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Hier 18 juillet, était la journée internationale Nelson Mandela. Pour la célébrer, l’ONU et plusieurs entreprises sud-africaines ont mis les petits plats dans les grands. En Afrique du Sud, diverses entreprises se sont réunies pour emballer de la nourriture destinée aux communautés pauvres dans certaines régions du pays.

 

« Nelson Mandela était un « extraordinaire défenseur mondial de la dignité et de l'égalité » a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres dans son message marquant la Journée internationale qui honore l'icône de la campagne anti-apartheid, et le premier Président sud-africain élu démocratiquement.

 

« Il est l’un des dirigeants les plus emblématiques et les plus inspirants de notre temps. Nelson Mandela a incarné le courage, la compassion et l'engagement pour la liberté, la paix et la justice sociale. Il vivait selon ces principes et était prêt à sacrifier sa liberté et même sa vie pour eux », a expliqué M. Guterres. 

 

« Alors que nous travaillons collectivement pour la paix, la stabilité, le développement durable et les droits de l'homme pour tous, nous serions bien inspirés de rappeler l'exemple donné par Nelson Mandela », a-t-il affirmé. « Notre meilleur hommage se trouve dans l'action », a-t-il ajouté. 

 

Allant dans ce sens, diverses entreprises d’Afrique du Sud se sont réunies pour emballer de la nourriture destinée aux communautés pauvres dans certaines régions du pays. Le groupe caritatif international Rise Against Hunger (RAH), s’est adonné à l’exercice au cours duquel les employés de l’entreprise ont préparé des repas à base de riz, de soja avec différentes soupes. Rapporte notre confrère Africanews.

 

Lire aussi : Unité et Vivre Ensemble : Le Cardinal Christian Tumi obtient le prix Nelson Mandela 

 

En l'honneur d’un grand leader et de sa contribution désintéressée à l'humanité, des hommes de par le monde  ont donc consacré 67 minutes de leur temps au bénévolat afin de venir en aide aux autres. Un chiffre symbolique, qui correspond aux 67 années de militantisme du leader sud-africain, décédé en 2013 à l’âge de 95 ans. Cette année, cette Journée marquait le 101e anniversaire du lauréat du prix Nobel de la paix.

 

Pour rappel, Mandela est devenu le premier président démocratiquement élu d'Afrique du Sud en 1994. Il a dirigé le pays en y instaurant une démocratie multiraciale. Il a quitté ses fonctions en 1999 à l’âge de 81 ans, après avoir terminé son mandat, refusant de se présenter pour un deuxième mandat.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Il lui a été décerné par la fondation Denis et Lenora Foretia qui, comme chaque année, prime les personnalités qui se sont distingués à travers les actes qu’ils posent.

 

Et pour ce couple, ainsi que pour le collège de votants, l’Archevêque Émérite de Douala a fait montre d’une ferveur patriotique, pour la promotion de la paix et le respect des droits de l’Homme depuis le début de la crise sécuritaire dans les régions du Nord et du Sud Ouest Cameroun.

 

C’est le père Michael Tchoumbou qui a reçu le prix, au nom du Cardinal Christian Tumi, une occasion qu’il a saisi, pour remercier tous ceux qui ont porté leur choix sur le prélat camerounais : « Je veux saisir cette occasion, pour montrer ma reconnaissance, ainsi que celle de celui que je représente ici aujourd’hui. Je veux saisir cette opportunité, pour lancer un appel à tous les camerounais, qu’ils soient du Nord, du Sud, de l’Est comme de l’Ouest. Je vous invite à vous joindre à ce serviteur de Dieu, qui apparaît comme l’avocat pour la Paix, la Justice et les Droits de l’Homme dans le pays… ».

 

Un prélat qui suscite la méfiance

 

Les prises de position de cet apôtre de l’évangile, aujourd’hui âgé de 88 ans, ont parfois provoqué la méfiance aussi bien au sein de la population que de l’appareil gouvernant, peut être à cause de sa proximité, supposée ou réelle avec les ambazoniens.

 

C’est peut être ce qui explique qu’on ne lui a accordé jusqu’à date, l’autorisation d’organiser avec ses pairs, une conférence générale des anglophones, afin de mettre  un terme à la crise sécuritaire qui secoue ces deux régions.

