Le président sénégalais Macky Sall a tenu à aller présenter personnellement ses condoléances à la famille du défunt couple présidentiel Ahidjo.
Hier 24 mai 2021, Macky Sall le président du Sénégal s’est rendu dans la résidence du couple Ahidjo. Il était question pour le Chef d’Etat sénégalais de présenter ses condoléances à la famille Ahidjo à la suite du décès de Germaine Ahidjo, la veuve du tout premier président du Cameroun. Il faut dire que depuis la publication sur la toile, des images de cette visite du président sénégalais chez Ahmadou Ahidjo, nos autorités sont critiquées. Certains questionnent le fait que jusqu’à ce jour, aucune autorité camerounaise n’ait rendu visite à cette famille.
Il convient de rappeler que du premier couple présidentiel camerounais, c’est la veuve Germaine Ahidjo qui était encore en vie. Cette dernière est morte le 20 avril 2021 des suites de maladies. Elle a été enterrée tout près de son époux le mercredi 21 avril 2021, au cimetière musulman de Yoff à Dakar au Sénégal. Avant son inhumation, elle a eu droit à des honneurs et hommages de la communauté camerounaise présente à Dakar.
Me Alice Nkom qui s’est toujours présentée comme une proche de Germaine Ahidjo a indiqué dans un entretien passé le 21 avril 2021 à Radio Balafon, qu’elle entend poursuivre le combat qui fut celui de l’ex-première Dame du Cameroun: à savoir rapatrier la dépouille d’Ahmadou Ahidjo.
«La bataille va continuer. Elle nous a passé le témoin. On la soutenait dans ce combat. Personnellement j’ai toujours été à ses côtés dans ce combat. Et je crois que les lueurs d’espoir transparaissent du message de condoléances. Maintenant qu’elle aussi est morte, au cas où elle était l’obstacle, je pense qu’aujourd’hui, rien ne s’oppose plus à ce qu’elle vienne avec son mari selon le désir de la majorité des Camerounais, reposer dans sa terre natale. Je continue à être en avant. Je vais donc maintenant être encore plus devant pour que ce soit fait», a-t-elle déclaré.
Liliane N.
Confirmation a été faite ce mercredi 04 mars par les autorités sénégalaises dans un communiqué. Il est indiqué que le pays a enregistré deux nouveaux cas de coronavirus, ce qui appelle ainsi à une multiplication des stratégies de prise en charge et de lutte contre la propagation de la maladie.
Selon les informations communiquées par les autorités sénégalaises, la première personne infectée au Coronavirus est l’épouse du patient de 80 ans. Âgée de 68 ans, elle et son époux sont arrivés à Dakar le 29 février dernier.
Pour ce qui est de la seconde personne contaminée au Covid-19, elle est une ressortissante anglaise âgée de 33 ans et qui vit au Sénégal depuis le 24 février dernier. Elle provient de Londres.
Les deux personnes sont actuellement prises en charge au service des maladies infectieuses de l’Hôpital de Fann. Leur état clinique est stable et évolue favorablement, rassurent les autorités sécuritaires sénégalaises.
Précisons que le continent africain est déjà cité depuis quelques semaines parmi les pays touchés par la nouveau Coronavirus. Le Nigéria est le premier pays de l’Afrique subsaharienne qui a enregistré son premier cas de maladie il y a quelques jours. Le Maroc, Royaume chérifien a aussi enregistré ses premiers malades. Ce mercredi, 04 mars 2020, c’est le pays de Macky Sall qui confirme deux nouveaux cas de Coronavirus.
Au regard de la vitesse de propagation de la maladie, les pays africains sont donc appelés à renforcer davantage leur dispositif de prévention épidémiologique, ainsi que leur plateau technique de prise en charge afin de pallier toute éventualité.
Innocent D H
La flambée de violences dans les pays du sahel est au cœur des débats de la sixième édition du Forum de Dakar, qui s’est ouverte lundi 18 novembre à Dakar, la capitale sénégalaise.
