La société publique Tradex, distributeur des produits pétroliers finis et opérateur du soutage maritime, vient de lancer un appel d’offres international relatif à la fourniture de 56 000 bouteilles de gaz butane de 12,5 kg, communément appelé gaz domestique. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 14 juin 2021 pour faire parvenir leurs offres à la direction générale de Tradex à Douala et les bouteilles devront être livrées en 5 mois.
L'appel d'offres émis par Tradex survient dans un contexte d’accroissement de la consommation du gaz domestique au Cameroun (en moyenne +5% chaque année), d’une part, et d'autre part, d’extension par cette société de ses activités de distribution des produits pétroliers fins dans la zone Cemac. Les bouteilles devront être livrées en 5 mois. Le 18 février 2021, cette entreprise camerounaise a inauguré sa toute première station-service en Guinée équatoriale.
Tradex démarrait ainsi un programme d’investissements de 15 milliards de FCFA sur trois ans, qui aboutira à la construction d’un réseau de 10 stations-service dans ce pays de la Zone Cemac, le 3ème dans lequel l’opérateur pétrolier camerounais s’implante, après le Tchad et la République centrafricaine, indiquent des sources internes à l'entreprise.
Cette filiale de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) a débarqué sur le marché du gaz domestique en avril 2013, avec des bouteilles de gaz disposant d’un compteur de consommation. Devenu rapidement un acteur incontournable du marché, les ventes de gaz domestique de Tradex ont atteint 97 952 tonnes en 2018.
Innocent D H
Tradex Guinea Ecuatoria, filiale de l’opérateur pétrolier camerounais Tradex, entreprise publique contrôlée par la Société nationale des hydrocarbures (SNH), vient de lancer les travaux de construction de sa toute première station-service à Malabo, la capitale de la Guinée Equatoriale.
La filiale du pétrolier camerounais Tradex étend de plus en plus son assise à l’extérieur du pays. L’entreprise va bientôt démarrer les travaux de construction de sa première station-service à Malabo. L’infrastructure qui a pour vocation, la commercialisation des hydrocarbures aura une capacité de stockage de 100 000 litres de carburants (super et gasoil) et 300 bouteilles de 12,5 kg de gaz butane.
Selon les informations puisées à bonne source, l’infrastructure va en principe être livrée en octobre 2020, au bout de 05 mois de travaux confiés au BTP Alammarin For Constructing SL, une société équato-guinéenne, a annoncé la société Tradex. Cependant celle-ci n’a pas révélé le montant qui devra être englouti dans le cadre de cet investissement.
En 2019, cette société d’Etat du Cameroun était identifié comme le porte-étendard des nationaux dans la distribution des produits pétroliers dans le pays. Elle annonce le lancement d’un programme d’investissement de trois ans, d’une enveloppe de 15 milliards de FCFA en Guinée équatoriale. Sur la période, l’entreprise compte construire un réseau de 10 stations-services.
Tradex va ainsi élargir son empreinte dans cet émirat pétrolier dans lequel l’entreprise opère officiellement depuis le 03 novembre 2015. Une vision qui devra se matérialiser grâce à l’exploitation d’un agrément relatif à la commercialisation de l’ensemble des produits pétroliers en Guinée équatorial, titre obtenu depuis le 17 décembre 2018.
En terme de résultat net, l’entreprise publique camerounaise, affiche 10,3 milliards de FCFA pour un chiffre d’affaires de 291 milliards de FCFA en 2018. Après des implantations en République centrafricaine et au Tchad, Tradex signe ainsi son arrivée sur le marché pétrolier équato guinéen.
Innocent D H
Ce cadre décédé des suites de Coronavirus est Guillaume Roger Pouhe Pouhe. Il était le Chef Secteur Littoral Southwest de Tradex.
La triste nouvelle est tombée hier dimanche 12 avril 2020. Guillaume Roger Pouhe Pouhe, le Chef Secteur Littoral Southwest de Tradex a rendu l'âme. L’annonce de sa mort a été rendue publique par la société suscitée qui l’employait. Comme on le fait pour toutes les personnes décédées des suites du Covid-19, Guillaume Roger Pouhe Pouhe, a été inhumé hier, quelques heures après sa mort. Il repose donc désormais au cimetière Njoh Njoh à Douala.
Guillaume Roger Pouhe Pouhe a été testé au virus du Covid-19 le 6 avril 2020. En fait il avait été interné au Centre des maladies respiratoires. Pour un meilleur suivi, il a été transféré à l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala. C’était le mercredi 8 avril 2020. Tradex dit garder de Guillaume Roger Pouhe Pouhe, le souvenir d’un collaborateur humble, dévoué et serviable. La société indique que le défunt a été avec Tradex dans ses premiers pas, pour ce qui est de la distribution des produits pétroliers.