 

Ses proches affirment que c’est peut être le dernier combat de sa vie mais, il entend mener à terme, cette mission qu’il s’est assignée, tant le bilan est lourd : Plus de 1 800 civils et sécessionnistes anglophones ont été tués en plus de deux ans de conflit, tandis que 302 militaires et forces de l’ordre y ont perdu la vie. Plus de 560 000 personnes ont dû se réfugier au Nigeria voisin ou se déplacer dans d’autres régions du pays.

 

Des exactions qui continuent

 

Il ne se passe pas un seul jour, sans qu’on ne déplore la perte d’un compatriote dans ces deux régions. Un conducteur de moto taxi a été sauvagement assassiné par des individus sans foi ni lois, parce qu’il a refusé de tenir compte des journées villes mortes qu’ils ont voulu imposer. Son corps, démembré a été exposé pour pérenniser la terreur au sein d’une population qui ne demande qu’à revivre en toute quiétude dans son pays.

 

Une autre vidéo, a circulé dans les réseaux sociaux, créant un tollé et une désapprobation générale. Des dames, dont deux, portant leurs bébés, ont été torturées pendant longtemps, par cinq créatures armées de fusils, de bâtons et de câbles électriques, qui les accusent d’être des espionnes au services des forces de défense et de sécurité.

 

Les bourreaux et leurs victimes parlent pourtant le même dialecte, le Mungaka, utilisé à Bali, dans le Nord Ouest Cameroun. Sous la pression de la douleur, l’une des mamans a, par inadvertance laissé tomber son bébé qui s’est sérieusement blessé.

 

Bien que condamné par le Centre pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale, l’attitude de ces terroristes prouvent que malgré les actions entreprises par le gouvernement, certains sont déterminés à perpétrer le règne de la terreur, au-delà de toute logique.

 

Le prix Nelson Mandela, conquis par le cardinal Christian Tumi, devrait être comme cette lanterne qui éclaire les différents protagonistes mais plus encore, pour celui qui s’est donné pour mission de ramener la paix, parmi les enfants de cette grande Patrie, appelée Cameroun.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Aujourd’hui jeudi 18 juillet, c’est la journée internationale consacrée à Nelson Mandela. Six ans après sa disparition, Nelson Mandela continue à faire vibrer le monde entier.

 

La Journée internationale Nelson Mandela (en anglais : Nelson Mandela Day) fut proclamée par l'UNESCO le 10 novembre 2009 et est célébrée le 18 juillet de chaque année afin de commémorer la contribution de Nelson Mandela, militant de la cause anti-apartheid et premier président noir d'Afrique du Sud, à « la promotion d'une culture de paix ».

 

En hommage à ses 67 années de combat contre l’injustice et la discrimination, chaque citoyen du monde est alors appelé à consacrer symboliquement soixante-sept minutes de son temps à une œuvre au service de la collectivité, durant cette journée.

 

En quoi consiste donc la journée Nelson Mandela ?

 

Chaque année, la journée internationale Nelson Mandela nous rappelle que chacun à son niveau peut agir et inspirer le changement autour de lui. Chacun d’entre nous a la possibilité et la responsabilité de changer le monde pour le rendre meilleur !

 

Né le 18 juillet 1918 à Mvezo (province du Cap) et mort le 5 décembre 2013 à Johannesburg (Gauteng), Nelson Rolihlahla Mandela (« Madiba », de son nom tribal) était un homme d'État sud-africain ; il a été l'un des dirigeants historiques de la lutte contre le système politique institutionnel de ségrégation raciale (apartheid) avant de devenir président de la République d'Afrique du Sud de 1994 à 1999, à la suite des premières élections nationales non ségrégationnistes de l'histoire du pays.

 

Nelson Mandela entre au Congrès national africain (ANC) en 19434, afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche et la ségrégation raciale imposée par celle-ci. Devenu avocat, il participe à la lutte non-violente contre les lois de l'Apartheid, mises en place par le gouvernement du Parti national à partir de 1948. L'ANC est interdit en 1960 et, comme la lutte pacifique ne donne pas de résultats tangibles, Mandela fonde et dirige la branche militaire de l'ANC, Umkhonto we Sizwe, en 1961, qui mène une campagne de sabotage contre des installations publiques et militaires. Le 5 août 1962, il est arrêté par la police sud-africaine sur indication de la CIA, puis est condamné à la prison et aux travaux forcés à perpétuité lors du procès de Rivonia. Dès lors, il devient un symbole de la lutte pour l'égalité raciale et bénéficie d'un soutien international croissant.

