Les organisateurs de l’évènement qui peine à être accepté par les autorités, se sont réunis le 18 juin 2019 dans la ville de Douala.
C’était une réunion de concertation qu’ont eu les organisateurs de la Conférence générale anglophone à la Cathédrale Saint Pierre et Paul de Bonadibong à Douala dans la région du Littoral. Il a été question lors de ladite réunion d’élaborer les activités de cette Conférence. Les assises ont également permis aux responsables de l’évènement de faire des précisions sur des points d’ombre. « Le président de la Full gospel mission nous a rejoint. Contrairement à un communiqué qui disait que nous devions tenir une réunion à Bamenda, nous disons que c’est faux », a déclaré Elie Smith le chargé de la communication de la Conférence.
Même après cette réunion, les organisateurs ne sont toujours pas fixés sur la date de la tenue de leur évènement. Toutefois Elie Smith a indiqué que les concertations relatives à l’organisation de la Conférence vont se poursuivre le mardi 25 juin 2019. D’après le chargé de la communication de ladite Conférence, des précisions seront apportées aux médias.
A titre de rappel, la Conférence générale anglophone est une initiative du Cardinal Christian Tumi. Elle envisage de réunir les ressortissants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que toutes les personnes de bonne volonté désireuses d’apporter une solution définitive à la crise socio-politique qui secoue les régions anglophones depuis la fin de l’année 2016. « Nous cherchons à répondre à une question: quelles sont les causes de la situation au Cameroun anglophone. Quelles sont les solutions possibles à ces problèmes », avait expliqué le cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala, lors de la Conférence de presse du mercredi 14 novembre 2018.
Parlant des conditions du dialogue que les organisateurs de la Conférence essaient d’organiser, dans une interview accordée au journal Mutations numéro 4854, Elie Smith indique qu’il faut respecter impliquer les indépendantistes de la diaspora. « La première c’est qu’il ne faut pas qu’il y ait des pré-conditions. Tout doit être mis sur la table et tout doit être débattu. Il ne doit pas avoir de sujet tabou. Au sein de la Conférence générale des anglophones, nous pensons que pour qu’un dialogue soit vrai, il faut l’honnêteté, la sincérité, la justice et le pardon. Il faut libérer toutes les personnes incarcérées dans diverses prisons dans le cadre de cette crise », avait-il déclaré.
Liliane N.