La pose de la première pierre a eu lieu le 18 septembre 2018.
Alors qu’on se rappelle de l’accident de train d’Eséka survenu le 21 octobre 2016, on s’interroge aussi sur ce qu’est devenu le projet de construction de la stèle souvenir. Où en sont les autorités ? Après la pose de la première pierre en septembre 2018, la construction de l’ouvrage a-t-elle avancé ? C’est donc pour s’enquérir au mieux de l’état d’avancement des travaux, qu’une délégation du Ministère des Arts et de la Culture (Minac) s’est récemment rendue sur le lieu de ce chantier.
D’après Alexis Nomo ingénieur de génie civil à Espace vital par ailleurs maître d’œuvre du chantier, l’ouvrage qui est en train d’être réalisé, est divisé en trois parties. «La première, c’est la clôture qui est en béton avec du fer forgé. La deuxième concerne la stèle avec environ 120m3 de béton. A l’arrière, ce sont les ouvrages connexes constitués du bloc sanitaire, d’un château d’eau, de trois points d’eau et d’un champ photovoltaïque. L’entreprise en charge des travaux est rendue à 65% pour 80% de consommation des délais», explique l’ingénieur dans les colonnes de Cameroon tribune, le quotidien gouvernemental. Il fait savoir en outre, que sur les côtés de la stèle, on va retrouver les noms des victimes de l’accident.
Il convient de rappeler que selon les chiffres officiels, l’accident ferroviaire d’Eséka a causé le décès de 79 personnes. Pour justement garder en mémoire ce qui s’est passé le 21 octobre 2016 à Eséka, les autorités ont décidé de procéder à la construction d’une stèle souvenir. Un concours avait été lancé de ce fait par Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Arts et de la Culture à cette époque. C’était un concours artistique national concernant la conception de la maquette de ladite stèle. Le vainqueur de ce concours était Fridolin Ndzinga Nga.
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Rendu donc à ce jour, les travaux ont été momentanément suspendus. Toutefois, le Ministère des Arts se veut rassurant sur leur reprise. «Nous sommes fiers de constater qu’après de longues procédures, nous pouvons voir en grandeur nature le résultat des travaux effectués depuis un certain temps. S’il ne s’agissait que de réaliser l’œuvre, il y a longtemps qu’on aurait terminé ces travaux. Mais avant la réalisation proprement dite, il y a un ensemble de procédures », explique Théophile Eyango inspecteur N°1 des services au Minac.
Liliane N.