Les conclusions issues de la visite du ministre des domaines et des affaires foncières à la suite des inondations en 2012 dans le Nord, sont claires. Il était question que les victimes du sinistre devraient être amenées à occuper des villages situés dans le voisinage de Wantouni au pied du Mont Tinguelin à quelques encablures de la ville de Garoua.
Aujourd'hui, 7 ans après où en est-on?
Sept années sont ainsi écoulées, à l'évidence sur le terrain actuellement, rien aurait considérablement changé puisque les familles concernées sont toujours installées dans leurs anciennes maisons. Une autre évidence, c'est que ces habitants sont dans une situation dominée par la peur, la saison pluvieuse étant là, les risques d'inondations ne sont pas exclure à la longue. Pourtant, plusieurs réunions avec pour seule visée la sensibilisation des familles sinistrées se sont enchaînées sous la bannière du Sous-préfet de Garoua 2. Selon certains représentants de ces familles, "environ soixante personnes étaient d'abord recasées dans les champs du quartier Takasco à environ 10 millimètres de Garoua par le Haut commissaire des réfugiés. Elles ont été plus tard déguerpies du camp pour attendre le recasement à Wantouni, site destiné pour cette fin, elles se sont retournées dans leurs habitation d'avant".
Que disent les autorités administratives?
A priori, la question de la gestion préventive des inondations dans les zones à risques de la région du Nord surtout le cas des habitations à proximité de la rive gauche de la Bénoué, semble ne pas assez intéresser une majorité d'acteurs aux rangs desquels les autorités administratives. Néanmoins, il faut reconnaître les inquiétudes incessantes manifestées par le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i à propos des risques que courent les population vivant dans les zones inondables pendant la période de forte pluviométrie, surtout sur la probable propagation de l'épidémie de choléra.
Innocent D.H