L’équipe de la Commission nationale anti-corruption (Conac) conduite dans la région du Nord par Irène Morikang Tché, chef de division de la prévention et de la communication vient sensibiliser les électeurs en cette veille des élections locales. Il est question d’aider les populations à choisir des élus intègres pour le développement de leurs différentes localités.
L’ambition affichée par la Conac à travers cette caravane de sensibilisation des populations sur la prévention de la corruption électorale est claire. En cette période électorale qui marque un tournant décisif dans la vie des citoyens, il est important que les potentiels électeurs puissent en toute transparence choisir des élus pouvant valablement porter leurs aspirations aux niveaux des mairies et de l’Assemblée nationale. Les populations rencontrées sur le terrain sont dans leurs immenses majorités conscientes de la nécessité à voter des représentants intègres. C’est le cas Mohamed Souley qui déclare, « nous allons voter ceux qui vont développer le pays et non ceux qui seront là pour nous corrompre ».
Les membres de la Conac ont sillonné plusieurs localités de la région. Ils sont notamment allés à Lagdo, Ngong, ainsi que d’autres agglomérations. Partout où ces soldats de la lutte contre la corruption sont passés, la consigne est la même, les électeurs doivent exercer leur droit de vote en toute liberté. « Voter des personnes qui vont travailler pour le bien commun et nom pour leurs propres intérêts. Des élus qui pourront bien gérer les ressources qui leurs seront transférées par l’Etat », recommande Irène Morikang Tché, chef de division de la prévention et de la communication à la Conac.
Une autre étape marquante du périple des émissaires de la Conac dans le Nord, c’est la visite rendue aux autorités administratives. Celles-ci ont salué la descente des membres de l’organe en charge de la lutte contre la corruption dans cette partie du pays surtout en cette veille du double scrutin législatif et municipal.
Innocent D H
Le rapport a été rendu public jeudi et comme d’habitude, cette Ong laisse entendre que « Malgré les efforts de lutte, la majorité des pays ont fait trop peu de progrès appréciables… ».
Dans le document, on peut lire que : « Malgré les efforts de lutte, la majorité des pays ont fait trop peu de progrès appréciables… Des analyses suggèrent une réduction des quantités importantes d'argent qui circule dans la politique au profit de la promotion d'une politique inclusive, car la prise de décisions est essentielle pour lutter contre la corruption… ».
Cas du Cameroun
Avec une note de 25 sur 100, le Cameroun est classé 153ème sur 180, une position qu’il partage avec la République Centrafricaine et les Comores. Après sa dégringolade à la 145ème place en 2016, (26/100), une position qui, selon les experts de l’IPC, « suggère une fois encore l’insuffisance des réformes entreprises en dépit des mécanismes d’intégrité mis en place par son gouvernement… ».
Dans le même document, les rapporteurs regrette le fait que « Malgré le vote en juillet 2016 d’un nouveau code pénal internalisant certaines infractions de la convention des Nations Unies contre la corruption, il est regrettable que de nombreux instruments manquent au dispositif de lutte contre la corruption, tels que la Loi anti-corruption, la non ratification de la Convention de l’Union Africaine contre la corruption, la non application de l’article 66 de la Constitution sur la déclaration des biens et avoirs, l’absence d’incrimination contre l’enrichissement illicite et la protection juridique des lanceurs d’alerte, de militants anticorruption, des enquêtes et de journalistes rapportant des cas de corruption… ».
Concernant toujours le 237, l’IPC laisse entendre « qu’au-delà, la notation du Cameroun reflète une variété d’observations portant sur une manière dont le climat social, politique et économique affecte la compétitivité dudit pays… ».
En 2019, plus des deux tiers des pays ont obtenu un score inférieur à 50, avec un score moyen de 43
L’indice 2019 classe 180 pays et territoires selon leur niveau de perception de la corruption du secteur public d’après les experts et hommes d’affaires sur une échelle allant de 0 (perçu comme très corrompu) à 100 (perçu comme très peu corrompu).