 

Après vingt-sept années d'emprisonnement dans des conditions souvent très dures et après avoir refusé d'être libéré pour rester en cohérence avec ses convictions, Mandela est relâché le 11 février 1990. S'inspirant alors de la pensée ubuntu dans laquelle il a été élevé, il soutient la réconciliation et la négociation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk. En 1993, il reçoit avec ce dernier le prix Nobel de la paix pour avoir conjointement et pacifiquement mis fin au régime de l'apartheid et jeté les bases d'une nouvelle Afrique du Sud démocratique. Élu premier président noir d'Afrique du Sud en 1994, il s'attèle à mener une politique de réconciliation nationale entre blancs et noirs et de lutte contre les inégalités économique

 

Après un unique mandat, il se retire de la vie politique active mais continue à soutenir publiquement le congrès national africain. Il devient une icône de la lutte contre la pauvreté au travers de plusieurs associations mais aussi de la lutte contre le Sida, surtout après la mort de l'un de ses fils de cette maladie. Il est une personnalité écoutée au sujet des droits de l'homme. Présenté comme le père de l'Afrique du Sud multiraciale, il a surtout accrédité pendant son mandat le concept contesté de « nation arc-en-ciel » inventé par Desmond Tutu.

 

L’icône de la lutte contre l’apartheid aurait eu 101 ans aujourd’hui.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Surnommé le « Zoulou blanc », le musicien sud-africain Johnny Clegg, auteur du titre à succès « Asimbonanga » est décédé, hier mardi, des suites d’un cancer à l’âge de 66 ans, a annoncé son manager à la chaîne de télévision publique SABC.

 

L’Afrique du Sud vient de perdre une icône. En effet, le chanteur Johnny Clegg est décédé, mardi 16 juillet, d'un cancer à l'âge de 66 ans. « Johnny est décédé paisiblement aujourd’hui, entouré de sa famille à Johannesburg (…), après une bataille de quatre ans et demi contre le cancer », a déclaré son manager, Rodd Quinn, sur la SABC.

 

« Il a joué un rôle majeur en Afrique du Sud en faisant découvrir aux gens différentes cultures et en les rapprochant. Il nous a montré ce que cela signifiait d'embrasser d'autres cultures sans perdre son identité », a-t-il ajouté dans un communiqué.

 

Que garder de Jonny Clegg?

 

Il faut juste retenir que, Johnny Clegg, surnommé le « Zoulou blanc » était un musicien sud-africain engagé qui incarnait avec ses chansons, mélange inédit de rythmes zoulou et de pop occidentale, la résistance à l’apartheid puis la réconciliation. Longtemps victime de la censure en Afrique du Sud, il a connu le succès à l’étranger avant d’accéder au statut de star dans son pays.

 

En 1982, la sortie de son album « Scatterlings of Africa » le propulse en tête des hit-parades en Grande-Bretagne et en France. Cinq ans plus tard, il s’affirme comme un artiste « politique » avec le titre « Asimbonanga », tube planétaire dédié à Nelson Mandela, le héros de la lutte anti-apartheid alors emprisonné à Robben Island (Afrique du Sud).

 

En 1997, Nelson Mandela fait une apparition surprise lors d’un concert du chanteur sud-africain à Francfort. « J’ai commencé à chanter quand soudain le public s’est levé comme un seul homme », racontait en 2013 Johnny Clegg, à l’Obs.

 

« Et puis, j’ai aperçu du coin de l’œil quelqu’un derrière moi qui était en train de monter sur la scène, en dansant, au bras de la chanteuse qui m’accompagnait. C’était Mandela ! C’était lui que le public acclamait ! », Poursuit-il. « Ça a été un choc. Je ne savais même pas qu’il était là, à Francfort », ajoute le musicien. À la fin de la chanson « Asimbonanga », Nelson Mandela a pris la parole : « C’est la musique et la danse qui me mettent en paix avec le monde. » avait déclaré Nelson Mandela

 

En septembre 2018, Johnny Clegg acceptait de se livrer lors d'un entretien avec Paris Match. Il évoquait alors son difficile combat contre la maladie. « J'ai connu trois rémissions du cancer du pancréas. Mais, il y a deux semaines, on m'a détecté deux tumeurs au poumon lors d'un contrôle. Et contre cela, je ne peux rien faire. Alors je continue à vous parler, à être un père, un mari, un ami... », indiquait-il avec pudeur.