C’est sur le thème : « Les défis du multilatéralisme », que se tient actuellement la sixième édition du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique. Lors de son discours d’ouverture, le président sénégalais s’est aussi interrogé sur l’efficacité de la réponse face au terrorisme. « Combattre le terrorisme au Sahel est à la fois un devoir de solidarité et un impératif de sécurité collective. Nous sommes tous menacés. Avec plus de 14 000 membres de la Minusma, un peu plus de 5 000 du G5 Sahel, plus Barkhane, plus l’armée malienne. Ça ne fait pas moins de 30 000 hommes qui sont sur un théâtre qui est pris en otage par une bande d’individus. C’est un problème. Pourquoi ne nous sommes-nous capables de régler cette affaire ? »
Ainsi, comme Macky Sall et son confrère mauritanien, le premier ministre français Edouard Philippe lors de son discours, a proposé une évolution de paradigme pour éradiquer la menace djihadiste. En effet, il a exhorté de ne laisser aucune chance, aucune prise aux groupes djihadistes dans le Sahel, et a demandé l'implication de tous les Etats d'Afrique de l'Ouest.
« Une chose est sûre, les groupes djihadistes profiteront, dès qu'ils le pourront, de nos faiblesses, de nos manques de coordination ou de nos insuffisances en termes de moyens, d'engagements ou de formation », a-t-il dit. Et de poursuivre : « Nous ne devons leur laisser aucune chance, aucune prise » appelant à « regarder la situation en face, dans sa nuance et parfois, dans sa vérité plus cruelle ».
« Le procès » de l’ONU
Lançant un appel direct à la Chine et la Russie pour qu'elles permettent que soit décerné par le Conseil de sécurité de l'ONU à la Minusma un mandat plus fort qui lui permette de ne plus être seulement une force de maintien de la paix mais une force agissante capable de faire plus que se défendre en cas d'attaque, le chef d’Etat sénégalais a déclaré : « L'ONU, c'est génial, mais il faut qu'elle accepte de se réformer et de réformer ses procédures (...) Il faut un mandat robuste au Mali »
« L'ONU doit se réformer (...) dans sa politique de maintien de la paix, qui n'est pas en adéquation avec les enjeux sécuritaires au Sahel », a lancé le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. « Des forces régionales mobiles, plus légères et connaissant mieux le terrain doivent être davantage privilégiées, plutôt qu'une force lourde et statique », a-t-il ajouté.
Notons que, la situation s'est détériorée dans toute la région du sahel ces derniers mois. Début novembre, une embuscade contre le convoi d'une société minière canadienne dans l'est du Burkina Faso a fait 38 morts. Un soldat français de l'opération Barkhane a aussi été tué par un engin explosif au Nord-Est du Mali, au lendemain de l'assaut, dans la même région, contre un camp militaire malien. Une attaque revendiquée par le groupe Etat islamique qui a fait 54 morts et hier lundi 24 soldats malien ont été tués lors d'une attaque au sud de Ménaka.
C'est donc dans ce contexte sécuritaire très dégradé que ce Forum international sur la paix en Afrique a été organisé en urgence dans la capitale sénégalaise. Un pays clé qui fait figure de pôle de stabilité dans la région.
Danielle Ngono Efondo
Ces dernières ont été faites dans un reportage de BBC, consacré au prometteur secteur gazier et pétrolier de ce pays d'Afrique de l'Ouest. Une action qui a soulevé la colère du Chef de l’Etat sénégalais : « Nous savons que là où il y a du pétrole, certains vont tenter de déstabiliser le pays (...) Le gouvernement va poursuivre cette affaire », a déclaré Macky Sall, après la prière de l'Aïd al-Fitr marquant la fin du ramadan, alors que l'exploitation d'importantes réserves au large du Sénégal devrait commencer d'ici à 2021-2022.
Selon lui, il est important que les faits soient restitués : « Je tiens à ce que la vérité soit rétablie. S'il faut sanctionner, nous allons sanctionner », a-t-il dit, sans citer le nom de son frère en raison du caractère privé de cette mise en cause.
