Pour se conformer au décret de Donald Trump interdisant aux entreprises américaines de partager leurs technologies en télécommunications avec des sociétés étrangères dites « à risques », Google a retiré lundi 20 mai, à Huawei, la licence de son système d’exploitation Android. Qu'est-ce que cela signifie concrètement pour les possesseurs de smartphone du géant chinois ? Les utilisateurs de la marque Huawei sont inquiets.
Le Président Donald Trump a signé le 15 mai dernier, un décret qui stipule que les sociétés américaines sont interdites de collaborer avec les sociétés étrangères de télécommunication jugées dangereuses pour la sécurité nationale. Dans ce cadre, la marque chinoise est accusée d'espionnage aux Etats-Unis. Une décision lourde de conséquences pour le géant chinois. D’autres entreprises qui lui fournissent des composants, comme Intel, Broadcom et Qualcomm, ont également suspendu leurs collaborations. C’est sans doute, le début d’une Guerre froide économique et high-tech entre Américains et Chinois.
Les appareils de Huawei ne disposeront donc plus du Google Play Store, qui permet à un accès facilité à des millions d’applications. Et de fait, les applications natives de Google comme Maps, Gmail ou encore Hangout seront inaccessibles. Huawei pourrait ainsi se retrouver dans l’incapacité de faire tourner ses appareils. Il se murmure cependant que le géant asiatique travaille depuis longtemps déjà sur un Plan B, son propre système d’exploitation pour les mobiles et le reste, un système baptisé « Hongmeng ».
S’il est directement visé par ces décisions, Huawei n’est pas le seul à faire les frais de ce décret. Honor, sa filiale, est évidemment impactée, tout comme d’autres marques étrangères au continent américain si elles sont considérées par le gouvernement comme "à risques". ZTE, autre entreprise chinoise qui crée tant des smartphones que des équipements télécoms, figure ainsi dans le viseur de la Maison-Blanche.
Rappelons que Huawei étant actuellement le second acteur du marché des smartphones dans le monde, après Samsung, on espère qu'une solution sera rapidement trouvée pour éviter ce qui serait un vrai désastre pour le groupe, comme pour les utilisateurs.
Danielle Ngono Efondo
Le salon de l'innovation VivaTechnology débutera ce jeudi 16 mai 2019 et se tiendra jusqu'au 18 mai 2019. Trois jours seront consacrés à l’innovation et aux dernières avancées en matière de technologie. Ce sera l’occasion pour les professionnels tout d’abord, puis le grand public samedi, d’en savoir plus sur l’intelligence artificielle, les robots, la 5G ou encore le monde connecté de demain. Le camerounais Erik Gyslain Tiam Dzembouong, l’inventeur de « l’Agropad, fera la promotion de ce système d’irrigation.
C'est bientôt reparti pour le grand rendez-vous parisien du mondial. Pour sa quatrième édition qui se tiendra du 16 au 18 mai, le jeune inventeur camerounais, Erik Gyslain Tiam Dzembouong qui fait partie des 12 startupers retenus dans le monde représentera le 237. En effet, en prélude à son départ pour ce grand rendez-vous mondial sur l’innovation et la technologie, Erik Gyslain Tiam Dzembouong, a été reçu « le 10 mai dernier au ministère des Relations extérieures (MINREX), par M. Batha, directeur des Camerounais à l’étranger », révèle le quotidien Le Jour en kiosque le 14 mai 2019. L’inventeur camerounais, ingénieur en génie électrique et expert en énergie renouvelable « a mis sur pied une entreprise dénommée « Global Initiative » au sein de laquelle il a développé l’application « AGROPAD ». Cette application est un dispositif technologique qui permet aux agriculteurs d’irriguer leur exploitation agricole à distance en envoyant un simple SMS», a-t-on appris du quotidien.
Toujours selon le journal « Le Jour », « ce service ne dépend ni d’un opérateur téléphonique ni de la couverture réseau et permet une distribution intelligente de l’eau en termes de besoins, de quantité et de temps. AGROPAD fournit également un bulletin météorologique en temps réel, offrant aux utilisateurs des informations sur la température, la radiation solaire, la vitesse du vent ou encore les précipitations. Des informations qui permettent à ces derniers d’adapter l’irrigation de leurs terres ». Un réel exploit !
VivaTechnology ou encore VivaTech reposera ses valises à la Porte de Versailles, mais dans un espace plus vaste. Le salon des nouvelles technologies made in France, organisé par les groupes Publicis et Les Echos, occupera ainsi cette année les pavillons 1 et 2.2 de Paris Expo Porte de Versailles, mais aussi le Dôme de Paris - Palais des Sports où se dérouleront les principales conférences.
Notons ainsi que, en 2018, Viva Technology a attiré plus de 100.000 visiteurs sur trois jours. Et pour sa 4e édition, le salon parisien des innovations vise encore mieux. Le pavillon reste au cœur de l'événement avec le Hall of Tech (zone principale), les labs d'Open Innovation où les entreprises rencontrent les start-ups et leur proposent des opportunités de croissance ou encore les tables-rondes. Le pavillon 2.2 sera occupé par les lounges, les espaces de networking et le business center. Pour la première fois, le Dôme de Paris va, lui, recevoir la programmation des interventions des leaders de la tech mondiale.
Danielle Ngono Efondo