Depuis 2012, on note une amélioration considérable du score de l’IPC par certains pays à l’instar de la Côte d’Ivoire (35/100), du Sénégal (45/100) et la Suède, tandis que des pays tels que la Syrie, le Yémen et le Sud Soudan ont décliné de manière significative.
Cette année encore, le Danemark et la Nouvelle Zélande obtiennent les scores les plus élevés avec une moyenne de 88 et 87 respectivement pour les deux pays. La Syrie, le Sud Soudan et la Somalie occupant les dernières places avec 13, 12 et 9 respectivement. Par la même occasion, l’Ong a lancé une campagne de communication pour sensibiliser à la lutte contre la corruption.
Nicole Ricci Minyem
La Commission nationale anti-corruption accuse les magistrats d’avoir pris part à la libération d’un grand criminel.
Paul Biya le Président de la République a été saisi par la Commission nationale anti-corruption (Conac). La Conac par voie de correspondance, a décidé d’attirer l’attention du Chef de l’Etat sur une affaire de corruption. Elle concerne deux magistrats: le nommé Awala Wodougue Procureur général du Littoral et Jean Paul Kiam Procureur de la République, près le Tribunal de première instance (Tpi) de Douala Bonanjo. La Commission dirigée par le Révérend Dieudonné Massi Gam’s, rapporte que ces deux magistrats ont procédé à la libération des bandits de grand chemin contre de l’argent. Elle affirme avoir mené des enquêtes et avoir fait des recoupements.
Et c’est de ces recoupements que la Conac fonde ses accusations de corruption portées contre Awala Wodougue Procureur général du Littoral et Jean Paul Kiam Procureur de la République, près le Tpi de Douala Bonanjo. Cette affaire a d’ailleurs été au cœur d’un litige entre les magistrats du Tribunal de première instance de Douala Bonanjo et les éléments du Groupement de gendarmerie territoriale de Douala, souligne le quotidien Le Jour qui s’est aussi intéressé au sujet.
Le quotidien qui en sait un peu plus, rapporte que le litige naît du fait que « la gendarmerie s’était opposée à la libération par un substitut du Procureur (dépêché) d’un dangereux criminel récidiviste, recherché et interpellé après d’âpres efforts ». Nous reviendrons sur cette affaire dans nos prochaines publications, avec d’autres compléments d’informations.
Liliane N.
En service au commissariat de Sécurité publique de Kaélé, l'officier de Police Abadam Ndjida est depuis quelques semaines en conflit ouvert avec les populations de la ville de Kaélé, qui l'accuse de couvrir des malfrats. Tout a commencé le jeudi 03 août 2019, date à laquelle il est sollicité pour démanteler un réseau de vol et trafic du gros bétail.
En effet, rapporte le journal L’œil du Sahel, le nommé Kostoing François très connu sous le nom de Papa Kost, la soixantaine sonnée, cultivateur domicilié à Kaélé et propriétaire d'un cheptel d'une cinquantaine de têtes a reçu à quatre reprises des voleurs. Ils réussiront dans leur sale besogne à emporter quatre têtes de bœufs, deux chèvres et un mouton.
À la recherche de ses taureaux disparus, le propriétaire porte ses soupçons, en premier, sur son bouvier, Zigou sur qui, il mit une pression pour obtenir vérité. Ce qui va s'avérer payant, puisque son bouvier le conduira à un certain Gneyanbe Jonas, boucher. Entre alors en scène l'officier de police Abadam Ndjidda. La descente menée au domicile du suspect permet de retrouver l’une des bêtes volées. Jonas Gneyanbe le présumé suspect réussit néanmoins à s’enfuir, mais son complice, Zigou le berger sera conduit dans les cellules du Commissariat de Kaélé.