 

« Oui, je dis au revoir à mon public. Je veux me produire tant que c'est encore possible en France, Nouvelle-Zélande et en Australie. Pour y donner les plus beaux concerts de ma vie, avant de ne plus pouvoir. Pour l'instant, j'ai encore l'énergie. Mais le cancer m'a déjà freiné dans pas mal de mes projets. J'ai suivi une nouvelle chimiothérapie en février, une autre en juillet m'a affaibli. Ces tumeurs détectées au poumon ont été un vrai choc. En réalité je devrais être mort depuis deux ans. » Avait-il poursuivi.  

 

Né en 1953 au Royaume-Uni d'un père britannique et d'une mère zimbabwéenne, chanteuse de jazz de cabaret, Johnny Clegg débarque à l'âge de 07 ans dans une Afrique du Sud où la minorité blanche règne en maître absolu sur la majorité noire. Initié aux cultures locales par son beau-père journaliste, Johnny Clegg assure que son refus de l'apartheid n'a rien de politique.

 

Les yeux ouverts dans un pays borgne, il se glisse dès 15 ans dans les foyers de travailleurs noirs, au mépris des interdits. Là, il découvre les danses et les mélodies zoulou et s'invite secrètement pour danser avec les troupes traditionnelles. Quand l'apartheid tombe définitivement en 1994, « c'est comme si nous étions tous nés une seconde fois », confiera-t-il.

 

Aujourd’hui qu’il n’est plus, nos pensées vont à l’endroit de ses proches et qu’il repose en paix !

 

Danielle Ngono Efondo

 

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L'œuvre d'art de l'ancien président sud-africain, intitulée « The Cell Door, Robben Island », représentant la porte de sa cellule de Robben Island où il fut détenu pendant 18 ans, est vendue aux enchères ce jeudi 02 mai à New York.

 

La valeur de « The Cell Door, Robben Island », réalisé en 2002 par le Prix Nobel de la Paix 1993 pour sa lutte contre l'apartheid, est estimée entre 60 000 et 90 000 dollars par la maison d'enchères Bonhams. L'œuvre est mise aux enchères ce jeudi dans le cadre d'une vente d'art africain contemporain.

Giles Peppiatt, directeur de l'art africain de la maison d'enchères Bonhams, revient sur les caractéristiques de cette première œuvre vendue aux enchères de l'ex-Nobel de la paix. « C'était une ouvre très personnelle pour lui. Nelson Mandela l'a conservée jusqu'à sa mort, contrairement à ses autres œuvres, qui ont été vendues par sa fondation. »

« Détenir un tableau d’un des hommes les plus importants du XXe siècle (...) est quelque chose de remarquable pour tout collectionneur », a indiqué à l’AFP Giles Peppiatt, « C’est la première œuvre de Nelson Mandela vendue sur le marché ».

Cette œuvre très simple, jamais exposée publiquement jusqu’ici, montre simplement, depuis l’extérieur, la porte de la cellule avec quelques barreaux et la clé sur la serrure. C’est l’un des rares tableaux que Mandela ait conservés jusqu’à sa mort en 2013. « Après avoir quitté la présidence en 1999, il a commencé à peindre, il avait plus de temps à sa disposition », a expliqué M. Peppiatt, qualifiant l’œuvre de « personnelle » et « émouvante ».

Le tableau était jusqu’ici détenu par sa fille, Pumla Makaziwe Mandela. Notons que, Nelson Mandela a peint au total entre 20 et 25 tableaux, selon M. Peppiatt. Certains ont été reproduits sous forme de lithographies afin de recueillir des fonds pour la fondation Nelson Mandela.

Le premier président noir d’Afrique du Sud a passé au total 27 ans en prison, de 1962 à 1990. Il fut incarcéré à Robben Island, au large du Cap, de 1964 à 1982. Et après avoir refusé d'être libéré pour rester en cohérence avec ses convictions, Mandela est relâché le 11 février 1990. S'inspirant alors de la pensée ubuntu dans laquelle il a été élevé, il soutient la réconciliation et la négociation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk. En 1993, il reçoit avec ce dernier le prix Nobel de la paix pour avoir conjointement et pacifiquement mis fin au régime de l'apartheid et jeté les bases d'une nouvelle Afrique du Sud démocratique.

 

Danielle Ngono Efondo

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Sunday, 05 June 2022 11:01