Asong Ndifor, a appelé les responsables de la Commission nationale anticorruption (Conac) à lancer des campagnes contre la fraude électorale auprès du gouvernement. Objectif, permettre la modification du code électoral.
Dans sa chronique quotidienne de l’édition de lundi, le journaliste a déclaré que la CONAC devrait se concentrer sur un amendement de la loi électorale et mettre en place un bulletin de vote unique afin de réduire l’âge pour ne pas tromper les jeunes avec le slogan ” sont des leaders de demain “.
Dans le sillage de la célébration de la deuxième journée africaine de la lutte contre la corruption instituée par le Comité exécutif de l'Union africaine en 2016, la Conac a récemment annoncé la réalisation d’une campagne itinérante de lutte contre la fraude électorale.
A en croire le président de la Conac, le révérend Dieudonné Massi Gams, cette campagne se tiendra du 22 juillet au 4 août 2019. Le but de l’exercice est de sensibiliser la population à la nécessité de sanctionner les candidats corrompus aux élections qui achètent la conscience de l’électorat et qui, une fois qu’on les a votés, travaillent plutôt pour leur intérêt personnel.
Le chroniqueur, Asong comme on l’appelle normalement critique la campagne. Il affirme qu’il était nécessaire de procéder à une refonte complète, car les règles concernant les sanctions de ces responsables ne sont toujours pas appliquées au Cameroun. “Le système électoral a besoin d’être réformé pour introduire un seul bulletin de vote. Il facilite la compilation des résultats. Il réduit les coûts, alors que le pays est dans une situation désespérée de liquidités et lutte pour reconstituer une réserve décroissante” a-t-il ajouté.
A titre indicatif, l’idée d’un bulletin de vote unique a été demandée par des parlementaires du parti du Sdf. Bien que le gouvernement reste résistant aux changements, le Sdf a appliqué l’approche du scrutin unique lors de ses dernières élections internes à Bamenda.
Innocent D H