Entre temps, l'affaire piétine. Et le propriétaire Kostoing François décide de saisir le Procureur de la République près des tribunaux de 1ère et de grande instance de Kaélé pour donner un coup d'accélérateur à l’affaire. Dans la foulée, un autre boucher du nom Dama sera interpellé par la police.
Une semaine après, coup de théâtre. Le mardi 13 août 2019, notamment les présumés voleurs conduits au tribunal seront relaxés à la surprise générale. Au sein de la population, un doigt accusateur est pointé vers l’officier de police Abadam. « Il s'est juré de faire libérer les suspects. Il l'a dit à qui veut l'entendre. On sait même qu'il a pris une forte somme d'argent auprès des bouchers qui sont venus vers lui. Et c'est lui-même qui les a mobilisés et leur demander d'organiser le sit-in devant le domicile de Papa Kost pour le narguer », a indiqué à L’œil du Sahel, Palouma Nicolas, voisin du plaignant et habitant du quartier Klilimbri à Kaélé.
Contacté par nos confrères, l’homme en tenue mis en cause nie tout en bloc. Il indique que ces accusations sont l'œuvre des personnes qui veulent salir son image et sa réputation. « Qui peut me corrompre parmi les gens qu'ils ont cités ? Ce sont tous des aide-bouchers et des personnes sans moyens. Ils ont quoi pour m'offrir ? Et c'est 'a justice qui a relâché les personnes incriminées sur la base des preuves qu'ils ont. Je n'ai rien à y voir, ni de près ni de loin », clame l'officier de police Abadam Ndjidda.
Pendant ce temps, le vieux Kostoing François croit dur comme fer en la justice camerounaise. Et pense que justice lui sera rendue. « On ne peut pas protéger les bandits et sacrifier les honnêtes citoyens. Je veux aller jusqu'au bout dans la revendication de mes droits conformément à la réglementation camerounaise. On a retrouvé mes biens volé?-chez quelqu'un, on libère cette personne et ses complices qui me narguent en plus. Ce qui veut dire qu'ils comptent sur quelqu’un d'important. Et ce n'est pas acceptable en République », tempête-t-il.
Otric N.
La Directrice générale de la Cameroon télécommunications (Camtel), Judith Yah Sunday épouse Achidi est attendue ce 29 août au Tribunal criminel spécial (Tcs), a-t-on appris de certaines sources. Elle est incriminée dans une affaire de détournement de deniers public dans laquelle est impliqué son prédécesseur David Nkotto Ename.
David Nkoto Emane est toujours entre les griffes de l’opération épervier initiée dans le cadre de la lutte anti-corruption. L’ex directeur général de Camtel est soupçonné de malversations financières opérées entre 2010 et 2015.
En dehors de l’affaire de corruption dans le projet Camtel Mobile Network (CMN). L’ex patron de la société de télécommunications camerounaise doit également répondre à une autre accusation. Celle de n’avoir pas sanctionné le Groupe ANYPOL après le non-respect des termes de la collaboration signée en 2010 sur le marché de l’annuaire officiel des abonnés au téléphone.
Dans cette affaire, ANYPOL n’aurait pas livré les travaux à temps malgré la réception de l’intégralité des fonds nécessaires. Ceci résulte d’une enquête datant de 2017 conduite par le Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe). Lequel avait aussi précédemment noté d’autres irrégularités dans le règlement des factures des acteurs appelés à étudier la faisabilité de la 4G au Cameroun.
« Les inspecteurs du Consupe s’étaient étonnés du fait qu’un marché passé en 2010, ait finalement été livré en novembre 2013, soit près de quatre ans après. Anypol avait largement dépassé le délai contractuel de deux ans et, de ce point de vue, l’ex-directeur général de Camtel, David Nkotto Ename devait lui imposer des sanctions. Au lieu de quoi, il avait ordonné le paiement intégral des prestations de l’adjudicataire du marché de l’annuaire », avait alors révélé le journal Mutations.
