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Soupçonné de détournement de deniers publics lors de l’achat du matériel militaire auprès du français Magforce, le nom de l’ex-ministre de la Défense est aussi cité dans une affaire similaire avec l’entreprise espagnole Defex.

 
Après l’affaire Magforce qui a déjà conduit à l’incarcération de l’ancien ministre de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o, voici de nouvelles accusations qui pèsent contre l’enfant de Zoetele. Dans cette seconde affaire, Edgard Alain Mebe Ngo’o est soupçonné d’avoir développé un système de corruption et de détournement avec l’entreprise publique espagnole de vente d’armes Defex. Avant le Cameroun, Defex avait déjà, grâce à ses réseaux, développé son système de corruption pour gagner des marchés en Angola et en Arabie Saoudite. Au Cameroun, l’entreprise espagnole était chargée, entre 2010 et 2011, au moment où Edgard Alain Mebe Ngo’o était ministre de la Défense, de fournir des pièces de rechange pour véhicules, des systèmes de surveillance et du matériel antiémeute à l’armée camerounaise. Selon une dépêche publiée par l’Agence France presse (AFP), le 09 mars dernier, Edgard Alain Mebe Ngo’o et l’entreprise Defex qui visiblement avaient les mêmes visées, se seraient appuyés sur un homme d’affaires français, pour parvenir à leur fin. Il s’agit d’un certain Phillipe Bourcier hâtivement recherché par la justice espagnole et qui aurait joué un rôle double dans l’affaire : négocier les contrats au Cameroun pour l’entreprise de vente d’armes, et assurer les rétrocommissions au profit d’Edgard Alain Mebe Ngo’o. Le tout, grâce à des contrats surfacturés et des sociétés écrans. L’homme d’affaires français aurait à lui seul profité, de près de 10 milliards de francs CFA dans l’affaire.
 
Sur la demande du juge espagnol, Jose Mata, l’ancien Mindef a été auditionné dans le cadre de l’affaire Defex, le 06 mars dernier. Il répondait, selon le journal Jeune Afrique, « de ses relations avec Manuel –Iglesias Sarria, un ex cadre de Defex, Phillipe Bourcier, un homme d’affaires français et Pierre Njine Djokam, un ex contre-amiral camerounais ou Jean Calvin Momha, un général de brigade », tous soupçonnés, d’avoir bénéficié de l’entreprise espagnole des fonds jugés suspects. Après cette audition, et dans le cadre de la même enquête, renchérit le magazine panafricain, le domicile de l’ancien directeur du cabinet civil au quartier Odza à Yaoundé, a été perquisitionné pendant près d’une demi-journée.
 
Avec cette nouvelle affaire, l’ancien homme fort du régime de Yaoundé semble pris entre deux feux : la justice camerounaise et la justice espagnole. Les juges se chargeront de faire leur travail, mais tout laisse croire que le sort de celui qui fut l’un des plus influents ministres de Biya est déjà scellé. Bien qu'il bénéficie encore de la présomption d'innocence.
 
 
Stéphane Nzesseu
Published in Défense

C’est dans un post sur sa page Facebook que le Ministre délégué auprès du ministre de la défense, Jean de Dieu Momo a déclaré ses biens et menacé de dénoncer « ses confrères » qui lui proposent de faire des affaires.

Pour éviter de se retrouver en disgrâce comme certains ministres qui subissent les affres de l’opération épervier en ce moment, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice, Jean De Dieu Momo, a déclaré dans une sortie sur Facebook le 12 mars, avoir plusieurs voitures, des maisons à Douala, à Dschang etc.

 « Mettons nous d’accord. Je ne suis pas venu sur la terre pour construire les gratte-ciel. Je l’aurais fais quand je gagnais 20000 dollars USA au Tribunal des Nations Unies. Soit dix millions de francs CFA par mois. Je ne suis pas non plus un Business Man quoique je vendais à la boutique de mon père à l’âge de dix ans. J’ai déjà mes maisons a Douala et a Dschang pour abriter ma famille. Une maison de fonction à Yaoundé et plusieurs voitures. Sans doute m’en faudra t-il une autre a Yaoundé maintenant que j’y travaille? Pardon ne me proposez pas toute sorte de business soit disant gagnant-gagnant. C’est vous qui envoyez les gens en prison. La prochaine fois je vous dénonce. »

Suite à cette déclarations, les internautes se posent beaucoup de questions. Comment peut-il en effet, après le tollé de ses précédentes déclarations continué à menacer ses confrères alors qu’il sait qu’il n’a aucun budget à gérer en tant que ministre délégué auprès du ministre de la défense ? Cette intervention ne voile t-il pas une volonté de trafic d’influence comme on en connait au Cameroun ? Parler de cette manière n’est-il pas pour Jean de Dieu Momo de montrer ou vanter l’importance de son nouvel emploi ?

Devant quelle commission ou alors sur la foi de qui et de quoi a-t-il fait cette déclaration ? En rappel, selon l’article 3 de la loi N 003/2006 du  25 avril 2006, cette obligation concerne l’ensemble du patrimoine, or, le ministre Momo a juste fait une déclaration sur ses biens immobiliers et ses voitures. Qu’en est-il de ses finances ? Voila une autre curiosité camerounaise.

Le ministre délégué à la justice, qui quelques jours avant son revirement pour la cause du président de la république, qui faisait montre d’une bonne connaissance des dérives de la justice camerounaise semble les ignorer dorénavant. Il est donc clair que Jean de Dieu Momo a voulu faire une nouvelle fois le buzz comme il en a l’habitude.

 

Danielle Ngono Efondo

Published in Politique
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Sunday, 05 June 2022 11:01