La lecture du rapport 2019 sur la démocratie dans le monde récemment publié par l’Economist Intelligence Unit (EIU) fait découvrir que sur 50 pays africains ayant fait l’objet d’études minutieuses, le Cameroun occupe la 40ème place au classement. L’on retient qu’en outre, dans ce classement ne figurent pas les Seychelles, le Soudan du Sud, la Somalie, Sao Tomé et Principe.
A l’analyse des faits, il est observé que le Cameroun a perdu quatre places au classement 2019. En 2018, pareil classement révélait qu’il occupait le 36ème rang, alors qu’au niveau de la sous-région Cemac, le pays est surclassé par le Congo (38ème place) et du Gabon (29ème position). Un constat se dégage néanmoins au niveau global de la zone, en effet, la Cemac n’occupe pas une position élogieuse dans le classement 2019 réalisé par l’EIU. La Guinée équatoriale, le Tchad et la RCA qui sont des pays appartenant à cette communauté économique occupent les quatre dernières places devant la RDC qui fait aussi parti de la Cemac.
Les critères
Cinq catégories de critères sont mises en exergue dans le cadre de l’indice de l’EIU, apprend-on des sources claires. Il s’agit évidemment du processus électoral et pluralisme politique, des libertés civiles, du fonctionnement de l’appareil gouvernemental, de la participation politique des citoyens, et de la culture politique en général. Pour ce qui est des régimes, quatre types permettent de classer les pays, ce sont précisément : la pleine démocratie, la démocratie imparfaite, le régime hybride et celui autoritaire.
S’agissant du critère portant sur le processus électoral, il faut dire que l’EIU pourra probablement s’appuyer en cette année 2020 marquée par la tenue du double scrutin législatif et municipale au Cameroun pour faire ressortir dans son prochain classement si le pays aurait gagné ou non des points dans la pratique démocratique.
Innocent D H