Depuis lors, David Nkotto Ename a été convoqué à plusieurs reprises au Tcs. Ses dernières convocations remontent à avril 2019. De fait, l’actuel Dg Judith Yuh Sunday épouse Achidi, en poste depuis décembre 2018, devrait être entendue sur les contours de ce dossier puisqu’elle a occupé de hautes fonctions dans l’entreprise d’Etat née sur les cendres de l’Intelcam, devenue CAMTEL en 1998.
Judith Yah Sunday Achidi a été nommée au au poste de Directeur Général de Cameroon Télécommunications (CAMTEL) le 14 décembre 2018 par décret présidentiel. Elle remplaçait ainsi David Nkoto Emane, en poste à la tête de l’opérateur national de téléphonie depuis 14 ans.
Danielle Ngono Efondo
Le chef imam de la mosquée centrale de Buea, Son Éminence Alhadji Mohammed Aboubakar, a enjoint les parents des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun à renvoyer leurs enfants à l'école à l'ouverture de la prochaine année scolaire le 02 septembre 2019.
Le chef spirituel s'exprimait sur l'esplanade du stade vert de la ville de Buea pendant les prières solennelles pour marquer la fête de l'Aïd Al-Adha, le dimanche 11 août 2019.
En présence de hauts responsables administratifs de la région, l'imam Aboubakar a froncé les sourcils devant le fait que la crise anglophone a maintenu des enfants à la maison pendant trois ans. Aux yeux du chef religieux, les parents devraient assumer la responsabilité de leurs enfants. "Si nous n'éduquons pas ces enfants, nous aurons demain une génération analphabète. Car une société sans éducation est une société maléfique", a-t-il dit.
Il a également chargé le régime du président Paul Biya et la diaspora d'œuvrer en faveur d'un objectif commun, celui de la paix, car "lorsqu'il y a injustice, corruption, détournement de fonds et violence dans une société, l'anarchie est inévitable", a-t-il déclaré.
Rappelons qu'Alhadji Mohammed Aboubakar est l'un des organisateurs de la Conférence générale anglophone qui cherche à mettre fin pacifiquement à la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
Les fidèles musulmans ont été invités à éviter les vices et à imiter le prophète Ibrahim qui a obéi à Allah le Tout-Puissant, quand il lui a été ordonné de sacrifier son fils unique, Ismaël.
Parlant du traitement réservé aux femmes dans la société, l'Imam Aboubakar, tout en abordant le sort des femmes mariées, a rappelé aux auditeurs que "les femmes sont le pouvoir de notre richesse dans la société. Traitez-les avec le plus grand respect et la plus grande intégrité".
Le retour à l'école étant la principale préoccupation, la secrétaire à l'éducation islamique de la région du Sud-Ouest, Matanga Hans Hilary Hamza, a inventé un slogan "ne pas faire de mal à nos enfants lorsqu'ils retournent à l'école".
La communauté musulmane a fait des supplications spéciales sur la paix durable, la sécurité, le développement et l'unité au Cameroun. La prière était intense pour qu'Allah intervienne et apporte des solutions urgentes à la crise qui perturbe les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Son Éminence Alhadji Mohammed Aboubakar a lancé un appel aux autorités pour qu'elles cherchent des solutions durables à la crise qui a contraint de nombreuses personnes à quitter leurs terres ancestrales dans la communauté anglophone.
Otric N.
Les agents de la Commission nationale anti corruption du Cameroun ont mis la main sur quelques agents véreux de la Police et de la gendarmerie, spécialisés dans l’extorsion des sous aux citoyens installés dans cette ville frontalière avec la Guinée équatoriale.
Les usagers de la route et les commerçants se voient au quotidien extorqués de quelques sous. Ce qui rend ainsi la zone aux trois frontières semblable à une espèce de jungle des grands privilégiés. L’arnaque et la corruption qui sont devenues monnaie courante dans cette zone ont contraint les autorités équato-guinéennes à réfléchir sur la mise en place d'un mur de séparation. Celui devrait permettre d'éviter la contamination et constituer une espèce de filtre pour entrer du côté guinéen. Kyé-ossi est ainsi devenu un grand centre d’intérêt pour les fonctionnaires. Les commis de l’Etat qui y sont affectés travaillent pour nourrir le réseau, pour le patron direct et enfin pour soi-même.