La situation actuelle étant inquiétante, Tradex fait savoir qu’elle a pris un certain nombre de mesures, qui devront rassurer sa clientèle.
“Nous tenons par ailleurs à rassurer notre clientèle, nos partenaires, l’opinion publique nationale et internationale que sur le front de la riposte nationale contre le Covid-19, nous avons mis en œuvre en plus des mesures édictées par le Gouvernement de la République sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur le Président de la République, des mesures supplémentaires en vue d’optimiser la santé et le bien-être de nos employés, leurs proches, nos clients et nos partenaires”, peut-on lire dans l’annonce de la société.
Tradex affirme avoir procédé à la désinfection de ses locaux, de ses bâtiments, par des équipes spécialisées de l’hôpital Laquintinie de Douala. La société dit avoir en plus de cela, soumis ses employés au test de dépistage du Coronavirus. Il en ressort que 5 ont été testés positifs au virus du Covid-19.
Liliane N.
Simon Paley est depuis le 12 décembre dernier, le nouveau directeur général (DG) de Tradex, filiale de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) du Cameroun. Il remplace à ce poste Perrial Nyodog.
Le nouveau DG de Tradex connaît bien l’entreprise dont il prend la tête car faisait déjà partie du conseil d’administration et occupait par ailleurs les fonctions de directeur commercial au sein de la SNH. Simon Paley remplace Perrial Nyodog en poste depuis la création de cette Société en 1999, il y a 20 ans aujourd’hui.
Paley hérite d’une société qui se porte bien au regard de ses activités. L’on apprend que Tradex, a écoulé 597 158 mètres cubes de carburants au cours de l’exercice 2018. 97 952 tonnes représentent la quantité de gaz de pétrole liquéfié(GPL) ou gaz domestique vendue par l’entreprise. Celle des lubrifiants est de l’ordre de 1 100 tonnes. Grâce à ces produits pétroliers, Tradex a pu enregistrer un résultat net de 10,3 milliards de FCFA, soit 291 milliards de FCFA comme chiffres d’affaires.
En rappel, la Société Tradex est une société qui a vocation, la commercialisation des produits pétroliers. Elle marque sa présence dans quatre pays dans la Zone Cemac à savoir : le Cameroun, la Centrafrique, le Tchad et la Guinée Equatoriale.
Lire aussi : Tradex réclame à Eneo 52,7 milliards de F de factures impayées
Innocent D H
Il s’agit en fait des factures de la filiale d’Eneo, la Snh.
C’est une information relayée par le journal Eco matin. La sociétéTradex réclame à Eneo 52,7 milliards de FCFA. Cette somme correspond aux factures qu’Eneo devait payer pour la filiale de la Snh. La Snh fournit à Eneo le fioul pour le fonctionnement de ses centrales thermiques. A la fin du mois d’avril, la dette s’élevait à 43,3 milliards de FCFA. Aujourd’hui elle est estimée à 52,7 milliards de FCFA.
Tradex ne voulant pas rester sans rien faire, a décidé d’engager une procédure judiciaire contre Eneo. L’affaire a été portée devant le Tribunal de première instance de Douala. La société plaignante a demandé que la saisie des comptes de la filiale d’Actis soit ordonnée. Parce que le montant de la créance est de 56 milliards de FCFA. Eco matin rapporte que le Ministère de la Justice est entré en jeu. Il a institué une conciliation qui a même été menée par son Secrétaire général, Joseph Fonkwe Fongang. Cependant la démarche, qui a donné lieu à plusieurs rencontres à Yaoundé, a accouché d’une souris.
La première audience de l’assignation aux fins de la procédure de liquidation des biens d’Eneo aura lieu le 9 décembre prochain auprès du Tribunal de grande instance de Douala, indique notre confrère Jeune Afrique. Il faut noter que ladite assignation a été servie le 19 novembre à Eneo.
Une source au sein d’Eneo, s’exprimant de façon anonyme dans les colonnes de Jeune Afrique indique la procédure judiciaire engagée par Tradex, n’effraie pas Eneo. « Elle vise simplement à nous mettre la pression. Nous-mêmes avons intenté des actions de même nature à l’endroit de certains de nos clients », déclare-t-elle.
Répondant par JAB+ Joël Nana Kontchou encore Directeur général d’En"o à l’époque où il a été contacté, a déclaré « Eneo reconnaît avoir une dette conséquente envers Tradex et aussi envers d’autres fournisseurs du secteur électrique au Cameroun. Il continuera à travailler avec toutes les parties prenantes, y compris l’Etat et les bailleurs de fonds, pour régler le problème de l’équilibre financier du secteur électrique au Cameroun ».
Liliane N.