« Toutefois, nous n'accepterons pas de fausses accusations », a averti Macky Sall, réélu en février dernier, en assurant que « jamais un pays n'a pris autant de dispositions pour éviter les écueils par rapport aux ressources qui vont être exploitées dans les prochaines années ».
En juin 2012, peu après son accession à la magistrature suprême, le Président sénégalais avait confirmé la décision de son prédécesseur, Abdoulaye Wade, d'attribuer l'exploitation de deux champs pétroliers et gaziers au large du Sénégal à la société Timis Corporation de l'homme d'affaires australo-roumain Frank Timis, novice dans le secteur.
Dimanche, la BBC a affirmé que ce même groupe avait secrètement versé deux ans plus tard une prime de 250.000 dollars à Agritrans, une société contrôlée par Aliou Sall, frère cadet de Macky Sall. Des accusations qu’il a fortement contestées et qu’il qualifie de « totalement fausses ». Il entend d’ailleurs poursuivre BBC en diffamation.
Lire aussi : Sénégal : Le frère du président Macky Sall, Aliou Sall soupçonné de corruption par la BBC
Cette chaîne d’informations a, dans le même reportage affirmé que les participations de Timis Corporation ont été rachetées par le géant pétrolier BP en 2017 pour 250 millions de dollars, assorti de redevances de quelque 10 milliards de dollars sur 40 ans, privant la population d'importants revenus alors que le Sénégal figure parmi les 25 pays les plus pauvres au monde. BP a assuré avoir effectué toutes les vérifications nécessaires en matière d'éthique avant de signer ce contrat.
La réaction de l’opposition sénégalaise
Le député Ousmane Sonko, l’un des malheureux candidats à la dernière élection présidentielle, a marqué sa surprise, face aux propos tenus par Macky Sall. Une sortie qui a fait le buzz sur Facebook : « Moi, Ousmane Sonko, je l'accuse d'être le seul responsable de cette corruption qui en cache des dizaines d'autres. Il est le responsable de faits caractéristiques de haute trahison. A chaque fois, la stratégie a consisté à tenter d'allumer un contre-feu en se cachant lâchement derrière l'argument d'une prétendue manipulation d'opposants ou d'une tentative de déstabilisation de notre pays par des forces obscures.... ».
Nicole Ricci Minyem
Le frère du président sénégalais Macky Sall, Aliou Sall est accusé par la BBC d’avoir touché des pots-de-vin lors de l’attribution de deux champs pétroliers et gaziers. À l’époque, Aliou Sall était salarié de l’homme d’affaires Franck Timis qui a obtenu les concessions au large du Sénégal. Ce ne sont pas les premiers soupçons de corruption à l’encontre d’Aliou Sall qui rejettent ces accusations et menacent de porter plainte alors que le média britannique diffuse pour la première fois des documents confidentiels.
C’est en 2012 que l’homme d’affaires Franck Timis a obtenu deux concessions de gaz et de pétrole. Deux contrats validés par le président sénégalais Macky Sall. La BBC publie un email de Franck Timis daté de 2014. L’homme d’affaires indique que 250 000 dollars doivent être versés à l’État sénégalais pour payer des taxes sauf que l’argent affirme le média britannique atterri sur le compte d’une société, Agitrans, qui est dirigée par Aliou Sall.
En 2016, la multinationale britannique BP a racheté les concessions sénégalaises de Franck Timis pour 250 millions de dollars. Nos confrères publient l’accord confidentiel entre les deux parties : il est indiqué que Franck Timis va toucher de BP dans les 40 prochaines années entre 9 et 12 milliards de dollars de redevances. Comme Aliou Sall, Franck Timis rejette tout versement illégal. Les deux hommes ne travaillent plus ensemble. En 2017, Aliou Sall a été nommé directeur de la Caisse des Dépôts.
Lundi, devant une nuée de caméras, Aliou Sall et ses avocats ont démenti ces accusations de corruption lors d’une conférence de presse. Aliou Sall, visiblement serein, a démonté pièce par pièce l’enquête de la BBC en dénonçant d’ailleurs un documentaire à charge et affirmé qu’il n’avait donc jamais touché les 250 000 dollars évoqués. « Quand on vous dit « vous avez vu les documents », cela veut dire que vous avez vu un document attestant que j’ai reçu un transfert de 250 000 dollars. C’est faux. En dehors de ce transfert imaginaire de 250 000 dollars, on ne me reproche que d’être le frère du président de la République », a-t-il déclaré.
