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Mercredi 24 avril, le Président turc s'en est pris à la France, qui a commémoré officiellement et pour la première fois, le génocide arménien. Il a notamment dénoncé la posture de « donneur de leçons » de la France, l'accusant d'être responsable du génocide au Rwanda.

 

Le ton est monté entre Ankara et Paris après l'instauration par la France d'une journée de commémoration annuelle, le 24 avril, du génocide arménien de 1915. Ainsi, Recep Tayyip Erdogan a fustigé ceux qui « donnent des leçons » à la Turquie à propos du génocide arménien, notamment la France, qu'il a accusée d'être responsable du génocide au Rwanda.

« Si nous regardons ceux qui essayent de donner des leçons sur les droits de l'Homme ou la démocratie à la Turquie avec la question arménienne et la lutte contre le terrorisme, nous voyons qu'ils ont tous un passé sanglant », a affirmé M.Erdogan lors d'un discours télévisé à Ankara. « C'est évident, qui a tué 800.000 personnes dans le génocide au Rwanda? Les responsables sont les Français », a-t-il accusé. « Nous avons des archives et des documents qui le prouvent très clairement ». A-t-il affirmé

Pour rappel, la France est accusée par le pouvoir rwandais d'avoir été complice du régime hutu responsable du génocide de 1994, voire d'avoir pris une part active dans les massacres, ce qu'elle a toujours nié.

Le génocide arménien est reconnu par une trentaine de pays et la communauté des historiens. Selon les estimations, entre 1,2 million et 1,5 million d'Arméniens ont été tués pendant la Première Guerre mondiale par les troupes de l'Empire ottoman, alors allié à Allemagne et à l'Autriche-Hongrie. La Turquie, issue du démantèlement de l'Empire en 1920, refuse l'utilisation du terme « génocide », évoquant des massacres réciproques sur fond de guerre civile et de famine ayant fait des centaines de milliers de morts dans les deux camps.

 

Source : sputniknews.com

Published in International

Soucieux de minimiser les conséquences de son retrait de Syrie, Donald Trump a prédit ce mercredi, la libération imminente de 100 %  des territoires contrôlés par le groupe de l’Etat islamique, tout en promettant à ses alliés réunis à Washington de poursuivre le combat.

Eviter la résurgence de l’EI, trancher le sort de ses combattants étrangers détenus en Syrie, dissiper les tensions entre Kurdes et Turcs : les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la coalition internationale anti djihadistes, réunis par le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, devaient faire face aux multiples casse-tête créés par le départ américain.  

En sonnant le retrait en décembre, à la surprise générale, le président des Etats-Unis avait invoqué une défaite totale de l’EI. Mais cette proclamation hâtive a depuis été mise en doute de toutes parts. 

 

La reprise du califat bientôt proche ?

« L’armée des Etats – Unis, nos partenaires de la coalition et les Forces démocratiques syriennes, une alliance arabo-kurde, ont libéré la quasi-totalité des territoires auparavant contrôlés par l’EI en Syrie et en Irak », a déclaré Donald Trump, venu clôturer la réunion au département d’Etat : « L’annonce formelle que nous avons repris 100 % du califat devrait intervenir la semaine prochaine », a-t-il ajouté.

« Je ne veux pas l’annoncer trop tôt », a-t-il précisé, prudent, alors qu’il espérait initialement faire coïncider ce succès avec la réunion de la coalition et prouver ainsi que la mission première des 2.000 soldats américains déployés dans le nord syrien est accomplie.

« Pour autant, les djihadistes qui restent  peuvent être très dangereux. Ils ont encore de petites poches, qui seront de plus en plus petites mais peuvent être si dangereuses », a reconnu le locataire de la Maison Blanche, promettant de tout faire pour vaincre jusqu’au dernier membre de la folie de l’EI et défendre nos gens du terrorisme islamique radical » 

Avant lui, son secrétaire d’Etat avait déjà admis que l’EI restait une menace dangereuse et appelé les 74 pays et cinq organisations multilatérales membres de la coalition à réaffirmer l’objectif de la défaite définitive du groupe djihadiste, qui a lancé ces dernières années des attentats meurtriers en Europe depuis ses anciens bastions, notamment en Syrie.

 

Les deux hommes ont une nouvelle fois, appelé les autres pays à participer davantage à l’effort financier de ce combat

Le sort des djihadistes étrangers qui, après avoir combattu sous la bannière de l’EI, ont été arrêtés par les forces kurdes alliées des Occidentaux sur le terrain, est aussi un problème pour plusieurs pays, France en tête. Paris comptait initialement sur les Kurdes pour les juger et les incarcérer sur place, afin de s’épargner d’avoir à gérer leur retour dans un pays encore marqué par les attaques de 2015.

Mais avec le départ des GI’s, le risque est trop grand de voir ces djihadistes se disperser dans la nature et reprendre le combat. Le gouvernement français semble donc se résoudre progressivement à les voir rentrer.

Surtout que Washington s’est invité dans cette équation épineuse : « Les membres de la coalition doivent accepter de reprendre » leurs djihadistes, « les poursuivre en justice et les punir » dans leurs pays respectifs, a lancé Mike Pompeo.

 

La situation pour les combattants kurdes était à l’ordre du jour

Enfin, la réunion de mercredi devait être l’occasion d’aborder, en coulisses, la situation des combattants kurdes qui risquent de se retrouver seuls face à la Turquie, autre membre de la coalition mais qui les considère comme des terroristes  et menace d’une offensive contre eux.

Un projet de  zone de sécurité  à la frontière turco-syrienne a été évoqué par Donald Trump et par son homologue turc Recep Tayyip Erdogan  mais reste controversé et complexe à mettre en œuvre.

Nous sommes engagés dans des négociations avec nos homologues turcs sur ce qui est faisable en termes de zone tampon  pour protéger à la fois la Turquie qui a des inquiétudes sécuritaires légitimes à sa frontière, et les Kurdes qui ont combattu avec nous ces dernières années, a affirmé une responsable américaine, refusant d’en dire davantage sur quelle force internationale pourrait superviser une telle zone.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in International






Sunday, 05 June 2022 11:01