La Conac qui est engagée dans la lutte contre la corruption, est passée à la vitesse supérieure. La mission débutée par le poste frontalier du Gabon permet de mettre le grappin sur des agents en poste. Pris la main dans le sac, ils sont immédiatement identifiés et entendus, leur butin mis sous scellé. Le second raid se fait à l’entrée de la ville de Kyé-ossi au lieu dit « Akonangui ». Là-bas d’autres agents sont pris en flagrant délit, les poches pleines de billets de banque.
Des agents véreux qui facilitent l’entrée des poulets congelés, des huiles interdites d’entrer en terre camerounaise et bien d’autres produits de contrefaçon. Ces postes de contrôle s’appellent ici des péages car, avec ou sans pièces tu paies. Parfois ils se livrent même au convoi de ces produits jusqu’à Yaoundé où Douala.
Queton Handerson Kongeh, préfet de la vallée du Ntem, avait signé un arrêté pour limiter le nombre de barrières sur la route.Outre des barrages mixtes, les points de dépotage commis pour le guichet unique hors des postes frontaliers de sécurité sauf sur autorisation spéciale étaient également concernés.
Les distances entre 02 barrages mixtes de sécurité ne doivent être en aucun cas situées à moins de vingt-cinq kilomètres. Les autres unités des services de sécurité notamment d’arrondissement limiteront leurs missions de contrôle sur les routes rurales ou secondaires.
Innocent D H
Institut Siantou, campus de coron dans la ville de Yaoundé, ce vendredi matin est jour de démarrage des examens de rattrapages pour certaines filières. A l’instar des filières journalisme, communication et relation publique, management. Les étudiants des trois années subissent les séances de composition sur les matières où ils n’ont pas obtenu une bonne note au cours des sessions normales. Les examens s’ouvrent sans anicroches à 8h comme inscrit dans le programme.
Les premières contestations vont commencer au terme des premières épreuves ; des étudiants en journalisme se voient composer en trente minutes seulement pour une épreuve de deux heures ; les descentes sur le terrain dans le cadre de l’exercice pratique sont biaisés. Des soupçons de corruption de l’enseignant par certains étudiants commencent à exaspérer d’autres qui se sentent plus durement traité et injustement évalué par les enseignants. C’est le ras-le-bol pour certains étudiants qui haussent le ton et dénoncent certaines pratiques qui entourent cet examen.
L’étudiant en journalisme 3e année que nous appellerons Alexandre nous confie : « ces gens nous traitent comme des bêtes à sous, tout ici c’est l’argent. Dites-vous Mr que depuis qu’on attend les rattrapages, c’est mercredi soir que par le groupe WhatsApp de ma classe que j’apprends que les examens de rattrapages commencent ce vendredi matin. Et c’est par la même occasion qu’on nous fait savoir qu’on devra débourser la somme de 2500 Fcfa par matière à composer au rattrapage. C’est institué dans quel texte ici à Siantou qu’on doit pouvoir débourser une somme de 2500fcfa par matière ?
Quelque soit les justificatifs que vous apportez, on ne vous accepte pas si vous ne versez pas 2500fcfa par matière. On prend l’argent là où ? est ce que ce n’est pas contenu dans la pension qu’on verse en début d’année ? ».
En effet, il n’existe aucune disposition formelle qui exige que les étudiants versent la somme de 2500 fcfa par matière lors du rattrapage. Une situation que les administrateurs de l’établissement connaissent très bien. Mais il semble exister une complicité entre les enseignants qui imposent cette taxe arbitraire et les responsables du staff administratifs de cet institut qui se veut plutôt respectable.