La dette de la Cameroon airlines corporation (Camair-co) pourra être régler par le décaissement urgent d’une enveloppe financière de 1,5 milliards de FCFA. Dans son édition du 6 juin 2019, le quotidien Le Jour, rapporte que pour justifier ledit décaissement au Ministère des Finances, Camair-co a brandi cette dette. « Une partie des fonds mis à la disposition de Camair-co devait permettre d’apurer cette dette. Ceci, indique-t-on, pour que le distributeur des produits pétroliers ne suspende pas les approvisionnements de CAMAIR-CO en carburant », écrit le quotidien Le Jour.
Notre confrère rapporte qu’en plus de Tradex, la compagnie nationale aérienne avait une dette de 677 millions de Fcfa chez Ethiopian Airlines. « Camair-co a également pu éponger le tiers d’une dette de 677 millions de FCFA réclamée par son partenaire Ethiopian Airlines, mais surtout louer un nouvel avion Embraer, pour continuer à assurer son exploitation. Il est également prévu de louer un Boeing, pour renforcer la flotte quasiment clouée au sol depuis des mois, à cause des pannes diverses », ajoute Le Jour.
Il convient de rappeler qu’il y a eu un changement au niveau de la Direction générale de la camair-co. Ernest Dikoum a cédé son siège à Louis Georges Njipendi Kouotou. Ernest Dikoum est arrivé à la tête de la compagnie nationale aérienne au moment où celle-ci connaissait des zones de turbulence. Présenté comme oiseau rare par Edgar Alain Mebe Ngo’o à l’époque Ministre des Transports, Ernest Dikoum n’a pas réussi à relever la Camair-co.
Dans son édition du 28 mai 2019, Le Jour en parlant des problèmes de cette compagnie, rapportait que « les deux Boeing 737-700 acquis en janvier 2017 par la compagnie aérienne nationale aux frais du contribuable camerounais, à hauteur de 11 milliards de F CFA, demeuraient jusqu’à une date récente cloués au sol ». Pourtant, précise-t-il « au moment de leur acquisition, des experts avaient prévenu le directeur général sortant, Ernest Dikoum, de ce que ces appareils devaient arriver au bout de leur potentiel cette année ».
Une situation qui a eu un impact sur le plan salarial. « Une baisse drastique des revenus de la compagnie, mettant à mal sa capacité à faire face au règlement des salaires du personnel, ce que la compagnie faisait sereinement sans problème depuis le mois de mai 2017 ».
Liliane N.
De façon tournante, cette cérémonie a lieu tous les deux ans dans les 17 pays membres de cette organisation intergouvernementale. Pour l’édition 2019, qui a lieu en Côte d’Ivoire, à Abidjan sous la présidence de Souleymane Diarrasouba, ministre ivoirien du Commerce, onze entreprises nominées, reparties en 3 catégories de lauréats ont reçu des prix à cette occasion.
C’était sous le thème « Protège ta marque et démarque toi de la concurrence ». Le marketer camerounais Tradex est sortie vainqueur de sa catégorie, devant la marque malienne BARA MUSSO (agro-industrie) et la marque burkinabé de pneumatiques, SAP OLYMPIC.
Selon le comité d’organisation, cette distinction récompense la marque d’une entreprise locale de l’un des États membres de l’OAPI, qui se développe dans l’espace OAPI à travers l’exploitation de ses produits ou services. Ce qui est le cas de l’entreprise publique camerounaise qui, selon le jury, sait exploiter de façon stratégique sa marque au point de la singulariser et créer une plus grande valeur ajoutée.
Tradex a partagé le podium avec la marque Adja de l’entreprise Patisen du Sénégal à qui revient le « Grand Prix de la marque OAPI ». S’agissant du « Prix du public », IVORIO de l’entreprise ivoirienne ATOU est désormais la marque préférée du public de Côte d’Ivoire.
Pour rappel comme l’avait expliqué Pr Bohoussou Denis, lors d’une conférence de presse tenue le mardi 2 avril 2019, à l’auditorium de la Chambre de Commerce et d’Industrie à Abidjan-Plateau, « Les Awards constituent une célébration de l’excellence, à savoir l’excellence des entreprises qui ont utilisé le système des marques pour accroître leurs activités, leurs chiffres d’affaires ».
Ainsi, L’objectif visé à travers l’institution de ce prix se situe à deux volets. D’abord donner l’opportunité aux entreprises de faire connaître leur marque et ensuite faire connaître l’intérêt de la marque au grand public. L’OAPI, a ajouté son directeur général, s’est lancée dans un programme dans lequel elle s’est donnée pour mission d’accompagner les entreprises lauréates aux fins que celles-ci parviennent à utiliser de façon optimale leurs marques.
Félicitations au marketer Camerounais Tradex !
Source : investiraucameroun.com