureusement le constat est que certaines élites écrivent et incitent les intellectuels à écrire d’avantage sur les autorités administratives sans pour autant les consulter au préalable. Excellence, est-ce là le comportement digne d’une élite ? Pourtant, grâce aux efforts du gouvernement le Mayo-Rey qui jadis était une jungle est aujourd’hui un fief de la démocratie à l’instar des Doungourous du Lamidat qui aujourd’hui respectent les droits civiques de la population.
Excellence monsieur le ministre, le département du Mayo-Rey a du mal à croire qu’il existe dans le gouvernement des personnes loyales comme celles que nous avons à la tête de ces structures. Comment fustiger des personnalités comme l’actuel sous-préfet de Touboro et le commandant de brigade de la Gendarmerie de Mbang-Rey qui procèdent à la sensibilisation de la population sur tous les plans et qui vont jusqu’à partager leur contacts téléphoniques à tous les habitants de la contrée pour besoins urgents ?
Excellence monsieur le ministre, notre missive a pour but d’attirer votre attention sur cette affaire afin que vous creusiez plus profond dans l’histoire du peuple de Mayo-Rey pour des informations exactes afin de prendre des décisions conséquentes pour garder tout le peuple dans la paix , la cohésion et l’harmonie. »
Pour la recherche profonde des voies et moyens pour faire baisser cette pandémie avec un slogan dont les jeunes ont été appelés à s’en approprier celui qui ne connait pas son statut sérologique est un séropositif qui s’ignore. Au 31 mars dernier la région du nord comptait 4615 personnes vivant avec le VIH.
Dont 3856 sous traitement et l’on note à la même période en 2018 une augmentation de 20% selon les chiffres rendus par le groupe technique régional du nord en charge de cette maladie. La couche la plus infectée reste et demeure les femmes chez qui l’on note une augmentation d’infection soit 65% des personnes vivant avec le Sida sont des femmes. Et les jeunes de moins de 15 ans, eux qui représentent 3%.
« Comme vous savez, les jeunes et les femmes sont sexuellement actif. Et nous savons que le VIH sida se transmet par les relations sexuelles et à une certaine période les jeunes sont très actifs et cette activité est celle qui emmène les jeunes à être les plus contaminés. Je crois également c’est du au fait que dans la région du Nord il y a plusieurs villes où l’on note des mouvements de la sexualité. Nous avons par exemples les villes industrielles comme Figuil et les frontaliers comme Touboro et Garoua. Tout cela peut justifier cette augmentation », a reconnu le coordonnateur du groupe technique régional pour la région du Nord.
Les actions du groupe technique régional de lutte contre le sida sont de plus en plus sollicitées pour la baise du taux de séropositivité comme le cas sur le plan national .Quant à ce qui concerne la transmission de la mère ,à l’enfant l’on déplore dans la région du Nord le refus des femmes à accepter de faire les consultations prénatales .Sur 102511 femmes pour la grossesse recensées en 2011 ,seulement 51442 se sont présentées dans les formations sanitaires pour subir le test du VIH sida .Ce qui laisse entrevoir une augmentation du taux des enfants vivants avec le sida. La problématique de la suppression de la transmission du VIH sida de la mère à l’enfant envisagée en 2005 est donc un problème pour la région du Nord où le réflexe d’amener une femme à l’hôpital pour subir les consultations prénatales est presque vaine.
Félix Swaboka
Le processus d'actualisation du Plan Communal de Développement (PCD) constitue un document stratégique, élaboré dans un contexte participatif et démocratique, qui concentre toutes les orientations de développement de la population de la Commune de Touboro. La réforme sur la Décentralisation au Cameroun préconise une participation effective des populations locales dans la gestion des ressources communales. Ainsi, celles-ci sont invitées à prendre part à certaines instances de décision notamment celles liées au diagnostic et à la validation du Plan Communal de Développement (PCD) qui demeure un document d’orientation pouvant cibler les actions prioritaires de la Commune.
La salle des Actes de la commune de Touboro a abrité ce 14 Mars 2016, les travaux de l'atelier de lancement du processus d'actualisation du Plan Communal de Développement (PCD) par le premier adjoint préfectoral en présence du coordonnateur régional du Pndp, Dr Ousmaila Mohamadou. Dans son discours d'ouverture le premier adjoint préfectoral de Tcholliré, Boizeno Bachirou, après avoir installé les membres du comité de pilotage a invité ces derniers à se mettre aussitôt au service du développement local. Tout comme le maire Celestin Yandal, le premier adjoint préfectoral a demandé à tous les acteurs impliqués dans la conception, la rédaction et la validation du PCD et particulièrement la population de tous les villages de l'arrondissement de Touboro à saisir cette occasion pour faire inscrire dans ce document leurs préoccupations par ordre de priorité.
L’élaboration du PCD s’est inspirée du canevas proposé par le PNDP, approuvé par le Minepat, Ministère de tutelle. La démarche qui a été valorisée ici est essentiellement participative. Elle s’articule autour de 07 étapes. Il s’agit en d’autres termes : - La préparation - Le diagnostic - La planification - La mobilisation des ressources - La programmation - La mise en œuvre - Le suivi évaluation Dans les actions préliminaires il a été élaboré le diagnostic de l’espace urbain communal. Celui-ci s’est focalisé sur quelques groupes d’acteurs à savoir, les corps de métiers, les couches vulnérables et également les sectoriels qui ont joué un rôle prépondérant dans ce processus.
Les sectoriels ont apporté une contribution dans l’identification des actions prioritaires en rapport avec leur domaine. Un diagnostic de l’institution communale a été conduit. C’est ce qui a permis au personnel communal, aux conseillers, au cadres de la Commune (SG, RM) et à l’exécutif communal de ressortir les différents blocages que leur institution rencontre dans les domaines de : ressources humaines, des ressources financières, du patrimoine communal et de la gestion des relations. Au sein de l’espace communal cet accompagnement va débuter au sein des villages. Les membres de ces communautés (par groupes socioprofessionnels) ont été invités à l’identification des problèmes qu’ils rencontrent autour de 28 secteurs. Lors de ces assises, les membres des différentes communautés identifient analysent et formulent des solutions à l’endroit des problèmes qu’ils vivent au quotidien. Ainsi, les actions qui peuvent être menées localement sont planifiées au niveau village. Il s’agit de l‘amélioration des conditions des populations en facilitant l’accès à la santé, à l’eau potable, à l’éducation et à une nette amélioration de leur cadre de vie.
Ces actions visent également le développement de l’économie locale par la promotion des activités productives. Elles visent le développement de l’agriculture, de l’élevage, du commerce. Elles apportent un appui aux secteurs formels et informels (par la prise en compte des projets au profit des corps de métier). La réalisation des ces actions est inscrite dans un plan d’actions d’une durée de trois ans.