Stéphane NZESSEU
Une conférence a été organisée à l’intention des chefs des exécutifs communaux le 17 juillet 2019 dans la salle des conférences de la délégation régionale des Postes et Télécommunications de l’Adamaoua. Objectif, renforcer les capacités des maires à une gestion optimale des exploitations artisanales des mines.
C'est une vérité établie, l’exploitation des carrières des matériaux de construction est de plus en plus répandue dans l’Adamaoua. Cette exploitation se fait de plus en plus dans l’illégalité aux yeux et au su des exécutifs communaux selon certaines indiscrétions. Ce sont ces minéraux dits de faible valeur financière à savoir le sable, le gravier, et la pouzzolane connaissent encore une exploitation artisanale dans cette région.
Mis en œuvre par l’Union Européenne, le projet entre en droite ligne de la structuration du secteur et de son assainissement. "C’est une activité qui est menée anarchiquement où il y a une très grande pratique de la corruption, où il n’y a pas de gouvernance, parce que les artisans mêmes ne savent pas quel est le circuit qu’ils peuvent emprunter pour être en conformité. Nous nous disons que pendant ce projet on va les accompagner, on va permettre à ce qu’il y ait une synergie d’action, un certain accompagnement même des services déconcentrés de l’Etat que nous allons utiliser chaque fois que nous aurons des activités à mener et on se dit qu’au finish, si déjà l’artisan n’a pas peur de l’Etat, automatiquement on va s’acheminer vers la structuration et puis la formalisation de ceux-ci ", selon les propos de Mathieu Nagneu, chef Projet Gouvernance locale, Professionnalisation et Valorisation de l’Artisanat Minier pour le Développement.
16 motocycles ont été remises aux exécutifs communaux de l’Adamaoua qui, devront servir au recouvrement des taxes minières.
Mohamadou Laminou, maire de Tignère, bénéficiaire se réjouit de l'initiative : "Nous sommes dans des zones enclavées et difficiles d’accès. Ces motos sont adaptées pour ce genre de relief. Ça va permettre à nos agents de liaison de joindre autant qu’il y a des nouveaux sites d’exploitation, d’atteindre les cibles et de faire le travail dans des bonnes conditions ".
Innocent D H
Dans sa chronique quotidienne de l’édition de lundi, le journaliste a déclaré que la CONAC devrait se concentrer sur un amendement de la loi électorale et mettre en place un bulletin de vote unique afin de réduire l’âge pour ne pas tromper les jeunes avec le slogan ” sont des leaders de demain “.
Dans le sillage de la célébration de la deuxième journée africaine de la lutte contre la corruption instituée par le Comité exécutif de l'Union africaine en 2016, la Conac a récemment annoncé la réalisation d’une campagne itinérante de lutte contre la fraude électorale.
A en croire le président de la Conac, le révérend Dieudonné Massi Gams, cette campagne se tiendra du 22 juillet au 4 août 2019. Le but de l’exercice est de sensibiliser la population à la nécessité de sanctionner les candidats corrompus aux élections qui achètent la conscience de l’électorat et qui, une fois qu’on les a votés, travaillent plutôt pour leur intérêt personnel.
Le chroniqueur, Asong comme on l’appelle normalement critique la campagne. Il affirme qu’il était nécessaire de procéder à une refonte complète, car les règles concernant les sanctions de ces responsables ne sont toujours pas appliquées au Cameroun. “Le système électoral a besoin d’être réformé pour introduire un seul bulletin de vote. Il facilite la compilation des résultats. Il réduit les coûts, alors que le pays est dans une situation désespérée de liquidités et lutte pour reconstituer une réserve décroissante” a-t-il ajouté.
A titre indicatif, l’idée d’un bulletin de vote unique a été demandée par des parlementaires du parti du Sdf. Bien que le gouvernement reste résistant aux changements, le Sdf a appliqué l’approche du scrutin unique lors de ses dernières élections internes à Bamenda.
Innocent D H