Les avocats d’Aliou Sall ont donc indiqué que deux plaintes seraient déposées pour diffamation. « Nous allons immédiatement et sans délai porter plainte contre la BBC. Au niveau international, c’est donc le cabinet de Londres qui va s’en charger, et au niveau local, le plus rapidement possible », a spécifié Maître Dieng.
La BBC affirme dans son documentaire que Franck Timis, en revendant ses deux concessions de gaz et de pétrole au groupe BP, a obtenu 250 millions de dollars et qu’il toucherait près de 10 milliards de dollars sur les quarante prochaines années. Des chiffres improbables pour Aliou Sall. « Je ne vois pas comment une compagnie qui doit gagner, en trente ans, 7 milliards de dollars bruts, peut payer des royalties de 10 milliards de dollars. C’est tout à fait incongru », estime-t-il.
Les dossiers du gaz et du pétrole provoquent de vives tensions au sein de la classe politique. Le documentaire de la BBC devrait, une nouvelle fois, relancer les débats.
Danielle Ngono Efondo
Les résultats provisoires annoncés par la commission chargée du dépouillement créditaient déjà Macky Sall d'une confortable victoire. C’est désormais confirmé, Macky Sall est le vainqueur de l’élection présidentielle du 24 février 2019.
L'élection présidentielle sénégalaise de 2019, la onzième depuis l'indépendance du pays, a eu lieu le dimanche 24 février 2019 afin d'élire le président de la République du Sénégal. D'après les résultats provisoires, le président sortant de l'Alliance pour la République Macky Sall a été réélu dès le premier tour avec plus de 58 % des voix.
Cette victoire de Macky Sall a été officiellement validée ce mardi 05 mars par le Conseil constitutionnel. Le président a été officiellement réélu dès le premier tour avec 58,26 % des voix, selon le Conseil, validant ainsi les résultats annoncés par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV).
Macky Sall est arrivé en tête dans la plupart des 14 régions du pays face à Idrissa Seck qui vient en seconde place avec 20,50 %, Ousmane Sonko 15,67 %, Issa Sall 4,07% et Madické Niang en cinquième position avec 1,48 %.
On se souvient qu’à l’annonce des résultats du premier tour, pour les quatre adversaires du président sortant Macky Sall, il était hors de question, de reconnaître sa réélection. Dans un communiqué conjoint, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang avaient « rejeté fermement » ces résultats et accusé leur rival d’avoir « confisqué la volonté du peuple souverain », ajoutant qu’ils ne prendront pas la peine de formuler des recours devant le Conseil constitutionnel. « Macky Sall a personnellement verrouillé le processus électoral bien en amont du scrutin, dénonçait Abdoul Mbaye, ex-Premier ministre et figure d’Idy 2019, la coalition d’Idrissa Seck.
Macky Sall a toujours rejeté ces allégations affirmant qu’il veut bien faire les choses pour son pays le Sénégal.
Né le 11 décembre 1961 à Fatick, la capitale de l’ancien royaume du Sine, ce géologue devenu président de la République du Sénégal a connu un parcours exponentiel. Bon élève, il déroule une enfance heureuse et modeste entre un père, agent de la fonction publique originaire du Fouta, et une mère, vendeuse d'arachides.
Il obtient le diplôme d’ingénieur géologue au sein du prestigieux Institut de Science de la Terre de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, puis poursuit sa formation comme géophysicien en France, à l’Ecole nationale supérieure du pétrole et des moteurs (ENSPM) de l’Institut Français du Pétrole (IFP) avant de revenir au Sénégal.
Politiquement, le jeune Sall Introverti et peu charismatique, ce qui lui vaut le surnom de "Niangal Sall" ("Sall le sévère", en wolof), on lui reconnaît intégrité et fermeté, rigueur et persévérance.
Danielle Ngono Efondo